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rvrichou
101 abonnés
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2,0
Publiée le 26 juin 2021
Vincent Macaigne est un acteur prodigieux . On pourrait comme pour Depardieu, Lindon, Rouve , Pierrot, Lanvin, Podalydes, Magnan, Daroussin, Cluzet et quelques autres ( mais pas si nombreux) lui faire jouer n'importe quel personnage, il y mettrait un plus d'humanité, d'épaisseur, de crédibilité. Avec Sarah Giraudeau, ils forment un couple terrible d'amants passionnés. Mais le scénario du film m'a déçu. Les choix de réalisation, la mise en scène sont trop visibles et en voulant nous embarquer dans la voiture et dans les problèmes de ce médecin pétri d'humanité et convaincu, le réalisateur nous débarque d'une histoire qu'on a du mal à croire. Quoi qu'il en soit, chapeau les médecins, et chapeau Macaigne !
Très bon film plein de rebondissements qui nous accroche et nous fait haleter du début à la fin. Un Vincent Macaigne très sombre, mélancolique voire tragique qui joue un personnage enfermé dans sa propre vie. Un vrai drame donc tout en étant émouvant qui transporte dans le quotidien impossible d'un médecin de nuit coincé entre ses relations toujours plus compliquées.
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1,0
Publiée le 22 août 2021
Esthétiquement l'atmosphère du film noire est bien faite. Mais je dois dire que les personnages principaux et surtout Vincent Macaigne est assez superficiel et il est même presque bidimensionnel. Il y a une superficialité dans le dessin de ses relations ainsi que des chutes importantes et inexplicables dans la narration de l'histoire comme si certaines parties de ce film avaient été accidentellement coupées au montage. Il est donc difficile de se prendre d’empathie pour ces différents acteurs de la nuit qui semblent tous être des fantômes. Quand à parler de la médecine il y en a bien un peu dans ce film avec quelques scènes touchantes qui montrent l’humanité de ce médecin somme toute bien sympathique. Là encore ce sont de bonnes idées mais qui tombent vite aux oubliettes du cinéma pour moi...
Un film très sombre que signe là Elie Wajeman… Assez dure et poignant vraiment un très bon scénario sur une nuit. La rage au ventre de ce médecin que joue Vincent Macaigne est présente du début à la fin. Je ne sais pas si c’est plutôt le téléspectateur qui souffre le plus que le rôle de l’acteur principal.. Je crois que la morale de ce film est vraiment horrible : l’homme a force d’être des fois trop gentil oublie sa propre vie elle même.. Des fois on vie tellement le film qu’on a envi que ça cogne, c’est une histoire noire mais bourré au final d’humanité !
une bonne atmosphère malsaine, le tout est joué dans une nuit comme unité de temps.l'' interprétation de V.Maccaigne est bluffante.. l'intrigue un peu simple ,le regard social et humain est plus important.
Histoire est intéressante mais semble un peu grossière.
C'est bien fait, bien joué, mais je n'ai pas été convaincu par le film. Il m'a semblé manquer de crédibilité. Pourtant, le personnage de Mikael est attachant, il est crédible en médecin de nuit. On sent qu'il aime son métier, ,les gens qu'il soigne. On peut tenter de deviner pourquoi il en est arrivé là.
Mais globalement, je trouve que l'intrigue ne fonctionne pas bien. Nadège donne à Mikael le numéro de l'homme du bar, mais cela semble un peu étonnant car cela signifie qu'elle ne sait pas la différence entre le subutex et le fantonil. Il y a là quelque chose qui ne fonctionne pas bien pour moi. Je comprend la signification que cela a sur le rôle du garde du corps de Nadege. C'est juste que je ne pense pas que Nadege puisse ne pas savoir cette différence entre les deux médicaments. D'ailleurs, plus tôt dans le film, lors de la première rencontre entre Nadege et Mikael, pourquoi n'y a t-il pas plus de difficulté lorsque Nadege sort de la voiture avec simplement des ordonnances de Subutex.
Le rôle de sofia n'est pas bien expliqué, compréhensible. On comprend que c'est elle qui entraine les deux cousins dans une spirale de mensonges et d'erreurs mais sa position à elle par rapport à tout cela est douteuse. Je peux imaginer qu'elle ne sache rien des malversations, mais en tout cas, il est douteux qu'elle expose si peu son ressentit, ses sentiments, ses préférences. Que ses ambitions et espoirs ne soient pas mieux définis, empêche de mieux comprendre la position de Mikael par rapport à elle et en particulier lorsqu'il va la voir chez elle.
C'est pas mal, mais il ne faut pas trop chercher à comprendre la cohérence du film dans son ensemble.
Oui c'est le mot exact : pas mal. C'est plutôt bien filmé et l'unité de temps est bien réglée. Après tout, tout tient dans une seule nuit. Macaigne qui a tjs son air de bon type sympa qu'on aime bien pourrait pousser plus loin son rôle et les autres. Mais il fait le taf et on passe un bon moment.
Un film qui nous sort de l'habituel héros en blouse blanche, c'est déjà ça. Pour le reste le film vaut la peine d'être vu mais en faisant le choix de tout centrer sur une nuit on reste un peu sur sa faim. Il y a des trous dans l'histoire qui auraient gagné à être plus remplis, plutôt que d'être survolés. Où alors il aurait fallu un suspense plus intense. Le film hésite un peu entre toutes les pistes qu'il ouvre. Mais vaut le coup quand même.
Mikaël est médecin de nuit. Tiraillé entre sa femme et sa maîtresse, il est entraîné par son cousin pharmacien dans un dangereux trafic de fausses ordonnances.
