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    La Troisième guerre
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    2,6
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    73 critiques spectateurs

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    David T
    David T

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Je note très rarement un film mais là sérieux???!!! Tellement nul de A a Z aucun sens acteur pourri scénario pourri réalisation pourri...
    Passez votre chemin
    billlaboull
    billlaboull

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    nulle mauvais scénario, mauvais jeux d'acteur, les cadres d'ordres sont pas respecté, les formations non comme d'hab du grand n'importe quoi...
    selenie
    selenie

    6 412 abonnés 6 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Le film débute avec une immersion au sein du service militaire en question, les Sentinelles. Ainsi, on sent une volonté de réalisme qui frôle le docu-fiction. Effectivement, le quotidien des soldats, la routine, les protocoles et autres règlements sont crédibles et permettent une vraie plongée dans la réalité de ces soldats. Mais, on constate que sur la partie "mission" sur le terrain le film est par contre souvent approximatif pour ne pas dire invraisemblable. Par exemple on sourit quand la patrouille s'intéresse à un porteur de couteau mais laisse filer des pickpockets, idem il est inconcevable que des Sentinelles dérogent au protocole qui est d'informer, aviser, mettre en place un périmètre de sécurité, et non pas de jouer les héros et encore moins les démineurs du dimanche. Ne parlons pas de la prise de risques ridicules et inutiles lors d'une manifestation. On notera par contre un dernier quart d'heure qui fait monter la tension de façon probante, une cassure dans l'armure du soldat, une angoisse et un suspense efficacement mis en scène qui sauve le film.
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Un grand film sur des militaires dont on connaît finalement peu leurs journées...
    Des missions banales pour eux mais qui sont tout aussi stressantes..
    Les comédiens jouent tous très bien, même les petits rôles...
    La tension monte petit à petit... on ne s'ennuie pas, bien au contraire, on est dans leur monde..et on comprends d'autant plus leur courage.
    le ton est juste.
    bravo !
    Jérémy J
    Jérémy J

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    bon film, j'ai été dans le domaine militaire, à par quelques erreurs, le film permet de voir la frustration des soldats sur les mesures d'engagement, un monde que certains ne comprennent pas
    Kiberen
    Kiberen

    25 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    "La troisième guerre" veut avant tout traiter de la question du but : le but de notre vie, de nos combats, de pourquoi on se lève le matin ou pourquoi on s'engage dans l'armée. Léo veut un but, et il sent que ce qu'il fait est son but. Giovanni Lio veut avant tout nous impliquer dans le quotidien de ces soldats qui patrouillent, nous faire ressentir la paranoïa du danger, à travers de nombreux plans "vue subjective" et un travail du cut et du son très efficace.

    Bien que le film nous parle de groupe et d'uniformisation, il prend le temps de développer la personnalité de Léo, campé par un formidable Anthony Bajon qui prouve encore une fois son talent, ce qui le rend fragile, ce qui le motive, ce qui le brise. Le film prend d'ailleurs ses aises pour montrer à quel point les unités vigipirate sont limités en terme d'action, créant un sentiment d'inefficacité qui ne peut qu'affecter nos personnages. Je ne parle que de Léo / Anthony Bajon, mais bien qu'ils soient dans les bottes de personnages très classiques, Karim Leklou et Leïla Bekthi s'investissent à fond et offrent de solides performances.

    Filmer l'attente était sûrement le défi du film, et dès sa première scène, il veut montrer qu'il sait ce qu'il doit faire. Lent, cassé, le rythme s'aligne avec le quotidien du soldat. Peu importe si cela le rend moins fluide, l'expérience est là.

    "La troisième Guerre" était une énorme attente pour moi, mais je ressors un peu tiède du film malheureusement. La faute à un sentiment d'inaccompli, d'attendre du film qu'il pousse encore plus loin sa direction de la photo, la tension qu'il créé, qu'il fasse exploser tous les compteurs sans changer forcément son histoire.

