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ManoCornuta
273 abonnés
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4,0
Publiée le 11 novembre 2017
Le résultat est aussi impressionnant que les films de Wallace et Gromit: sur le plan technique, il faut vraiment une maîtrise impeccable et c’est encore le cas ici. Le film d'évasion recyclé dans une ambiance de basse-cour, voilà une idée qui ne manquait pas de sel et qui est ici très bien exploitée: les personnages sont très travaillés, le scénario bougrement référencé et l'intérêt sans cesse relancé par les nombreux gags. C'est vraiment du très beau travail et un très bon divertissement.
En y repensant, Chicken Run a forcément imposé quelque chose dans l'esprit d'autres créateurs puisque la seule idée d'une tentative d'évasion me rappelle ces conciliabules nocturnes au fond de l'aquarium de Nemo. Le poulet échappé d'un cirque fait immanquablement référence au Madagascar (même s'il s'agissait en l'espère d'un Zoo)… Chicken Run est délicieux comme Ginger, comme ses petites références bien senties au grand cinéma carcéral et d'évasion made in US. En revanche, on pourra déplorer quelque chose finalement d'assez plat (l'intrigue quand même fort simpliste et convenue d'un bout à l'autre) et manquant d'aspérités, de complexité : je pense à ces locataires de l'aquarium qui dans Nemo avaient chacun une personnalité bien trempée, un passé trouble, des cicatrices… Ici en dehors de la binoclarde (donc première de la classe) et du vieux Coq militaire et radoteur, difficile de ne pas voir Ginger et une masse indistincte de poules obèses en arrière plan… L'union ferait-il a force ?
Une histoire originale chez des poulets en pâtes à modeler. De très bonnes répliques, une animation incroyable, une histoire palpitante, avec néanmoins quelques longueurs, et une bande-son idéale. Les créateurs de Wallace & Gromit savent faire de l'animation novatrice, et il le démontre parfaitement avec Chicken Run ! Un très bon film divertissant tout public.
C'est peu dire que les studios Aardman ont frappé un grand coup avec "Chicken Run", film délirant qui raconte les tentatives d'évasion de poules tyrannisées par des agriculteurs cyniques et stupides. Cela faisait quelques années que je n'avais pas vu ce film, et c'est toujours un plaisir de suivre l'aventure de ces bêtes pas très finaudes mais ô combien attachantes. L'empathie est totale, rendue possible par une appropriation remarquable des références cinématographiques, des jeux de mots savoureux et des changements de ton d'une grande fluidité. Ainsi, on peut aisément en quelques plans passer du rire à l'émotion et de l'émotion à l'épique grâce à une pleine maîtrise du rythme et à une écriture fine. J'aurais tout de même aimé que Peter Lord et Nick Park passent un peu moins vite sur certains éléments afin de détailler encore plus l'univers proposé. Mais globalement, mon enthousiasme pour ce film d'animation à la fois inventif et humaniste reste intact.
Un Pur Régal.Les Créateurs de Wallace & Gromit,les studios Aardman livrent une nouvelle pépite en Patte a Modeler qui parodie les films d’évasions.Pour Commencer la Réalisation est Minutieusement soignée accompagnée de Beaux décors avec une modernisation des personnages en Patte a Modeler magnifiquement réaliser. Ensuite le film est ponctué de trouvailles visuels tout a fait Brillant en étant au service d'une Histoire a la fois Ingénieux et Rocambolesque sans oublier l'excellente BO de John Powell et Harry Gregson-Williams ainsi qu'une touche d'Humour British tout a fait Irrésistible en passant par des Dialogues bien penser qui va a un Rythme endiabler pendant 1h30. Enfin les Personnages sont attachants grâce a son excellent Casting de Voix tels que Valérie Lemercier,Gérard Depardieu,Josiane Balasko,Claude Piéplu,Béatrice Agenin et Henri Guybet qui donnent a ces protagonistes hauts en couleurs composer de l'intrépide Ginger en passant par Rocky le coq-boy libre mais aussi l’Infâme couple former par Monsieur et Madame Tweedy .En Résumer, Chicken Run est une réussite totale a la fois Intelligent,Hilarant et Savoureux maîtriser d'un Coup de Maître par le duo de génie Peter Lord et Nick Park.
