Pour pouvoir critiquer, on se base sur des films qu'on a déjà vu et qui servent de maître étalon. Si le style ouvertement sur-romancé de sa première moitié m'a fait plusieurs fois grincer des dents, il y a dans cette immense fresque de nombreuses images qu'on gardera en mémoire. Une référence, à voir cependant en VO sous titré (je n'ai pas mis la dernière étoile à cause de cela : certains personnages de la VF sont à baffer (la jeune servante noire qui ne sait pas faire accoucher, elle ne la vole pas, sa baffe)).
Ce film a très bien vieilli, notamment grâce à ses couleurs. Les costumes sont également de qualité. Les acteurs avec en tête Hattie McDaniel (Oscar du meilleur second rôle féminin), Vivien Leigh (Oscar de la meilleure actrice) et Clark Gable jouent très bien. Sur la forme, le film est quasiment irréprochable si l'on se replace dans le contexte de l'époque. Néanmoins, au coeur de cette fresque romantique de premier ordre, quelques scènes font aujourd'hui un peu "tache". De retour au pays, après un long voyage d'Atlanta, l'héroïne va jusqu'à fouetter son cheval jusqu'à la mort alors qu'elle est à dix mètres de sa maison. Ou encore dans un accès de colère parce qu'elle n'a plus aucun homme à la maison pour entretenir sa petite personne, elle se précipite dans son jardin, déterre violemment un radis qu'elle mange directement comme une vraie sauvage, en se promettant que dorénavant la faim ne sera plus un problème. En dépit d'une morale un peu douteuse (l'héroïne centre sa vie et ses amours autour de l'argent, même en période de guerre, pour conserver son train de vie de bourgeoise) et d'une image des Afro-américains très caricaturale, mais pas dépourvue d'humour, Autant En Emporte Le Vent demeure la romance par excellence. Enfin, c'est sans doute l'un des meilleurs films sur la Guerre de Sécession.
Force est de constater que ce chef d'oeuvre de 1939 ne viellit pas vraiment. Victor Fleming signe là une oeuvre titanesque qui nous exposent, pendant près de 4 heures, une histoire d'amour impossible sous fond de guerre civile. Amour impossible quasiment aussi forte que celle décrite dans la tragédie Romeo et Juliette, des hommes et des femmes dans l'impossibilté d'aimer les bonnes personnes, courant sans cesse à la recherche d'un bonheur perdu d'avance.
La fresque de Fleming se distingue en trois actes : - La présentation de l'univers de Scarlett et de sa personnalitée d'enfant gâté, faisant la connaissance du perso de Clark Gable, l'homme qui lui donnera tout son amour...mais sans avoir de retour. - La mise à sac du petit univers privilégié de Scarlett dû à la guerre faisant rage entre les "Yankees" et l'état du Sud. Evolution du personnage de Scarlett qui passe de jeune fille capricieuse à celle de femme généreuse qui, pour sauver des vies, doit affronter les cadavres et horreurs de la guerre. Acte particulièrement riche, plein de conflits, la confrontation de Scarlett avec la Mort et autres épreuves se révélant particulièrement interressant. - Le troisième acte est celui qui se concentre le plus sur l'interaction entre les protagonistes, révélant sentiments forts, incompréhension amoureuse à son paroxysme, drames familiaux, jusqu'à un final renversant de beauté et de sincérité.
"Autant en emporte le vent" est un film profondemment noir, d'un réalisme effrayant sur les rapports humains et particulièrement amoureux et dans le même temps, une fresque grandiose poétique, belle, onirique et totalement décomplexée. Le duo Gable/Leigh (Leigh d'une beauté intense) est magique, intense, touchant, les acteurs nous faisant partager le désarroi, l'amour fou, toute la complexité d'un couple ne parvenant pas à accorder leurs coeurs au bon moment.
Je recommande vivement le film en Bluray, l'image, retravaillée est magnifique, les couleurs éclatantes, c'est un vrai bonheur de revoir cette grande oeuvre dans de telles conditions.