    Prometteur, le film une fois la séance finie s'avère avant tout assez classique, ce qui l'endommage par moments en affaiblissant son efficacité recherchée. De belles audaces le parcoure, et l'histoire est tenue, mais il manque à mes yeux un petit quelque chose pour qu'il soit complet. En aucun cas une déception, "La troisième guerre" restera un visionnage intéressant sur une réalité bien trop actuelle et sur les fragilités qui la compose.
    Samiaule
    Samiaule

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    La Troisième Guerre est un film descriptif d'un quotidien difficile pour un métier difficile. On regrettera cependant cette fin qui nous laisse sur notre faim, et le manque de cohérence entre les personnages. Cependant, beaucoup de points positifs : les acteurs, certains beaux plans (discoteque par exemple)...
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    183 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Un jeune garçon pour trouver un sens à sa vie s'enrôle dans l'armée, pour être utile, il intégre Vigipirate et se rend compte qu'il ne sert à rien, qu'il combat un ennemi invisible et qu'il n'empêchera pas les attentats. Que pensent ces soldats quand ils vous croisent armes de guerre à la main? Ce film a la bonne idée de répondre à cette question mais s'embourbe un peu dans son message et en voulant suivre trois personnages sans qu'on s'attache vraiment à aucun. Par contre gros coup de coeur pour Anthony Bajon, qui après "Teddy" est pour moi la révélation masculine de l'année et pour Raphael Quenard, vu très récemment dans 'Fragile", dont le potentiel comique, dans un film pourtant qui ne l'est pas, parait énorme.
    Starlajazz
    Starlajazz

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    Très beau film, angoissant qui cristallise les craintes de notre époque.
    Sublime casting.
    Bravo pour un premier film
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    189 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    On s'est toujours demandé comment était le quotidien des équipes de militaires de l'opération sentinelle dans les rues de Paris. En cela, le film est très intéressant et nous dévoile les missions peu reluisantes que ces hommes et ces femmes doivent assurer. Sans empiéter sur le travail de la police ou CRS, avec une délimitation des champs d'actions et des responsabilités qui vont avec, très précises. Avec le personnage d'Anthony Bajon fragile, celui de Karim Leklou agressif et celui de Leïla Bekhti qui est un mélange des deux, la bande forme un trio convainquant et équilibré en termes de personnages. Le 4ème est un peu en retrait et peu utile au déroulement de l'intrigue.
    J'ai bien aimé l'histoire, qui est sans doute très réaliste puisque le réalisateur a reçu le témoignage de bons nombres d'anciens militaires de l'opération sentinelle. Mon avis personnel est juste que j'ai trouvé le film extrêmement anxiogène. Plus qu'il ne devrait. Je trouve dommage que le film laisse une image peu reluisante de ces militaires, qui prennent beaucoup de risques au quotidien. Ils sont ainsi montrés comme fragiles psychologiquement et le film remet presque en question le système lui-même. Pas sûr que le corps militaire appréciera.
    En termes de mise en scène, j'ai trouvé que la vision de Paris durant cette période trouble, était bien filmé. Mais par contre, je trouve qu'il y avait énormément d'abus sur l'échelle de plans. C'est un parti pris qui participe au climat anxiogène du film mais tous les personnages sont filmés continuellement en très gros plan voire en plan taille maximum !! Ce qui donne une impression de scènes répétitives, qui plombe un peu la continuité du film je trouve. Même si on a des aérations dans le scénario lors des permissions, ou encore en dehors des heures de travail, toutes les scènes en opérations sont assez redondantes à mon sens. Mais elles appuient bien le côté "ennui" et "rébarbatif" du job.
    J'ai par contre bien aimé l'aspect psychologique abordés dans les personnages, juxtaposé à ce sentiment de paranoïa, de prudence et d'envie d'actions... Un certain mal-être chez ces soldats qui font sans doute ce métier pour autre chose de plus palpitant que l'opération sentinelle au premier abord. Mais je trouve que l'évolution de ce sentiment est mal mené. Le niveau de jeu d'Anthony Bajon est constant tout au long du film et n'évolue pas tellement en crescendo à mon sens. Toujours le même regard, la même froideur. La scène de fin s'en est trouvée diminuée d'intensité pour moi. J'ai limite trouvé plus impactant la révélation finale sur le personnage de Leila Bekhti.
    Mais ça reste quand même un premier film intéressant et bien maîtrisé dans ses grandes lignes.
    PLR
    PLR

