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Votre avis sur La Troisième guerre ?
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Pas du tout convaincu sur ce drame social et les points de rupture sous-jacents. Assez insipide, souvent ennuyeux, l'ensemble ne prend pas réellement. Bof bof ! 2/5 !
Immersion dans le quotidien morne d’une brigade de militaires lors de l’opération Sentinelle, avec quelques scènes percutantes mais au final un film sans enjeux et trop artificiel. 2,25
Grosse déception sur ce film intitulé "La troisième guerre" de Giovanni Aloi !!
La seule chose a sauvé de ce long métrage, c'est la fin qui est intense mais arrivant trop tard car le reste du film avait de bonnes intensions sur le milieu de soldats anti terroristes mais alors qu'est-ce qu'on s'ennuie la plupart du temps. Le casting en est la cause avec Anthony bajon que j'ai trouvé trop immature pour jouer son personnage, trop jeune, je trouvais qu'il y collait pas. Mème chose pour Liela Bekhti auquel je me demandais ce qu'elle fait là auquel elle manque de crédibilité pour le role de soldat supérieur. Karim Leklou, lui ça va, il a la gueule de l'emploi. Autre chose, les soldats sont tous des mecs de banlieue dans "La troisième guerre" avec des dialogues pas très recherché comme "Vas y, bouffon, lache moi" (enfin des mots comme ça), pour ma part, c'est du trop lourd et des maladresses de scénario. Le film a fait un gros bide lors de sa sortie en sales, on comprend pourquoi.
La seule chose a sauvé de ce long métrage, c'est la fin qui est intense mais arrivant trop tard car le reste du film avait de bonnes intensions sur le milieu de soldats anti terroristes mais alors qu'est-ce qu'on s'ennuie la plupart du temps. Le casting en est la cause avec Anthony bajon que j'ai trouvé trop immature pour jouer son personnage, trop jeune, je trouvais qu'il y collait pas. Mème chose pour Liela Bekhti auquel je me demandais ce qu'elle fait là auquel elle manque de crédibilité pour le role de soldat supérieur. Karim Leklou, lui ça va, il a la gueule de l'emploi. Autre chose, les soldats sont tous des mecs de banlieue dans "La troisième guerre" avec des dialogues pas très recherché comme "Vas y, bouffon, lache moi" (enfin des mots comme ça), pour ma part, c'est du trop lourd et des maladresses de scénario. Le film a fait un gros bide lors de sa sortie en sales, on comprend pourquoi.
Rien que pour la tension palpable et l'atmosphère limite paranoïaque en pleine époque d'attentats en France, c'est une réussite sur cet aspect là. Anthony Bajon et Karim Leklou sont toujours des excellents acteurs, tantôt bête sauvage, tantôt paumés. Pas de véritable histoire à part suivre des militaires qui patrouillent dans les rues de Paris et dans leur quartier, mais l'exercice est plutôt intéressant, jusqu'à un final assez imprévisible qui se révèlera assez haletant
Yves G.
Léo Corvard (Anthony Bajon) est un jeune engagé. Pour sa première mission, il doit arpenter les rues de Paris dans le cadre de l’opération Sentinelle. Un autre soldat d’origine maghrébine, Bentoumi (Karim Leklou), l’accompagne en se vantant de ses faits d’armes. Leur patrouille est dirigée par une femme, le sergent Yasmine (Leïla Bekhti).
"La Troisième Guerre" est un film original, la première œuvre d’un jeune réalisateur italien, Giovanni Aloi. Son titre et son affiche laissent augurer un film martial. Il n’en est rien. Il s’agit plutôt d’un drame social dont le sujet serait l’institution militaire, miroir déformant de la société française.
L’image que "La Troisième Guerre" renvoie de l’armée française et de la mission qui lui a été confiée dans le cadre de l’opération Sentinelle de lutte contre le terrorisme en 2015 évite le piège du manichéisme. Elle se tient à égale distance de la glorification viriliste (les militaires, derniers remparts contre l’anomie sociale) ou de l’instruction à charge (les militaires, Rambos sans repères devenus à leur tour une menace contre nos libertés individuelles).
