Un film à la limite d'un documentaire mais grâce au dialogue on découvre petit à petit une véritable histoire les faiblesses de Malika. A découvrir absolument.
Lent, très lent mais pas statique. On découvre peu à peu des gens, des opinions, des situations. Il faut juste lever le pied et attendre que ça vienne.
143 rue du désert ne tient à rien sinon à son personnage principal, portrait d'une femme seule, au milieu du Sahara, c'est à dire de nulle part, elle tient quatre murs servant de refuge aux voyageurs de passage. Le film se construit autour d'une galerie de portraits, au hasard des rencontres, grâce à laquelle l'on peut saisir l'humanité dans sa diversité. Le procédé est simple, voire simpliciste dans la réalisation, mais la présence de Malika est si prégnante, si magnétique, sa finesse d'esprit face à ses visiteurs si aiguë, que l'on tient ici sur un fil ténue, toute la richesse de ce qui fait une vie d'être humain : les regards, les silences et les échanges qui donnent du sens. Merci pour ce beau moment passé ailleurs !
Extraordinaire film tout en pudeur et en retenue. Le cadrage d’une grande sobriété nous fait découvrir des personnages, en premier lieu Malika, attachants et d’une grande justesse.
Magnifique réalisation, toute en plans fixes, dont chacun constitue comme un univers en soi. Sous le "train-train" apparemment anodin du quotidien de cette improbable échoppe au milieu du désert et de sa tout aussi improbable tenancière, le fondamental se révèle au fil des rencontres et des réflexions où le caucasse cache souvent le dramatique.