AlloCiné
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Votre avis sur Madame Web ?
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Dik ap Prale
Si les trois jeunes et nouvelles héroïnes ont toujours de quoi séduire pour l'avenir, façon drôles de dames, à conditions d'avoir une histoire inspirante et de n'a pas être simplement noyées dans un futur Avengers, Dans cette genèse, le temps semble bien le point noir de l'aventure. Tahar Rahim est quant à lui, bien qu'on l'apprécie, peu convaincant dans le rôle du super vilain, et bien qu'on ne soit pas plus friand de l'action que d'un bon scénario, en ces temps de disgrâce dans l'écurie Marvel, il est certain qu'il manque ici de tout.
Vu en IMAX à Paris, à plus de 25 euros la place, cela fait cher pour « Madame Web ». A quand un prix des places au Cinéma en rapport avec la qualité du film projeté et non la technologie de la salle ? En ce qui concerne le film lui-même, c’est un sentiment de déjà vu qui domine quand, comme moi, on a vu « Destination Finale » et « L’Effet Papillon » et que l’on peut comparer cette « œuvre » – ou plutôt ce « produit » – à ces excellents prédécesseurs. Ce film n’est pas nul, comme je l’ai lu, pas incroyable non plus, simplement pas terrible à cause d’un scénario bâclé, de scènes frôlant le ridicule, de placements de produits à outrance et un manque de rythme imputable à une réalisatrice de séries un peu dépassée par ce film d’action. C’est le pire Marvel jamais produit, d’ailleurs il faudrait que quelqu’un se dévoue pour dire aux producteurs qu’ils ont épuisé le filon et qu’il faut qu’ils passent à autre chose.
Qu’est-ce qu’un acteur de la trempe de Tahar Rahim est venu faire dans ce film sans ambition ? Il n’est pas le premier acteur français à venir jouer les « bad guys » à Hollywood mais Vincent Cassel ou Jean Reno ont eu plus de chance dans le choix de leur expérience américaine. Il faut croire qu’il y a des cachets qu’il est difficile de refuser, comme pour certains joueurs de football, plein de talent, venus contre toute attente, mais pour l’argent assurément, jouer dans un club européen de seconde zone ou un championnat exotique.
Quand je lis les critiques de spectateurs sur ce film sur le site AlloCiné, j’avoue que je ne comprends plus rien au monde : Deux spectateurs disent, je cite, « ce n’est pas un chef d’œuvre » mais lui mettent la note d’un chef d’œuvre, un autre « bon film […] je le surnote un peu » en lui mettant la note maximale (3 notes au-dessus d’un bon film), heureusement que c’est seulement un peu surnoté, un dernier « regardable […] correct » mais toujours avec la note d’un chef d’œuvre. Je me rassure en lisant que ce sont des spectateurs qui ont écrit moins de 5 critiques dans leur vie mais quand même. N’y a-t-il plus moyen en 2024 d’avoir une cohérence entre les propos tenus et la note résultante dans les critiques de film ?
Qu’est-ce qu’un acteur de la trempe de Tahar Rahim est venu faire dans ce film sans ambition ? Il n’est pas le premier acteur français à venir jouer les « bad guys » à Hollywood mais Vincent Cassel ou Jean Reno ont eu plus de chance dans le choix de leur expérience américaine. Il faut croire qu’il y a des cachets qu’il est difficile de refuser, comme pour certains joueurs de football, plein de talent, venus contre toute attente, mais pour l’argent assurément, jouer dans un club européen de seconde zone ou un championnat exotique.
Quand je lis les critiques de spectateurs sur ce film sur le site AlloCiné, j’avoue que je ne comprends plus rien au monde : Deux spectateurs disent, je cite, « ce n’est pas un chef d’œuvre » mais lui mettent la note d’un chef d’œuvre, un autre « bon film […] je le surnote un peu » en lui mettant la note maximale (3 notes au-dessus d’un bon film), heureusement que c’est seulement un peu surnoté, un dernier « regardable […] correct » mais toujours avec la note d’un chef d’œuvre. Je me rassure en lisant que ce sont des spectateurs qui ont écrit moins de 5 critiques dans leur vie mais quand même. N’y a-t-il plus moyen en 2024 d’avoir une cohérence entre les propos tenus et la note résultante dans les critiques de film ?