"La Troisième Guerre" montre que l’armée demeure aujourd’hui encore un fantastique creuset permettant l’intégration des plus marginaux, au-delà des clivages de race et de classe. Le film frise la caricature en donnant à chacun de ses personnages un rôle archétypal : Corvard est le petit blanc lumpenprolétarisé, issu d’une lignée d’alcooliques, qui vient chercher sous les drapeaux l’ordre qu’une vie de désordres ne lui a pas donné ; Bentoumi est le Maghrébin en mal de reconnaissance qui cache sa fragilité derrière ses mensonges ; Yasmine, qui dissimule sa grossesse dans l’attente de son avancement, incarne à elle seule la difficile intégration des femmes dans l’institution militaire.
Mais "La Troisième Guerre" questionne aussi avec beaucoup d’acuité la raison d’être des missions confiées à l’armée. Quel sens avait l’opération Sentinelle ? À quoi a-t-il servi de faire patrouiller des troufions dans les rues de Paris ? Ont-ils rassuré la population ? Ont-ils dissuadé des actes terroristes ? La réponse que "La Troisième Guerre" donne à ces questions dans sa dernière scène est peut-être inutilement mélodramatique. Elle n’en reste pas moins durablement marquante.
"La Troisième Guerre" est un film original, la première œuvre d’un jeune réalisateur italien, Giovanni Aloi. Son titre et son affiche laissent augurer un film martial. Il n’en est rien. Il s’agit plutôt d’un drame social dont le sujet serait l’institution militaire, miroir déformant de la société française.
L’image que "La Troisième Guerre" renvoie de l’armée française et de la mission qui lui a été confiée dans le cadre de l’opération Sentinelle de lutte contre le terrorisme en 2015 évite le piège du manichéisme. Elle se tient à égale distance de la glorification viriliste (les militaires, derniers remparts contre l’anomie sociale) ou de l’instruction à charge (les militaires, Rambos sans repères devenus à leur tour une menace contre nos libertés individuelles).
"La Troisième Guerre" montre que l’armée demeure aujourd’hui encore un fantastique creuset permettant l’intégration des plus marginaux, au-delà des clivages de race et de classe. Le film frise la caricature en donnant à chacun de ses personnages un rôle archétypal : Corvard est le petit blanc lumpenprolétarisé, issu d’une lignée d’alcooliques, qui vient chercher sous les drapeaux l’ordre qu’une vie de désordres ne lui a pas donné ; Bentoumi est le Maghrébin en mal de reconnaissance qui cache sa fragilité derrière ses mensonges ; Yasmine, qui dissimule sa grossesse dans l’attente de son avancement, incarne à elle seule la difficile intégration des femmes dans l’institution militaire.
Mais "La Troisième Guerre" questionne aussi avec beaucoup d’acuité la raison d’être des missions confiées à l’armée. Quel sens avait l’opération Sentinelle ? À quoi a-t-il servi de faire patrouiller des troufions dans les rues de Paris ? Ont-ils rassuré la population ? Ont-ils dissuadé des actes terroristes ? La réponse que "La Troisième Guerre" donne à ces questions dans sa dernière scène est peut-être inutilement mélodramatique. Elle n’en reste pas moins durablement marquante.
Belle interprétation pour illustrer le quotidien des militaires en mission sentinelle agrémenté Dien séquence tendue vers la fin.
Dans le milieu militaire, un jeune homme s'est engagé dans une mission sentinelle, errant les rues en patrouille dans la commune de l'Ouest de la France, La Roche-sur-Yon. Trois soldats principaux sont aux commandes, interprétait par les incroyables Anthony Bajon, Karim Leklou et Leïla Bekhti. Une production intéressante à visionner, pour son côté qui différencie les militaires de la police, qu'elles en sont leurs rôles et qu'ont-ils le droit et pas le droit de faire. Cependant, le rythme reste legé. J'aurais aimé plus d'action dans certaines séquences du film. On suit avec plaisir l'histoire, mais il n'y a pas foule comme évènement mise à part sa fin qui m'a conquise et m'a surprise. Réalisation simpliste mais efficace suivit d'un joli trio.
Intéressante approche psychologique du rôle de l armée dans une mission éloignée de celles initialement données. Ce n est plus vraiment la guerre mais une surveillance dans le monde civil, on le sait le mandat n'est pas le même et pour cause, les soldats ont des armes mais ce ne sont pas les moyens les plus adaptés au milieu de la population... les personnages sont également intéressants. Une fois le thème et contexte mis en place, on comprend le souci d illustrer le relatif contre-emploie. La réserve intervient rapidement sur le film, c est sans surprise et ennuyeux. Ce n était peut-être pas forcément obligé de forcer ce trait, est ce pour autant aussi fidèle que cela à la réalité ? J en doute des incohérences, un scénario banal voire assez caricatural ne sert pas vraiment la crédibilité de l angle d attaque du film. Est ce vraiment le souci où l'objectif du réalisateur ? Donc pas mal, sans être convaincu par la réalisation et le réalisme... dommage.
