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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 mai 2014
Dans les films ave un seul personnage principal pendant les trois quarts du film c'est à coup sûr mon préféré. Beau boulot Zemeckis, de nous avoir réalisé ce chef d'œuvre accompagné d'un Tom Hanks extraordinaire, encore plus que dans Forest Gump. Une performance incroyable qui nous immerge dans le film dès les premiers instants sur l'île. On suit le quotidien, on observe sa solitude et on commence peu à peu à le voir sombrer dans la folie. Prendre le temps de montrer ses différents approches de l'île c'est un très bon point, même si on ne le voit quasiment que sur la plage et très peu aux alentours. Les côtés exploration et solitude dans les films de ce genre c'est toujours les deux piliers centraux autour des quels tournent ces derniers. Tout est filmé de la sorte que le spectateur s'imagine dans la peau de Chuck, sans musique avec tout les bruits que l'on pourrait entendre sur une île, et des plans séquences magnifiques. J'ai du le voir une dizaine de fois et je ne suis jamais las de le revoir. Tom Hanks prouve encore qu'il est un acteur talentueux, impliqué et polyvalent et Zemeckis un des brillant réalisateurs qui ont marqué la fin du XXème et le début du XXIème siècle.
Tom Hanks se livre à une formidable performance d'acteur dans ce Robinson Crusoé des temps modernes.... Le film est captivant de bout en bout, et les paysages superbes... Zemeckis ajoute à son palmarès de nouveau, un grand film...
Réussir à garder en haleine durant 2h10 avec si peu de dialogue et une réalisation aussi minimaliste, c'est du genie pur. Zemekis réussi à nous faire ressentir son film, nottament grâce au jeu d'acteur fabuleux de Tom Hanks qui véhicule tellement d'émotions rien qu'avec ses expressions corporels. Ce film est une grande leçon d'humilité et rappel les valeurs fondamentales qui composent l'humain.
Seul au monde, c'est un peu le genre de film qu'on pourrait voir une fois par an sans jamais se lasser. Un homme, une île déserte, une histoire de survie... Du Jules Vernes au cinéma, en somme ; et si l'adaptation se veut libre, la réalisation n'en est pas moins réussie. 4/5
Des placements de produits au cinéma, c'est fréquent surtout depuis les années 80 mais là on atteint le sommet du sommet... Premier tiers, où au passage les russes sont visiblement pris pour des cons, on a l'honneur de suivre le point de vue subjectif d'un carton de livraison FeDex. FeDex, géniale entreprise qui réussit l'exploit de livrer partout dans le monde sauf chez vous. On voit des cartons FeDex partout, de l'inscription FeDex partout... bref une ode à FeDex. Et FeDex va même sauver notre protagoniste de la folie car des colis FeDex vont s'échouer en même temps... Heureusement, même si FeDex est toujours là, on va avoir un peu mieux par la suite qu'une énorme publicité qui prend totalement le pas sur des séquences archi-conventionnelles. Une fois notre héros échoué sur son île déserte, la BO se fait sobre, l'interprétation de Tom Hanks est de haute volée et l'ensemble arrive même l'exploit de transformer un ballon de volley-ball en personnage à part entière aussi attachant que n'importe quel être vivant. La fin, qui même si elle fait encore une dernière fois un éloge à FeDex, parvient à être du même niveau que le milieu se terminant sur un plan aussi angoissant qu'émouvant et intelligent sur la solitude de l'être.
Chuck Noland est cadre au sein de l'entreprise FedEx, la veille de Noël il est envoyé en Malaisie pour superviser la livraison d'un colis urgent. Mais au dessus de l'océan, au cours d'une tempête l'avion s'écrase et Chuck s'échoue sur une île déserte. On va alors suivre le combat solitaire de Chuck pour survivre dans cet environnement pendant 4 ans. Ce long métrage aborde avec brio les thèmes de la survie, mais surtout de la solitude, et le choc du retour à la société. Les thèmes sont abordés en profondeur avec violence ou poésie grâce à un scénario et une réalisation sans faille. Et c'est sans compter la performance exceptionnelle de Tom Hanks. Un classique.
