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    La Troisième guerre
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    73 critiques spectateurs

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    Nicolas N.
    Nicolas N.

    30 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2022
    Film tres interessant, ce film montre la détresse psychologique que peuvent endurer certains militaires. Je trouve vraiment que ce film est touchant, car on voit toujours le coté militaire comme citoyen mais jamais comme militaire en soi... Ca doit pas etre si facile... Leila Bekhti toujours extra ;) 3/5 pour ma part
    billlaboull
    billlaboull

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    nulle mauvais scénario, mauvais jeux d'acteur, les cadres d'ordres sont pas respecté, les formations non comme d'hab du grand n'importe quoi...
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    31 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2022
    Grosse flemme de mise en page, voici les notes que j'ai pris à l'issue de mon visionnage :
    À travers la déambulation de cette patrouille et de ce jeune soldat, on ressent la paranoïa, mais une paranoïa vaine, Être en permanence sur le qui vive pour presque rien/ Le quotidien de ces hommes et femmes dans leur camp de base, les relations, loisirs/ Quelques termes techniques/ Des acteurs très fort, ils semblent vrais/ Tout semble vrai d'ailleurs/ Façon de filmé très intéressante, proche de l'humain, tension, tel des coups d'oeil/ On entre dans la Psychologie/ On apprend plein de choses, en permanence, c'est intéressant, et surtout il n'y aucun temps mort/ A travers un montage sans artifice on navigue dans la vie de ces soldats, tous différents et intéressant/ En 1h30 on ne peut pas rentrer en profondeur, mais on aborde pas mal de thématiques, et on le fait suffisamment pour que ce soit instructif/ Les enjeux de leur mission, leurs habilitations/ Comment ils sont perçu dans l'opinion/ Beaucoup de gros plan sur les visages, ils évoquent beaucoup, ca m'a fait pensé au travail de Laura Wandel sur Un Monde/ Être une femme dans l'armée/ Il y a juste cette aspect du jeune Leo qui téléphone à une fille dans le répertoire du dealer qu'il a arrêté, que j'ai trouvé faux et inutile dans un premier temps, puis qui sonnait tel une chronique, un constat/ Dernière partie ultra anxiogène dans cette manifestation, encore une fois c'est très intelligent de montrer ces militaires dans ce contexte, car on ne sait pas réellement qu'ils sont là où même leur rôle dans ces situations/ Le regard qu'ils portent sur la situation avec toujours cette notion de coup d'oeil/ Des plans géniaux, seuls au milieu de la fumée, comme si ils étaient dans un nomansland en pleine guerre/ Un film nécessaire/ Un final surprenant d'une tension extrême, renversant, innatendu
    7.5/10
    Kiberen
    Kiberen

    25 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    "La troisième guerre" veut avant tout traiter de la question du but : le but de notre vie, de nos combats, de pourquoi on se lève le matin ou pourquoi on s'engage dans l'armée. Léo veut un but, et il sent que ce qu'il fait est son but. Giovanni Lio veut avant tout nous impliquer dans le quotidien de ces soldats qui patrouillent, nous faire ressentir la paranoïa du danger, à travers de nombreux plans "vue subjective" et un travail du cut et du son très efficace.

    Bien que le film nous parle de groupe et d'uniformisation, il prend le temps de développer la personnalité de Léo, campé par un formidable Anthony Bajon qui prouve encore une fois son talent, ce qui le rend fragile, ce qui le motive, ce qui le brise. Le film prend d'ailleurs ses aises pour montrer à quel point les unités vigipirate sont limités en terme d'action, créant un sentiment d'inefficacité qui ne peut qu'affecter nos personnages. Je ne parle que de Léo / Anthony Bajon, mais bien qu'ils soient dans les bottes de personnages très classiques, Karim Leklou et Leïla Bekthi s'investissent à fond et offrent de solides performances.

    Filmer l'attente était sûrement le défi du film, et dès sa première scène, il veut montrer qu'il sait ce qu'il doit faire. Lent, cassé, le rythme s'aligne avec le quotidien du soldat. Peu importe si cela le rend moins fluide, l'expérience est là.

    "La troisième Guerre" était une énorme attente pour moi, mais je ressors un peu tiède du film malheureusement. La faute à un sentiment d'inaccompli, d'attendre du film qu'il pousse encore plus loin sa direction de la photo, la tension qu'il créé, qu'il fasse exploser tous les compteurs sans changer forcément son histoire.

