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    Un autre monde
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    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2022
    Concision, intensité, le cinéma de Brizé arrive à rendre ici limpide cette question ultra contemporaine : que pèsent nos valeurs morales face aux stratégies du grand groupe international qui nous donne le beefsteak ?
    On pourrait reprocher au film un certain manichéisme à la Ken Loach. Mais la réalité de la vie en entreprise est souvent bien pire que ce que ce film nous montre, bien pire que ces dialogues où un plan de licenciement est qualifié de "management courageux".
    Ajoutons au scénario très documenté l'excellence du jeu des acteurs. Si Lindon et Kiberlain n'ont certes plus rien à prouver, on est en revanche vraiment étonné par Marie Drucker (incroyable en femme de fer dans un gant de velours) et par Anthony Bajon (ahurissante première scène où il apparaît à l'écran.)
    Tout ceci participe à la justesse de ce film qui atteint le cœur de sa cible.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2022
    Ce film est un chef d'oeuvre d'interprétation et de clairvoyance sur ce monde que l'on a construit où à tous les étages ont a fait des humains des esclaves pour que certains s'enrichissent !
    Yannick M.
    Yannick M.

    32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2022
    Excelent film avec des interprètes au top.
    implacable cette logique du tout pour le profit pour des entreprises multinationales au détriment des unites de production qui fonctionnent et à qui l on demande toujours un peu plus avec toujours moins de ressources humaines et avec beaucoup plus de pression sur la sécurité des ouvriers sans aucun affect sur ces personnes .....
    C est un film qui rend mal à l'aise aussi bien le cadre sup que l'employé. ...
    On ne peut que souhaiter que cela puisse un jour changer......la menace de la délocalisation a malheureusement bon dos.....
    Claudine G
    Claudine G

    203 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2022
    Comme d'habitude des longueurs mais par contre un thème intéressant. Quand des problèmes personnels fusionnent avec le professionnel, c'est le bazar. Là, ce film touche le capitalisme en s'y prenant à une succursale d'une importante compagnie. Comment licencier des salariés sans que cela ait un impact sur la maison-mère et autres agences ? C'est impossible sans faire de dégâts. Vincent Lindon, très bon acteur, arrive à faire "durer" le suspens, quant à Marie Drucker impeccable dans son rôle de directrice. On sent nettement le poids de la hiérarchie et des actionnaires sur cette société. C'est hélas le monde réel, ce qui est admirable c'est Vincent Lindon qui assume jusqu'au bout son rôle et garde une éthique professionnelle sans faille. Pas mal...
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2022
    Un Autre Monde est un film passionnant. On peut être d’accord ou non avec l’absence de contextualisation « économique », mais c’est le côté humain que veut nous montrer Stéphane Brizé. Vincent Lindon incarne un directeur pris en étau entre une direction générale soumise à des actionnaires et des employés qui l’imaginent du mauvais côté. Il ne fait pas bon travailler en entreprise depuis la dérive néolibérale des années 80 de Reagan et Thatcher. Difficile d’en sortir, quarante ans après ce tournant majeur pourrissant l’économie et l’humanité. Sandrine Kiberlain est magnifiquement touchante.
    Andre Patain
    Andre Patain

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2022
    Percutant !! la démonstration est éloquente sur le malaise des grands patrons pris entre leur désir de réussite personnelle et leur engagement professionnel . Les problèmes familiaux liés à cette situation sont bien évoqués ...
    L'ensemble est bien enlevé et on ne voit pas le temps passer ...
    Vincent Lindon est parfait dans le personnage et complète ainsi la trilogie débuté avec les films précédents sur un thème similaire : "la loi du marché" et "En guerre".
    Un cinéma intelligent et engagé .
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2022
    Stéphane Brizé explore à nouveau le monde du travail avec Vincent Lindon dans le rôle d’un patron qui doit mettre en place un plan social, qu’il juge dangereux pour l’entreprise. Brillant et montre les limites du système capitaliste.
    oooooooooo
    oooooooooo

