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Alex I
11 abonnés
194 critiques
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5,0
Publiée le 14 février 2013
Film magnifique que j'ai adoré, Samuel le Bihan et Mark Dacascos juste des supers acteurs, des scènes de combat très bien faite, dans mon top ten assurément
En 2001 la résurrection du mythe de la bête du Gévaudan sur les écrans français a mis en lumière le nom de Christophe Gans, passionné de cinéma de genre, ex-rédacteur en chef du journal Starfix (journal consacré au cinéma de genre paru de 1983 à 1990). Le succès du film (6ème au box-office français en 2001) aurait pu laisser espérer une carrière plus fructueuse pour Christophe Gans qui depuis n’a réalisé que deux films, (« Silent Hill » en 2006 suivi de « La Belle et la Bête » en 2014) et qui semble peiner pour parvenir à monter « « Return to Silent Hill ». Cette discrétion est d’autant plus surprenante que le film est totalement réussi, supportant allégrement le poids des ans, deux décennies après sa sortie, hormis les quelques réserves qui demeurent sur l'allure de la bête, curieux mariage entre animatronique et numérique. Gans fidèle à son amour pour le cinéma bis propose un mélange tout à fait comestible quoique détonnant entre le film de karaté, le western spaghetti et le film de capes et d’épées. Surtout, son film distille une ambiance à la croisée des chemins entre le féerique, le mystère et l’horrifique du meilleur effet qui tient sans peine le spectateur en haleine pendant quelques 2 heures 20 . Idem pour le casting où Gans réussit l’osmose entre acteurs confirmés comme Jean Yanne, Jacques Perrin, Edith Scob, Jean-François Stévenin et les nouvelles pousses que sont alors les Vincent Cassel, Samuel Le Bihan ou Emilie Dequenne. C’est donc dans l’accommodement des sauces que le chef cuisinier Gans s’est montré le plus habile, là où justement les jeunes metteurs en scène remplis de références gâchent souvent leur première chance. Quelques effets sont certes un peu too much qui laisseraient poindre une tendance de l’alors jeune réalisateur à l’emphase et à la griserie comme l'attestent les accoutrements et la perruque blonde d’un Samuel Le Bihan que l’on croit parfois tout droit sorti de « Venus Beauté » avec son sourire charmeur perpétuellement aux lèvres. La présence énigmatique et très athlétique de Marc Dascacos expert en arts martiaux est bien sûr la très bonne trouvaille exotique du film. Marchant sur un fil mais parfaitement secondé par le chef opérateur danois Dan Lautsen, Christophe Gans livre donc un film très abouti esthétiquement qui ne sombre jamais dans le ridicule, réussissant parfaitement cet exercice de style osé connaissant les aprioris de la critique française. On aurait donc mauvaise grâce de bouder une tentative française audacieuse qui tente d’aborder des contrées filmiques guère prisées de nos réalisateurs. Malgré le succès de son film n’est-ce pas ce qu’a fini par payer Gans à qui on n’aurait pas pardonné son premier échec public (« Silent Hill » ) ?
Les critiques ont aimé, le public aussi et pourtant c'est mauvais, c'est long, c'est chiant, le mélange des genres est grotesque (un indien et un monstre métallique qui s'invitent dans un film de cape et d'épée ou l'on fait du karaté). Les dialogues sont ridicules. Rien à sauver !
Si on ne le sait pas, on a du mal à croire que c'est un film français, à cause des effets spéciaux, ainsi que du mélange des genres. En effet, le réalisateur s'est fait plaisir, rien que pour les scènes de combats, et aussi pour le scénario. De plus, le casting est sympa (avec par exemple avec un Vincent Cassel bien vicieux) et rend le film plus attrayant. Bien sûr, il comporte des défauts mais ça ajoute du charme à ce film sublime.
Un film culte, le casting est très bien, (Samuel le Bihan, Maark Dacascos, Vincent Cassel ...), le film compose quelques scènes flippante, le film est très bien fait, il y a de l'action, du suspense, des enquêtes... Un Chef d'Oeuvre, 5/5.
