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2,5
Publiée le 29 août 2021
Le nouveau téléfilm de Beauvois est plus déprimant que jamais, pour un résultat assez superficiel malgré la maîtrise technique et la gravité du sujet. Mais la direction d'acteurs avec sa femme et sa fille mérite tout de même d'être saluée.
Xavier Beauvois excelle dans la subtilité. Il y a d'abord une intrigue, une histoire simple, celle d'un gendarme de province à la vie paisible, parfaitement interprété par Jérémie Rénier, puis le drame, climax du film, qui se prolonge par le silence. Et c'est ce silence qui donne toute sa beauté au film. L'événement inattendu réveille le passé et révèle les non-dits d'une transmission familiale mal assumée. Le héros parle peu mais la caméra dit tout. Xavier Beauvois renonce à l'explicite, préférant se fier à l'intelligence du spectateur, capable de comprendre ce qui est en jeu grâce aux multiples indices qu'il a laissé sur le chemin. C'est lent, silencieux, mais délicat, intelligent et subtil, à l'instar des "Gardiennes".
Filmer aussi bien ceux qu’on aime,le quotidien des gendarmes,la ruralité, les vaches,les bateaux et une tempête en mer, sous le tempo d'un Stabat Mater, relève d’un très grand talent. Albatros est un immense Xavier Beauvois. Foncez voir ce grand film; attention chef d'œuvre !
j 'ai vu ce film au cinéma BALZAC réputé être un lieu pour cinéphiles
a la fin du film on a entendu : quel NAVET et aussi des réactions positives en réponse.
J'avoue avoir été déçu. En gros il y a 3 films dans ce film au scénario plutôt mièvre
Pendant 45 mn il ne se passe rien : c'est un documentaire sur la gendarmerie d'une petite ville . On a envie de s'engager !
on voit un gendarme en couple avec une petite fille , confortement logé dans un appartement de la gendarmerie : dis metres pour se rendre au travail.!
de temps en temps il y a un suicide, un déminage sur la plage, un alcoolique sympa qu'il faut raisonner, un automobiliste garé sur un talus la nuit, des copains qui ont des ennuis ou des soucis et auxquels on rend visite : c'est la tournée des copains et amis et des RV sympas avec le maire et le médecin.
quand on signale des incestes chez le gitans, il faut surtout ne pas y aller et botter en touche vers les services sociaux
on a du pouvoir, on est reconnu et aimé , c'est formidable. En fait on fait un job d'assistante sociale...
jusqu'au jour où un bon copain agriculteur se révolte contre l'Europe qui ne verse pas les subventions et les controles vétérinaire et là le deuxième film commence
L'agriculteur n'admet pas le controle et il s'en va
Le gendarme ami ( adjudant chef de poste) estime -aussi incroyable que cela paraisse- qu'il y a délit de fuite ( alors qu'aucune infraction n'est signifiée. Le voila qui alerte tous les services locaux pour intercepter le fuyard, qui finalement revient de lui même en menaçant de se suicider avec son fusil de chasse.
L'adjudant -assistant social le conjure de ne rien faire et pour éviter le drame ne trouve rien de mieux que de lui tirer dans la jambe, sans sommation, ce qui provoque une hémorragie fatale.
L'adjudant est mis en garde à vue ( pas de menottes) le juge qualifie l'infraction d'homicide et voilà notre héros en controle judiciaire à la maison avec bobonne.
le 3ème film relate le départ en mer de l'adjudant , fils et petit fils de marin de grande peche, qui navigue, navigue navigue, brave les éléments ainsi que son controle judiciaire. Il culpabilise tant d'avoir tué son ami qu'il prévoit de fuir vers Terre Neuve, mais change d'avis et le voilà qui revient à Etretat où sa femme et sa fille l'attendent.
FIN
c'est donc bien un navet, un peu sauvé par le jeu de l'acteur principal
a part lui tout le monde joue faux et la petite fille du réalisateur qui fait l'enfant a bien du mal.
si vous êtes gendarme un traitement de faveur vous est réservé : engagez vous
X. Beauvais réalise un drame sur la misère humaine (ici paysanne) et les répercussions d'un assassinat involontaire. La mise en scène est binaire et simpliste, le rythme constamment lent, dans l'observation, appuyé parfois de longs silences. L'aspect psychologique du choc est plutôt bien montré mais le scénario ne propose rien d'autre, ne rebondit jamais.
C'est l'histoire d'une gentille petite ville normande avec un gentil gendarme bientôt marié à une gentille jeune femme. Le couple a une gentille petite fille et notre gendarme et ses gentils collègues veillent avec gentillesse sur les gentils habitants. Il faut une éternité avant qu'un événement (raconté dans le synopsis!!) fasse basculer ce gentil petit récit. Ensuite, le ton du film reste uniforme (ah ah) et monotone avec un héro peu convaincant. J'aime généralement beaucoup le cinéma de Xavier Beauvois mais je me suis cette fois méchamment ennuyée.
