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DAVID MOREAU
135 abonnés
2 232 critiques
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0,5
Publiée le 25 mai 2024
HAPPINESS THERAPY. Stallone part en cure se reposer avec ses amis flics. Un repos bien mérité pour retrouver une bonne hygiène de vie. La dépendance aux navets est prise en charge par l'assurance maladie mais on n'est pas à l'abri d'effets secondaires comme les maux de tête ou les selles molles. Amy Winehouse aurait aimé.
Le début du nouveau millénaire fut très compliqué pour Stallone, en témoignent, Get Carter, Driven et donc D Tox. Thriller à la petite semaine, dans lequel un Sly fatigué et peu concerné joue au chat et à la souris avec un très méchant serial killer. Beaucoup d'incohérences, toutefois ça peut occuper une soirée d'hiver.
Comme toujours avec ce Jim Gillespie, si je devais caractériser D-Tox, ce serait comme pour Souviens-toi l'été dernier ou Billionaire Ransom : mouais, bof. Je m'intéresse toujours à la genèse des films quand ces derniers sont mauvais et on a très souvent un début d'explication. Pour Compte à rebours mortel, c'étaient des tensions entre le studio et le réal', un film tourné en 1999 mais qui ne sortira qu'en 2002 après des projections-tests catastrophiques, une postprod supervisée par Ron Howard à qui avait été proposé le film à la base. Et puis surtout un Stallone en pleine déconfiture artistique entre Driven, Get Carter et Mafia Love. Et puis bon, le cinéma US des années 90 était quand même saturé de films sur les serial killers. Bien sûr, il y a Seven mais aussi Copycat, Le Collectionneur, Bone Collector. Au moins, oui, ça permet de voir Sly utiliser un peu moins ses biscotos puisqu'il campe un policier miné par la mort de sa femme. Il y a aussi une belle distribution avec Robert Patrick, Kris Kristofferson, Charles S. Dutton, Tom Berenger, Stephen Lang, Dina Meyer. Mais à part les faire errer dans des couloirs ou dans le blizzard, Gillespie n'en tire rien de bon. J'espère au moins que Sly ne s'est pas trop pelé en allant tourner ça au Canada parce que ça n'en valait pas le coup.
Le film démarre comme un Stallone classique (il est flic, un psychopathe tue sa femme et il va vouloir se venger), on s'attend alors à une série de meurtres et à la traque du tueur, entrecoupée de dialogues assez légers, mais très vite ça vire à un décor surprenant : une sorte de bunker isolé de tout, au milieu de la neige, destiné aux flics dépressifs et alcooliques où sera convié Stallone. Le risque d'une telle mise en scène est appréciable mais parait vite artificiel : comment des flics peuvent se retrouver dans un tel endroit qui ressemble autant à une prison ? Même si l'ambiance est pesante, avec un certain charme, on déplore que l'histoire s'appesantisse trop dans un scénario bizarre, pseudo mystérieux, où les crimes se perpétuent alors que le tueur s'est fait passer pour un flic parmi eux. On a même de vrais longueurs vers les 3/4 du film... D'un coté on peut donc se réjouir d'un Stallone inhabituel par son côté noir aux décors atypiques, mais de l'autre le scénario n'est pas la hauteur et semble étrangement mou, bien peu vraisemblable.
C'est pas le film qui rehausse la carrière de Sly mais ça se laisse regarder.... Le scénar n'est pas des plus fignolé , on ne sait pas pourquoi le méchant est méchant (parceque !) , Stallone n'est pas des plus crédible dans le mélodrame mais on a le droit à une belle brochette d'acteurs qui vont se faire connaitre par la suite...
On aurait pu craindre à un énième thriller urbain tant le début du film est dans cette veine. Mais le flic dur ne va pas se remettre si facilement de sa confrontation avec le tueur. Et c'est là, que le film bascule dans autre chose, une ambiance anxiogène, dans un centre de désintoxication qui a tout d'un asile, voir d'une prison, et pour corser le tout, dans un environnement glacial. Le film n'est pas révolutionnaire, mais il fait le job, on a connu pire avec Stallone, on sort des années 90, qui ont été assez fructueuse pour lui. Alors ce tueur assez revanchard, même si on ne sait pas pourquoi il s'en prend à ce flic, et c'est là, qu'il y a quelques faiblesses scénaristique ou, un peu de facilité, mais il faut remarquer que l'ambiance bien qu'un peu tarabiscoté nous donne un bon climax. Un film assez punchy qui tient suffisamment en haleine pour s'y intéresser.
Un bon petit thriller neigeux emmené par un Stallone plutôt convaincant. On y suit un policier dépressif, alcoolique et suicidaire suite au meurtre horrible de sa compagne par un tueur en série. Il est envoyé en cure dans un centre de désintoxication, coupé du monde, dans des décors enneigés en compagnie d'autres policiers. Très vite les meurtres commencent ... Le suspense est bien maintenu et la tension est palpable.