    Prometteur, le film une fois la séance finie s'avère avant tout assez classique, ce qui l'endommage par moments en affaiblissant son efficacité recherchée. De belles audaces le parcoure, et l'histoire est tenue, mais il manque à mes yeux un petit quelque chose pour qu'il soit complet. En aucun cas une déception, "La troisième guerre" restera un visionnage intéressant sur une réalité bien trop actuelle et sur les fragilités qui la compose.
    Samiaule
    Samiaule

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    La Troisième Guerre est un film descriptif d'un quotidien difficile pour un métier difficile. On regrettera cependant cette fin qui nous laisse sur notre faim, et le manque de cohérence entre les personnages. Cependant, beaucoup de points positifs : les acteurs, certains beaux plans (discoteque par exemple)...
    B M.
    B M.

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2022
    Tout et faux dans ce film ! Les soldats qui passent pour des abrutis, qui dealent dans la caserne, parlent comme dans les cités ; des officiers qui manient l'injure ... film anti français et anti-militariste.
    Et je ne parle pas du final, le grand délire.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 405 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Loin des clichés de la capitale, Giovanni Aloi dresse un portrait d’un Paris en état d’urgence permanent où tout est suspect depuis les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan en 2015. La sortie de “La Troisième guerre” fait d’ailleurs écho au procès historique du 13 novembre 2015 qui s’est ouvert le 8 septembre 2021 pour neuf mois.
    On suit ici Léo, un jeune qui vient de terminer ses classes et qui écope d’une mission Sentinelle pour sa première affectation. Avec sa patrouille, il arpente les rues de Paris à l’affût de la moindre menace. Entre l’inaction et l’attente, la paranoïa s’installe et ne le quitte plus. Pour son premier long-métrage, le réalisateur signe un thriller glaçant de réalisme. Salués par les uns, piétinés par les autres, nos soldats doivent rester de marbre face à la haine locale et se concentrer uniquement sur les dangers qui pèsent sur notre Nation. Porté par un casting épatant, “La Troisième guerre” nous fait peur et nous fascine par son ambiance anxiogène et son silence pesant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    On les regarde tous les jours, dans les gares, dans nos rues, avec un semblant d'indifférence, voire de mépris. Ce sont les sentinelles qui sont engagées dans la lutte contre le terrorisme, et particulièrement dans le dispositif Vigipirate. Le jeune Léo Corvard intègre ce régiment si particulier, aux côtés de garçons immatures, instables et sans doute abimés par la vie. C'est un jeune-homme rigide, qui cherche à fuir dans le cadre extrême, quelque chose qui n'a pas fonctionné dans son enfance. Le réalisateur ne s'appesantit pas sur le passé. On soupçonne des parents abandonniques, plus soucieux de leur alcool quotidien que de travailler, ou encore un parcours dans l'addiction. Giovanni Aloi, dont c'est la première œuvre, refuse de psychologiser à outrance son personnage. Il le guette avec sa caméra, au bord d'une forme de faillite personnelle, sur le fil, prêt à chavirer dans la colère et le passage à l'acte.

    Car "La troisième guerre" dénonce l'absurdité d'un dispositif coûteux en hommes et en argent mais qui doit se cantonner strictement à sa mission de surveillance. On leur interdit de venir au secours de personnes qui viennent de se faire voler un porte-feuille ou de femmes victimes de violences conjugales. Leur mission s'arrête à guetter ce qui pourrait être un paquet suspect ou un terroriste sur le point d'agir. La troupe est conduite par une Leïla Bekhti méconnaissable. A elle seule, elle endosse toute la problématique de l'armée : celle de la place des femmes dans un univers d'hommes, du choix qu'on doit opérer entre carrière et grossesse. Il y a dans son jeu une virtuosité bluffante, qui, à côté de l'air sombre et juvénile d'Anthony Bajon, fait office d'une bombe.

    "La troisième guerre" est une vraie surprise. C'est un premier film maîtrisé, sensible, dont on espère retrouver le cinéaste dans des projets futurs.
    Cinememories
    Cinememories

    490 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2021
    Il est coutume de caricaturer le cinéma français à sa propre absurdité morale, parfois à tort. Pourtant, l'italien Giovanni Aloi tient à exploiter un regard sur l'insécurité qui occupe tous les quartiers de Paris, ainsi que tous les esprits condamnés à l'observer. C'est sur la base d'attentats, tristement encaissés dans l'hexagone que l'on tient un filon patriotique. Et c'est dans cette même démarche qu'il tente de justifier les contradictions que génère ce climat de peur. Il s'agit alors de restituer l'instabilité à la méfiance et la paranoïa à la violence. Ce sont autant de problématiques que l'on peut retrouver ailleurs, mais dans ce premier essai, le réalisateur entend cristalliser cette mutation de la présence militaire dans les rues et le dérapage qui en découle. L'opération sentinelle ne recule pas face aux risques, mais ironiquement, elle ne peut s'engager dans le sillage de l’autorité.