Je m'étais dis que je n'irai plus voir de "Marvel" vu l'intérêt, les mises en scène, les budgets, voire le mépris à l'égard des spectateurs......Et après ce visionnage, je ne dirais pas que c'est complètement nul, enfin le scénario est couru d'avance dès qu'on voit dans les premières images le fameux arachnoïde rose pas trop gros, presque mignon, on comprend pratiquement les 100 minutes qui vont suivre. Mais le personnage principal : Cassandra Webb joué par Dakota Johnson me plaît beaucoup, sans doute quelques nuances n'y sont pas étrangères... Par contre l'enchainement du scénario et de la prise de conscience de ses pouvoirs est laborieux. Malgré l'implication de trois jeunes filles pour donner du peps, la mayonnaise a bien du mal, et comble d'ironie un Français fait partie du casting, le méchant Ezekiel Sims ( Tahar Rahim ) vraiment pas mis en valeur dans un rôle d'une niaiserie de bas étage - le pauvre ! Un Marvel bien que "féministe" aux effets spéciaux peu glorieux qui s'englue dans sa propre toile..... !!**
Je crois que j'ai pas compris. J'ai pas compris comment on peur faire un film aussi mauvais, mal écrit et surtout mal réalisé. Les scènes sont ultra cuter, très mal rythmé et vraiment mal mis en scène. J'ai pas compris toutes les incohérences aussi grosses soit-elle. J'ai pas compris ce casting aussi peu investi et aussi peu crédible qui vraisemblablement s'en fou complètement de jouer dans ce film. J'ai pas compris ce scénario débile qui respecte pas son univers.
Bref, c'est une purge.
Bref, c'est une purge.
Ennui absolu . Invraisemblances , longueurs , caricatures … j’avais compris que les marvels c’était toujours approximatif sur ces points , mais là on frise le mépris du spectateur quand même .. bon , mes ados ont moins souffert , mais pour moi et mon mari ce fut une corvée
Absolument catastrophique de bout en bout. Scénario inepte, actrices sans charisme. Des effets spéciaux au rabais. Au secours fuyez !!!
Yetcha
Un Marvel tout ce qu'il y a de plus médiocre. Si Rahim sort son épingle du jeu en méchant charismatique, le reste est assez plat et ne mène nul part. On s'ennuie et surtout on éprouve absolument aucune empathie ou attachement envers les héroïnes plutôt agaçantes du film.
Yannickcinéphile
Madame Web est précédé d’une réputation redoutable, mais après tout, j’avais bien apprécié Winnie the Pooh, blood and honey, alors… Mais non, faut l’avouer, ce film est pourri. C’est dommage car il y avait sur le papier des choses sympas. Une héroïne avec un super-pouvoir moins bourrin que de coutume, un décorum rétro plaisant, et également un parti-pris plus violent que les Marvel et Dc. Mais c’est n’importe quoi. Le film n’exploite aucun de ses personnages hormis celui de Dakota Johnson qui est également la seul à surnager dans le désastre. Elle porte le film sur ses épaules, accompagnée de trois actrices dont on dirait qu’elle est la mère, la nurse, bref, trois boulets campés par des actrices qui n’ont rien à défendre faut le reconnaître. A part être sauvé par Johnson, elles ne font rien. Tahar Rahim est globalement fadasse, et lui non plus n’a finalement rien à défendre. Son personnage est même assez pathétique en vrai, n’ayant visiblement qu’une seule employée pour l’aider, et encore, c’est lui qui fait tout sur le terrain. Il a pas les moyens de s’aider de gros bras dans son affaire ? Curieusement, la seule bonne chose côté acting en dehors de Johnson c’est la courte apparition de Jill Hennessy qui m’a fait bien plaisir, dans l’un des rares passages avec de la tension du film !