Premier long métrage des créateurs de Wallace & Gromit, Chicken Run est du point de vue technique un sommet de patience et d'artisanat méticuleux et habile, quand on sait qu'il faut 24 images pour une seconde de film. Rois de l'animation en pâte à modeler, les 2 co-créateurs financés par Dreamworks, ont réussi une délirante parodie de "la Grande évasion" où une poule se prend pour Steve McQueen et cherche à entrainer ses congénères à s'évader d'un poulailler anglais concentrationnaire. Un scénario inventif, bourré d'humour, d'allusions, de personnages rigolos, et de rythme. Hilarant !
Film d'animation en volume, coécrit et coréalisé par Nick Park et Peter Lord, Chicken Run est un long-métrage atypique de qualité. L'histoire se déroule en Angleterre et nous fait suivre Ginger, une poule pondeuse, qui tente constamment de s'évader avec ses congénères du poulailler gérer par un couple de fermiers sans pitiés. Un jour, Rocky, un coq américain, arrive dans le poulailler par les airs après s'être échappé d'un cirque. S'imaginant qu'il sait voler, Ginger lui demande de donner des cours de vols pour s'évader. Mais le temps presse car les exploitants décident d'abandonner les œufs pour les tourtes au poulet dans le but d'augmenter leur rentabilité. Ce scénario s'avère plaisant à suivre tout du long de sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. On assiste pendant tout le visionnage à des tentatives de se faire la malle par divers moyens possibles dans le dessein de changer de destin. Sous son ton amusant et familial, le récit comporte en réalité une part très sombre. En effet, cette cage boueuse à ciel ouvert est une véritable prison faite de barbelées et dirigées par deux tortionnaires, rappelant les camps de concentration. L'ensemble est porté par des volailles sympathiques, entourées de deux rats durs en affaires. Tous ces animaux entretiennent des échanges agréables, soutenus par des dialogues marrants, comportant quelques jeux de mots en rapport avec le sujet, décrochant quelques sourires. Mais en dépit du fond, là ou l'œuvre trouve toute sa singularité, c'est dans sa forme. Effectivement, la direction artistique est particulièrement originale car les personnages et les environnements sont fait en pâte à modeler. Le travail abattu est colossal mais en valait la peine tant le résultat est remarquable. Seul regret, que l'action se déroule presque de bout en bout dans le même endroit, ne permettant pas de bénéficier de d'avantage de créativité au niveau des environnements. Ce visuel minutieux est accompagné par une b.o. aux compositions collant bien à l'action et aux images, même si elle est loin d'être mémorable et qu'il lui manque un thème marquant afin de donner une véritable personnalité au métrage. Celui-ci s'achève sur une fin attendue mais satisfaisante, venant mettre un terme à Chicken Run, qui, en conclusion, est un film méritant d'être découvert.
Un univers so british en pâte à modeler qui n'est pas forcément un film d'animation pour enfant. Un film riche en référence cinématographiques et historiques, des jeux de mots discrets et une transposition de l'univers des camps version volaille. La boue et les baraquements gris de la grande évasion. Un film à plusieurs niveaux de lectures. Un humour à l'anglaise et une esthétique soignée avec une technique d’animation en volume de grande qualité avec un grand soin du détails et des décors. Nous sommes loin d'une animation cul-cul, Chicken Run ce n'est pas du Walt-Disney !
Aaaah ! Aardman, il n’y a pas à dire : ce sont des studios qui ont leur pâte ! (ha ! ha !) Visuellement le film a un charme certain et surtout l’intrigue est malicieuse à souhait. Moi personnellement, je ne me lasse pas de ce genre de petits bijoux.
Si les court-métrages « Wallace & Gromit » ont innové un exercice de style convaincant et pour le mois divertissant, ce remake de « La Grande Évasion » de John Sturges (1963) est une merveille. Peter Lord et Nick Park induisent tant d’éléments faisant écho au camp de concentration et on prend un malin plaisir à soutenir ces poulets en quête de liberté. Le rapport entre l’animal et l’éleveur soulève bien des discussions mais il y a davantage à décortiquer derrière cette ingénieuse carapace qu’est l’animation à pâte à modeler. Et derrière cette technique, on adopte des personnalités qui volent de front face à une fatalité qui leur est toujours destiné.