Véritable chef-d'œuvre. C'est long mais l'histoire et les relations entre ces deux "fripouilles" sont captivantes. Les dialogues sont excellents, tout comme les acteurs, en tête desquels Vivien Leigh. Le tout au milieu de jolies décors et sur fond de guerre de Sécession, c'est à juste titre un incontournable.
scarlett, rhett, deux personnages si attirants et si beaux. un chef d'oeuvre du cinéma. vu et revu et re-re-vu .rythmé, puissant, flamboyant, magistral, sacré dans mon panthéon du cinéma!! Vivien Leigh a donné vie à Scarlett, à la fois dure et fragile. Clark Gable et elle sont sublimes.
je l'ai regardé sans trop d'intéret juste pour faire plaisir à ma femme, mais j'avoues être assez surpris les acteurs sont très bons il y a rien à dire sur leurs jeux, la mise en scéne est très bien, les image sont superbes, mais surtout j'ai bien aimé la relation avec scarlette et butler à chaque fois qu'il se retrouve c'est pour se chamailler est je trouve que c'est assez marrant, sinon j'ai préféré la première parti du film. un film à voir quand même si il peut paraître un peu long.
L'un des plus beaux films au monde!! Pourquoi? Et bien déjà par les images, la musique magnifique et les décors somptueux. Une fresque historique ambitieuse où se mêlent la tragédie, l'injustice, la décadence et l'espoir. Des acteurs superbes et un élan d'optimisme et de volonté hors du commun. Ce film réussit quand même le pari insensé de nous faire aimer une héroïne antipathique, égocentrique et arriviste, mais justement, on l'aime car elle est déterminée, pleine de courage et de caractère. On aime Clark Gable, en gentilhomme calculateur et pas très honnête. Vivien Leigh est si forte qu'à aucun moment, malgré l'âge du film, elle nous semble ridicule ou démodée. Elle est l'essence même du film. Indispensable pour tout cinéphile qui se respecte.
LE film culte pour tous les romantiques. Une histoire d'amour à la "je t'aime, moi non plus" qui reste dans les esprit. Des décors magnifiques, des costumes somptueux et des acteurs de légendes. A voir au moins une fois dans sa vie, si on ne veutpas passer pour un idiot.
Quatre heures avec beaucoup de redites (par exemple une quinzaine de crépuscules avec le même mouvement de caméra) et une toute petite densité. On n'est loin de Barry Lyndon dans le développement de la psychologie des personnages. Ici, il n'y a guère que le personnage joué par Gable qui dégage quelque chose. Pour le reste des acteurs assez fades, des effets pompiers, des scènes surlignées, soulignées, encadrées, police corps 24 en gras. "Autant emporte le vent" donne la nausée.
Un grand classique du cinéma, qui malgré quelques rides a su garder toute sa beauté et toute sa classe. A travers ce personnage de Scarlette que l'on a parfois du mal à apprécier l'on découvre les conditions de la guerre la plus meurtrière que les Etats-Unis aient jamais connues.Des décors magnifiques, une intrigue haletante et le premier oscar pour une femme noire. Un film propulsé vers le haut par un Clarck Gayble incarnation même de la classe et a l'origine de la plus grande réplique du cinéma d'après l'American film institute! Un film a voir ou a revoir!
Film hollywoodien par excellence, Autant en emporte le vent reste une oeuvre mythique quand bien même elle présente des défauts, à commencer par le côté cul-cul la praline des sentiments. Cela étant, l'utilisation du technicolor offre des images magnifiques auxquelles s'ajoute la musique grandiose de Max Steiner. Le projet pharaonique du producteur David O. Selznick a le mérite de vouloir conjuguer un budget énorme et une volonté de spectacle populaire avec une réelle ambition artistique même si, contrairement à ce qu'on peut parfois entendre, il n'est pas le premier à faire ce pari (ce serait oublier les énormes productions de Griffith dans les années 20). Le film déroule son lot de scènes entrées dans la mémoire collective et, bien que les moments les plus spectaculaires soient tous dans la première partie du film, l'ensemble se suit toujours facilement. Il est de plus amusant de suivre les deux personnages principaux, à savoir un opportuniste cynique et une garce capricieuse et manipulatrice, se tourner autour en réduisant en poussière la vie de ceux qui les entourent, et qui sont tous plus niais les uns que les autres.
C'est long, c'est kitsch, pour ne pas dire insupportable par instants, et pourtant c'est un film que l'on regarde jusqu'à la fin. Reste une leçon de vie rarement égalée.