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    143 Rue du Désert
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    3,8
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    23 critiques spectateurs

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    Dandzfr
    Dandzfr

    19 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2021
    Superbe portrait d'une femme au milieu du désert. Dans sa cabane face à la route elle reçoit ceux qui veulent boire un thé ou manger un peu. On découvre peu Malika mais elle se dévoile un peu au fils des rencontres. Beau film à voir
    Laurent Levy
    Laurent Levy

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2021
    Un tout petit bout d'Algérie, une tranche de vie sur un petit coin de désert. J'aurai aimé en savoir plus sur Malika que ces bribes de conversation.
    Eleni
    Eleni

    14 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2021
    Un très beau récit oriental, dénudé et épuré, dans un espace-temps à part. Le film navigue entre documentaire et fiction. Car Malika est malicieuse. Elle joue parfois avec la caméra ou avec les gens de passage. Cette femme solitaire et accueillante en même temps, fait preuve d'une indépendance et d'une détermination étonnantes
    Un faux huis-clos, au rythme du désert, où passent des bribes de vie.
    CHERIF
    CHERIF

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2021
    Un documentaire émouvant sur une dame âgée, solitaire qui survit au beau milieu du désert algérien.
    thar h.
    thar h.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Ne ratez pour rien au monde de documentaire qui nous transporte au cœur de l humanité... Défiant les codes culturels et religieux Malika trône dans ce café hors temps où les rencontres se succèdent au gré d un temps qui semble s étirer.... beaucoup de clins d œil politique et d humour
    A savourer sans moderation😉
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2021
    143 Rue du désert réussit à brosser le portrait de l’Algérie d’aujourd’hui en se saisissant du relais situé en plein désert comme d’un moyeu autour duquel gravitent différents individus appartenant chacun à un milieu socio-professionnel et détenteur, par conséquent, d’un regard personnel sur la société. Hassen Ferhani compose un documentaire contemplatif un peu longuet et répétitif, mais qui trouve dans sa longueur et ses répétitions les moyens formels de son ambition, à savoir saisir le quotidien d’une femme âgée avec rigueur et sans artifices, femme qui apparaît telle la mémoire d’un lieu et, plus largement, du désert tout entier. Le film repose alors sur une suite de séquences qui sont autant de tranches de vie axées sur le partage d’un repas ou d’une boisson : les récits se suivent et convergent parfois, les langues également. La caméra du réalisateur tire des choix de cadrage et d’une attention portée à la lumière des plans magnifiques qui prennent le temps de s’installer dans la durée : pensons à cette lampe qui, une fois allumée, change le réfrigérateur contre le mur du fond et la fenêtre de côté en un espace quasi magique, riche en nuances de couleurs et de textures. Et si la démarche contemplative revendiquée dès le début peut sembler forcée, elle permet néanmoins d’installer un rythme lent apte à partager des expériences et à converser simplement, tout en composant un beau portrait de femme à la fois chaleureuse et mystérieuse.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    En arabe, Malika est une reine. En voici une, assise, âgée, seule au bord de la route de Tamanrasset, à dix heures d’Alger, 143 rue du désert (mention spéciale du jury du festival), dans une masure en plein Sahara où elle sert le thé, le café ou une omelette aux chauffeurs routiers ou à de rares touristes. Entre vents de sable et canicule, « gardienne du vide », elle y finit sa vie : « J’accepte ce que Dieu me donne ». Sa vie, elle ne s’étend pas volontiers dessus. Il faut l’écoute d’Hassen Ferhani pour qu’elle la révèle peu à peu. Une écoute sans doute proche du temps passé à capter les incertitudes et les élans des ouvriers de l’abattoir de son précédent film, Dans ma tête un rond-point, pour saisir un souffle, l’esprit du lieu, en même temps que la condition ouvrière contemporaine. On retrouve la même sensation ici que l’écoute ouvre le réel. Le credo est cette fois que saisir ce temps qui passe donne épaisseur au temps passé. En livrant des bribes de sa vie, dans ses attitudes et sa détermination, femme face aux hommes, Malika est une métaphore de l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, une Algérie qui fut belle mais fut « trahie pour de l’argent ».
    Il ne se passe pas grand-chose, mais l’intensité des échanges est fulgurante. La porte ouverte sur la route est une camera obscura. C’est l’Algérie qui franchit le pas, ces chauffeurs déprimés par la hausse du prix de l’essence, ce resto-café moderne qui s’installe à la station-service en face, ultime concurrence à la fraternité, et cet homme qui a perdu sa fille et cherche son frère. « Les gens mentent mais ils ne savent pas mentir », réagit Malika. Le passé ressurgit, ces accusations de ramener de l’alcool et des femmes, le rejet de sa différence et de sa liberté de ton.
    Un accident sur la route ? La caméra reste distante, ne quitte pas l’ancrage de la masure de Malika. Elle laisse la réalité venir à elle. Pas de sensationnel, que de l’écoute. Des plans fixes. Pas de musique pour entendre le trafic et le vent, ou bien le silence, jusqu’à ce que la musique se déchaîne (“Qu’Ran” de Brian Eno and David Byrne), le temps d’une émotion, ou que le film se termine, soudain lyrique, sur le chant traditionnel amazigh a capela de Taos Amrouche.
    Un homme (Chawki Amari, auteur du roman Nationale 1 qui a présenté Malika au réalisateur) joue avec le fenestron, comme si c’était le parloir d’une prison. « Vous m’avez laissé une place dans le monde, je suis ici », lâche Malika. Elle est au centre géographique de l’Algérie. Elle en est la mémoire fragmentée. Rien de précis : Malika gardera son mystère. Car l’enjeu n’est pas de savoir mais de ressentir. Car le monde de Malika est menacé et que quelque chose de profond va se perdre, que nous avons encore du mal à saisir. Car là-bas, dans ce relais routier au cœur du désert, se joue un peu de notre avenir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2021
    “143 rue du Désert” est le portrait d’une vieille femme qui tient un restaurant dans le Sahara. Certes, elle ne propose que des omelettes ou des omelettes tomate, mais son commerce est un lieu de passage et de repos pour les quelques voyageurs du désert. Entre tempêtes de vent et silences, le documentaire nous ouvre les yeux sur un mirage existant, sur une femme isolée qui conserve ses idéologies. Primé au Festival de Locarno, “143 rue du Désert” est un petit entracte hors du temps.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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