    474 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    Le hasard (ou la probabilité ?) a fait que sur le chemin de ma séance de cinéma j’ai croisé des soldats de l’opération Sentinelle / Vigipirate, garçons et filles, disposés en large cercle autour d’un arrêt de bus au pied duquel traînait un sac… oublié probablement. Mais « chelou » (sic), pour louche, comme il sera plusieurs fois relevé dans les dialogues de ce film. Si les passants s’éloignaient à grand pas ce n’est a priori pas parce qu’ils considéraient ce sac menaçant mais parce qu’il venait de se mettre à tomber des trombes d’eau et qu'ils cherchaient un abri ! Nos soldats, eux restaient-là, stoïques sous le déluge à attendre une quelconque intervention de police en vue d’un déminage potentiel. C’est le sujet et le fil conducteur du film : le quotidien d’une patrouille, son ennui aussi et parfois son sentiment d’inutilité même si, au travers d’une scène, il sera rappelé que sur une certaine période (fictive peut-être ?) en moyenne deux attentats ont été évités par semaine. Je veux bien le croire, sinon à quoi bon. Et on verra aussi ces soldats plusieurs fois sous la pluie. Tel est le sort à la mauvaise saison quand on est dehors toute la journée. Quand on arrive d'une mission au Mali (le parcours de l'un des soldats mis en scène), évidemment ça change. Cette présence militaire lourdement armée sera confrontée chaque jour à tout ce qui se passe dans les rues de nos villes et quartiers : des trucs louches, en veux-tu en voilà, des violences intrafamiliales, des manifestations avec leur lot de violences urbaines et/ou… policières. La question des limites à la mission strictement militaire (surveiller, sécuriser, intervenir seulement si menace terroriste avérée c’est-à-dire somme toute assez peu souvent et c’est heureux) sera posée plusieurs fois. Ce film a donc valeur documentaire. Mais comme c'est une fiction sur le registre du drame et non pas seulement un documentaire, s’y ajoutera une scène d’action valant conclusion du propos (la paranoïa qui guette) qui sera somme toute assez peu convaincante car trop vite expédiée.
    Papacroyable
    Papacroyable

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2023
    Rien à reprocher aux comédiens mais le film s'étire en longueur et il y a trop de clichés encore avec les types de banlieue forcément victimes et la logorrhée banlieusarde insupportable que vous connaissez :que j'aimerai ici rappeler mais qui sera censurer ... Dommage et inquiétant !!!
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    On les regarde tous les jours, dans les gares, dans nos rues, avec un semblant d'indifférence, voire de mépris. Ce sont les sentinelles qui sont engagées dans la lutte contre le terrorisme, et particulièrement dans le dispositif Vigipirate. Le jeune Léo Corvard intègre ce régiment si particulier, aux côtés de garçons immatures, instables et sans doute abimés par la vie. C'est un jeune-homme rigide, qui cherche à fuir dans le cadre extrême, quelque chose qui n'a pas fonctionné dans son enfance. Le réalisateur ne s'appesantit pas sur le passé. On soupçonne des parents abandonniques, plus soucieux de leur alcool quotidien que de travailler, ou encore un parcours dans l'addiction. Giovanni Aloi, dont c'est la première œuvre, refuse de psychologiser à outrance son personnage. Il le guette avec sa caméra, au bord d'une forme de faillite personnelle, sur le fil, prêt à chavirer dans la colère et le passage à l'acte.

