Avis : Evil Dead Rise - Page 3

Rarement vu un film d’horreur aussi nul que celui-ci. Une histoire pas du tout intéressante, aucun rapport entre les différentes scènes, du déjà vu mais mal fait . J’ai hésité à partir au bout de 30 minutes de film, mais beaucoup dans la salle n’ont pas résistés longtemps. Je vous conseille vivement de ne pas aller voir ce film, c’est une énorme perte de temps.

En plus de ça, beaucoup de faux raccords.

Passez votre chemin.

Voilà dix ans qu'"Evil Dead" n'était pas revenu sur grand écran et c'est cette fois Lee Cronin qui s'en charge ; Sam Raimi (et Bruce Campbell) supervisant toujours le projet, en tant que producteur. Dans ce cinquième épisode de la saga, qui en est d'ailleurs le reboot, nous suivons deux sœurs et les enfants de l'une d'elles qui vont devoir faire face aux forces du mal, libérées dans un immeuble de Los Angeles. Exit donc la petite cabane dans les bois qui avait fait jusqu'à présent le succès de la franchise (même si nous la retrouvons tout de même dans la scène d'intro, histoire de faire un hommage), ce qui est un pari risqué ! Mais pourtant, je dois dire qu'après quatre films et une série, le changement est le bienvenu ! Et si l'idée de déplacer l'action de la campagne vers les villes est souvent foireuse dans les suites de films d'horreur, c'est ici plutôt réussi car les décors sont très bien exploités ! Effectivement, les personnages étant coincés dans l'immeuble (le film a d'ailleurs, quelques fois, des allures de "[REC]"), ils devront trouver un moyen de sortir tout en essayant de sauver leurs proches de ces forces maléfiques. Et si le film ne fait, dans l'ensemble, pas spécialement peur (mis-à-part quelques scènes plutôt bien senties mais néanmoins très cliché "film d'horreur mainstream"), il est en revanche très gore ! Et c'est le but de la franchise. Je veux dire, le premier film n'avait pas beaucoup plus de scénario et il ne faisait pas spécialement peur non plus. Même si les premiers étaient tout de même plus glauques (même si l'idée de l'immeuble est bien exploitée, une cabane lugubre dans les bois, ça donne toujours un certain cachet), le but premier de la franchise est de nous montrer du gore complètement décomplexé, jusqu'à même parfois atteindre le second degré. Et de ce côté-là, on est servi avec des scènes franchement dégueulasses qui, même en CGI pour certaines, ont toujours leur petit effet ! Malgré tout, le film souffre de quelques longueurs car les personnages ont bien souvent des réactions très débiles face à ce qu'il se passe devant eux et puis, le film est rempli de dialogues un peu niais, même s'il reprend du poil de la bête dans sa scène finale, ô combien jouissive (avec de nombreux clins d’œil aux premiers films mais également, entre autres, à "Shining"). "Evil Dead Rise" n'est donc clairement pas le film d'horreur de l'année et ne surpasse pas les précédents films de la franchise non plus mais nous offre en tout cas un très bon moment récréatif, surtout, bien entendu, pour les amateurs de gore.

La façon qu’a Lee Cronin d’exhumer la saga Evil Dead, en partant des bois malfamés où se déroulaient les épisodes originaux pour en déplacer le cadre d’action dans une tour d’immeuble désertée que des ouvriers viendront démolir prochainement, rappelle son court métrage Ghost Train (2013) et ses deux personnages adultes qui retournent sur les lieux de la disparition de leur ami d’enfance pour honorer sa mémoire, ranimant malgré eux la puissance maléfique responsable de leurs malheurs. Ce souci de réactualiser justifie en partie l’entreprise du remake : refaire, oui, mais différemment, comme le proposait, en moins réussi, le sixième volet de la franchise Scream sorti cette année (Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett). Le train fantôme circule désormais dans un espace urbain fantomatique, composé d’individus isolés et d’une famille incomplète parce que délaissée par le père ; cette absence place d’entrée de jeu le long métrage du côté des femmes, puisque l’essentiel de son casting est féminin, ce qui lui permet de représenter par l’horreur une crise symbolique de la maternité. Sujet cliché, mais qui s’avère ici plutôt pertinent.
Nous regretterons alors que la mise en scène, rythmée et inspirée pendant le premier tiers, peine à se réinventer quand le récit mute en huis clos : l’épouvante gore devient opportuniste et cherche absolument à faire sursauter son public, loin du malaise diffusé par l’ouverture. Une impression de tourner en rond s’installe, empêchant le film de se distinguer véritablement du tout-venant des productions de genre actuelles.

« Les trucs chelous ne sont pas enfermés pour rien. » Réveillez le mal et il viendra vous trouver où que vous soyez. Pour cette "suite" de la célèbre franchise de Sam Raimi, qui n'est donc cette fois-ci pas un remake ou un reboot, on oublie la célèbre cabane isolée puisque toute l'histoire se déroule dans un immeuble délabré sur le point d'être démoli. On n'y perd clairement pas au change, car cela donne un huis clos haletant, intense, glauque et sanglant. Entre les cadavres possédés, la femme ultra-malsaine, l'humour bien morbide et les effets gores réussis, il n'y a pas une seule minute de répit. Sur le papier, cet univers semblait loin de ce que Lee Cronin avait fait jusqu'à présent si on se fie à "The Hole in the Ground" ou ses courts-métrages, mais il a fait du bon travail. Je préfère tout de même le sauvage reboot de Fede Alvarez, mais ce "Evil Dead Rise" est un déferlement de violence et de sang jouissif et divertissant.

