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Ti Nou
508 abonnés
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3,0
Publiée le 10 mai 2021
Moins un film d’épouvante qu’un thriller hitchcockien, Dans les angles morts délaisse vite le fantastique pour s’attarder davantage sur son couple dysfonctionnel, trop lisse pour ne pas cacher des cadavres dans le placard.
Je regarde en ce moment le film donc ma critique porte sur le fait que pour moi l'horreur dans les premières minutes est la prise de vue du pont ou on voit au fond les twins tower bien debout , quel manque de respect
Une base plutôt cliché : une famille s'installe à la campagne et des choses surnaturelles se produisent dans la maison. Malgré tout, cela aurait pu être intéressant, filmé d'un point de vue original... mais non. Un film lent, décousu, sans profondeur surnaturelle et ne parlons pas de la fin... C'est comme si le réalisateur n'avait pas eu assez d'argent pour finir le film : "les gars, on fait quoi du coup ?" "Bah, on s'en fiche, avec le logo Netflix on a déjà un public assuré !" Amateurs de surnaturel, de Ouija ou autre film d'esprits, passez votre chemin !
Le début a été mille fois vu et le spectateur craint le pire. L'histoire de la maison hantée se découvre d'une manière novatrice à travers le répertoire des âmes damnées. L'épouse soumise se double d'un cocufiage exposé rapidement. Et le comportement immature du mari est aussi très vite exposé. Les acteurs sont bons mais le déroulé est trop prévisible. Le dévoilement des impostures du mari s'accélère pendant que les esprits s'excitent. Ce qui nous tient en haleine, c'est le foisonnement d'événements, de manifestations d'esprits, de meurtres, de résurgences du passé... Mais la fin vire au ridicule avec les esprits qui tiennent la barre pour emmener le mari vers les enfers allégoriques.
Je n'ai regardé ce film que pour Amanda Seyfried dans un premier temps. Puis je me suis laissée charmée par l'ambiance année 80 et les paysages et les décors qui sont assez bien réalisés. Pas fan de son mari et manque cruellement de diversité dans le castings mais passons. Je ne regarde jamais des bandes annonces et donc tout le long du film je me suis demandée si c'était un film d'épouvante ou un thriller psychologique car il trempe dans les deux catégories sont jamais vraiment s'y affirmer. On passe de déception en déception tout au long du scénario. La fin est absurde également. Je ne vois pas dans quelle objectif je pourrais recommander ce film.
Catherine Clare (Amanda Seyfried) est une New-Yorkaise restauratrice d'art. Sa vie auprès de George (James Norton), son mari, un brillant universitaire, et de Franny, sa ravissante petite fille de quatre ans, est en apparence épanouie ; mais Catherine, qui souffre secrètement d'anorexie, n'est pas heureuse. Son malaise va grandir lorsque son couple tente un nouveau départ en allant s'installer dans le nord de l'Etat de New York, sur les bords de l'Hudson, où George prend un nouveau poste dans une petite université. La famille s'installe dans une vieille ferme dont les anciens occupants, qui y sont morts dans d'obscures circonstances, leur envoient des signaux inquiétants.
Elizabeth Brundage a écrit "All Things Cease to Appear" en 2016. Son roman fut traduit en français et publié début 2018 sous le titre "Dans les angles morts". C'est sous ce titre là qu'il est diffusé par Netflix France depuis le 29 avril 2021, son titre anglais ayant lui été remplacé par "Things Heard and Seen". Ces hésitations onomastiques reflètent l'indécision qui entourent le film : s'agit-il d'un film fantastique ? d'un film policier ? d'une tragédie familiale ?
