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    Un autre monde
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    Alain Bosycot
    Alain Bosycot

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2022
    Juste un documentaire sur le monde des sociétés d aujourd'hui.D une lenteur abyssale, même le charme désuet de S Kiberlain n aide pas à trouver le temps long , long .Seule la musique mérite un bon point....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 février 2022
    les films de Vincent Landon sont toujours pareils . la loi du marché est brillant. pour en guerre impression de déjà vu. et là... ennui total .
    marie helene d.
    marie helene d.

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2022
    De nombreuses longueurs certes c'est très bien joué mais ennuyeux et ambiance gilet jaune de l'entreprise
    Ismael
    Ismael

    81 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2022
    Il y a en réalité deux façons d’appréhender le dernier film de Stéphane Brizé : l’une est disons candide, l’autre c’est en tant que spectateur déjà initié au cinéma proposé par le réalisateur.

    Si je me mets dans la peau de celui qui découvre le film par hasard, sans jamais avoir entendu parler de Brizé -ce qui est loin d’être inconcevable, le personnage n’étant pas spécialement médiatique- force est de constater qu’il est très bon. Pas seulement techniquement, mais artistiquement aussi. Brizé a vraiment un style comme l’on dit. Il a aussi un interprète fétiche : Vincent Lindon, plus médiatique que lui certes, mais irréprochable dans le film comme le reste du casting d’ailleurs. Bref, on est sur du cinéma d’auteur haut de gamme, largement supérieur au tout venant.

    En revanche quand on connaît les précédents films du réalisateur, l’approche est nécessairement un peu différente. Certains critiques pro ont parlé de trilogie, ça peut paraître facile au premier abord, mais le mot n’est vraiment pas usurpé pour qui a vu En Guerre (2018) et surtout La Loi du Marché (2015).
    Car avec ce dernier, hormis le fait que le personnage principal est un cadre supérieur et non un simple employé, les similitudes sont réellement frappantes, sans que l’on sache si la démarche est volontaire ou non. Même structure narrative, mêmes sujets abordés sous le même angle, mêmes choix stylistiques, même interprète principal évidemment, mais aussi, dans une certaine mesure, même casting dans les seconds rôles ! Ces similitudes ont beau être intrigantes, elles donnent néanmoins un côté un peu stagnant, voir redondant au film et plus largement au propos du réalisateur. Un peu comme quelque-chose que l’on ressasse sans arrêt, ou un clou qu'on enfonce en le filmant simplement sous un angle diffèrent (le point de vue du cadre en l’occurrence).

    Par ailleurs, tout comme La Loi du Marché, Un Nouveau Monde n’est pas un film ouvertement politique, on n’y entendra pas une seule fois les mots « finance » ou « capitalisme », alors que tout tourne pourtant autour de ça et que l’on devine aisément de quel côté le réalisateur se place. A l’approche militante , Brizé préfère une approche existentielle, qui n'ayons pas peur de le dire, lui réussit plutôt bien.
    Et pourtant c’est à ce niveau-là que le film coince un peu. Dans La Loi du Marché le personnage principal était un monsieur tout le monde. On pouvait donc aisément s’identifier à lui, ce qui rendait l’approche existentielle d’autant plus pertinente. Dans Un Nouveau Monde le « héros » est cette fois un cadre dirigeant d’une multinationale et c’est plus compliqué. Le côté petit bonhomme perdu dans un monde qui le dépasse, n’opère plus du coup. Et même si je ne doute pas que les cadres dirigeants puissent aussi traverser des crises existentielles, on a quand même un peu du mal à croire à leur soudaine prise de conscience comme semble l'avoir le personnage dans le film.

    En somme on l’impression que Stéphane Brizé a atteint comme une sorte de palier. Mais il est encore jeune, il a le temps de faire évoluer encore son cinéma. Il en a le talent en tout cas, il n'y a plus qu'à espérer qu’il en ait l’envie.
    Serge V
    Serge V

    84 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2022
    Un film sombre , des interprètes excellents , un scénario dans l ' air du temps , mais franchement je me suis un peu ennuyé malgré la durée moyenne du film !
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2022
    Stéphane Brizé est capable de mettre à nu certaines vérités, que le temps finit par déchirer (Quelques heures de printemps, Une Vie), mais il est également capable de laisser le chaos du quotidien raisonner de lui-même. Dans la lancée de « La loi du marché » et « En guerre », il porte de nouveau Vincent Lindon dans une spirale administratives, où plus rien ne compte que les valeurs d’une entreprise, en quête de chiffres et d’un monopole écrasant. Pourtant, la nature humaine a toujours une place primordiale dans ce plaidoyer ludique et qui réclame la tension dans chacun de ses plans, qu’ils soient significatifs ou simplement démonstratifs. L’œuvre déplace même son point de vue là où il le regard doit justement se poser. Les enjeux des personnages font alors tout ce qu’il faut pour rendre ce récit aussi romanesque que possible, tout en laissant traîner le filigrane d’une terrifiante réalité, que nous pensons déjà avoir assimilés.