    101 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2022
    Depuis cinq films, non que la carrière de monsieur Brisé ait commencé avec sa rencontre avec monsieur Lindon, cette complicité de cinéma accouche du meilleur. Monsieur Brisé ayant encore affiné son travail d'intégration d'acteurs/rices "non professionnelles qui tous touchent ici à l'incarnation parfaite.
    Magnifique sur le fond (les scènes avec Antony Bajon, une des plus choses arrivée au cinéma français ces dernières!ères années, en contre-champs, étant particulièrement délicates) comme sur la forme (certains pointeront une part de manichéisme. Actons qu'ils sont aveugles ou partie prenantes. La vérité est souvent au moins aussi pire).
    Le cinéma français donne actuellement le meilleur de lui même. Une bénédiction.
    Fabienne
    Fabienne

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2022
    Un travail proche de mon idée de la perfection. Un film qui porte bien son nom, où le monde des humains est subtilement et férocement opposé au monde de l'argent qui exclut et déshumanise. Les émotions sont parfaitement retranscrites, grâce à un jeu d'acteurs présents et conscients. On est dedans. Le rythme et le scénario sont mesurés, pas de longueurs, pas de scènes en trop. On est porté jusqu'où bout, avec un dénouement vécu comme une sortie de noyade. C'est pas du tout un film léger, il énerve, mais il est très riche et il renforce.
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2022
    J'aime les gens qui doutent, les gens qui trop écoutent leur cœur se balancer
    J'aime les gens qui disent et qui se contredisent et sans se dénoncer…

    Et moi, j’aime le cinéma de Stéphane Brizé. J’ai choisi de mettre en exergue de cette chronique deux vers de la chanson, Les Gens qui doutent, d’Anne Sylvestre, au son de laquelle se déroule le générique à l’issue de ces 96 minutes aussi révoltantes que bouleversantes. Un cadre d'entreprise, sa femme, sa famille, au moment où les choix professionnels de l'un font basculer la vie de tous. Philippe Lemesle et sa femme se séparent, un amour abimé par la pression du travail. Cadre performant dans un groupe industriel, Philippe ne sait plus répondre aux injonctions incohérentes de sa direction. On le voulait hier dirigeant, on le veut aujourd'hui exécutant. Il est à l'instant où il lui faut décider du sens de sa vie. On n’a pas de mots assez forts pour décrire le malaise que l’on ressent devant cette nouvelle démonstration du cynisme du monde de l’entreprise qui broie ce qui la servent, du haut au bas de l’échelle. Un constat cruel mais, hélas, réaliste.
    Ce drame rend compte des conséquences du travail de ceux qui sont considérés comme le bras armé de l'entreprise mais qui sont simplement des individus pris entre le marteau et l'enclume. Le film met en scène la perte de sens de la vie d'un cadre d'entreprise qui, en même temps que son mariage s'effondre, a de plus en plus de difficultés à trouver de cohérence dans un système qu'il sert pourtant fidèlement depuis des années. De nombreux cadres témoignent d’une vie personnelle et professionnelle à laquelle ils parviennent de moins en moins à donner un sens parce qu'on ne leur demande plus notamment de réfléchir mais simplement d'exécuter. Cette fois, Brizé n’a pas opté pour une mise en scène visant à capter le réel, il a voulu au contraire réintroduire un degré de fiction beaucoup plus important. Que ce soit dans l'intime ou le professionnel, sa caméra virtuose, toujours placée au plus près des personnages, ne rate pas un instant, un souffle, un regard, un silence et nous fait pénétrer l’âme de ses personnages. Le cinéma intimiste porté à son sommet
    Après Mademoiselle Chambon, Quelques heures de printemps, La Loi du marché et En guerre, Vincent Lindon retrouve ici son réalisateur fétiche. C’est, on le sait depuis longtemps un acteur majuscule qui sait, encore une fois, traduire la sensation d'encerclement et d'enfermement de son personnage. Sandrine Kiberlain, - mariée à Lindon de 1998 à 2003 -, est impeccable, alors que la nature des liens passés, résonne d'une manière particulière dans ce qu'elle a ici à jouer. Anthony Bajon, qui confirme de film en film son talent. Ici dans le rôle casse-gueule d’un ado, symptôme à la fois des dysfonctionnements de la famille et de notre société, celui qui veut être à la hauteur du désir de sa famille et de son environnement mais qui explose en vol en faisant ce qu'on appelle une décompensation. Marie Drucker, qui a abandonné il y a quelques temps son métier de journaliste, se confronte pour la 1ère fois avec le grand écran et s’en sort parfaitement. Après En guerre et La Loi du marché, ce film semble refermer un triptyque qui scrute les trois périodes clés témoignant des mécanismes de destruction des emplois en même temps que leurs conséquences humaines. Un drame social qui continue de faire de Stéphane Brizé le Ken Loach français.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Stéphane Brizé a commencé sa carrière avec un cinéma léger orienté sur la comédie dramatique ou la petite chronique sympathique (« Le bleu des villes », « Je ne suis pas là pour être aimé », ...) puis s’est tourné vers le drame (le magnifique « Quelques heures de printemps » sur l’aide à la fin de vie) avant de concentrer son œuvre vers le cinéma social avec le succès de « La Loi du marché » (prix d’interprétation masculine pour Vincent Lindon à Cannes). Puis vient « En guerre », encore avec Lindon, qui semble être devenu le double à l’écran du cinéaste. En effet, Brizé clôt ce qui semble être une trilogie contre le capitalisme sauvage et galopant qui dévore nos sociétés dites développées et enrôle une nouvelle fois son acteur fétiche. Il boucle ainsi avec maestria son œuvre profondément engagée. Et un cinéma de gauche, peu importe nos opinions, aussi concis, intense et démonstratif, le cinéma tricolore n’en avait pas de si bel exemple à l’heure actuelle. On tient donc notre Ken Loach français. Et si son cinéma rugueux et âpre pourra déplaire aux adeptes d’un cinéma soft et divertissant, il prendra aux tripes ceux qui sont ouverts à du septième art fort, avec un message intelligent et nécessaire. « Un autre monde » n’est cependant pas dénué de défauts. Brizé et ses images en plans serrés sur les acteurs, images qu’il ne cherche jamais à embellir, ne flatte pas le spectateur. Au contraire, il lui en demande beaucoup, mais ce côté austère colle au sujet.



