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Roub E.
948 abonnés
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2,5
Publiée le 28 juillet 2021
Quel dommage que ce film n’ait pas bénéficié d’une esthétique plus soignée. Car avec cette plongée dans la communauté juive orthodoxe et cette histoire d’esprit et de fantômes du passé The Vigil s’avère assez efficace. L’ambiance est bien posée, la mise en scène efficace (même si elle se laisse aller à quelques effets convenus et Jump Scare grossiers) et le sous texte sur la perte de foi intéressant. Son acteur Dave Davis est très convaincant et fait beaucoup pour le film. Un film qui n’est pas exempt de gros défauts mais qui a le mérite de changer un peu dans le genre film de démons.
Esthétiquement, ce film est une horreur : c'est sombre, laid et mal filmé. Pour le reste, aucune originalité : on use et abuse des codes du genre, musique trop forte et bruits qui font sursauter. Amateurs du genre, passez votre chemin, les autres aussi...
Présenté comme un film d'épouvante, un film qui s'avère au final bien peu effrayant à cause de ficelles horrifiques trop éthérées mais qui a le mérite de s'intéresser à une autre mythologie que les rites catholiques pour offrir une plongée captivante dans les croyances juives et la démonologie qui s'y rattache. Un long-métrage qui n'amène aucune surprise de mise en scène et qui se révèle être assez limité de par son action en quasi huis-clos mais qui livre une réflexion intéressante sur la perte de la foi, la rédemption dans la religion juive, la Shoah, par contre, ne servant que de vague toile de fond. Clairement pas le film de l'année mais une découverte loin d'être désagréable, une honnête distraction.
Le folklore juif est rarement exploité par le cinéma d’épouvante et c’est bien dommage car en matière d’entités maléfiques et immondes, il s’avère remarquablement bien fourni...et puis, parce que le milieu hassidique ici présenté se révèlera plutôt exotique aux yeux du spectateur moyen. Parce qu’il est chômeur, Yakov est obligé d’accepter d’effectuer une mission de Shomer (désolé, fallait que je la sorte), c’est à dire veiller un défunt toute une nuit pour l’empêcher d’être corrompu par des esprits diaboliques. ‘The vigil’ repose ainsi sur un dispositif minimal et, fort heureusement, préfère faire reposer ses effets sur une atmosphère anxiogène soigneusement élaborée en lieu et place des jump-scares faciles auxquels on se serait attendu pour quelque chose qui se déroule intégralement dans une poignée de pièces. On en repère tout de même quelques-uns mais le film table plutôt sur des illusions fugaces et une sensation de menace imprécise dont on ne parvient pas à déterminer, dans un premier temps, si elle repose sur quelque chose de réel ou sur la psyché de plus en plus instable du Shomer. Au-delà de ses aspects fonctionnels, ‘The vigil’ vaut également par son sous-texte parfaitement intégré au scénario, qui évoque autant la volonté d’autarcie des communautés hassidiques que l’impact de la Shoah sur l’inconscient collectif juif contemporain. On est jamais loin de l’Elevated-genre et pour un premier film, ce n’est franchement pas à négliger.
Un film d'horreur dans le milieu juif orthodoxe américain jouant justement sur ce folklore pour nous pondre une histoire de possession. Je n'avais pas vu cela depuis le "Possédée" d'Ole Bornedal. D'ailleurs, "The Vigil" débute plutôt bien. L'ambiance se pose rapidement et l'acteur principal assure dans son rôle de "Shomer" dépressif. Idem pour les premières scènes sensibles qui fonctionnent bien dans l'ensemble. Mais voilà qu'au bout d'un tiers de sa durée, le film perd de son rythme, son atmosphère angoissante s'évapore. On retrouve les clichés habituels du genre pour une sensation d'épouvante proche de zéro. Dommage que le potentiel de départ soit gâché comme cela.
Si l'idée de départ promettait, on tombe vite dans les clichés de ce genre de films... rien qui ne tienne vraiment la route au final... scénario inconsistant, effets plutôt ratés et qui ne réussissent même pas à accrocher le spectateur. Un final bâclé en 2 minutes... grâce à un "héros" qui atomise une entité maléfique probablement ancestrale, rien que par sa volonté retrouvée au détour de l'escalier... bref, à éviter!