Le roman d'Elizabeth Brundage, que le confinement m'avait donné le loisir de lire, était riche et complexe. Le film lui est fidèle. Paradoxalement, il est beaucoup moins réussi. Peut-être parce qu'il donne à voir des personnages qu'on imaginait autrement. Amanda Seyfried par exemple, malgré ses trente-cinq ans bien sonnés, y est beaucoup plus jeune et plus jolie qu'on s'était représentée l'héroïne du livre. C'est aussi le cas de James Norton, trop lisse pour incarner la duplicité de George. En revanche, F. Murray Abraham semble ne pas avoir pris une ride depuis son interprétation de Salieri dans "Amadeus" il y a près de quarante ans,
La fin du film respecte quasiment à la lettre celle du livre. Mais, en basculant dans le surnaturel, elle fait définitivement chavirer l'ensemble.
Quelle tragédie que ce téléfilm des années 90 aussi mal réalisé que mal écrit. C'est vu mille fois mais encore plus raté qu'un nanar pur jus qui aurait au moins du charme. L'image est aussi laide que lisse. C du filmage sans aucun point de vue. Zéro
J'en attendais sûrement beaucoup de cette histoire de maison hantée. Dès les premières minutes, un air de déjà-vu se fait sentir alors qu'un couple de citadins emménage dans une vielle bâtisse à la campagne, avec leur fille unique. D'apparence parfaite et garante d'un nouveau départ, le lieu se révèle hanté par l'esprit des propriétaires passés. Rien de bien nouveau à se mettre sous la dent me direz-vous... C'est le couple de réalisateurs, Shari Springer Berman et Robert Pulcini, qui tiennent les rênes de cette adaptation de roman. Ce qui distingue cette intrigue, c'est son point de vue féminin et son cadre temporel du début des années 80. J'ai également apprécié le contexte mystique du lieu choisi. Il s'agit de l'endroit où est née la légende du Cavalier sans tête et la plupart des personnages semblent ouverts, voire accommodés, au monde du surnaturel. L'épouvante se veut ici plus émotionnelle et intègre la thématique du féminisme pour réfléchir à la violence du genre horrifique. La très belle Amanda Seyfried est au centre de l'image et du récit et alors qu'elle nous parait comme ayant très peu de libre arbitre (une femme au foyer anorexique subissant les choix de son mari), souvent représentée en train d'effectuer des tâches quotidiennes, son intérêt réside dans sa compassion et sa sensibilité. Ces qualités lui permettent d'entretenir un lien invisible avec les âmes pacifiques de la maison. Alors, ça ne fait pas peur, qu'on se le dise. Cela dit, le côté maléfique est bien présent mais obstrué par le parti pris du féminisme. Un autre film avec le point de vue du mari aurait été bien plus violent et proche de "Amityville : la maison du diable" ou "Shining". Là, bien que le matériau de base soit revisité, on a droit à une succession de signes fantomatiques particulièrement faibles et peu novateurs, et un mari qui perd peu à peu toute bienveillance, sombrant dans une folie au combien prévisible, rappelant une fois encore les classiques précédemment cités. Sans savoir qu'il s'agissait d'une adaptation de roman, j'ai trouvé que la mise en scène s'éparpillait dans une multitude de détails pour signifier l'étrangeté du lieu et la plupart des interactions avec les personnages secondaires ne servent à rien sinon à aboutir dans les lieux communs du genre. Donc finalement, le message sur les femmes opprimées par un patriarcat étouffant est flouté et laisse la place à un thriller débridé, pauvre en effets et en inventions. Ha oui, et je n'ai absolument pas saisi le sens du titre...
George et Catherine Clare, jeune couple new yorkais s’installe dans un hameau historique de la vallée de l’Hudson mais cette magnifique demeure a vécu de sombres heures. Catherine va rapidement être assaillie de visions et d’étranges manifestations vont ébranler un couple pas aussi stable que les apparences nous montrent.
Adaptation du roman All Things Cease to Appear d’Elizabeth Brundage, Dans les Angles Morts est un ratage dans la grande tradition des films Netflix du genre : le peu d’intérêt du scénario est contenu dans la bande annonce, c’est mou, absolument pas effrayant et globalement inintéressant avec un gout de déjà-vu. Si vous arrivez jusqu’à la fin, attendez vous à du grandiose dans le n’importe quoi….