Il fallait peut-être un regard étranger pour analyser la tension et le malaise profond que traverse la société française depuis plusieurs années : guerre contre la terreur, guerre contre le virus, gilets jaunes traités comme une armée d’invasion, à en croire ce jeune réalisateur italien, c’est contre elle-même que la France est en guerre, et ce n’est pas un hasard si ce sont les militaires de l’opération Sentinelle qui tiennent ici ce rôle de révélateur. Dans une belle démonstration de fiction documentaire, ‘La troisième guerre’ raconte le quotidien de ces soldats dont la visibilité dans les rues sert officiellement à rassurer le citoyen et officieusement à orienter dans leur direction les éventuelles attaques des “loups solitaires” du terrorisme qui s’en prendront de préférence à un représentant de l’état. La répétitivité de ces patrouilles, l’attente d’une attaque qui ne vient pas, l’obligation de rester à l’affût du moindre comportement suspect assortie, dans un paradoxe absurde, de l’interdiction de réagir lorsqu’ils sont témoins d’un délit qui sort du cadre de leur mission, a un poids et un coût, celui de la frustration et d’une paranoïa grandissante chez ces militaires.. En restant constamment au niveau de son personnage principal, jeune soldat qui manque de l’expérience nécessaire pour appréhender sereinement ce conflit sans substance, le réalisateur en oublie un peu de développer en profondeur son environnement immédiat, pourtant mais signe un film dont la lenteur correspond bien au propos, dans un décrypteur de “France Orange mécanique” très différent (et sans doute moins marquant) qu’un autre premier film récent, le foudroyant “Les Misérables” de Ladj Ly.
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J'ai choisi de vous parler ce soir d'un film qui a moins bénéficié des faveurs de la promotion mais qui m'a beaucoup touché.
3IEME GUERRE de Giovanni Aloi
Les raisons qui m'ont poussées à passer ce beau moment de cinéphilie :
la présence d'Anthony Bajon que j'avais découvert dans le film "La Prière" (Leila Bekthi et Karim Leklou sont tout aussi brillants dans leur jeu)
L'histoire que j'ai trouvé originale d'un point de vue scénaristique. >>>"Léo vient juste de terminer ses classes et pour sa première affection, il écope d'une mission Sentinelle. Avec sa patrouille, il arpente les rues de la capitale à l'affût de la moindre menace. Mais plus la frustration augmente, plus la paranoïa guette le jeune soldat..."
L'histoire reprend en partie la trame du film POLICE sorti en 2020 et construit autour de quelques profils de jeunes policiers qui doivent composer entre leurs histoires personnelles et leur identité de policier face à une modernité qui bouscule leurs principes...
Ici nous observons des soldats engagés dans le dispositif VIGIPIRATE ( ces gens qui patrouillent dans les rues des très grandes villes et que nous ne voyons souvent même pas).
Quel regard portent ils sur l'espace extérieur dans lequel ils semblent patrouiller sans but précis ?
Quelle est cette 3ième guerre dont finalement on comprend au fur et à mesure qu'elle se loge dans la dislocation du lien social ?
Une très belle confrontation entre le protagoniste principal de l'historie et des jeunes de sa générations non engagés dans une boîte de nuit vaut tous les discours.
J'ai particulièrement apprécié la montée de tension de l'histoire jusqu'à une grande scène finale tout en chaos et en libération....
Mais je ne souhaite pas SPOILER l'histoire.
3IEME GUERRE de Giovanni Aloi
Les raisons qui m'ont poussées à passer ce beau moment de cinéphilie :
la présence d'Anthony Bajon que j'avais découvert dans le film "La Prière" (Leila Bekthi et Karim Leklou sont tout aussi brillants dans leur jeu)
L'histoire que j'ai trouvé originale d'un point de vue scénaristique. >>>"Léo vient juste de terminer ses classes et pour sa première affection, il écope d'une mission Sentinelle. Avec sa patrouille, il arpente les rues de la capitale à l'affût de la moindre menace. Mais plus la frustration augmente, plus la paranoïa guette le jeune soldat..."
L'histoire reprend en partie la trame du film POLICE sorti en 2020 et construit autour de quelques profils de jeunes policiers qui doivent composer entre leurs histoires personnelles et leur identité de policier face à une modernité qui bouscule leurs principes...