Scénaristiquement c’est une cata. Le rythme est lent, mais lent… Le film commence assez vite et on se dit « super », mais en vrai, non ! Il n’y a quasiment pas d’action, les dialogues sont longs et casse-pied, les aventures prévisibles et sans saveur, et même lorsqu’on voit quelque chose ben, ce n’est pas vrai, c’est « une vision ». Ce qui casse complètement la dynamique. Le début pourtant était là aussi prometteur, avec le rythme trépidant de la vie d’une ambulancière, les rapports bien foutus avec ses collègues, mais dès qu’on rentre dans le vif du sujet il n’y a strictement plus rien. C’est de la paille. D’ailleurs je passe sur les foultitudes d’incohérences, à commencer par une femme en cloque de 9 mois en pleine forêt amazonienne loin de tout !
Formellement, là aussi c’est médiocre. Malheureusement rien n’a de personnalité. Ni la photo, ni les décors, ni la réalisation qui n’a aucune ampleur, qui s’avère souvent brouillonne, notamment dans les rares scènes d’action qui en plus sont hyper mal fichues. La réalisatrice ne maîtrise pas son sujet, et on a l’impression de scènes d’action d’un petit épisode de série télé aujourd’hui. La scène du métro est catastrophique de paresse. Il n’y a aucune intensité. Ce n’est malheureusement pas quelques effets visuels de qualité faiblarde et une bande son dynamique mais constituée essentiellement de tubes bien connus qui va rattraper l’affaire.
De mon point de vue Madame Webb se résume quasiment à Dakota Johnson. Etrangement, alors que j’avais peur de la voir manquer de présence et de charisme, dans un genre de rôle pas du tout pour elle à priori, eh bien elle en est le principal atout. Investie, tentant de donner une épaisseur réaliste et crédible à son personnage, elle a l’air en total décalage avec le bazar qui l’entoure. Dommage. 1
Scénaristiquement c’est une cata. Le rythme est lent, mais lent… Le film commence assez vite et on se dit « super », mais en vrai, non ! Il n’y a quasiment pas d’action, les dialogues sont longs et casse-pied, les aventures prévisibles et sans saveur, et même lorsqu’on voit quelque chose ben, ce n’est pas vrai, c’est « une vision ». Ce qui casse complètement la dynamique. Le début pourtant était là aussi prometteur, avec le rythme trépidant de la vie d’une ambulancière, les rapports bien foutus avec ses collègues, mais dès qu’on rentre dans le vif du sujet il n’y a strictement plus rien. C’est de la paille. D’ailleurs je passe sur les foultitudes d’incohérences, à commencer par une femme en cloque de 9 mois en pleine forêt amazonienne loin de tout !
Formellement, là aussi c’est médiocre. Malheureusement rien n’a de personnalité. Ni la photo, ni les décors, ni la réalisation qui n’a aucune ampleur, qui s’avère souvent brouillonne, notamment dans les rares scènes d’action qui en plus sont hyper mal fichues. La réalisatrice ne maîtrise pas son sujet, et on a l’impression de scènes d’action d’un petit épisode de série télé aujourd’hui. La scène du métro est catastrophique de paresse. Il n’y a aucune intensité. Ce n’est malheureusement pas quelques effets visuels de qualité faiblarde et une bande son dynamique mais constituée essentiellement de tubes bien connus qui va rattraper l’affaire.