Circulez, il n’y a rien à voir dans les angles morts !
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Vraiment pas mal du tout, bonne ambiance, bon acteur. Certes pas un film d'horreur, mais ce n'est pas le véritable coeur du film. Je recommande, surtout les amateurs de cinéma horrifique, surnaturel et thriller 🙃
A la lecture du résumé de « Dans les angles morts » on se dit que l’on a déjà vu ce genre de films mille fois. Jugez plutôt : un jeune couple de la ville qui part s’installer à la campagne, une ferme isolée leur sert de nouvelle demeure, des manifestations étranges commencent à se faire de plus en plus insistantes pour l’épouse tandis que le mari semble cacher de sombres secrets. Donc comme vous pouvez le voir et à moins de n’avoir jamais vu de films, rien de bien neuf sous le soleil du fantastique et des maisons hantées. Mais il y a des œuvres qui sont parvenues à renouveler le genre de manière sporadique que ce soit pour le cinéma (« Ghost Story » ou « Hérédité » pour le cinéma d’auteur et « The Conjuring » ou « Sinister » pour le cinéma plus commercial) ou les séries (« The Haunting of Hill House » par exemple) et de manière magistrale. Ici on se situe dans une mouvance plus adulte à cheval entre le mainstream et le cinéma plus indépendant. Il n’empêche, si le film n’est pas déplaisant, il est bien trop prévisible et banal pour emporter l’adhésion.
Chose peu commune pour le genre, « Dans les angles morts » dure plus de deux heures. Et malgré cela, il a le mérite de ne pas ennuyer à défaut de totalement captiver. Le long-métrage prend bien le temps de planter le décor et de creuser ses personnages principaux, incarnés par des acteurs qui n’ont pas grand-chose à jouer de bien révolutionnaire mais qui le font bien. Une psychologie plus fouillée qu’à l’accoutumée, du temps pour laisser l’ambiance s’installer et les sempiternels jump scares à répétition évités montrent que ce film n’est pas réalisé par un tâcheron interchangeable choisi au hasard par un producteur. Non, c’est davantage une vision d’auteurs plus respectés à laquelle on a droit ici (Pulcini et Springer Bergman viennent du sérail indépendant). Si leur mise en scène est correcte et aurait demandé plus de personnalisation, on ne peut que louer ces efforts faits sur le fond dans un genre où l’approximation substantielle est souvent de mise (comme la plupart des productions horrifiques signées Jason Blum par exemple).
Cependant, il est impossible de porter aux nues un film comme « Dans les angles morts » tant on a l’impression de l’avoir déjà vu. Bien trop classique à tous niveaux. Et donc décevant. Tout ici est prévisible et chaque manifestation fantastique ou avancement de l’intrigue arrive comme une évidence à force d’être attendu. Tout, jusqu’au dénouement qui calque maladroitement un propos féministe sur le suspense, suit son cours sans jamais nous surprendre ou nous réveiller de la légère torpeur dans laquelle on se retrouve en regardant ce film. Ensuite pour un film censé faire quelque peu frissonner, on peut toujours espérer car il n’y a véritablement aucune scène qui fait vraiment peur ou inquiète. En somme, si l’on n’a jamais vu de film de maison hantée et qu’on a peur pour rien, le film pourra peut-être satisfaire, sinon et en dépit de ses qualités d’écriture, c’est l’encéphalogramme plat pour ce film qui s’apparente plus à un thriller domestique et matrimonial pour ménagères sensibles.
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Nullisime!! On s'ennuie à mourir tellement c'est plat et sans intérêt . Aucune intrigue ni suspens l'épouvante n'en parlons même pas c'est inexistant! L'intrigue dans ce film est d'essayer de ne pas s'endormir avant la fin. Vous aurez compris qu'il faut l'éviter...
Un scénario ultraclassique, une maison éloignée pas chère, un couple amoureux qui s'y installe... et puis une malédiction. Le film s'égare rapidement dans les clichés. Heureusement que l'actrice principale remonte un peu le niveau.