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Votre avis sur Médecin de nuit ?
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A nouveau ambiance de nuit, on pense à Tombeau ouvert, mais la recherche visuelle reste nettement moins riche. Macaigne réussit parfaitement à incarner ce médecin bienveillant, perdu dans sa vie comme les drogués qu'il dépanne, et entubé par un cousin inconséquent. L'intérêt principal du film repose sur ses épaules, les autres rôles restant vraiment secondaires. On démarre un peu dans le sociologique militant et la crise de la quarantaine, puis on sent le thriller arriver et son débouché prévisible de film noir. On reste en apnée dans cette plongée nocturne. Le coup de projecteur sur ce monde parallèle est intéressant mais donnait envie d'aller plus loin.
DVD novembre 2022
DVD novembre 2022
3 grosses étoiles pour ce drame bien interprété, sur un milieu qui m'était inconnu. Un film à revoir ! Février 2022----
Roub E.
Un bon polar, court ramassé sur lui même et d’une grande efficacité, voilà comment évoquer « médecin de nuit » en quelques mots. Avec un surprenant Vincent Macaigne en tête d’affiche qui se voit proposer autre chose que ses sempiternels rôles de doux rêveur. Il fait ici merveille dans un rôle de médecin accablé, oppressé par une vie et une situation qui l’a débordé. Avec lui Pio Marmaï est lui aussi excellent dans ce rôle de cousin pharmacien veule. Pour le reste l’unité de temps sur une nuit est aussi un atout dans l’efficacité du film, ainsi que l’ambiance oppressante du Paris nocturne où les gens vont mal et se shootent pour rêver d’ailleurs ou s’autodétruire. Je ne crierais pas au chef d’œuvre mais il y a pas mal de très bonnes choses.
Un très bon film dramatique sur le métier de médecin de nuit avec Vincent Macaigne ,Sara Giraudeau et Pio Marmai.
pierrre s.
Placer le film dans une unité de temps (une nuit à Paris) est un bon choix. Seulement le cheminement de l'histoire est assez prévisible et les personnages ne sont pas toujours attachants.
Un film noir sur un médecin doux et ambigu qui s'enfonce inexorablement dans la nuit parisienne et vers une impasse. Vincent Macaigne est bouleversant.
Macaigne campe un médecin idéaliste avec une force impressionnante, dans une sorte de croisade essentiellement nocturne. Si certaines situations manquent de réalisme (la liaison entre Mickaël et Sofia), la densité des séquences et l'habileté du scénario parviennent à capter l'attention du spectateur.
Dans ce film tenu, sans temps mort et à l’atmosphère étouffante, Élie Wajeman nous entraîne au cœur d’une nuit où tout peut basculer pour Mikaël, médecin de nuit qui doit résoudre plusieurs équations personnelles complexes. D’une part, son son cousin pharmacien l’a embarqué malgré lui dans un trafic de Subutex qui menace de mal tourner. D’autre part, son couple bat de l’aile et sa femme lui a fixé un ultimatum ; pour ne rien arranger, il a pour maîtresse la petite amie de ce même cousin. Porté par l’excellent Vincent Macaigne, à la fois d’une grande force et d’une grande sensibilité, ce long-métrage au scénario parfois invraisemblable nous fait néanmoins passer un excellent moment de par sa maîtrise aiguisée du rythme, sa mise en scène et ses seconds rôles attachants. Très plaisant.
Médecin de nuit
Noir c’est noir
Elie Wajeman s’est fait remarquer en 2015 avec son film Les Anarchistes. Il nous revient avec ces 82 minutes pour résumer une nuit d’un homme coupé en deux et dont on partage les doutes et les peurs. Mikaël est médecin de nuit. Il soigne des patients de quartiers difficiles, mais aussi ceux que personne ne veut voir : les toxicomanes. Tiraillé entre sa femme et sa maîtresse, entraîné par son cousin pharmacien dans un dangereux trafic de fausses ordonnances de Subutex, sa vie est un chaos. Mikaël n’a plus le choix : cette nuit, il doit reprendre son destin en main. L’unité de temps donne toute sa force à ce thriller haletant incarné par un casting parfait. Du très bon cinéma.
A travers l’anecdote, Wajeman dresse un portrait ultra réaliste de Paris la nuit. Cela nous offre – car c’est un cadeau -, un film noir tendu, nerveux dans lequel un homme doit résoudre sa vie en une nuit, sinon tout se qu’il a construit s’écroulera. Le héros est sans cesse en équilibre instable entre deux femmes, entre deux médicaments, entre deux dangers, entre deux rendez-vous, entre douceur et violence… Le spectateur est irrésistiblement entraîné dans les hésitations et les atermoiements de ce médecin qui pourrait être comme beaucoup d’autres, mais qui, à force de petites compromissions, se retrouve prisonnier d’un écheveau inextricable. Un scénario en béton, une photo magnifique, l’excellente musique des frères Galpérine et une distribution fiévreuse et d’une incroyable justesse… un excellent film noir à la française digne des polars américains des années 1970.