Je l'ai vue à la télé il y a longtemps, et Sylvester Stallone joue un flic qui sombre dans l'alcool, et va dans un centre d'addictoligie, mais un tueur de flics y commet des meurtres, il y a du suspense.
Évidemment, c’est très mauvais. La mise en scène tape à l’œil n’oublie aucun cliché des années 90 (alors que nous sommes au début des années 2000), le scénario lorgne sur les thrillers de la décennie précédente sans en avoir le moindre talent, les personnages sont tous affreusement caricaturaux, la galerie d’acteurs composée vient cachetonner dans une période plutôt difficile de sa carrière et l’ensemble ne tient pas une seconde la route en raison de ses innombrables incohérences. Cependant, si on sait à quoi s’attendre (une petite série B avec l’ami Stallone), on peut tout à fait aisément passer un bon moment. On ne nous promet pas la lune mais le divertissement est au rendez-vous avec un huis-clos original durant le blizzard. Si le Whodunit manque de finesse (les fausses pistes sont trop grosses), elle ravira un public pas trop exigeant mais amateur de ce genre. Ceux qui sont plutôt fans du Sly des films d’action seront sûrement déçus. On est ici dans un pur thriller. On pourra apprécier, plutôt que le terne bunker qui fait office de centre de cure de désintoxication, les superbes extérieurs du Wyoming sous la neige qui offre une tonalité particulière à l’ensemble. Évoquant forcément « Shinning » ou « The Thing » avec son côté huis-clos enneigé, le cadre souligne à quel point le film a piqué des idées par-ci, par-là. Point d’originalité donc, mais un résultat pas plus mauvais que d’autres films de cette période qui affichaient, pour le coup, de véritables ambitions.
Avec les années 2000, Stallone était entré dans une période de creux (tant artistique que commercial) dont ce Compte à Rebours Mortel n'est sans doute pas le pire exemple, mais qui illustre assez bien les dérives de sa carrière à l'époque. Jeu monolithique, scénario qui force le trait et perd en crédibilité (défaut encore accentué par une mise en scène qui ne casse pas trois pattes à un canard), personnages trop lisses ou prévisibles: ce petit thriller, dont le rythme va crescendo après un démarrage des plus lents, comble à grand-peine une soirée télé.
J'avoue avoir bien aimé ce film, même s'il y a là dedans une part de plaisir coupable...Le synopsis est celui d'un film de slasher et/ou de serial killer; en général ces films présentent un effectivement un groupe isolé qui est victime d'un tueur qui va profiter justement de l'absence de possibilité de secours pour déployer un piège dans les mailles duquel vont tomber la plupart des protagonistes. Ces protagonistes, justement, sont en général trop faibles pour s'y opposer efficacement; le tueur est comme présent partout à la fois, omniprésent mais invisible tout à la fois, manipule tout le monde etc...et c'est de là que vient le suspense: vont-ils parvenir à s'en sortir? En général, si c'est le cas, une jeune femme parvient à s'échapper après moults difficultés et après avoir failli se faire tuer à plusieurs reprises. Or, et c'est justement l'immense originalité de ce film (involontaire?), Sylvester Stallone prend la place de cette jeune femme. Sauf qu'il a des ressources que celle-ci n'a pas et n'aura jamais: il est monstrueusement balèze. Et même s'il est torturé psychologiquement par la mort de sa fiancée, les manipulations du tueur n'ont pas de prise sur lieu. Les pièges, il les esquive par sa force et sa robustesse. Superflic, il a l'habitude, il n'a pas froid aux yeux. Il y a certes un peu de suspense en ce qui concerne les autres personnages, mais en ce qui concerne Sly, impossible de douter qu'il s'en sorte, jamais! Les problèmes sont faits pour être réglés, et c'est ce à quoi va très vite s'atteler Sylvester Stallone, ce qui va faire immanquablement dérailler le plan du sérial killer. C'est ce que j'ai en fait bien aimé dans ce film; en quelque sorte un héros de film d'action qui se retrouve "piégé" par un serial killer, et un combat à mort entre les deux. Ce film arrive à bien marier les deux genres, qui normalement n'ont rien à voir...
Un très bon thriller, le scénario est intéressant et original. Certe ce n'est pas le meilleur film de Stallone mais je trouve que ce film est largement au dessus de la moyenne. Tout est réunie pour passer un bon moment de cinéma.
Thriller policier mais aussi d'angoisse assez méconnu avec Sylvester Stallone dont l'originalité est surtout le cadre digne d'un film d'horreur étouffant, une sorte de grand bâtiment bunker perdu dans la neige, la glace et le blizzard pour un huit clos mortel. Hélas sans grande originalité, au jeu minimaliste et assez répétitif, et qui de plus a très mal vieilli. A suivre sans grand intérêt, sans être vraiment attentif, sans vraiment s'attacher aux différents personnages dont certains sont vraiment caricaturaux pour un final sans éclat . Ceci dit Stallone fait du Stallone et malgré ce scénario minimaliste ce film plaira à ses fans.