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Fêtons le cinéma
686 abonnés
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1,5
Publiée le 6 décembre 2020
La qualité serait ici à chercher dans la mythologie judaïque et le renouveau qu’elle apporte au genre horrifique ? Sur le papier, peut-être, mais à l’écran, certainement pas. Rien, dans The Vigil, ne prétend sortir, à un moment donné, des sentiers battus de ce genre de productions Blumhouse dont la vision de l’épouvante surfe sur une tendance contemporaine qui est celle du statisme figé dans la pénombre et vers lequel s’avance, pas à pas, la caméra. La prévisibilité de l’ensemble n’a d’égale que sa mollesse intrinsèque, le long métrage s’étirant péniblement sur une heure et demie alors que son canevas justifiait au contraire un format court, bien plus court, apte à éviter longueurs et redites. Notons enfin que l’acteur principal s’avère dépourvu de charisme, invalidant aussitôt l’immersion du spectateur puisque ce dernier est privé d’un vecteur émotionnel essentiel au cauchemar proposé. Des cheveux sortent de la bouche en touffes, un ongle se casse sur le carrelage de la salle de bain, le parquet grince un peu là-bas… On connaît la chanson, qu’elle soit ou non en yiddish.
J'ai pas aimé. C'est dommage parce que le film commençait plutôt bien, avec un acteur principal bon et efficace. Les bandes sons sont bien, c'est également bien filmé. Mais alors là deuxième partie qu'es ce qu'elle est lente ! C'est mou ! Il ne se passe absolument rien. Les petites scènes d'horreurs c'est du pur clichés. C'est du déjà vu. Des éléments ne collent pas, on a pas assez d'informations sur cette chose qui hante la maison. Je sais pas quoi vous dire du dénouement... Par contre, je serais vous dire : Évitez ce film.
Quelques idées par ci par là, un film visuellement assez intéressant et une plongée dans le folklore juif (quasiment jamais vu) rendent un film au scénario moyen et à la fin expédiée pas trop mauvais.
The Vigil a le mérite de se dérouler dans un endroit rarement visité par le film d'épouvante : la communauté hassidique de Brooklyn. Et c'est à peu près la seule chose originale du film qui enchaîne des scènes déjà vues des centaines de fois avec en toile de fond un héros au stress post-traumatique lourdingue. Plus problématique encore : la bande-son tout en cris saturés stridents semble plus effrayée que le spectateur.
Dans ses premiers instants, The vigil réussit à se distinguer grâce au contexte dans laquelle l’histoire se déroule. A travers ce rôle de Shomer, c’est la découverte d’une tradition funéraire juive qui va servir de terreau à une histoire censée nous terrifier. Cette originalité ne fait pas effet très longtemps puisque se mettent ensuite en place tous les éléments habituels du genre. Une impression de déjà-vu qui laisse même place à de la perplexité quand on considère la façon dont le héros apprend l’existence de la malédiction du Mazik. Même réaction quand on découvre les images revenant sur le passé de Yakov, l’ensemble peine à nous convaincre et pas la peine d’attendre davantage pour enterrer ce film !
En réalisant “The Vigil”, Keith Thomas voulait adapter un élément de la culture juive en film d’horreur. L’action nous emmène alors aux côtés d’un shomer, une personne qui veille et surveille les morts la nuit afin de protéger leurs âmes avant les funérailles. L’histoire va mettre énormément de temps avant de s’ancrer dans son sujet. Une fois lancé, jamais le film d’angoisse n’arrive à la hauteur de nos espérances. “The Vigil” n’est pas un nanar raté qui ne raconte absolument rien. Keith Thomas se contente de nous assourdir les tympans avec des effets sonores tellement répétitifs qu’ils en perdent tout leur sens. Ainsi les cris et les craquements d’os deviennent ridiculement poussifs. Nous ne parlerons pas du comédien dont le sérieux manque de charisme, nous fait passer un très long moment. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce film dans les 10 minutes et pas mal et au moment où que vous espérez que le film débute ben malheureusement ce n'est pas le cas et ses comme ça tout le long du film vraiment nul je le conseille vraiment à personne à moins que vous voulez dépenser 10€ dans le vent vos mieux les garder et faire autre chose que allez voir un film comme ça franchement.
Film vraiment bien, le début un peu long. Mais une fois qu’il est dans la maison l’atmosphère est très pesante... j’ai eu peur. Très peur, mais la fin détruit à mon avis, tout le film.
Je le conseil, mais j’aurais mis 5 étoiles si la fin n’avait pas était comme ça
A nouveau un film de possession qui certes ne fait pas appel à de l'exorcisme car il m'est pas en scène le diable. L'action se déroule en grande partie au rez de chaussée d'une maison, les scènes sont du vu et archi vu, la trame dans l'ensemble est lente et pour y mettre une petite touche d'originalité cela se passe dans le communauté juive. En résumé, rien à retenir de the vigil.