    L’approche du cinéaste et son co-scénariste Olivier Gorce est la bonne, permettant ainsi d’engloutir la masse salariale à un jeu de compétitivité, régi par des forces invisibles, mais dont les conséquences dépendent vraisemblablement du marché financier. Alors que la mondialisation devient le nerf de la guerre des têtes d’entreprises, d’autres piétinent pour leurs supérieurs, dont les ordres peuvent résonner comme des caprices de bureaucrates, avides de gonfler leur portefeuille. Pourtant, bien que l’on prenne plus de distances avec le bas de la chaîne, les cadres eux-mêmes ne sont pas à l’abri de coups de bâton, qu’ils doivent transmettre à leur tour, afin de prouver leur bonne foi aux valeurs qu’ils défendent. C’est le triste constat que subit Phillipe Lemsle, dirigeant d’une usine de province, qui se bat contre sa hiérarchie, où la loyauté et autres discours du management moderne ne le sauveront pas d’une oppression, qui aura des teintes jusque dans sa vie privée.

    Il n’est pas étonnant d’ouvrir l’intrigue sur une instance de divorce, où les biens communs sont disputés par des avocats qu’ils n’ont plus rien d’humain dans les échanges. Anne (Sandrine Kiberlain) et son mari ne sont pourtant pas de cette trempe, de cette désincarnation volontaire, simplement pour satisfaire des profits, établis sur le malheur d’autrui. Et c’est également ce qui arrive à Elson, entre les réunions formelles et informelles, qui débâtent sur les conséquences d’un plan social « dégraissant ». On ne le justifiera jamais assez, car les licenciements influent bien plus que prévus sur les performances d’un système et sur le bien-être de salariés, qui sont au bord de la rupture, mais qui ne l’est pas ? Lorsque Philippe s’évade un peu plus, il retrouve son fils hyperactif (Anthony Bajon), symbolisant l’avenir d’une jeunesse qui doute, qui s’énerve facilement, qui cherche à se trouver une destination, qui tient hélas du rêve, car personnes n’est à l’abri des ficelles qui se déploient autour de nous.

    La roue tourne dans « Un autre monde », mais pas dans le même sens selon les individus, où les cadres courent constamment sur un tapis roulant. Et quand bien même on puisse encore tenir sur ses pattes, ils ne font que stagner, qu’exploiter l’horizontalité de leur champ juridique et patronal. Le récit parcourt toute cette frustration, qui arrive jusqu’à une dirigeante, tantôt distinguée, tantôt démoniaque, campée par une étonnante Marie Drucker. Finalement, nous retiendrons que l’étroite collaboration avec ses pairs ne tient qu’à un fil, qu’il s’agit de bien tirer ou de relâcher au bon moment. Mais le timing et le sens des responsabilités ne semblent plus s’accorder une once d’initiatives, si elles n’ont pas déjà été avortées ou ne seront pas finies pas en bouillie à l’arrivée.
    Capcorbirdy
    Capcorbirdy

    10 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2022
    Vu au ciné "UN AUTRE MONDE" de Stéphane Brizé, après "La loi du marché" et "En guerre" le cinéaste clôt un tryptique social qui résonne si fort avec notre monde du travail actuel et dénonce les travers et les dérives du capitalisme et toujours avec son acteur fétiche, Vincent Lindon, ici un cadre supérieur, directeur régional, à qui on demande de procéder à un plan social, en renvoyant 10% de l'effectif.En même temps que cette "séparation" professionnelle qu'il va devoir assumer, le quinquagénaire, à un tournant décisif de sa vie, doit faire face à une vraie séparation intime avec sa femme, la mère de ses deux enfants, qui lui reproche de l'avoir sacrifiée au profit de son travail, trop invasif, d'ailleurs le film commence par un panoramique sur les photos des meilleurs moments en famille puis bascule sur une réunion juridique avec les deux membres du couple et leurs avocats.Mais le gros du film est cette gestion du plan social que cet homme considéré comme humain par ses employés va devoir expliquer et faire passer...ou détourner, coincé entre sa directrice générale et ses employés, entre le capitalisme forcené et inhumain, prêt à tout pour enrichir les fonctionnaires, et la réalité du terrain, comme broyé par le système. Dans ce thriller autant intimiste que social, le cinéaste filme cette vie qui se brise et ces doutes qui rongent cet homme, un vrai dilemme moral qui lui est imposé et qu'il doit assumer.C'est à la fois cliniquement froid et humainement déchirant, cruel et révoltant aussi.Stéphane Brizé, une nouvelle fois, réussit à nous captiver par la justesse et la vérité de sa mise en scène, filmant au plus près les visages et les silences si parlants.Vincent Lindon est une nouvelle fois exceptionnel de justesse et d'intensité, ici dans le rôle d'un cadre en perte de repères, plus intériorisé mais aux silences si expressifs, comme dans cette séquence de visite de la maison, uniquement filmée à travers son regard, l'acteur dévore le film, Sandrine Kiberlain étant plus en retrait, mais encore parfaite, car même si ici elle pleure beaucoup elle le fait si bien, avec une touchante fragilité, plus Anthony Bajon, dans le rôle du fils en plein "burn-out" étudiant, qui confirme, malgré le trop peu de scènes, son talent particulier.Une mention aussi particulière pour Marie Drucker, excellente en directrice, dame de fer dans un gant de fer, imperturbable.Du cinéma vérité implacable qui n'oublie pas d'être profondément humaniste, nécessaire et réussi.
    Anna Belmudes
    Anna Belmudes