De mon point de vue Madame Webb se résume quasiment à Dakota Johnson. Etrangement, alors que j’avais peur de la voir manquer de présence et de charisme, dans un genre de rôle pas du tout pour elle à priori, eh bien elle en est le principal atout. Investie, tentant de donner une épaisseur réaliste et crédible à son personnage, elle a l’air en total décalage avec le bazar qui l’entoure. Dommage. 1
Le plus mauvais film de l’univers MARVEL. Pas de scénario, acteurs mauvais, on s’ennuie du début jusqu’à à la fin. Certains fans de MARVEL sont partis au milieu du film. SONY devrait nous rembourser au prix que coûte une entrée.
À éviter absolument
À éviter absolument
Bon film agréable à regarder et vu que énormément vont le descendre injustement je le sur note un peu mais profitez si vous avez l’occasion de le voir il était sympa
Madame Web : Un Filet qui Attrape l'Ennui
Ah, le cinéma de super-héros, ce cocon où se nichent parfois de véritables joyaux, mais où souvent, on se prend les toiles dans la figure. "Madame Web" en est un parfait exemple. On se retrouve face à un film qui aurait mieux fait de rester bien emmêlé dans la toile de l'oubli.
On pourrait penser qu'avec un titre aussi mystérieux, le film nous embarquerait dans une aventure palpitante. Mais non, c'est comme si on avait oublié de secouer la boîte à malice. On suit l'histoire de Cassandra Web, une ambulancière qui voit le futur après une morsure arachnéenne qui fait moins peur que le prix du popcorn. Mais c'est là que ça devient marrant, enfin, si on aime le genre comique involontaire. Il faut attendre une éternité pour que Cassandra se rende compte de ses pouvoirs, ce qui rendrait Spider-Man jaloux de son temps perdu.
Si vous pensiez que ce film allait vous coller à votre siège avec des scènes d'action épiques, vous pouvez ranger vos attentes plus vite que Flash ne sauve la ville. Il y a autant d'action que dans une partie de Scrabble chez les retraités. On a le droit à quelques petites étincelles, mais rien qui ne déclenche vraiment l'excitation. C'est comme si les combats étaient chorégraphiés par des escargots sous valium.
C'est là que ça devient encore plus drôle, ou pathétique, selon votre point de vue. Les personnages sont aussi creux que le trou noir où est tombé le scénario. À part une tentative pathétique de nous émouvoir avec un passé sombre, ils restent aussi développés qu'une photo en noir et blanc. On dirait qu'on a pris des figurines de super-héros, qu'on les a secouées dans une boîte, et qu'on les a sorties telles quelles sur l'écran.
Sony, Sony, Sony... Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? On dirait qu'ils ont décidé de faire concurrence à DC pour la course au film de super-héros le plus oubliable. On se demande si ce ne sont pas les mêmes cerveaux qui ont pensé que donner un spin-off à Jar Jar Binks était une bonne idée. À force de vouloir gratter le filon Spider-Man, ils se sont retrouvés avec des personnages aussi attrayants qu'un emoji de crotte.
"Madame Web" est comme une toile d'araignée abandonnée dans le coin d'une cave : pleine de poussière et personne n'a envie d'y toucher. On est bien loin des aventures palpitantes et des héros charismatiques. Si vous voulez du divertissement, autant regarder un chat qui chasse une mouche. C'est au moins drôle, et ça ne dure que quelques minutes.
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr
Ah, le cinéma de super-héros, ce cocon où se nichent parfois de véritables joyaux, mais où souvent, on se prend les toiles dans la figure. "Madame Web" en est un parfait exemple. On se retrouve face à un film qui aurait mieux fait de rester bien emmêlé dans la toile de l'oubli.
On pourrait penser qu'avec un titre aussi mystérieux, le film nous embarquerait dans une aventure palpitante. Mais non, c'est comme si on avait oublié de secouer la boîte à malice. On suit l'histoire de Cassandra Web, une ambulancière qui voit le futur après une morsure arachnéenne qui fait moins peur que le prix du popcorn. Mais c'est là que ça devient marrant, enfin, si on aime le genre comique involontaire. Il faut attendre une éternité pour que Cassandra se rende compte de ses pouvoirs, ce qui rendrait Spider-Man jaloux de son temps perdu.