"Le mal ne meurt jamais, tout comme le petit diablotin qui a donné l’impulsion à Sam Raimi et sa saga Evil Dead. Ce « Rise » est loin de sonner faux dans son approche du gore jouissif, là où l’écriture semble plus convenue."

"Ce genre de « remake du remake » reste une incantation qui porte encore ses fruits dans une entreprise qui n’hésite pas à verser autant de litres de faux sang qu’il faudra. Et malgré des faiblesses évidentes, qui ne contournent aucun cliché, il s’agit ici d’un simulacre du dernier volet, sans pour autant s’éloigner des codes qui font d’Evil Dead Rise une honnête série B, celle qui tâche l’écran d’un plaisir gore, et que les fans apprécieront peut-être autant que l’impérial The Sadness l’an passé. C’est pourquoi Cronin pense à laisser le Necronomicon ouvert pour de potentielles nouvelles sensations."

Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.

Dix ans après le remake de 2013, Evil Dead Rise reste dans la continuité de son prédécesseur.
L'ambiance visuel et surtout sonore sont les points fort du film ! L'horreur et le gore sont montrés sans détour. Les acteurs sont très bon et les références à la saga sont subtil tout en restant innovant à la fois. On sent que Raimi, est la quelques part dans l'ombre du réalisateur, et qu'il n'est pas avare de trucs dégueu, dérangeant et malsains.

Rise redonne un nouveau souffle à la franchise, les femmes en plus, l'humour en moins.
Les actrices sont bluffantes (surtout la jeune Nell avec tout juste 10 ans).
Ça n'apporte rien de nouveau au genre, mais c'est un vrai plaisir en tant que fan de retrouver l'univers Evil Dead.
Les effets sont bien et visuellement ça claque.
Par contre ça ne fait pas peur.

Evil Dead Rise est un métrage horrifique qui a fait un gros buzz à sa sortie, tant parce qu’il prolonge une saga phare du genre que parce qu’il a obtenu un gros et enfin, parce qu’il était promis très gore. Au final, mon point de vue, c’est que c’est un film sympa, mais pas si exceptionnel que ça. Le casting est très bon, c’est vrai, et Alyssa Sutherland s’amuse vraiment dans son rôle. Elle est joyeusement effrayante ! Les gamins jouent bien également et Lily Sullivan est une héroïne convaincante, même si elle n’a pas le charisme et la présence de Bruce Campbell. Un bon point, le film nous rend tous ses personnages attachants, même les plus secondaires, ce qui évidemment permet de créer plus de tension au moment de leur éventuelle disparition brutale !
Le scénario est pour le moins minimaliste, mais c’est ainsi souvent dans les Evil Dead. Cela dit, ce qui m’a un peu embêté ici c’est que les idées neuves ne servent pas à grand-chose. Par exemple, on est dans un appartement, en ville, et non dans une cabane dans les bois. Ok, mais en vrai l’immeuble nous est présenté de telle sorte qu’il est quasiment tout vide, quasiment tout isolé, et au bout du compte, ce nouveau cadre ne change pas grand-chose au concept ordinaire. Par ailleurs la découverte du livre est un peu bizarre quand même, et encore davantage des vieux disques, mais enfin, c’est un détail. Pour le reste, le métrage est bien rythmé, on retrouve l’esprit second degré de la saga plus d’une fois, il y a du spectacle. Un bémol peut-être sur un final moins spectaculaire que certaines séquences au fil du film, et j’en viens à mon dernier point, la forme, en commençant par les fx. Ok, globalement réussi, les effets visuels et les maquillages sont bons, sauf pour le monstre final. Aïe. Manque de budget ou créature mal maitrisée, j’ai malheureusement trouvé ce monstre mal fichu. On sent la référence à Society ou From Beyond, même à ce film, Horribilis, mais tous ces métrages faisaient mieux avec ce concept. Du coup, la fin s’essoufle un peu, même si elle se veut très gore, dommage. Pour le reste, l’image est soignée, sombre mais toujours lisible, la mise en scène est précise et affutée, le cadre plutôt bien utilisé et la bande son sympathique. Celle-ci cependant m’amène à un petit point avant de conclure : Evil Dead Rise est un film qui emprunte beaucoup. Bien sûr aux précédents Evil Dead, mais aussi à Society, From Beyond ou Horribilis pour le monstre de fin, à Shining pour une scène culte, à Hellraiser pour la musique (c’est frappant), et sûrement à pas mal d’autres films qui ne me viennent pas en tête immédiatement. Hommage ou emprunt appuyé ? Chacun jugera.
En conclusion, un film propre, efficace, mais clairement moins gore que ce qu’on m’avait vendu. Violent, certes, mais comme devrait l’être tout film d’horreur, loin des prods Blumhouse où l’horreur doit s’adresser aussi aux moins de 10 ans ! Porté par un bon casting, il n’y a rien de vraiment mémorable ou transcendant, mais c’est bien fichu. 3.5