Quand il n’y a que vous et…vous. Mais que ferions-nous sur une île déserte ? Certes, si on a de quoi se nourrir, boire,..ça peut-être des vacances de rêves. Mais quand on a rien de tout ça, ça fini en cauchemar ! Et bien c’est ce que propose de nous raconter Zemeckis et Tom Hanks, qu’il retrouve après Forrest Gump. Tom Hanks est seul…Tout seul devant nous, pauvres spectateurs terrifiés devant le dénuement dans lequel se retrouve Chuck Noland, ce type normal. Et on ne s’ennuie pas. Tom Hanks c’est le film à lui tout seul. Il simule à la perfection terreur, angoisse, inventivité pour pouvoir « survivre » à sa solitude…. dans l’espoir de revoir sa belle. En 4 ans, il se fait un copain « ballon », il pêche comme personne. On peut donc retrouver nos instincts primitifs « d’homme des cavernes » que la simplicité de la modernité nous a fait oublier. C’en est troublant. Un film qui fiche la trouille (qui a envie de prendre l’avion juste derrière…), mais qui est tout de même plein de philosophie sur notre confort moderne qu’on ne voit même plus et qui est considéré comme dû, avec un acteur hors du commun pour jouer le Robinson.
J’ai été moyennement intéressé par le début du film qui nous montre un Tom Hanks survolté et obsédé par le temps au sein de l’entreprise de livraison rapide à domicile Fedex. Même si on devine la finalité du procédé qui est de créer un contraste avec la suite de l'histoire. Autre point faible, le dénouement plein de bons sentiments qui a tendance à s’étirer en longueur. Heureusement, la plus grosse partie du film est originale et émouvante. A commencer par le crash impressionnant de réalisme (déconseillé si vous devez prendre l’avion) puis l’inhumation du corps d’un pilote, le déballage des colis Fedex remplis d’objets hétéroclites (des patins à glace aux cassettes VHS !) qui finalement s’avèreront très utiles. Mais surtout, faute d’un Vendredi, Tom Hanks s’invente un compagnon, « Wilson », un ballon pour lequel il est près à risquer sa vie. Et là, le film innove vraiment. Il y a aussi les douleurs dentaires de notre Robinson Crusoé des temps modernes qui l’obligeront à employer les grands moyens en l’absence de dentiste. Quelques scènes sur la mer sont très belles (la vague insurmontable, les baleines etc.). Enfin, la transformation physique de l’acteur est étonnante (le corps légèrement empâté du monde civilisé s'amincit au milieu de l’océan). Rien ne vaut un long séjour sur une île déserte pour suivre un régime…
Une intrigue intemporelle (celle de Robinson Crusoe), un acteur magnifique (Tom Hanks au meilleur de sa forme) donnent forcément un très beau film, sans temps mort et pourtant, de longues minutes de silence ponctuent le film. Le seul bémol peut-être: la surenchère publicitaire pour un grand groupe postal américain qui jalonnera tout le film mais c'est tout. Tout est bon! A voir de toute urgence
Un film qui réussit le tour de force de faire qu'on ne s'ennuie pas malgré le manque d'action. J'ai bien aimé le film en lui-même, et plus particulièrement la dernière demi-heure du film, quasi philosophique.
Excellent film dans lequel Tom Hanks incarne le passager d'un avion de poste qui s'échoue sur une île. Tom Hanks va passer alors tout seul 20 ans sur une île, avec comme moyen de réconfort une balle de foot je crois et avec des lettres qu'il a récupéré de l'avion. Le problème avec ce genre de film, c'est qu'il y en a beaucoup qui traite le sujet (une sorte de Crusoé); donc il faut se démarquer des autres, et c'est ce que réussit à faire Seul au Monde. Le film n'est pas du tout cliché, il est original, on ne s'ennuie jamais. Tom Hanks, que je n'aime pas trop, joue plutôt bien. Regardez-le au moins une foi! Excellent!