    On ne fait pas la police à l'armée et cette confusion pèse déjà sur le premier contact du trio que l'on suivra. Par la même occasion, ce rapport à l'engagement militaire devient obsolète, tout comme leur fonction sur le terrain. Le seul pouvoir qu'on leur confère se tient dans le creux de leur main. Une arme de dissuasion, pourtant avec des balles réelles. C'est sur cette limite que flirte le récit, qui emprunte la mécanique d'un documentaire. La distance et la froideur de la photographie nous renvoient à une authenticité, que l'on rencontre chaque jour, aux côtés de combattants, qui errent dans le même labyrinthe social que ceux qu'ils doivent protéger. L'inaction devient un enjeu primaire chez le jeune Léo (Anthony Bajon), qui a fraîchement terminé ses classes. Et à travers ce personnage, indéniablement endoctriné dans une figure autoritaire, il nous rappelle que la plupart de ses collègues, sont issus de la classe populaire.

    En raccrochant ce wagon vers les antécédents des soldats, on se permet d'accentuer le déséquilibre qui les a bercés. Giovanni place donc ses personnages et la France face à un miroir, qui révèle la véritable hostilité qui manque de les achever. Léo n'échappe pas à l'écueil familial qui le préoccupe. Sa seule famille, c’est le drapeau tricolore, luisant dans son esprit imperméable et intouchable. Pour Hicham (Karim Leklou), ce ne sera pas dans la retenue ou la démesure qu’il saura convaincre. Une conscience les appelle à développer des troubles d’identitaires et sans doute d’égos, lorsque Yasmine (Leïla Bekhti), à la tête de l’unité, préfère écouter son instinct maternel pour subsister. Pourtant, ils partagent tous un désir de reconnaissance, voire d’ascension, dans ce milieu sans couleurs et sans issue. Les soucis sont donc portés à la même hauteur, car plus rien d’autre n’a d’importance que cette traque, cette guerre invisible contre le terrorisme, qui va et vient, comme une sentinelle du chaos.

    Ce fond reste maîtriser les temps d’un doute, d’une idée, qui n’évoque qu’un danger imminent. « La Troisième Guerre » convoque très bien cette pression avant d’intérioriser son étude, au cœur même des hommes et des femmes, qui ne peuvent nager à contre-courant et qui ne peuvent entièrement prétendre aux droits auxquels ils aspirent. La réalité est amère, brutale et relève le niveau de l’intrigue dans son ultime chapitre, dont les ficelles, grosses comment des nuages, reconstituent l’incompréhension de notre monde, qui s’effondre et qui ne sait plus distinguer l’humanité de sa propre machine de mort.
    eldarkstone
    eldarkstone

    232 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Ce film est un peu un pétard mouillé, un peu d'action, pas mal de paranoïa, un petit peu de vrai - faux suspense, pour au final pas grand chose de vraiment exceptionnel ... en reste quelque chose de pas mal, à voir pour l'acteur principal, assez doué, et la fiction, parfois plus vrai que nature.
    defleppard
    defleppard

    395 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2022
    Un film dramatique se situant au plus fort des mesures vigipirate, réalisation simple mais efficace, trois étoiles.
    Jorik V
    Jorik V

    1 285 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2020
    Ce premier film est une excellente surprise que l’on n’avait pas vu venir. Le titre est évocateur et assimile cette troisième guerre à celle, plus invisible et sournoise, contre le terrorisme. Celle qui justifie le déploiement de l’armée dans nos rues depuis le lancement du plan Vigipirate en 2013 et de la mission Sentinelle. Par le biais d’une nouvelle recrue de l’armée on plonge donc dans le quotidien de ces soldats déployés dans les grandes villes pour tempérer la menace invisible mais toujours présente du terrorisme. L’avantage de « La Troisième Guerre » est qu’il semble traiter tous les aspects de ce sujet jamais vu au cinéma, ce qui le rend d’autant plus passionnant, surtout que ce sont plus les américains qui se lancent dans ce type de récit. Sans être un documentaire, ni vraiment un thriller ou un film de guerre, ce premier long-métrage de l’inconnu Giovanni Aloi captive et intéresse durablement avec son mélange hybride mais abouti et maîtrisé.