Si vous pensiez que ce film allait vous coller à votre siège avec des scènes d'action épiques, vous pouvez ranger vos attentes plus vite que Flash ne sauve la ville. Il y a autant d'action que dans une partie de Scrabble chez les retraités. On a le droit à quelques petites étincelles, mais rien qui ne déclenche vraiment l'excitation. C'est comme si les combats étaient chorégraphiés par des escargots sous valium.
C'est là que ça devient encore plus drôle, ou pathétique, selon votre point de vue. Les personnages sont aussi creux que le trou noir où est tombé le scénario. À part une tentative pathétique de nous émouvoir avec un passé sombre, ils restent aussi développés qu'une photo en noir et blanc. On dirait qu'on a pris des figurines de super-héros, qu'on les a secouées dans une boîte, et qu'on les a sorties telles quelles sur l'écran.
Sony, Sony, Sony... Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? On dirait qu'ils ont décidé de faire concurrence à DC pour la course au film de super-héros le plus oubliable. On se demande si ce ne sont pas les mêmes cerveaux qui ont pensé que donner un spin-off à Jar Jar Binks était une bonne idée. À force de vouloir gratter le filon Spider-Man, ils se sont retrouvés avec des personnages aussi attrayants qu'un emoji de crotte.
"Madame Web" est comme une toile d'araignée abandonnée dans le coin d'une cave : pleine de poussière et personne n'a envie d'y toucher. On est bien loin des aventures palpitantes et des héros charismatiques. Si vous voulez du divertissement, autant regarder un chat qui chasse une mouche. C'est au moins drôle, et ça ne dure que quelques minutes.
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr
que des moutons pour critiquer. ayez un petit peu de détachement et faites vous votre propre opinion.
le film est super, j'ai beaucoup aimé. tout est relié, il faut faire attention à chaque détail et tout enregistrer. le scénario est recherché. moi qui ai du mal à suivre certains trucs d'habitude, j'ai tout compris, tout était clair etc etc…
très bon film, je recommande.
le film est super, j'ai beaucoup aimé. tout est relié, il faut faire attention à chaque détail et tout enregistrer. le scénario est recherché. moi qui ai du mal à suivre certains trucs d'habitude, j'ai tout compris, tout était clair etc etc…
très bon film, je recommande.
Cinememories
Alors que Marvel ralentit la cadence chez Disney, que DC a lancé le protocole table rase chez la Warner, Sony tente sa chance en surfant sur un créneau en or. Et malgré toute la visibilité qu'on lui accorde, nous sommes tenus de prévenir les indécis qui liront ces prochaines lignes. Madame Web ne tient aucunement ses promesses, hormis celles de nous piéger dans sa toile d'ennui. Si c'est de l'action et du spectaculaire que vous cherchez, passez votre chemin. La salle d'à côté aura sans doute plus de mérite de vous divertir que cette pénible aventure, qui manque de faire briller une sororité ou un antagoniste original.
Après une exposition sans tension, nous retrouvons Cassandra Web, une ambulancière qui fonce sur la route comme dans la vie. En conflit avec sa mère qui lui a donné naissance dans la forêt amazonienne et qui est décédée suite à l'accouchement, elle ne parvient pas à bâtir un avenir personnel solide. Puis ni une ni deux, des visions du futur lui apparaissent, elle doute, mais les accepte. Et cela prendra approximativement une bonne heure avant qu'un trio d'adolescentes ne soit greffé au récit, qui m'attendait qu'eux pour enfin démarrer. Pas de bol, ces dernières ne possèdent pas les meilleurs dialogues pour être convenablement caractérisées. On ne cesse de recontextualiser, poser des chars d'assaut de Tchekhov et suivre le fil rouge des prémonitions, sans intérêt ni électrochoc remarquable. Sage à tout instant, ce film est également doté d'une paresse esthétique qui ne relève en rien des qualités de toute manière inexistantes.