Vincent Macaigne, - je l’ai déjà souligné ici -, est un de nos grands acteurs. Pour la 1ère fois, on lui a proposé le rôle d’un homme dur, presque minéral, mais, dont la fragilité apparaît à chaque instant. Un rôle complexe pour un immense comédien. A ses côtés, Sara Giraudeau, Pio Marmai et Sarah Le Picard, sont tout aussi parfaits. Ce troisième long-métrage confirme le talent du réalisateur à créer des ambiances et à raconter des histoires fortes, ce qui fait de lui un cinéaste à suivre de près.
Noir c’est noir
Elie Wajeman s’est fait remarquer en 2015 avec son film Les Anarchistes. Il nous revient avec ces 82 minutes pour résumer une nuit d’un homme coupé en deux et dont on partage les doutes et les peurs. Mikaël est médecin de nuit. Il soigne des patients de quartiers difficiles, mais aussi ceux que personne ne veut voir : les toxicomanes. Tiraillé entre sa femme et sa maîtresse, entraîné par son cousin pharmacien dans un dangereux trafic de fausses ordonnances de Subutex, sa vie est un chaos. Mikaël n’a plus le choix : cette nuit, il doit reprendre son destin en main. L’unité de temps donne toute sa force à ce thriller haletant incarné par un casting parfait. Du très bon cinéma.
A travers l’anecdote, Wajeman dresse un portrait ultra réaliste de Paris la nuit. Cela nous offre – car c’est un cadeau -, un film noir tendu, nerveux dans lequel un homme doit résoudre sa vie en une nuit, sinon tout se qu’il a construit s’écroulera. Le héros est sans cesse en équilibre instable entre deux femmes, entre deux médicaments, entre deux dangers, entre deux rendez-vous, entre douceur et violence… Le spectateur est irrésistiblement entraîné dans les hésitations et les atermoiements de ce médecin qui pourrait être comme beaucoup d’autres, mais qui, à force de petites compromissions, se retrouve prisonnier d’un écheveau inextricable. Un scénario en béton, une photo magnifique, l’excellente musique des frères Galpérine et une distribution fiévreuse et d’une incroyable justesse… un excellent film noir à la française digne des polars américains des années 1970.
Vincent Macaigne, - je l’ai déjà souligné ici -, est un de nos grands acteurs. Pour la 1ère fois, on lui a proposé le rôle d’un homme dur, presque minéral, mais, dont la fragilité apparaît à chaque instant. Un rôle complexe pour un immense comédien. A ses côtés, Sara Giraudeau, Pio Marmai et Sarah Le Picard, sont tout aussi parfaits. Ce troisième long-métrage confirme le talent du réalisateur à créer des ambiances et à raconter des histoires fortes, ce qui fait de lui un cinéaste à suivre de près.
Alors d'accord, Vincent Macaigne, comme le reste de la distribution, est parfait (et c'est bien la 1ère fois pour moi). C'est juste, crédible et bien mis en scène.
Mais quelle répétitivité dans les scénarios français ! Quelle uniformité !
Quelle platitude, finalement.
Tout ça est convenu, vu 1000 fois. Trop d'énergie dépensée pour bien peu d'originalité.
Un wtf french movie, quoi.
Mais quelle répétitivité dans les scénarios français ! Quelle uniformité !
Quelle platitude, finalement.
Tout ça est convenu, vu 1000 fois. Trop d'énergie dépensée pour bien peu d'originalité.
Un wtf french movie, quoi.
Ambiance, mise en scène, direction d'acteurs, rien çà dire, c'est immersif pour un film qui se revendique du polar noir et ça marche pas mal.. J'ai un peu de mal par contre avec un scénario qui accumule un peu trop de péripéties en une seule nuit et j'ai du mal aussi à croire à l'histoire d'amour entre les personnages de Vincent Macaigne et Sara Giraudeau. Et je n'aime pas la fin, qui m'a fait beaucoup penser à celle de "L'impasse " de De Palma... Mais "Médecin de nuit" est avant tout un film d'errance. C'est avant tout le portrait d'un héros tragique en somme, humaniste et amoureux, qui est là pour sauver son prochain mais ne se sauve pas lui même du danger, de la mort. C'est pourquoi il y a sans doute ça et là des réminiscences façon "Tchao Pantin"... Mais, avec le recul, c'est plutôt une référence salvatrice pour un film plus qu'honorable.
Vincent macaigne en médecin de nuit sauveteur des toxicos dans Paris by night est excellent, dans cette même nuit il doit également régler ses problèmes de couple et celui de son cousin escroc pharmacien. Réalisation sombre et maîtrisée !
Une plongée nocturne dans une Paris tendue et insomniaque, où les seules lumières sont les néons et les phares des voitures. Une sorte d'apnée de très belle facture et à l'interprétation inspirée.
À voir pour Vincent Macaigne et Pio Marmaï. Belle histoire d'amitié familiale et d'amour. Et pour les quartiers populaires de Paris
Un film noir plutôt réussi même si j avoue que je ne pensais pas entrer dedans .
Le scénario est bien ficelé même si malgré des ideaux louables le médecin en question est profondément détestable. Comédiens convaincants et ambiance de glauque de Paris la nuit .Bien construit jusqu'à la scène finale.
Le scénario est bien ficelé même si malgré des ideaux louables le médecin en question est profondément détestable. Comédiens convaincants et ambiance de glauque de Paris la nuit .Bien construit jusqu'à la scène finale.
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