Pour son premier film, Keith Thomas tente avec The Virgil de faire un film d'horreur style L'exorciste, mais chez les Juifs. Le résultat n'est malheureusement pas très convaincant. Déjà, prendre un chômeur pour faire le Shomer, c'était un peu facile. Le début n'est pas mauvais, L'ambiance est plutôt bien mise en place, la pression monte tranquillement tandis que les phénomènes bizarres se succèdent. Pourtant, le film peine à captiver, on tourne vite un peu en rond, il essaie de faire monter l'angoisse en nous infligeant des bruits assourdissants, mais les images ne suivent pas : Les ombres, les respirations, les illusions, les couloirs aussi longs qu'un terrain de foot dans Olive et Tom, ça ne marche qu'un temps. Cette espèce de créature n'est clairement pas bien définie, pas spécialement agressive, pas très combative au final. Ce film nous a clairement laissé sur notre faim, donc si vous voulez quand même le voir, prévoyez un bon resto derrière.
Une petite maison. Un mort. Un homme appelé à le veiller. Des manifestations étranges. Un démon. Un traumatisme. Tout cela au sein d’un petit film d’horreur. Vous avez déjà vu cela ? Oui nous aussi, des dizaines de fois et c’est en cela que « The Vigil » n’obtiendra certainement pas le prix de l’originalité. C’est du vu et revu dans un genre horrifique où il devient de plus en plus difficile d’innover. C’est une production Jason Blum, producteur prolifique qui en sort une demi-douzaine à la clé avec quelques perles (« Sinister », « Get Out », …) et pas mal de produits oubliables voire franchement mauvais (« Ouija » par exemple). Ici, ce n’est ni mauvais ni bon, c’est fait avec passion pour le genre mais il faut avouer qu’il n’y a là rien de bien transcendant.
C’est une toute petite production horrifique faite avec des bouts de ficelle mais qui respecte le genre et cela pousse à l’indulgence. Et il est tellement difficile d’innover dans la masse des films d’horreur sortant au cinéma ou en VOD chaque mois que l’on ne peut que saluer les efforts faits ici pour faire peur. Et faire peur sans être ridicule ou trop attendu dans un genre presque à bout de souffle. Alors il y a e bonnes choses dans « The Vigil », des ratés aussi, mais on n’est loin du nanar. C’est juste une pelloche qui diffuse quelques frissons et qui a l’intelligence d’être courte et concise sans chercher à épater la galerie de manière inappropriée. On n’est pas client du script, linéaire et d’une banalité affligeante, que seul le contexte religieux (ici le milieu juif orthodoxe) parvient à rendre un peu différent. Le fait de situer l’action dans un quartier juif new-yorkais tout à fait banal au lieu d’une maison abandonnée au milieu de nulle part comme souvent est également louable. La fin est également décevante puisqu’elle est expédiée en cinq minutes chrono et qu’on a l’impression qu’il y manque des scènes, on reste donc sur notre faim pour une fin toute aussi banale que l’est le long-métrage.
Sinon on peut se satisfaire de pas mal de choses dans cette minuscule série B à frissons. D’abord les effets sonores sont réussis même s’ils sont parfois abusifs et assourdissants, ils participent au climat angoissant et malsain du film. De la même manière, les jump scares sont plutôt probants même si on sent la plupart venir à des kilomètres. En général, le néo-cinéaste parvient à instaurer un climat délétère poisseux (un peu à la « Sinister ») du meilleur effet et qui constitue la véritable valeur ajoutée du film. De plus, le démon est vraiment terrifiant et fout la trouille, doublé à un acteur principal assez convaincant qui porte le long-métrage sur ses épaules. Et si la peur ne traverse pas l’écran à chaque instant, on l droit à deux ou trois scènes vraiment flippantes (on pense notamment à celle dans la cave et celle avec le téléphone). « The Vigil » n’est donc pas mauvais, il est juste à la fois prometteur, de belle tenue mais terriblement anodin.
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Un film fait grâce à un iPhone sûrement et un collègue à lui chanteur et musicien. Je pense que le prix du billet de cinéma vaut plus cher que le budget de ce film. Aucun intérêt musique trop forte et scénario peu recherché. Histoire bidon. Suis très déçue
Pas mal du tout, le film aborde un folklore qu'on n'a pas l'habitude de voir sur écran, évite d'utiliser les ficelles habituelles faites de jumpscares et autres apparitions soudaines, pour distiller de façon plus lente et insidieuse le malaise et la tension. L'ambiance claustrophobique est assez bien installée, le personnage principal tient plus de l'anti-héros et devient vite attachant, et le film se révèle au final bien immersif. Bonne surprise!