    Le scénario prend bien en compte tous les tenants et les aboutissants du métier de militaire sans trop rentrer dans les détails déjà vus ailleurs mais, surtout, nous fait comprendre et vulgarise les enjeux de ces missions de surveillance dans les grandes villes. Des missions que tout un chacun a pu voir ou ressentir en se baladant sans chercher ce qu’il y avait vraiment derrière. Un peu de psychologie, un peu de chronique d’un métier particulier, un peu de suspense mais aussi un peu de technique et logistique militaire (ce que peuvent faire ou pas ces militaires dans le quotidien de leur mission sans marcher sur les plates-bandes de la police par exemple), « La Troisième Guerre » semble complet et clair sur le sujet. On apprend des choses et on est constamment intéressé par ce que vit le personnage principal et ceux qui l’entourent. Alors on pourra effectivement trouver que le film aurait pu être plus long et fouiller plus certains aspects mais il est concis et ne souffre pas de lacunes narratives pour autant. Le sujet est tellement passionnant qu’on n’aurait peut-être pas dit non à plus de séquences sur le terrain par exemple.



    La mise en scène d’Aloi est très bien pour une première, il sait aussi bien faire monter la tension que poser sa caméra de manière probante dans des scènes plus intimes. Anthony Bajon est parfait en nouvelle recrue adepte de l’ordre et confirme tout le bien que l’on pense de lui depuis, entre autres, « Au nom de la terre ». Leklou trouve un rôle de militaire un peu borderline qui lui va comme un gant et Leila Bekthi surprend encore après « Le Grand Bain » dans un rôle à contre-emploi où elle est étonnamment crédible mais dont le rôle aurait pu être plus étoffé. Le film s’avère instructif à plus d’un titre et on passe d’une scène à l’autre avec plaisir et curiosité sans qu’il n’y ait pour autant de fil directeur dans l’intrigue. Les vingt dernières minutes, en mêlant les Gilets Jaunes et manifestations à la trajectoire des trois personnages, nous assène une claque que l’on ne voit pas venir. Haletant, choquant et terriblement maîtrisé, le final met KO et surprend. On sort de la projection sonné et avec l’impression d’avoir appris quelque chose en plus d’avoir été remué. Un réalisateur à suivre et un film de terreur sociale et réaliste caché sous la chronique militaire.



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    Vador Mir
    Vador Mir

    264 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 avril 2022
    Les personnage sont certes attachants, mais c'est un film de communication de l'armée. Une publicité d'une heure et demie. Et ça se voit beaucoup trop. Ce n'est pas du cinéma pourtant on pourrait clairement avoir les deux si le scénario était plus subtil.
    Jérémy J
    Jérémy J

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    bon film, j'ai été dans le domaine militaire, à par quelques erreurs, le film permet de voir la frustration des soldats sur les mesures d'engagement, un monde que certains ne comprennent pas
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 115 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2022
    La qualité de La Troisième Guerre c'est avant tout ses scènes de patrouilles, où il ne se passe rien, où les légionnaires s'ennuient, demandent 150 autorisations pour faire le moindre truc, sont finalement totalement impuissants face au mal qui les entoure parce qu'ils n'ont pas le droit d'agir. Impuissance qui les conduit forcément à être un peu houspillés par la population qui ne comprend pas à quoi peuvent bien servir ces militaires affectés au plan vigipirate.
    Par contre j'avoue que toute l'introspection du personnage principal parlant en voix off sur le répondeur une fille qu'il ne connait je trouve juste que ça ne fonctionne pas, c'est lourd. Et c'est dommage parce qu'on avait là quelque part le Jarhead français, un film sur l'ennui des militaires, des mecs qui ont signé pour de l'action et qui se retrouvent dans l'inverse de l'action : la routine... le néant... déambuler pendant des heures dans Paris, inutiles.

    De la même manière que la voix off est un peu lourdingue, sa perte de contrôle progressive aurait également pu être plus subtile, histoire que l'on ait moins l'impression de voir un scénario défiler sous nos yeux avec les différents passages obligés.

    Néanmoins la scène de boîte de nuit, où le héros essaye de draguer en se vantant et en expliquant à quel point il est essentiel, alors qu'on a bien vu qu'il ne sert à rien et que lui même a pu constater son inutilité arrive à être plutôt bien amenée et parvient à montrer un mec qui finit par croire à ses propres mensonges.

    Disons que l'idée est là, mais que l'exécution peine la faute à une mise en scène qui aurait pu être plus inspirée, mais surtout à scénario qui n'a pas conscience de sa force.
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