Christophe Gans s'inspire de la légende de la Bête du Gévaudan et signe un film ambitieux qui réunit aussi bien le film d'époque que le film d'enquête le tout saupoudré de thriller, d'arts martiaux et d'un aspect fantastique qui a tout pour plaire à condition d'accepter le plaisir coupable que se permet le réalisateur afin d'en offrir un au public. "Le Pacte des loups" est bourré de style, la photographie et les décors sont superbes et la mise en scène maîtrisée de bout en bout. Gans sait faire évoluer son film entre plusieurs genres et satisfait ainsi tout type de public qui à en perdre quelques-uns en cours de route. Assumant ses choix jusqu'au bout, il nous offre un divertissement de haute volée qui apporte une bonne dose d’esbroufe dans le cinéma français. Quelques maladresses scénaristiques pointent le bout de leur nez mais aucune d'entre elle ne s'offre le luxe de nous gâcher le plaisir. Quant au casting, il est impeccable, porté par un Samuel Le Bihan au sommet de sa forme.
Un bon film aux qualités évidentes, généreux et incarné. Les moyens mis à disposition ne sont certainement pas tombé entre les mains d'un incapable, et Christophe Gans le démontre habilement au gré d'une réalisation complexe et polyvalente, formée de séquences de genre d'horizons divers. On pourra toutefois reprocher au bonhomme un certain penchant pour l'effet gratuit, système désamorçant à plusieurs reprises l'immersion totale du spectateur dans cette fable ambitieuse et très sympathique. Le Pacte des Loups tient également l'immense mérite d'apporter quelque chose de différent au cinéma français : un véritable hommage au cinéma de genre, superbement construit qui plus est. Le casting est à l'image du film, remarquable et pertinent si l'on excepte la prestation relativement moyenne de Samuel Le Bihan. Il en résulte un divertissement de pur spectacle à travers lequel chaque composant semble avoir été considéré avec grand intérêt ( des acteurs au montage en passant par la direction artistique, colossale ). C'est à voir.
Christophe gans effectue un mélange de genres : le fantastique, l'aventure, la romance, le policier (et meme le kung fu) Il nous livre un divertissement angoissant et rempli de suspense.
J'avais garder un bon souvenir de ce film. Mais en le revoyant j'ai été quelque peu déçue. Le réalisateur fait mine de s'intéresser au mythe de la bête du Gévaudan mais l'histoire n'a absolument rien a voir avec ça! On nous parle de samouraï, de maison close mais pas tellement de bête de Gévaudan a proprement parlé. Et j'ai été déçue de la fin ( Vincent Cassel et son bras en guimauve, etc....) Sinon j'ai bien aimé retrouvé Emilie Dequenne (que j'avais vue dans La Fille du Rer), et voir Monica Bellucci, toujours aussi nue.
Etonnant : ce film de Christophe Gans a été sujet à un enthousiasme critique impressionnant au moment de sa sortie, et maintenant tout le monde semble l'avoir oublié. Pour cause : il s'agit véritablement d'un navet - au sens large, c'est-à-dire qu'il va vieillir de plus en plus mal.
Le pari est risqué : mélanger kung-fu et reconstitution historique, avec un petit côté thriller. Pourtant rien ne prend : la mise en scène tape-à-l'oeil est lourde dès l'intro (avec des ralentis à n'en plus finir, on croit voir un épisode des power rangers). Le film est lourd, poisseux; il se prend très au sérieux, et son refus total de l'humour en devient ridicule - mention spéciale au personnage de Vincent Cassel. Les acteurs, peu habitués à ce type de rôles, sont très mal à l'aise et plutôt mauvais (Le Bihan récite, il n'est pas crédible). Evidemment, Monica Belluci n'est là que pour sa plastique. Enfin, les effets spéciaux sont désormais rédhibitoires (je ne dévoilerai rien, mais la bête, quand même, c'est pitoyable...)
Bref, un film qui, déjà, à sa sortie, faisait pale figure, et qui risque de vieillir très mal. Les Français ne devraient pas essayer de faire comme les américains : ils n'y arrivent pas, pondent des scénarios débiles et bourrés d'effets spéciaux improbables.
Excellent film, un melting pot de plusieurs genres de cinéma parfois aux antipodes mais la mayonnaise prend grâce entre autre à une bonne mise en scène. Les images sont superbes, la reconstitution de l'époque réussie et les acteurs, quoique assez inégaux, font le boulot. Les scènes de combat sont magnifiques malgré l'anachronisme et le personnage de Mani n'y est pas pour rien, en effet Mark Dacascos trouve là un de ses meilleurs rôle dans une filmographie compliquée. Bref, du grand cinéma malgré les invraisemblances et une belle réussite visuelle.
Avec ce film, on est toujours à la frontière du ridicule, mais on ne la franchit pas. L'interprétation de certaines actrices sonne très "fausse", il y a plein d'invraisemblances, mais au final, on ne retient qu'une certaine ambiance assez "attachante", même si le film est un peu long.