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2022
    Naturaliste avec une pointe de satyre, ce drame social dresse avec force le portrait d’un homme acculé par les injonctions sociales et familiales difficilement compatibles, articulées par une société de sur-consommation dont la démesure capitaliste n’est plus à échelle humaine. Bouleversant, le film relève d’une puissance inconfortable mais essentielle.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2022
    On aurait pu à s'attendre à un parallèle plus intime avec son couple qui se meurt en même temps que ses illusions. Il n'en est rien, Sandrine Kiberlain est touchante mais sous-exploitée. Dommage... Par contre, on a peur lorsque le fils a lui aussi un problème, on s'attend alors à l'écueil du "lourd", le drame qui s'ajoute au drame qui s'ajoute à un autre, mais cette fois ce n'est pas gratuit ou facile, le parallèle n'est pas avec l'épouse mais se fait avec le fils, le surmenage d'abord, la marionnette ensuite. C'est malin, mais surtout presque inattendu car quand on est cadre cinquantenaire au bord du burn-out comment imaginé que son jeune fils le copie à l'insu de son plein gré ?! Ainsi le cinéaste occulte la partie sentimentale et conjugale un peu trop sans doute pour revenir au sujet de fond, à savoir le système vicié de l'économie de marché avec ses marionnettes en bas de la pyramide. Stephane Brizé prouve encore qu'il est le Costa Gravas de l'éco-social. Un film plein d'acuité, lucide et pertinent avec une parfaite justesse des émotions. À voir.
    Site : Selenie
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2022
    Philippe Lemesle (Vincent Lindon) est un quinquagénaire fatigué qui tente vaillamment de soigner sa forme physique en enchaînant les runnings en salle de sport. Le couple harmonieux qu'il formait avec Anne (Sandrine Kiberlain) son épouse, qui lui avait sacrifié sa vie professionnelle pour élever leurs deux enfants, est en train d'exploser. Leur fille aînée a quitté le nid familial pour l'autre rive de l'Atlantique. Leur fils cadet (Anthony Bajon), victime d'un burn-out pendant ses études, doit être interné en HP.
    Philippe Lemesle dirige en province une usine récemment rachetée par un grand groupe américain qui exige de sa filière française un nouveau plan social. Il se refuse à procéder à des licenciements massifs et tente de persuader Claire Bonnet-Guérin (Marie Drucker), la directrice France, qu'une autre solution serait possible.

    Stéphane Brizé clôt une trilogie consacrée au monde du travail, dont, dit-il, il n'avait pas en tête l'architecture générale avant de la réaliser. Vincent Lindon, son acteur fétiche, avec qui il avait déjà tourné "Mademoiselle Chambon" en 2009, un sommet de délicatesse, et surtout "Quelques heures de printemps" en 2012 dont je redirai au risque de me répéter qu'il est l'un des films les plus bouleversants que j'aie jamais vu, interprétait dans "La Loi du marché" en 2015 un chômeur de longue durée réduit à accepter un poste de vigile de supermarché. Son rôle lui valait début 2016 le prix d'interprétation masculine à Cannes et le César du meilleur acteur.
    Rebelote en 2018 avec "En guerre" où il jouait cette fois ci un syndicaliste agenais en colère. Pas de prix à Cannes ni aux Césars... mais quatre étoiles sur mon blog - ce qui constitue probablement pour Stéphane Brizé et Vincent Lindon la plus belle des récompenses !