C'est une réalisation de Elie Wajeman. Il a écrit le scénario avec Agnès Feuvre. Le film a eu le label "Les nouveaux venus" au Festival de Cannes 2020.
J'aime beaucoup Vincent Macaigne et j'étais content de pouvoir profiter de lui à l'affiche d'un drame plutôt sombre. D'autant plus que ce film est vraiment bien.
L'histoire est vraiment prenante. Elle se déroule durant une nuit en suivant ce médecin. Forcément, cela va nous amener dans des endroits pas toujours nets. Ce praticien aidant volontiers les junkies par conviction, trempe aussi dans des affaires pas net du tout. J'ai aimé cette atmosphère bien particulière. On est bien loin de la comédie Docteur ? qui suivait elle aussi un médecin de nuit. Là, on sera plus du côté violent en se confrontant à la toxicomanie. C'est prenant de savoir ce qu'il va advenir à Mikaël.
Malgré tout, j'ai trouvé que la mise en contexte était trop vite expédiée afin de se plonger facilement dans ce récit. Cela manque aussi de moments réellement forts. Le film est finalement bien tout en étant linéaire.
Le personnage du médecin est bien construit. On va voir les différentes choses qui le tracassent et comment sa "morale" est mise en cause. Ce n'est pas un homme tout blanc ou tout noir, des nuances sont apportées.
Il faut dire qu'avec un acteur comme Vincent Macaigne, les possibilités sont grandes. Il apporte beaucoup d'émotion dans son jeu pour qu'on soit totalement avec lui.
Pour faire son frère, on a même le luxe d'avoir un grand Pio Marmai. Ce rôle de pharmacien véreux lui va parfaitement bien. Par contre, je n'ai pas aimé Sarah Le Picard qui plombe les scènes où elle se trouve.
Le temps d'une nuit dans le Nord Parisien un médecin doit jongler entre les toxicos à qui il prescrit des produits de substitution, ses patients ordinaires, son cousin pharmacien endetté, sa femme et sa maîtresse. Utilisant les codes du film noir le réalisateur brosse le portrait d'un homme profondément humain, qui ne sait pas dire non et qui s'enfonce. Vincent Macaigne dont on connaissait déjà les qualités d'acteurs joue ici peut-être sa plus belle partition, borderline il personnifie l'expression "le feu sous la glace"
Âpre, brut et pesant, ce Médecin de nuit, drame social français aux relents de thriller psychotique (et narcotique) nous emmène à Paris, de nuit, au cœur d'une sombre affaire de trafic de médicaments. On y découvre un médecin de nuit (hypnotisant Vincent Macaigne) tiraillé entre l'envie d'aider des toxicomanes en difficulté et l'obligation d'accroître le trafic pour protéger son cousin envahissant, aux prises avec un gang dangereux.
Mais le tiraillement du protagoniste est doublé, et concerne aussi sa vie privée, puisque le anti-héros hésite entre une vie de famille ordinaire et posée, et une vie plus imprévisible, à jongler entre sa maîtresse et son boulot éprouvant.
La photographie est soignée, Paris est sombre mais constellée de lumières enivrantes, les cadres sont souvent très serrés au plus près de ses personnages pour continuellement étouffer les spectateurs. La mise en scène est en revanche assez sommaire, on sent la volonté du réalisateur de plonger ses personnages dans un univers réaliste, mais parfois ça manque peut être d'envolées, de fulgurances ou d'un peu de caractère (peut-être ? ) Mais bon, ce léger bémol est bien rattrapé par la partition quasi-parfaite d'un Vincent Macaigne de chaque plan, qui crève l'écran. Il dégage à la fois une douceur humaine et une dureté animale qui saisissent aux tripes, vraiment une grande réussite ! La distribution dans l'ensemble est de grande qualité, entre un Pio Marmaï aussi fou qu'à l'accoutumée et une Sara Giraudeau étincelante, c'est là aussi une franche réussite.
Bref, j'ai vraiment accroché à l'ambiance anxiogène, et j'ai adhéré à ce drame désabusé, qui manque sans doute d'une critique sociale plus élaborée et approfondie mais qui ne manque ni d'ambitions ni de sincérité, alors oui, j' y vais.
La descente aux enfers d'un médecin de nuit. Le personnage de Vincent Macaigne se retrouve emporté dans la spirale du mensonge, bloqué entre sa femme, sa maîtresse, des dealers et son cousin pharmacien véreux... L'intrigue se déroule sur une nuit, on découvre toute une galerie de personnages, patients, tox... L'ambiance du film est pesante et le dénouement ne peut qu'être tragique... Bon thriller nocturne francais.
Mikaël, la quarantaine fatiguée, est médecin de nuit. Il soigne des patients de quartiers difficiles, mais aussi ceux que personne ne veut voir : les toxicomanes. Tiraillé entre sa femme sa maîtresse, son cousin pharmacien avec qui il trafic des ordonnances de Subutex
Ce déroulant en seulement une nuit, d’où le format court (environ 1H20), Mikaël n’a plus le choix, il doit remettre de l’ordre dans sa vie, au risque de perdre sa famille, mais aussi son travail de médecin.
Polar noir, mais aussi drame sociale et fable social. Car au-delà du trafic d’ordonnance, dont il est pris malgré lui, c’est les laissés pour compte, les drogués, les personnes âgées isolées (certaines scènes sont très touchantes comme cette grand mère seule dans son appartement de cité Parisien) dont s’occupe Mikaël qui donne au film tous son sens.