Les plans ne sont ni épiques, ni calqués sur le modèle des vignettes de comics. La photographie ne compense pas non plus le montage invraisemblable du film, qui avance par à-coups et sans destination précise. Quant à la caméra, ce serait un outrage de penser qu'elle a été tenue par un cinéaste de chair, de sang et de raison. S.J. Clarkson, qui est à présent une vétérane du monde sériel, n’est donc pas parvenu à trouver des compromis dans cette production que l’on devine chaotique. Les personnages manquent de présence et de profondeur quand ils ne sont pas oubliés dans le carrousel prémonitoire, qui revient sans arrêt dérouler les péripéties. A-t-on déjà oublié l’exploit d’Incassable à ce sujet ? Et en les respectant scrupuleusement, on laisse finalement peu de place au suspense. Cela donne lieu à ce syndrome schizophrénique des majors hollywoodiens, qui vampirise l’idée même du multivers pour corriger les tirs manqués. Une fâcheuse habitude qui ternit le peu d’espoir qui reste au sein du Sony's Spider-Man Universe. Ce qui est toutefois cohérent avec les travaux d’écriture de Matt Sazama et Burk Sharpless (Dracula Untold, Le Dernier chasseur de sorcières, Gods of Egypt, Power Rangers), dont la boule de cristal a déjà implosé avec leur dernier essai, Morbius.
Difficile de croire en cette arnaque industrielle, dont le budget excède les 80 millions de billets verts. Si Dakota Johnson ne peut y croire, ce n'est pas avec quelques feux d'artifices que le spectateur trouvera son bonheur. Et ce n'est pas non plus avec son homme-araignée maléfique que Tahar Rahim pourra briller à Hollywood. Ce vilain est rapidement jeté aux oubliettes, un peu comme tout ce qu’on pourrait trouver dans cette tambouille qui n’a aucune identité artistique. En somme, impossible de compter sur Madame Web et ses acolytes passifs pour relancer la machine super-héroïque de Sony. Tous les dons de prescience auraient pu prédire un échec cuisant, mais pas au point de perdre toute dignité, qui n'est ni le premier ni le dernier moment d'égarement. Pour rappel, Kraven le Chasseur et Venom 3 sont prévus plus tard dans l’année…
Après une exposition sans tension, nous retrouvons Cassandra Web, une ambulancière qui fonce sur la route comme dans la vie. En conflit avec sa mère qui lui a donné naissance dans la forêt amazonienne et qui est décédée suite à l'accouchement, elle ne parvient pas à bâtir un avenir personnel solide. Puis ni une ni deux, des visions du futur lui apparaissent, elle doute, mais les accepte. Et cela prendra approximativement une bonne heure avant qu'un trio d'adolescentes ne soit greffé au récit, qui m'attendait qu'eux pour enfin démarrer. Pas de bol, ces dernières ne possèdent pas les meilleurs dialogues pour être convenablement caractérisées. On ne cesse de recontextualiser, poser des chars d'assaut de Tchekhov et suivre le fil rouge des prémonitions, sans intérêt ni électrochoc remarquable. Sage à tout instant, ce film est également doté d'une paresse esthétique qui ne relève en rien des qualités de toute manière inexistantes.
Les plans ne sont ni épiques, ni calqués sur le modèle des vignettes de comics. La photographie ne compense pas non plus le montage invraisemblable du film, qui avance par à-coups et sans destination précise. Quant à la caméra, ce serait un outrage de penser qu'elle a été tenue par un cinéaste de chair, de sang et de raison. S.J. Clarkson, qui est à présent une vétérane du monde sériel, n’est donc pas parvenu à trouver des compromis dans cette production que l’on devine chaotique. Les personnages manquent de présence et de profondeur quand ils ne sont pas oubliés dans le carrousel prémonitoire, qui revient sans arrêt dérouler les péripéties. A-t-on déjà oublié l’exploit d’Incassable à ce sujet ? Et en les respectant scrupuleusement, on laisse finalement peu de place au suspense. Cela donne lieu à ce syndrome schizophrénique des majors hollywoodiens, qui vampirise l’idée même du multivers pour corriger les tirs manqués. Une fâcheuse habitude qui ternit le peu d’espoir qui reste au sein du Sony's Spider-Man Universe. Ce qui est toutefois cohérent avec les travaux d’écriture de Matt Sazama et Burk Sharpless (Dracula Untold, Le Dernier chasseur de sorcières, Gods of Egypt, Power Rangers), dont la boule de cristal a déjà implosé avec leur dernier essai, Morbius.