Ce film est dans une lignée épouvante /horreur psychologique, et à mon avis c'est ce genre là qui est le plus effrayant. The vigil est un film indépendant, tourné en peu de temps. Une veillée mortuaire dans la communauté juive, un thème peu courant dans l'épouvante. Tout est fait en finesse, sans clichés sans fioritures, très angoissant avec ce huis clos aux teintes verdâtres. Le film est assez silencieux et les effets sonores arrivent toujours là où l'on ne s'y attend pas. Les acteurs sont parfaits, en particulier le rôle principal et surtout bien regarder le film jusqu'au bout, c'est important.
pas terrible... le début est pas mal mais après c est n importe quoi... le film ne fait pas vraiment peur... il nous fait tout de même réfléchir sur la mort, la vie, les traumatismes enfouis etc... je dois dire que je me suis un peu ennuyé lors de mon visionnage... la fin est bof... par contre la musique d ambiance électronique est sympa...
Flippant dès les premières secondes le son met dans l'ambiance. La tension est bien là, la réalisation est bonne, le son et les jeux de lumière font leur effet. L'acteur principal est correct. Pour ceux qui aiment les film d'horreur c'est très efficace.
Vu The Vigil Film d'horreur qui commence bien avec une ambiance assez anxiogène puis durant la deuxième partie du Film sa part un peu dans le n'importe quoi pourtant ya de l'idée mais mal exploité dommage ⭐
Pas grand chose à retenir dans ce film d'horreur au sein de la communauté juive de Brooklyn. Notre héros, Yakov (Dave Davis) souffre d'hallucinations qui vont se confondre avec la réalité lorsqu'il accepte de veiller une nuit sur un mort. Produit par Jason Blum, ce film laissait augurer d'une nouvelle approche du genre au début, mais malheureusement sombre vite dans une sensation de déjà-vu. A noter quand même un effort au niveau de la bande son et une interprétation plutôt convaincante de Dave Davis dans ce semi huis-clos.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 4 janvier 2021
Je dois admettre que je m'attendais à ce que le film The Vigil soit un peu plus que ce qu'il a réellement été. J'avais espéré un film d'horreur vraiment divertissant une histoire qui pourrait être intéressante et un concept qui s'écartaient de ce que l'on voit habituellement dans les films d'horreur. Hélas cela n'a pas été le cas car il s'est avéré immensément ennuyeux et sans histoire. En fait c'était tellement ennuyeux que j'ai fini par abandonner le film même pas à la moitié. Si vous voulez vous asseoir et regarder quelqu'un assis sur une chaise et regarder un cadavre sans que rien ne se passe alors c'est le film qu'il vous faut. Je voulais cependant que le film me divertisse et non qu'il m'ennuie. Alors Keith Thomas m'a fait faire un grand plongeon et m'a manqué. Le fait que je ne connaisse pas bien les traditions et les coutumes des Juifs et des Hébreux pourrait probablement avoir contribuer donc beaucoup de choses ont probablement été perdues pendant la transition pour moi. The Vigil était tout simplement trop banal et sans histoire pour que je l'apprécie et je n'ai absolument aucun intérêt à regarder le reste du film. L'histoire et les personnages n'ont pas trouvé d'écho en moi alors pourquoi m'en soucier...
Une mise en scène très prenante, ce film d'épouvante reprenant les codes de base de ces films à savoir l'imagination de chacun. Les acteurs sont excellents et ce film indépendant est bien meilleurs que toutes ces superproductions US qui nous font du vu et revu. A voir absolument ...
Le contexte est original : Veillée funèbre juive orthodoxe et ses gardiens rémunérés spoiler: La veuve ne veut pas du gardien car il y a un vieux démon dans la pièce
Le démon l’empêche de partir en déformant ses os
Le démon tue sa copine au téléphone
Le démon est brûlé par des incantations qui sortent d’on ne sait où.
Le cadavre se désarticule sous le drap.
On dirait une juxtaposition de sketchs sans lien entre eux! Au secours!!