Ce thriller ne comporte pas la moindre once d'originalité et son suspense n'est pas très dense mais la réalisation est efficace et voir Sly traquer un méchant est toujours un plaisir.
Bon petit film qui se laisse regarder, cependant Sylvester Stallone joue mieux dans Rocky ! Et l'on devine facilement la suite des évènements tout au long du film.
Après Cop Land, qui dévoilait une facette alors méconnue (ou oubliée) de l'acteur, Sylvester Stallone a sombré dans le n'importe quoi, enchaînant les navets pour ne devenir qu'une star d'action déchue et oubliée. Sa participation au remake de La Loi du milieu n'a pas impressionné grand monde tandis que le film d'action sportif Driven l'a enfoncé dans la ringardise la plus totale. Aux États-Unis, Stallone est presque coltiné aux direct-to-videos comme c'est le cas avec cette adaptation d'un roman policier où un flic du FBI dépressif réfugié au Canada pour une cure de désintoxication va être confronté à un serial killer spécialisé dans les flics... L'idée de départ est bonne bien que peu originale et le long-métrage, mis en scène par l'habitué Jim Gillepsie (Souviens-toi l'été dernier), s'annonce comme l'un des derniers gros slashers de son temps. Malheureusement, un slasher avec Stallone ça colle pas vraiment et le réalisateur préfère se la joue thriller à la Seven ou tout du moins y croire. Hélas, la pilule ne passe pas et Compte à rebours mortel ne reste au final qu'un banal slasher prévisible et sans panache mettant en scène une poignée de quinquagénaires alcoolos à la place de teenagers lubriques. Sorte de "Dix Petits Nègres" composé de flics dépressifs, le long-métrage met un temps fou à démarrer (une demi-heure pour entrer dans le lieu de la cure) tandis qu'aucun réel suspense ne viendra pointer le bout de son nez, le spectateur se foutant royalement du sort de ces personnages inattachants au possible et jubile même parfois de voir leur gorge tranchée. Pas forcément désagréable une fois plongé dans le bain, Compte à rebours mortel ne demeure tout au plus qu'un thriller du dimanche soir sans identité qui ne vaut que pour quelques meurtres sympathiques mais enfonce clairement Stallone dans un anonymat peu glorieux.
Encore un film ennuyeux de tueur de série comme les Américains en font des dizaines chaque année. De plus, la plus grande partie de celui-ci se passe dans la pénombre et on ne voit pas grand chose.
Comme toujours avec ce Jim Gillespie, si je devais caractériser D-Tox, ce serait comme pour Souviens-toi l'été dernier ou Billionaire Ransom : mouais, bof. Je m'intéresse toujours à la genèse des films quand ces derniers sont mauvais et on a très souvent un début d'explication. Pour Compte à rebours mortel, c'étaient des tensions entre le studio et le réal', un film tourné en 1999 mais qui ne sortira qu'en 2002 après des projections-tests catastrophiques, une postprod supervisée par Ron Howard à qui avait été proposé le film à la base. Et puis surtout un Stallone en pleine déconfiture artistique entre Driven, Get Carter et Mafia Love. Et puis bon, le cinéma US des années 90 était quand même saturé de films sur les serial killers. Bien sûr, il y a Seven mais aussi Copycat, Le Collectionneur, Bone Collector. Au moins, oui, ça permet de voir Sly utiliser un peu moins ses biscotos puisqu'il campe un policier miné par la mort de sa femme. Il y a aussi une belle distribution avec Robert Patrick, Kris Kristofferson, Charles S. Dutton, Tom Berenger, Stephen Lang, Dina Meyer. Mais à part les faire errer dans des couloirs ou dans le blizzard, Gillespie n'en tire rien de bon. J'espère au moins que Sly ne s'est pas trop pelé en allant tourner ça au Canada parce que ça n'en valait pas le coup.
On aurait pu craindre à un énième thriller urbain tant le début du film est dans cette veine. Mais le flic dur ne va pas se remettre si facilement de sa confrontation avec le tueur. Et c'est là, que le film bascule dans autre chose, une ambiance anxiogène, dans un centre de désintoxication qui a tout d'un asile, voir d'une prison, et pour corser le tout, dans un environnement glacial. Le film n'est pas révolutionnaire, mais il fait le job, on a connu pire avec Stallone, on sort des années 90, qui ont été assez fructueuse pour lui. Alors ce tueur assez revanchard, même si on ne sait pas pourquoi il s'en prend à ce flic, et c'est là, qu'il y a quelques faiblesses scénaristique ou, un peu de facilité, mais il faut remarquer que l'ambiance bien qu'un peu tarabiscoté nous donne un bon climax. Un film assez punchy qui tient suffisamment en haleine pour s'y intéresser.
Un bon petit thriller neigeux emmené par un Stallone plutôt convaincant. On y suit un policier dépressif, alcoolique et suicidaire suite au meurtre horrible de sa compagne par un tueur en série. Il est envoyé en cure dans un centre de désintoxication, coupé du monde, dans des décors enneigés en compagnie d'autres policiers. Très vite les meurtres commencent ... Le suspense est bien maintenu et la tension est palpable.
Un excellent film avec Sylvester Stallone! Ce film offre un rôle tout nouveau à Stallone, tristesse, souffrance, désespoir, solitude, vengeance, haine etc. Comme Schwarzy dans Dommage Collatéral, un homme qui a tout perdu en un instant, sa femme et son fils et il ne lui reste plus rien. En plus ces deux films datent de la même année. J'adore peu avant la fin quand Noah supplie le tueur de flics de l'épargner! C'était pourtant celui qui avait le moins peur avant, on aurait même pu croire que c'était lui le tueur de flics! Il critiquait tous les autres, il avait traité le p'tit jeune de mauviette et de poule mouillée et ben le voilà à son tour devenu une mauviette et une poule mouillée, lol! J'ai surtout adoré le combat final entre Jake Malloy et Slater! C'est comme dans Cobra, quand il maitrise le tueur armé d'un couteau très aiguisé, qu'il lui flanque des coups de points dans le ventre, dans la gueule et après il le suspend à un crochet. Là en loccurence il le jette sur des fourches très pointues. Et j'adore la dernière réplique:"- Je te vois et toi tu vois CA!!!!"
On part sur une histoire classique avec un tueur de flic dont l'inspecteur qui enquête va subir le jugement avec l'assassinat de sa compagne et puis.... On part sur tout autre chose avec un lieu de traitement contre les désordres psychiques chez les policiers, un lieu improbable dans un blizzard permanent. Et là, c'est la course contre le tueur qui est revenu, des relents d'Alien ou de The thing. Curieux choix qui donne à ce film une note moyenne.