Depardieu a joué pour la première fois sous la direction d'un réalisateur étranger dans Green card (de l'Australien Peter Weir). Il a ensuite enchaîné 1492 : Christophe Colomb (Ridley Scott), My father, ce héros (Steve Miner), Décroche les étoiles (Nick Cassavetes), Bogus (Norman Jewison), Hamlet (Kenneth Branagh), L'Homme au masque de fer (Randall Wallace), Vatel (Roland Joffé).
Cette suite des Les 101 Dalmatiens a été réalisée par Kevin Lima, qui a déjà travaillé pour Disney sur Tarzan. C'est la première fois qu'il dirige des acteurs en chair et en os au lieu de personnages de dessins animés. Glenn Close reprend ici du service en incarnant de nouveau la terrible Cruella.
Les 102 Dalmatiens est la suite des 101 Dalmatiens, réalisé par Stephen Kerek en 1996. De ce premier volet, seule Glenn Close a conservé son rôle de Cruella De Vil. Ce premier volet s'inspirait du film d'animation des Studios Disney réalisé en 1961.
Prunelle, le chiot au pelage immaculé, est à la fois un animal réel et virtuel. Il participe à certaines scènes sous une forme numérisée, alors que dans d'autres, Prunelle est un vrai dalmatien dont les taches ont été supprimées par infographie.
La croissance d'un chiot de quelques semaines étant très rapide, la production a dû engager une dizaine de spécimens pour tenir le rôle. L'infographie s'est fait fort de gommer les différences qui existaient entre les chiens. La truffe noire et les pigments noirs, attributs caractéristiques de Prunelle, ont parachevé le travail, donnant l'illusion que le quadrupède qui évolue sur l'écran est toujours le même.
Collaborateur de Roman Polanki (Tess, Pirates, Frantic, La Neuvième porte), il a notamment travaillé avec Steven Spielberg (Indiana Jones et le temple maudit, Indiana Jones et la dernière croisade, Hook) ou Robert Altman (Buffalo Bill et les Indiens). Lauréat de trois Oscars, Anthony Powell a également conçu les costumes de Papillon de Franklin J. Schaffner.
« J'ai eu envie d'explorer encore davantage Cruella. J'ai appris avec Les 101 Dalmatiens que plus j'étais méchante, plus j'étais drôle. Et faire rire est un rouage vital dans le fonctionnement du personnage. Les enfants ont peur de Cruella, mais elle leur permet aussi de rire de leur peur. Elle est comme tous les méchants des contes de fées, qui font découvrir aux enfants le côté sombre de la vie. Les enfants savent que cette noirceur existe, et elle les terrifie. Ils veulent pouvoir la regarder, l'affronter et savoir qu'ils seront secourus. »