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vindiesel
4 abonnés
128 critiques
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4,5
Publiée le 18 juillet 2022
J ai été surpri par le coté vintage ...sa ma rappeler d anciens film que je regardait a l epoque . Ce film sans sort bien j ai aimé l histoire ainsi que les actrices qui ont bien joué ...je me suis pas ennuyé ....a regarder en famille ...bon film
C'est fou comme les critiques des spectateurs peuvent différer et même se situer à l'opposé de celles des critiques de presse ! Habituellement, je me réfère à celles de la presse dite exigeante (Cahiers du cinéma, Le Monde, Libération, Les Inrocks, Télérama...) mais dans le cas de After Blue, c'était un piège et je donne cent fois raison aux spectateurs qui se disent atterrés par la médiocrité de ce film. La forme est d'une ringardise stupéfiante (fondus-enchaînés, superpositions d'images, décors et costumes semblent issus de cerveaux d'ados des années 70 sous LSD), les dialogues sont d'une platitude inégalable, le scénario est inconsistant, le jeu des acteurs et leur mise en scène sont dignes d'une fête de fin d'année en école secondaire, et le tout cherche à tenir ensemble à l'aide d'un assourdissant fond sonore. Ah, mais c'est qu'il y a un propos qui se veut féministe en sous-main, paraît-il. Eh bien non. Il y a par contre l'oeil un peu voyeur de la caméra qui cherche à se frayer un chemin le long des corps, en particulier celui de la très très jeune et très blonde héroïne... TL
Ce film sort de tout ce qu'on a l'habitude de voir. Ici ne cherchais pas à avoir des sensations conventinnelles d'un film ordinaire. After Blue est un film à sensations dérangeantes et de fascination. Le realisateur ici cherche a vous faire sortir de notre zone de confort. Ce film respire l'actualité artistique et politique française, les decors sont tous artisanaux fait mains, la bo est incroyable et le context du film est très polémique. Les femmes prennent des roles qui sont souvent prit par des hommes et c'est genial de voir ça ! Les actrices joues toutes incroyablement bien, chacunes à sa personnalité et les personnages ont une réelle évolution durant le film.
Beaucoup de choses m'ont dérangé dans ce film mais c'est aussi ce que j'ai aimé dans ce film car c'est la pâte artisque de Mandico le "visqueux, monstrueux, viol, sale, beau, absurde, sexuelle et fantastique" ca m'a appris à aimer autrement le cinema. spoiler: Exemple la scene ou la mere rentre dans la tete du monstre, j'ai beaucoup aimé le comment on s'attend de voir quelque chose de degoutant et au final c'est un magnifique paysage a l'interieur de ce monstre. L'unique chose que j'aurais aimé et d'avoir moins de scenes des flashback des filles qui ont été tué au debut du film
Je pense que c'est un film beaucoup trop en avance dans son temps et que Mandico a le courrage de nous faire habituer le grand public a regarder des films si nouveaux en sensation. Et je suis heureux d'etre vivant à cette époque pour voir plus de films dans ce genre qui sort du cadre film comedie française sans une réelle pate artistique et plus engagé politiquement.
Deuxième long-métrage de Bertrand Mandico après Les garçons sauvages, After Blue nous embarque sur une planète imaginaire, peuplée seulement de femmes, où les renégates ont des noms de chanteuse britannique (Kate Bush) et les armes à feu des noms de maisons de luxe (Gucci, Paul Smith, Louis Vuitton). Imposant un univers complètement artificiel, à la fois pop, kitsch, artisanal, sombre et oppressant, Mandico trouve un fragile équilibre sur une ligne de crête permanente, quelque part entre le sublime et le ridicule le plus absolu. Ce néo-western féminin et expérimental à l’érotisme omniprésent nous emmène dans des contrées visqueuses, embrumées, pailletées et s’il souffre de séquences plus faibles, il constitue d’abord et surtout un superbe témoignage de ce que le cinéma français contemporain peut offrir de plus singulier.
Bertrand Mandico nous propose avec After Blue, paradis sale du pure Bertrand Mandico : tout est trop. Trop long, trop de décors, trop de costumes, trop de maquillages. A vouloir briser les codes et montrer un monde différent, il frôle la caricature et l’overdose. Dans ce nouveau film, les femmes seules subsistent dans un monde fantastique où Roxy et Zora sont missionnées d’éliminer Kate Bush, une terrible criminelle…
Le cinéma de Mandico divisé. Ce film prouve encore une fois un œil mal place et un regard très masculin sur la plastique. On utilise l'art pour excuser un cauchemar pervert qui aurait pu être excusé s'il ne s'acharnait pas dans le kitch et les soi-disantes références culturelles qui l'animent. Cependant, on peut se payer une bonne tranche de rire si l'on prends le film au second degré. C'est même sûrement voulu, vu le niveau. Nous sommes heureux de pas avoir payé pour voir ce film, que dis je ce comedy club pailleté. Mention honorable à la jument qui joue probablement mieux que la plupart du casting. Un dernier point positif sur l'esthétique téméraire travaillée, des plans magnifiques ( trois dans le film), le montage est lui aussi appréciable. Cordialement. Martin et Yvelines Fernande Henriette
Je l'ai vu déjà 2 fois, et je le reverrai, pour moi il est déjà culte. Pour moi c'est un film qui marquera. Un ovni cinématographique entre SF fantastique, psychédélique et western, avec un humour déjanté qui est la cerise sur le gâteau. Certains dialogues sont vraiment savoureux provoquant parfois des éclats de rire avant de replonger la salle dans la stupeur à la scène suivante. L'ambiance vaporeuse et orangée est très réussie. C'est admirable d'inventivité et dans le rendu graphique. Les quelques créatures inhumaines parfois gluantes sont vraiment très réussies. J'ai aussi adoré la bande son qui colle parfaitement à l'ambiance.
