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    Si c’était de l’Amour
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    3,4
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    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 mars 2020
    Le documentariste autrichien Patric Chiha, déjà remarqué pour "Brothers of the Night" sorti début 2017, a filmé "Crowd", la création de la chorégraphe Gisèle Vienne pour quinze danseurs. "Crowd" raconte l'histoire de participants à une rave party qui évoluent au ralenti et tissent entre eux des relations d'amour et de haine, exacerbées par la musique rythmique, le bruit assourdissant, l'épuisement.

    Patric Chica a filmé la pièce ; il l'a suivie en tournée ; il a filmé les danseurs. Mais "Si c'était de l'amour" ne ressemble en rien à un documentaire qui filmerait les levers de rideaux, les coulisses, les danseurs angoissés avant le spectacle ou délivrés après.

    "Si c'était de l'amour" gomme la frontière entre le spectacle et ses coulisses. Il nous explique combien les acteurs peinent à faire la différence entre l'un et l'autre. Il montre ce qu'ils apportent sur le plateau et ce qui les lestent quand ils le quittent. Il procède par plans très serrés, filmant les corps au plus près comme jamais on ne les voit depuis la salle, fût-on assis au premier rang.

    "Si c'était de l'amour" nous fait découvrir une pièce magnifique et nous plonge dans les arcanes de sa création. Il est moins convainquant dans son autre volet : les confessions successives et vite répétitives des danseurs ne nous apprennent pas grand chose sur la beauté de leur art.
    lancelo25
    lancelo25

    31 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    Un film hypnotique et magnétique où la proximité des corps et la transe des danseurs au son de musiques entêtantes alterne avec des scènes d’échanges verbaux entre eux évoquant des rapprochements intimes, des attractions, des frustrations, leurs conflits intérieurs, leurs blessures secrètes. Un véritable voyage sensoriel.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2024
    L’approche mi-documentaire mi-fiction est une vraie réussite. Souvent on se pose la question de ce que vivent les danseurs et là on l’approche jusqu’à ce que peut être le spectacle de danse soit habité par leur vie et non l’inverse. La partie chorégraphique est d’un onirisme rare qui fait rien moins que du bien. C’est beau, c’est juste et on y pense encore longtemps après.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2020
    Gisèle Vienne est l'une des grandes scénographes contemporaines dont j'ai vu 2 spectacles (Kindertotenlieder & This Is How You Will Disappear) qui m'ont beaucoup plu. Cette œuvre hybride mixant documentaire et fiction évoque son dernier travail, Crowd qui rend hommage à la scène rave des années 90, entre directives de la chorégraphe et jeu de séduction entre les danseurs dont les corps tout en ralenti sont absolument hypnotiques. Avec comme dans ces spectacles une bande son idéale oscillant entre le drone métallique de KTL et l'électronique de Drexciya ou Laurent Garnier. L'objet de part sa forme peut rebuter et je conseille plutôt aux néophytes d'aller voir directement une pièce de l'artiste en live, vous ne serez pas déçu.
    Guy B.
    Guy B.

    6 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Dommage que la très belle partie artistique soit plombée par certains passages d'échanges insipides..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Je ne suis pas en adéquation avec les critiques des derniers abonnés. Au contraire, les apartés des danseurs ne sont pas insipides, ils sont emplis d'une grâce et d'une hypersensibilité qui témoignent de cette expérience forte, qu'est la création, qui transcende et s'immisce dans leur quotidien. Ils ne jouent pas, ils vivent la scène. Qu'est-ce que jouer dans une pièce qui parle d'amour, de génération. Le réalisateur nous livre avec justesse et sans artifices, les sueurs froides des premiers émois (teinte bleue récurrente dans le film) et la puissance d'une expérience collective (insufflée, bien entendu, par la metteur en scène).
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