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Emmanuel Cockpit
60 abonnés
916 critiques
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0,5
Publiée le 29 novembre 2021
Pas de scénario, pas de rire, pas d’émotion, des acteurs débiles, sauf Marie Gillain qui a l’air de se décalquer sur cette histoire incompréhensible, bref il ne faut pas laisser faire Lucie. Ca doit être ça, un navet.
C'est un coup de coeur, j'ai adoré! J'avais déjà adoré "Un baiser s'il vous plaît", je me demande si je n'aime encore pas mieux ce "Laissez Lucie faire!". Ce film est drôle et léger, en plus de ça Marie Gillain est superbe.
Deuxième long-métrage d'Emmanuel Mouret, "Laissons Lucie faire" (France, 2000) se présente comme un divertissement sentimental. Divertissant, Mouret s'inspire des balbutiement piteux de Woody Allen et de ses cocasseries sexuelles. Mouret acteur/réalisateur allie une interprétation d'apparence confuse, contrôlant magistralement l'imprécision, et une intrigue de quiproquos burlesque, qui n'a rien de grotesque, s'apparentant davantage au cinéma de Jacques Tati qu'à celui Jean-Marie Poiré. La présence de Mouret à l'envers et à l'endroit de la caméra n'est pas sans rappeler, en prime du comique burlesque, le cinéma d'Allen. De l'imbroglio savoureux de l'anti-héros au sein de la gent féminine, Mouret en réchappe bon grè mal grè par un dénouement tout aussi adroit qu'en fût la mise en place du noeud. Le cinéma de Mouret semble s'appliquer sur la difficulté de l'homme à sonder et prévenir les comportements féminins. Dans "Laissons Lucie faire", la tendance, un peu caricatural avouons-le, des femmes à psychanaliser les comportements devient le barrage au secret féminin. Et le bonhome de Lucien (personnage de Mouret) s'étonne candidement devant les réactions des femmes. Anti-naturaliste, la simplicité modèle de l'oeuvre renvoit au cinéma burlesque, où l'association ingénieuse des situations et de leur accomplissements ajustés créé une aubade allègre. Sentimental, la théorie de l'amour qui obséde le film, réduisant la complexité du sentiment à un schéma physique simple, reflète le traitement singulier de la comédie sentimental : un détournement axiomatisé du rapport amoureux pour mieux y induire les connexes saugrenues. La naïveté revendiquée des protagonistes renforcent l'accentuation des traits, surlignant leur expression de jeu comme un Chaplin surlignait sa gestuelle. Divertissement sentimental ingénieux, Mouret, au côté de Luc Moullet, se dessine comme une colonne essentielle du burlesque français contemporain.
D’un comique ahuri, Mouret signe une comédie romantique d’un nouveau ton, où tout est dans la finesse et dans la douceur. Mais il fera plus mordant dans Changement d’Adresse, son meilleur à ce jour.
je mets 2 étoiles pour Marie Gillain et pour la musique ; mais globalement j'ai été asez déçue par ce film, qui promettait d'être léger comme un bulle de champagne, et qui est finalement assez lourd, gauche, maladroit ; par moment on se demande si il y a des acteurs dans ce film (à part le père de Lucien et marie Gillain bien sûr) ; le coté "fernandel jeune" d'Emmanuel Mouret aurait pu être exploitée très différemment, avec plus de naiveté, mais on dirait que EMouret hésite à jouer le jeu à fond, et il reste toujours en deçà, ce qui est vraiment dommage, car l'histoire (qui est déjà faible) perd de sa crédibilité très vite.
Il y a l' intérêt de voir le charme de Marie Gillain mais à part ça il n' y a quasiment rien d' autre à retenir de cette comédie très faible , c' est dire...
Attention navet ! Tout est faux dans ce film et il est difficile d'y croire plus de 30 secondes, Lucien, le héros du film, est désagréable à regarder dans sa gaucherie permanente, l'histoire est creuse et tous les personnages jouent faux. Seule Marie Gillain sauve peut être un peu le film par sa beauté et par son jeu malheureusement le reste n'est pas à la hauteur même la gifle finale pue le faux , c'est mal joué avec un scénario mauvais, vraiment un film à éviter !
surtout ne vous laissez PAS Lucie faire et oubliez ce film. tout commence bien: les couleurs, la musique, et la magnifique (il n'y a pas de mots pour la decrire) Marie Gillain. cette derniere joue tres bien et sauve un peu le tout. mais vraiment, vraiment, qu'est-ce qu'elle fait la??? a moins que le nouveau style est de faire dans le super telephone', car tout est devine' d'avance ou presque. et c'est moux, moux... on s'endort, desole de le dire. ps. si ma premiere phrase vous a fait rire, ne serait-ce que sourire, alors oui, vous pouvez allez le voir. car ca ressemble vraiment au film: un mauvais jeu (de mots).