Ce film est un gros navet, ne perdez pas votre temps, c’est mal joué, absence de BO pendant presque tout le film, aucune émotion, je pense que c’est le film le plus mauvais que j’ai vue de l’année.
Un sous-officier de la gendarmerie d'Etretat va voir un jour son destin basculer lorsqu'il tue par accident un agriculteur qui tentait de se suicider. Ce drame intimiste met en scène un Jérémie Renier remarquable de pudeur dans le rôle de ce père de famille dont la vie s'écroule subitement. J'ai beaucoup aimé le remède que cet homme va trouver pour tenter de se reconstruire après un tel choc, il y a globalement une vraie justesse dans tous les personnages et toutes les situations de cette tragédie contemporaine. Entre chagrin, révolte et culpabilité, ce film montre à quel point il est difficile d'exercer un métier dans les forces de l'ordre. Plutôt réussi. Site CINEMADOURG.free.fr
Ce film est plutôt du niveau d'un téléfilm très moyen de France 3. De belles images de la Normandie maritime, mais beaucoup de longueurs, un manque cruel de dialogues pertinents, du vide et du creux. Pas d'intrigue, pas d'acteurs ou actrices tant ils ont si peu de scénario à défendre. Dommage pour Jérémie Rénier.
Je suis navrée mais ce film est mauvais et d'un ennui mortel. Aucun rythme, beaucoup trop de longueurs, interprétation médiocre (sauf celle de la petite fille qui a bien tenu son rôle, bravo à elle :-) )... Je n'ai toujours pas compris le choix de la musique... Bref, je n'ai pas aimé.
Une nullité sans nom, une histoire sans rebondissements, une fin bâclée laissant grandement sur sa faim , des plans bancaux, tantôt pas droits, tantôt pas centrés, un film qui n'a pas lieux d'être. Le pire film qu'il m'a été l'occasion de voir.
Xavier Beauvois réalisateur ne nous a jamais vraiment déçu (sauf peut être pour La rançon de la gloire, un peu en dessous du reste). Il nous plonge cette fois dans le quotidien, au travail et à la maison, de gendarmes de province sur fond de misère sociale et détresse des agriculteurs. Une mise en scène discrète mais efficace, un scénario crédible (même si la fin est un poil plus faible), sans jugement ni clichés, pour des personnages bien développés auxquels on s’attache d’entrée. Tournée dans la gendarmerie de sa région avec de vrais gendarmes et de vrais agriculteurs, ils sont tous formidables. Le casting professionnel est tout aussi convaincant avec à sa tête un Jérémie Rénier impeccable de bout en bout, qui trouve là un de ses meilleurs rôles. Une belle épaisseur et une belle émotion pour ce nouveau Beauvois qui tient toutes ses promesses. Un très beau film.
Trois grands plans se dégagent de ce scénario avec un intérêt inégal pour le spectateur. La première partie est une immersion dans le quotidien de la gendarmerie, celle qui arpente nos terroirs, qui connait souvent intimement la population, passant d’un suicide, aux violences familiales, aux jeunes faisant du rodéo à moto et sans casque et, élément davantage structurant du récit témoignage ici, le désespoir d’un éleveur qui ne s’en sort plus. Cette partie-là mériterait bien 3,5 étoiles. Le sujet autour de cet agriculteur tourne au drame. Le spectateur en est témoin (c’est aussi révélé dans le synopsis) et a bien vu qu’il s’agissait d’un accident. Un tir du gendarme, voulu non létal, mais qui laissera sur le carreau l’agriculteur, activant l’émotion de la corporation paysanne et la poussant à demander justice. N’ayant nul rebond à attendre de ce côté-là (et aucun élément supplémentaire ne lui étant fourni), le spectateur ne fait plus que suivre passivement la procédure pour homicide involontaire par personne dépositaire de l’autorité publique. C’est comme ça que ça ne nomme. Garde à vue, témoignages, mise en examen, contrôle judiciaire, suspension des fonctions. C’est traité de manière linéaire, sans aucun entrain. Puis, dernier plan, spoiler: « la fuite » , plutôt la recherche spoiler: d’un refuge, d’une évasion mentale , avec scènes maritimes. Notre homme, le gendarme auteur du coup de feu finalement mortel, verra même sa victime au travers de ses pensées. La scène onirique (comme l’allégorie) c’est typiquement ce qui est utilisé quand le scénariste ou le réalisateur ne savent plus trop comment raconter et mettre en images leur histoire. Si on dit (en étoiles) pour chaque plan successif : 3,5 + 2 + 2 = 7. Moyenne 2,5. Le compte est bon.
Quand il faut filmer une région ou un groupe de personnes, Xavier Beauvois est un maître qui, à l'aide de sa caméra et par petite touches successives, sait faire affleurer une vérité. Quand il filmé l'intériorité d'un personnage, il est plus a la peine, en tout cas dans ce film, ou finalement la 2e partie qui pourrait être le point d'orgue, donne en fait peu d'émotion. Tout est en place, la femme, l'enfant, le drame mais cela reste très scolaire et peu inspiré. Conclusion, Beauvois est un meilleur paysagiste que portraitiste