L’élevage, pour commencer, définit le contrôle du dominant sur son exploitant. Les poules sont réduites à la tâche de produire un quota d’œuf avec régularité. Les plus faibles sont expédiés au châtiment de mort que les Nazis eux-mêmes n’hésitaient pas à employer pour contenir les « nuisibles ». On passe rapidement de l’exploitation à l’extermination et la menace est réelle. L’industrie procure bien des bénéfices dans le monde moderne dans lequel nous vivons, mais cela implique de faire évoluer le passé, ou le l’enterrer pour repartir à point. Les deux options s’offrent à nous et Ginger et sa troupe de cocottes donneront le nécessaire pour gagner leur liberté. Notons alors que l’urbanisme émet son influence jusque dans le rural, qui peine déjà à subsister au milieu d’une expansion technologique alléchante, certes.
C’est à la rencontre impromptue avec le mâle que la figure féminine en prend un coup. Alors que l’on s’amusait à introduire des poules enchainer les échecs, il leur fallait un espoir qu’elles trouveront en Rocky, l’américain moyen et fier de l’être. La question du féminisme se pose alors, car la notion de rébellion ne profite qu’à une minorité, en l’occurrence Ginger. Le reste se laisse charmer par le fabuleux Rocky. De plus, Mrs Tweedy revendique également sa présence comme femme forte et ne laisse pas l’homme influencer son idéologie. Bien des éléments appuient ce constant durant cette chevauchée vers la justice, mais qui l’obtiendra au final ?
Et bien que l’ingéniosité soit dans le camp des poules, elles ne parviennent pas à se séparer du mal qui les guette, l’instinct grégaire. Une pulsion forte et commune dans une société qui reste sur ses acquis. La solution est dans le futur et dans les cieux. La présence récurrente du coq écossais n’est pas juste un hasard. Figure paternelle et patriotique, portant fièrement la bannière de la « prison poulailler », il insuffle la sagesse et le respect. Jouant le rôle de guide, on fait écho à la Royal Air Force dont il est la mascotte. Cet ensemble prétend ainsi voler pour échapper inconsciemment à son devoir et sa destinée. Mais la question de révolte prend un sens particulier. Alors que l’intrigue pèse son discours sur la fuite et la passion de l’aviation, on y confond la violence et les mœurs d’une société en déclin.
En somme, « Chicken Run » est d’une richesse surprenante. Bien qu’il parodie sa morale, il parvient à éveiller le subconscient et il finit par réformer un style sur la réflexion intuitive. A la portée de tous, petits et grands trouveront le réconfort, d’une part dans un divertissement de choix, ne manquant pas d’humour pour meubler ce qui semble banalement être une évasion. D’autre part, les thèmes abordés suscite une réaction sur la condition humaine et sa politique dont on prend un malin plaisir à réfuter ou défendre, au nom de la liberté !
Tout simplement délirant ! Cette grande évasion de poulets est absolument hilarante, l'animation est superbe et les gags bien trouvés. Depardieu fait un excellent poulet-super-héros raté, grande gueule et finalement plutôt loser.
Un chef d'oeuvre !!! Film en pâte à modeler qui nous tient en haleine tout du long avec des poules attachantes et hilarantes et des méchants qui vous glacent les sangs !!! Mme Tweedy est diabolique et on en redemande.!! L'histoire est excellente et les gags drôles et pas lourds du tout !! Une vraie réussite à voir et revoir !!
Ce film d'animation fait à l'ancienne fâçon Wallace et Gromit est un pure plaisir esthétique: Les poules ainsi que leurs mouvements sont parfaitement recrées.
L'histoire n'est pour autant pas laisser en chemin et même est la poutre du film. En effet, l'idée géniale de faire coacher des poules pour qu'elles puissent s'échapper et éviter d'être transformées en tartes vaut son pesant d'or et permet aux créateurs de lâcher des idées comiques irrésistibles. Signalons d'ailleurs que les jeux de mots sont moins présents que d'accoutumée dans ce type de films.
On regrettera peut-être le petit creux en cours de route ainsi qu'une durée un peu trop courte mais l'ensemble demeure très bon.
Un bon film "en pâte à modeler", avec des personnages assez rigolos ! Bien que son scénario soit finalement assez simpliste, Chicken Run est l'un des incontournables du genre.