Après que la Terre est devenue inhabitable, ses habitants ont migré dans une autre planète, After Blue. Seules les femmes survivent à cet exode et s’organisent en micro-communautés autosuffisantes. La jeune Roxy (Paula Luna) est une adolescente renfermée qui un jour, sur une plage, sauve Kate Bush (Agata Buzek), une femme condamnée à être enterrée vivante. Roxy et sa mère (Elina Löwensohn) sont tenues pour responsables de l’élargissement de cette criminelle et sommées de la retrouver et de la liquider malgré leur manque d’expérience des armes. C’est le début pour elles d’une longue quête ponctuée de nombreuses rencontres.
Il y a quatre ans sortait "Les Garçons sauvages", le premier long métrage de Bertrand Mandico. Je l’avais détesté. J’en faisais à l’époque une critique assassine, tout en reconnaissant l’originalité du cinéma de ce cinéaste transgressif venu du court et du moyen métrage.
Je pourrais presque la recopier au mot près. Avec une circonstance aggravante. Cette fois-ci, Mandico n’a pas le privilège de l’originalité. Il bégaie le même cinéma que celui que "Les Garçons sauvages" nous avait fait découvrir. La même esthétique kitsch filmée à grands coups de fumigènes où l’on retrouve la même créature monstrueuse que dans Ultra pulpe. Le même métissage de science-fiction, de fantasy, de roman d’aventures cette fois-ci mâtiné de western. Le même féminisme radical et, en même temps, malaisant : rassembler un casting exclusivement féminin et filmer ses actrices à poil ("Le Monde", qui fait rarement preuve d’un tel humour, titre sur « La Planète des seins ») est-il la marque d’un féministe engagé ou d’un vieux voyeur libidineux ? Les mêmes provocations gratuites (des seins éjaculent) qui lui valent une interdiction aux moins de douze ans. Les mêmes actrices (Elina Löwensohn, la compagne de Mandico à la ville, Vimala Pons, Nathalie Richard) aux voix postsynchronisées. Les mêmes dialogues bâclés. Un scénario tout aussi indigent dont on comprend vite qu’il n’est qu’un prétexte à une succession de saynètes.
Comme dans "Les Garçons sauvages", Mandico nous propose de nous emmener dans un trip hypnotique qui n’appartient qu’à lui. Heureux ceux qui s’y laissent embarquer. Au vu des spectateurs qui ont quitté le film en cours de séance, étouffant un fou rire ou une injure rageuse, il est à craindre que soient plus nombreux ceux qui, comme moi, seront restés sur le bord du chemin.
L'image a beau être toujours trouble, le spectateur que je suis n'a pas été troublé un seul instant, mais plutôt assommé par ce récit poussif qui n'en finit pas, cet érotisme désuet et la symbolique sensuelle soulignée à chaque plan. De la pure masturbation esthétisante.
Comme dans "Les garçons sauvages", Mandico poursuit ses recherches esthétiques, mêlées de culture pop et empreintes d'une sensualité crasseuse. Comme dans son long-métrage précédent, on est ici partagé entre la sidération, devant des plans magnifiques et des compositions chaudes et esthétisantes, et l'agacement engendré par des dialogues insipides et un scénario répétitif. C'est dommage, car on voit ce que le cinéaste pourrait atteindre (la mise en images d'un pan de la BD fantastique des années 70 mâtinée d'érotisme, croisement entre Pratt, Bilal et Manara), mais, encore une fois, ça ne prend pas... En revanche, Elina Löwensohn et Vimala Pons sont remarquables et toujours aussi séduisantes.
Un magnifique film de science-fiction très original et extrêmement audacieux dont l’univers coloré et psychédélique flirte effrontément avec les années Métal Hurlant, voire avec « La planète sauvage » de Roland Topor. ÉNORME travail de montage, scénario fou trempé dans l’absinthe, décors dignes d’un Richard Corben, le film est porté par trois formidables actrices débordantes de sensualité : la toujours très talentueuse Elina Löwensohn (à la fois touchante et comique), la jeune Paula Luna qui se révèle excellente dans son premier rôle à l’écran, et la Polonaise Agata Buzek, inquiétante et sulfureuse à souhait... Un OVNI dans le cinéma français, aux antipodes des productions ternes et lénifiantes que nous subissons depuis bien trop longtemps. Une véritable petite révolution en soi, à ne pas manquer. Viva Mandico !
Ce serait bien exagéré de prétendre qu'il s'agit d'un film. Il n'y a rien, pas de scénario, aucun dialogue cohérent mais des voix délirantes d'un niveau sonore insupportable, un décor fait de brume et de carton-pâte... Bref, au bout d'une heure environ, j'ai dû quitter la salle.
Le talent de Mandico n'est plus à démontrer. Sur le plan visuel, After blue est absolument somptueux, kitsch suranné tout en étant d'une puissance poétique rare. Comme pour les garçons sauvages, Mandico livre une œuvre féminine à l'érotisme troublant, flamboyant dans ses outrances surréalistes et d'une sensualité détonante. Ce western post apocalyptique décadent et mystique marque durablement la rétine au point que l'on oublie les errances d'un scénario surtout prétexte à montrer des images d'une puissance folle. Au final , peu importe le dénouement de l'histoire, after blue c'est de la pure beauté mâtinée d'humour et d'érotisme, une sorte de fusion entre la série Z et l'art contemporain, l'œuvre folle d'un visionnaire qui s'amuse avec les genres qu'ils soient ou non cinématographiques. Bref, Mandico est queer et génial et after blue lui ressemble.