    On n’adhère fortement au sujet central du film, en l’occurrence l’énième plan social qu’un directeur doit mener au sein de son site en dépit de sa désapprobation grandissante avec les pratiques de sa compagnie. Documenté, ultra réaliste et mené par des joutes verbales intenses, le film prend aux tripes. Tantôt avec ses employés méfiants au sein de son usine, tantôt avec la direction nationale impitoyable (incarnée par l’ancienne présentatrice du journal télévisé, une Marie Drucker épatante), tantôt avec ses homologues français ou même avec la direction américaine, les dialogues en forme d’échanges sociaux, naturels et fluides, passionnent pour qui goûte à ce type de problèmes. En revanche, la partie vie privée est moins intéressante (le divorce avec sa femme) voire pertinente (la partie avec le fils joué par Anthony Bajon en psychiatrie est plus que dispensable). On comprend que Brizé a voulu montrer l’incidence du travail de ce père de famille dans sa vie privée mais elle occupe trop de place et on aurait préféré plus de séquences en entreprise à la place. On suit « Un autre monde » pourtant sans ennui, collé et captivé par les questionnements moraux du personnage de Lindon. Celui-ci est d’ailleurs encore incroyable et rares sont les comédiens à faire passer autant de choses juste par le regard et les gestes. La scène où il a les larmes aux yeux lors de la vente de la maison conjugale est déchirante. Simple, avec une belle et sobre musique par-dessus et il n’en faut pas plus pour être touché en plein cœur. Idem pour la dernière scène d’une épure parfaite et lourde de sens. On a parfois l’impression d’être dans un thriller tellement on se met à la place de ce protagoniste tiraillé entre sa carrière et la morale. En tout cas, Brizé signe un troisième film aussi important que les deux précédents pour une trilogie d’une cohérence incontestable, même si « En guerre » reste le plus fort des trois.



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    Guillaume Bèque
    Guillaume Bèque

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    5,0
    Publiée le 27 janvier 2022
    Quel est le sens de ma mission au sein de mon entreprise ? Jusqu’où me mène ma loyauté ? Est-ce moi qui dirige véritablement ou ne suis-je qu’un pion subissant des injonctions contradictoires ? Quelles sont mes valeurs ?

    Chez job&mobilité, nous aimons partager. Notamment nos lectures et nos coups de cœur cinématographiques liés au travail.