    Car "La troisième guerre" dénonce l'absurdité d'un dispositif coûteux en hommes et en argent mais qui doit se cantonner strictement à sa mission de surveillance. On leur interdit de venir au secours de personnes qui viennent de se faire voler un porte-feuille ou de femmes victimes de violences conjugales. Leur mission s'arrête à guetter ce qui pourrait être un paquet suspect ou un terroriste sur le point d'agir. La troupe est conduite par une Leïla Bekhti méconnaissable. A elle seule, elle endosse toute la problématique de l'armée : celle de la place des femmes dans un univers d'hommes, du choix qu'on doit opérer entre carrière et grossesse. Il y a dans son jeu une virtuosité bluffante, qui, à côté de l'air sombre et juvénile d'Anthony Bajon, fait office d'une bombe.

    "La troisième guerre" est une vraie surprise. C'est un premier film maîtrisé, sensible, dont on espère retrouver le cinéaste dans des projets futurs.
    Caton le Censeur
    Caton le Censeur

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2021
    Qui ne s'est jamais demandé à quoi pouvait bien penser nos "petits gars" patrouillant dans nos rues ?
    Il livre une autre "Drôle de guerre" contre un ennemi finalement plus imaginaire que réel.
    L'ennemi n'est-il pas davantage l'ennui, la routine, la paranoïa, l'alcool, le haschisch ?
    Tout cela loin du baroud rêvé par la plupart des postulants à l'engagement.
    Ce film offre sa vision. Mais est-elle corroborée par ceux qui l'ont vécue?
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    La Troisième guerre est moins un film de guerre qu’un film en guerre, engagé tout entier dans la représentation d’une menace invisible et pourtant omniprésente, celle d’un risque permanent d’attaques terroristes sur le sol français ; aussi les personnages qu’il met en scène s’avèrent-ils tiraillés entre une nature terrestre, symbolisée par la camaraderie et les chamailleries dans les différents lieux de sociabilité des militaires (cantine, dortoirs, terrains d’entraînements), et une nature immatérielle, aussi vaporeuse que les relations humaines contemporaines.

    Une même idée de plan est répétée plusieurs fois : la caméra filme Léo dans son élément pour progressivement le détacher, rendre le fond flou, et le montrer la tête tournée vers le ciel, dans un double mouvement de surveillance et d’interrogation. Le personnage se voit en effet confronté à une disparition du lien social véritable, puisque sa famille gît dans une maison insalubre à la manière de spectres, puisque ses aventures amoureuses restent sans lendemain et ne subsistent qu’à l’état de photographie – au second réveil, la femme a disparu –, puisqu’il ne se raccorde aux sentiments que par le biais d’un téléphone portable récupéré après une interpellation.

    Giovanni Aloï montre un microcosme militaire marginalisé dans ses rapports avec l’extérieur, victime en cela des discours haineux qui circulent sur les réseaux sociaux et que véhiculent les médias, ainsi que dans son fonctionnement interne, la notion de hiérarchie légitimant humiliations et découragements. Les protagonistes apprennent paradoxalement la solitude au contact les uns des autres : la communication verbale se cantonne à des formules d’usage – faites de mots-balises comme « intervention » ou « chelou » – qui échouent à mettre en mots un réel toujours plus fuyant et désincarné. L’uniforme uniformise, tue la pensée au profit d’une réaction primaire, construit des fantômes entre la vie et la mort qui errent dans un Paris coupé de son Histoire (la zone de Bercy, dédale de rues grises, sans âme) et sortent des fumigènes tels des revenants.

    Le réalisateur insiste également sur la répartition des rôles au sein des forces d’intervention, l’armée ne devant pas empiéter sur les attributions de la police et de la gendarmerie ; ce choc des responsabilités renforce le sentiment d’abandon de notre trio de militaire qu’interprètent trois acteurs impressionnants. Leur mission, comme le rappelle Léo, est de gérer non pas le désordre mais l’ordre ; elle fait d’eux des mages qui avancent guidés par leur radio et questionnent par leur regard l’ordre de la société française et des citoyens qui l’animent, un ordre des choses qui atrophie la bonté et l’innocence au profit d’une surveillance de chacun et de chaque instant. La Troisième guerre restitue à merveille l’atmosphère de paranoïa qui définit, plus que notre pays, le monde occidental dans lequel nous vivons. Un des grands films de l’année 2021.
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