Difficile de croire en cette arnaque industrielle, dont le budget excède les 80 millions de billets verts. Si Dakota Johnson ne peut y croire, ce n'est pas avec quelques feux d'artifices que le spectateur trouvera son bonheur. Et ce n'est pas non plus avec son homme-araignée maléfique que Tahar Rahim pourra briller à Hollywood. Ce vilain est rapidement jeté aux oubliettes, un peu comme tout ce qu’on pourrait trouver dans cette tambouille qui n’a aucune identité artistique. En somme, impossible de compter sur Madame Web et ses acolytes passifs pour relancer la machine super-héroïque de Sony. Tous les dons de prescience auraient pu prédire un échec cuisant, mais pas au point de perdre toute dignité, qui n'est ni le premier ni le dernier moment d'égarement. Pour rappel, Kraven le Chasseur et Venom 3 sont prévus plus tard dans l’année…
Il doit y avoir un concours interne chez SONY pour la pire production de films S.H... après Morbius on aurait pu croire qu'ils feraient un effort un peu plus substantielle. Pas du tout.
Hors mis le passage entre le feu d'entrepôt et le Dîner, ou Web découvre ces pouvoirs, plutôt bien ficelé, le reste est expédié dans un raccourci scénaristique affolant aux effets spéciaux réalisé par un stagiaire de 3e, un trio de jeunes ado absolument pas crédible et pas vraiment brillante par leur jeu d'actrice, tout comme un méchant aussi insipide. Dakota Johnson a gâché son talent dans un navet pareil.
Je mets 2 étoiles vraiment pour elle..
Hors mis le passage entre le feu d'entrepôt et le Dîner, ou Web découvre ces pouvoirs, plutôt bien ficelé, le reste est expédié dans un raccourci scénaristique affolant aux effets spéciaux réalisé par un stagiaire de 3e, un trio de jeunes ado absolument pas crédible et pas vraiment brillante par leur jeu d'actrice, tout comme un méchant aussi insipide. Dakota Johnson a gâché son talent dans un navet pareil.
Je mets 2 étoiles vraiment pour elle..
Le genre super-héroïque en prend pour son grade depuis un an ou deux, enchaînant les catastrophes et déconvenues consécutives. Et c’est le cas tous studios confondus avec comme seul bouée de sauvetage "Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3" sur l’année écoulée et, peut-être, une embellie avec "Deadpool et Wolwerine" en juillet prochain. Ce "Madame Web", dont l’existence même n’a pas de sens réel à tous niveaux, est le parfait exemple du n’importe quoi ambiant qui règne sur ce genre cinématographique en crise profonde et qui lasse de plus en plus le public. Ce dernier rejeton du Spider-verse de Sony sans Spider-Man (!) est daté, pauvre et surtout totalement inutile, confirmant l’absence d’idées et de boussoles des studios en la matière. Cependant, c’est loin d’être la catastrophe annoncée partout, l’ensemble se laissant relativement bien regarder si on n’a aucune attente. Mais c’est surtout bien mieux que de récents essais similaires tel que l’abominable The Marvels. Il faut juste le voir comme un film de traque en mode teen-movie plutôt que comme un réel film de super-héros, ce qu’il n’est pas…
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné:
https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/madame-web-s-j-clarkson-avis-10066920/
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