    Nous avons eu la chance de voir hier soir en avant-première "Un Autre Monde". Le nouveau film de Stéphane Brizé, sortira le 16 février, avec l’excellent Vincent Lindon, la touchante Sandrine Kiberlain et la surprenante Marie Drucker, sans parler de l’incroyable Anthony Bajon.

    Le film parle avec une extrême justesse d’une réalité si bien retranscrite par Stéphane Brizé, à savoir la limite entre notre éthique personnelle et celle de notre posture professionnelle.

    Un autre monde nous invite à nous interroger sur nos propres limites, l’absurdité des systèmes, la loyauté envers soi-même, envers ses collaborateurs. Quelle est la place que nous attribuons à notre conjoint ou à nos enfants lorsque le travail envahit tout…Où placer le curseur ? Nous glissons dans l’intimité des personnages jusqu’à en être véritablement bousculés…

    Courez voir cet excellent film, vous n’en sortirez pas sans vous interroger sur votre propre parcours…
    Ray M.
    Ray M.

    6 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Le titre prête à confusion, des gens ordinaires dans une famille ordinaire qui gèrent des situations ordinaires dans notre monde mais avec des acteurs extraordinaires de vérité.
    Paule Corsica
    Paule Corsica

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    4,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Une heure trente six , pendant laquelle, je vis le moment d'une pure et simple incarcération . Tous les protagonistes sont, en effet, pris dans une espèce d'enfermement systémique , prisonniers du système, ils le sont et chaque détail ajoute à la souffrance.
    Spectatrice, je ressens une espèce d'aspiration dans un gouffre , une oppression ,je compatis avec les personnages de cette douloureuse comédie humaine , celle du managment , de la rentabilité à tous prix, de la performance quoiqu'il en coûte .Mais , comme on l'entend parfois , il n'y a pas seulement les chiffres , il y a des hommes et des femmes .Rappel salutaire ...
    Le Minotaure , comme le dit un de mes amis, est difficile à combattre , impossible même. Il a raison.
    L'autre monde, c'est , en général, le terme qui désigne le monde des morts, ici , l'on peut penser qu'il est celui auquel l'on aspirerait , un monde meilleur, lorsque celui , où nous vivons , soumis, ressemble à la mort.Le risque de mort symbolique est en effet , l'un des acteurs principaux, si l'on veut bien lire entre les lignes de l'écriture cinématographique.. Sauf lorsque l'amour l'emporte...Le titre du film est en effet problématique . Il nous invite à penser .Les acteurs , Vincent Lindon et Sandrine Kimberlain remplissent parfaitement leur rôle , sensibles ils le sont , et leur fils de cinéma , l'enfant symptôme , admirablement joué par Anthony Bajon paraît trouver son salut à la fin des comptes....Marie Drucker tient sa place , impeccable dans l'implacable exigence managériale.Que Stéphane Brizé soit ici remercié pour ce film puissant qui ,à bien des égards ,frôle les cinq étoiles, et emporte mon adhésion .
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Avec Un autre monde, Stéphane Brizé clôt une trilogie entamée avec La loi du marché et poursuivie avec En guerre, toujours accompagné d'un Vincent Lindon investi comme jamais. Un autre monde est un portrait de dirigeant d'entreprise, ou plutôt d'un exécutant des directives d'un groupe américain, dans une vision juste et glacée d'une machine à broyer les humains, à savoir le capitalisme. Le film, dans sa structure très sèche, fait alterner scènes des vies professionnelle et privée de son personnage principal, sans qu'aucune ne réponde directement à la précédente, les informations ne nous étant communiquées que dans un plan ultérieur. Ce montage, qui peut sembler abrupt de prime abord, est la source de l'efficacité d'Un autre monde, nous obligeant sans cesse à l'attention du moment présent. Force est de constater que les séquences consacrées à la famille du héros sont relativement peu nombreuses (c'est dommage pour Sandrine Kiberlain, que l'on aurait aimé voir davantage) comparées aux passages dévolus aux séances de travail, au plus haut niveau. Ce sont ceux-ci les plus passionnants, lourds d'un cynisme effarant, plus on monte dans la hiérarchie. A ce propos, il convient de souligner la formidable prestation de Marie Drucker, plus que crédible dans un rôle terrifiant. Quant à Vincent Lindon , que dire d'autre sinon qu'il est parfait, comme d'habitude.
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