    Dix de der avec "Un autre monde" où, cette fois-ci, Vincent Lindon passe (on le voit chaque matin la nouer soigneusement) la cravate du "patron". Un rôle contre-intuitif et casse-gueule qui le range a priori non plus du côté des dominés mais des dominants.
    Tout l'art de Stéphane Brizé est de montrer que, dans le système capitaliste, les dominants sont toujours les dominés d'un plus haut qu'eux. Lemesle est sous les ordres de Monnet-Guérin, la directrice France, qui elle-même obéit à "monsieur" Cooper, le directeur d'Elson aux Etats-Unis, qui lui-même est sous la coupe de.... Wall Street.
    La phrase qui précède fera lever un sourcil sceptique ou bouillir de rage mes amis de droite. Ils imagineront, non sans raison, que Un autre monde est une charge anticapitaliste calibrée pour les lecteurs de "Libération", prompts à s'insurger contre la férocité d'un système déshumanisant.

    Ils ne se tromperont qu'à moitié. Stéphane Brizé comme Vincent Lindon ne cachent pas leur hostilité au système socio-économique dans lequel nous vivons. Pourtant, le film qu'ils co-produisent ne se réduit pas à un pamphlet politique.
    Son affiche, où Sandrine Kiberlain tient la part égale avec Vincent Lindon, et sa bande-annonce pourraient nous faire croire qu'il a pour thème central le divorce d'un cadre. Il n'en est rien. Le sujet du film, comme dans "La Loi du marché" et dans "En guerre", est ailleurs : la vie qui se brise d'un quinquagénaire face au dilemme moral que lui pose son travail.

    Et c'est dans le traitement de ce sujet que la maîtrise de Stéphane Brizé éclate. Tout est parfait dans "Un autre monde" (sauf peut-être son titre téléphoné) : les cadres serrés qui rendent certaines réunions irrespirables, la musique omniprésente et pourtant si discrète de Camille Rocailleux, le scénario qui ne ménage aucun temps mort et, bien entendu, le jeu à fleur de peau de Vincent Lindon qui, s'il ne l'avait pas déjà eu il y a six ans pour La Loi du marché, mériterait amplement de décrocher une seconde fois le César du meilleur acteur.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2022
    Brizé et Lindon refont équipe en basculant cette fois-ci du côté du patronat.

    Histoire de famille et d'entreprise en perdition, de plan social et de convictions, un nouveau film dans lequel les affrontements verbaux sont toujours aussi présents et acérés.
    Et une vision toujours aussi amère du monde du travail, rythmé par la compétitivité et la performance.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2022
    On connait le style de Stéphane Brizé. Il revient avec un film coup de poing sur la réalité du monde de l'industrie où le profit surplombe l'intérêt humain. Vincent Lindon interprète un patron d'usine d'un grand groupe dont la vie personnelle s'effondre petit à petit à cause de son investissement trop important dans sa vie professionnelle qu'il ne comprend et ne maitrise de moins en moins. Malgré quelques petits éléments scénaristiques un peu poussifs, l'histoire est prenante et bien rythmée. Le casting est excellent, on sent bien la direction d'acteur du cinéaste. Et surtout il arrive à nous faire réfléchir sur notre monde et sur les mesures que nous pourrions tous prendre si nous étions moins cupides.
    laurent c
    laurent c

    16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2022
    bon film même si les situations sont un peu manichéenne, les gentils cadres les méchants patrons ... Léa drucker est excellente les autres acteurs aussi ..
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2022
    Pour celui qui suit depuis longtemps la filmographie de Stéphane Brizé, c'est un grand bonheur de le voir atteindre avec ce film la consécration d'un travail sérieux et documenté sur le monde du travail. Pour celui qui a longtemps travaillé dans une grande entreprise, le scénario est pétri de vérité et met à plat sans complaisance mais aussi sans manichéisme, la dure réalité des rapports humains dans ce monde malheureusement commun de l'entreprise.
    L'originalité de ce film est de mêler avec un souci vertueux du détail la vie privée fortement perturbée du cadre dirigeant (formidable interprétation de Vincent Lindon!) et le quotidien de ce patron, salarié d'une filiale de grande boîte internationale. Quelques morceaux de bravoure (ah, le speech du boss US en conf-call !) mériteraient d'être visionnés dans les écoles de commerce. Belle interprétation aussi de Marie Drucker en patronne sans affect de la filiale française d'une horrible multinationale.
    Sandrine Kiberlain encore plus grande que d'habitude, en épouse esseulée, perdue entre un fils qui part en vrille et un mari écartelé entre ses obligations professionnelles et les restes de morale qui subsistent dans son caractère. Bref. Courez voir ce film qui nous sauve de toutes les âneries franchouillardes actuelles.
    Anneclaire
    Anneclaire

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2022
    Cette représentation du capitalisme sauvage est très juste. La qualité des acteurs ajoute de l'emphase à cette réalité inhumaine.
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