Que les amateurs du genre se rassurent ; cette réalisation de Lee Cronin va leur plaire - forcément ! Scénario qui suit les pages d'un livre digne d’une oeuvre d'art, style épures de Léonard de Vinci, trouvé par hasard dans une cave. L'ambiance gore et démoniaque est assez vite plantée, dans une pénombre angoissante de l'appartement et de l'immeuble, constituant le seul décor avec les couloirs et ascenseur - comme dans "Shining" de S Kubrick ! Toute l'armada des accessoires de ce types de films, seront de la revue : couteaux, carabine, verre, tronçonneuse ( si ), broyeuse. Et pour la couleur, pas moins de 6 500 litres d' hémoglobine seront déployés. Bref, un univers féminin effrayant et glauque, autour d'un "livre des morts", au suspense assuré et aux effets spéciaux réussis......!!**

J'avais peur pour cette "suite" mais je la trouve réussi et respectueuse des autres opus. On est plus dans l'esprit du remake que la trilogie originel. Tous les éléments sont la (humour noire, épouvante, gore,...) Un vrai tour de manère..

Mon avis sur le blog de MediaShow : https://bit.ly/MSh_EjEd

Pour sa première réalisation sur grand écran, Lee Cronin succède à Fede Alvarez (son long-métrage était plutôt bien !) avec le film d’horreur Evil Dead Rise, un nouveau reboot du film culte de Sam Raimi sorti en 1981. Deux suites ont d’ailleurs vu le jour à l’époque en 1987 et 1992 avec le retour de Bruce Campbell dans le premier rôle ainsi qu’une série Ash vs. Evil Dead en 2015 où l’acteur a également conservé son personnage. Dès l’introduction, il est rassurant de retrouver le style habituel de la saga avec une mise en scène brutale, une vue à la première personne qui traverse les bois ainsi que le décor culte : le fameux chalet dans la forêt. Cependant, une fois le titre annoncé, le film prend une autre tournure et se démarque de la saga par son cadre urbain, mais aussi par ses rôles principaux tenus par des personnages féminins. La thématique de la maternité est d’ailleurs au cœur de cette intrigue. Le scénario repose cependant une nouvelle fois sur un huis-clos redoutable, ici dans un appartement situé dans un immeuble défraîchi. Un décor assez effrayant, plongé constamment dans l’obscurité.


Suite à un tremblement de terre, une famille va découvrir un accès à un souterrain mystérieux avec d’anciennes archives et… Necronomicon, le célèbre livre des morts. Malgré un lieu différent, on comprend assez rapidement que ce reboot garde l’esprit Evil Dead. Les litres d’hémoglobines, identité de la saga, sont également de retour tout particulièrement durant la scène finale bien trash. Côté scénario, le film est bien rythmé. Peu d’effet de surprise quant au dénouement mais une bonne dose de jumpscares efficaces ainsi que des scènes terrifiantes. Enfin, Evil Dead Rise repose sur une nouvelle distribution convaincante : Alyssa Sutherland, Mark Mitchinson, Lily Sullivan, Gabriel Echols, Nell Fisher et bien d’autres.

C'est vraiment un bon petit film horrifique et gore. L'ensemble est bien fait et la mise en scène efficace. Le film est plutot 1er degré, même si y a certains moments "humour" noir comme la saga nous y a habitué. Certaines scènes sont excellentes comme celle à travers le judas de porte. Attention, c'est vraiment gore et sanglant. Comme défauts, on pourrait citer le scénario assez quelconque, avec les perpétuelles invraisemblables réactions des personnages devant ces forces démoniaques. De plus, le casting n'a aucun charisme, à part peu être celle qui joue la mère avec son sourire vraiment diabolique. Enfin, quelques scènes sont assez redondantes, notamment dans le gore. Au final c'est un bon film d'horreur à voir sur le grand écran mais pas sûr qu'on s'en souviendra longtemps.

Non sans défauts certes, la nouvelle itération horrifique Evil Dead n'en reste pas moins bougrement efficace et bien fichue !
Le synopsis est comme à l'accoutumé drôlement stupide et simpliste, mais le film se rattrape en adoptant une radicalité graphique où des litres d'hémoglobine sont littéralement déversés de toute part sur la pellicule, notamment dans une séquence finale qui fait office de boucherie totale. Plutôt pas mal dans l'ensemble !

J'ai adoré ! Un film d'horreur terriblement gore et archi flippant ! Un scénario efficace avec une histoire qui ne traîne pas en longueur et qui se met rapidement en place. Un très bon casting et des scènes recherchées qui ne manquent pas de créativité. On ne s'ennuie pas une seule seconde ! Amateurs d'hémoglobine, ce film est fait pour vous !

L'horreur de nos jours est plutôt dehors que dans les salles obscures, à noté un début de performance pour Nell Fisher dans le rôle de Kassie.