Ici nous observons des soldats engagés dans le dispositif VIGIPIRATE ( ces gens qui patrouillent dans les rues des très grandes villes et que nous ne voyons souvent même pas).
Quel regard portent ils sur l'espace extérieur dans lequel ils semblent patrouiller sans but précis ?
Quelle est cette 3ième guerre dont finalement on comprend au fur et à mesure qu'elle se loge dans la dislocation du lien social ?
Une très belle confrontation entre le protagoniste principal de l'historie et des jeunes de sa générations non engagés dans une boîte de nuit vaut tous les discours.
J'ai particulièrement apprécié la montée de tension de l'histoire jusqu'à une grande scène finale tout en chaos et en libération....
Mais je ne souhaite pas SPOILER l'histoire.
« La Troisième Guerre » est un film politique captivant qui nous plonge au cœur d'une mission de sentinelles. Le protagoniste, Léo, incarne la tension croissante et la méfiance qui règnent dans la société. Le réalisateur parvient à transformer Paris en une ville étrangère, hostile et dangereuse, à travers les yeux de Léo. Les apparences deviennent trompeuses, et chaque coin de rue semble dissimuler une menace potentielle. Lorsque Léo se retrouve au milieu d'une violente manifestation, la guerre se manifeste telle qu'il l'imagine, avec des explosions, des ennemis multiples et des bâtiments noyés dans la fumée. Les images qui en résultent rappellent les guerres qui ont nourri l'imaginaire collectif. Le film nous pousse à réfléchir sur la folie qui nous entoure et à accepter, sans nous en rendre compte, de nous laisser emporter par cette folie. "" offre un regard fascinant sur la société actuelle et met en lumière les désagréments profonds auxquels les sentinelles sont confrontées au quotidien. Un film brillant et captivant qui se distingue en tant que documentaire cinématographique sur la mission des forces de sécurité. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Qui ne s'est jamais demandé à quoi pouvait bien penser nos "petits gars" patrouillant dans nos rues ?
Il livre une autre "Drôle de guerre" contre un ennemi finalement plus imaginaire que réel.
L'ennemi n'est-il pas davantage l'ennui, la routine, la paranoïa, l'alcool, le haschisch ?
Tout cela loin du baroud rêvé par la plupart des postulants à l'engagement.
Ce film offre sa vision. Mais est-elle corroborée par ceux qui l'ont vécue?
Il livre une autre "Drôle de guerre" contre un ennemi finalement plus imaginaire que réel.
L'ennemi n'est-il pas davantage l'ennui, la routine, la paranoïa, l'alcool, le haschisch ?
Tout cela loin du baroud rêvé par la plupart des postulants à l'engagement.
Ce film offre sa vision. Mais est-elle corroborée par ceux qui l'ont vécue?
Après la série TV bidon "sentinelle" (à ne pas confondre avec "sentinelleS" bien plus intéressante) ce film voudrait nous raconter le quotidien de nos soldats du plan Vigipirate. Le problème c'est que le scénariste a du pondre son brouillon sans même se renseigner sur les us et coutumes de notre armée. Des non sens en pagaille que les militaires ou les connaisseurs peuvent comprendre: des marsouins avec un insigne du train sur le béret, un commandant avec des galons de colonel qui se permet de sermonner un sous-officier devant ses subordonnés, un sergent qui veut faire un "concours pour passer adjudant", des soldats qui n'obéissent pas aux ordres et veulent faire le boulot de la police, ces mêmes soldats qui se cament ouvertement dans le casernement et n'ont aucune tenus quand ils sortent en ville...tout ça dans les premières 20 minutes, et d'ailleurs je n'ai pas été plus loin! Bref, plutôt que de raconter une histoire crédible, on se demande si le réalisateur n'a pas voulu plutôt jeter le discrédit sur cette noble institution qu'est notre défense nationale.
Si vous voulez voir un film un semblant intéressant, vous pouvez regarder les 10 dernières minutes, si vous voulez vous ennuyer, le reste du film vous comblera
L'idée de départ était bonne, la réalisation beaucoup moins. On ne sait pas du tout où va le film, quelle est la dynamique des personnages. L'armée est dépeinte comme étant triste, dure et impuissante, pas hyper reluisante, bref faut pas employer ce film pour une propagande de recrutement. Il n'y a guère que les 10 dernières minutes du film qui sont intéressantes. Bref, je n'ai peut-être pas su décrypter ce qu'il fallait voir...
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