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    Viens je t’emmène
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    Guiciné
    Guiciné

    146 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Un film plaisant sans être exceptionnel, souvent assez décalé, les acteurs semblent se plaire dans ce méli-mélo de scènes souvent ubuesques.
    Divertissant.
    HASTENEP
    HASTENEP

    10 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Film délicieusement loufoque. Un univers où s'exprime des manières d'aimer totalement singulières avec pour fond un attentat qui sert surtout à montrer l'omniprésence des chaînes infos dans nos vies. Un grand merci au réalisateur et à son équipe pour le choix de ma ville natale et pour la façon dont elle est filmée.
    Jean Charles Clichet et Noemie Lvovsky sont pleins de folie et de délicatesse un vrai régal !
    Yves G.
    Yves G.

    1 400 abonnés 3 417 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2022
    Médéric (Jean-Charles Clichet) est un geek clermontois, maladroit et célibataire, amateur de course à pied. Alors qu'un attentat meurtrier vient de frapper la capitale auvergnate et que la paranoïa gagne ses habitants, Médéric noue une idylle improbable avec Isadora (Noémie Lvovsky), une prostituée dans la force de l'âge, aliénée par un mari violent.

    Allain Guiraudie est un réalisateur hors normes. Communiste, homosexuel, aveyronnais, il s'est fait connaître en 2013 avec "L'Inconnu du lac" - dont l'affiche polémique avait été retirée à Versailles et à Saint-Cloud. En 2016, "Rester vertical" divisait la critique. Zéro étoile pointé dans mon blog et un commentaire lapidaire : " Rester vertical est peut-être un bon film. Mais je l’ai détesté."

    "Viens je t'emmène" n'aura pas suscité de ma part une telle hostilité. Mon jugement n'en est pas pour autant enthousiaste.

    J'ai trouvé en effet que les deux récits qui y étaient entremêlés peinaient à se rencontrer.

    D'un côté, c'est l'histoire d'amour qui se noue entre un célibataire maladroit et une prostituée aux orgasmes retentissants. Cette histoire d'amour qui n'a rien de romantique est joyeusement dionysiaque. Elle est l'occasion de plusieurs scènes de sexe systématiquement interrompues par un facteur extérieur : le flash télévisé qui annonce l'attentat, l'arrivée impromptue du mari d'Isadora, un appel téléphonique de l'associée de Médéric (Dora Tillier méconnaissable), etc. Noémie Lvovsky, dans une improbable fourrure rouge renard, y prend, comme toujours, sa part à la perfection en jouant du charme gouailleur qu'elle possède.

    De l'autre, c'est une histoire plus politique qu'Alain Guiraudie nous raconte en montrant le poison délétère que le terrorisme distille dans une ville de province qui se claquemure pour se protéger d'un meurtrier en cavale. L'action se recentre sur l'immeuble où habite Médéric et où il a accepté d'héberger temporairement Sélim, un jeune Maghrébin qui se dit à la rue et qui pourrait en fait être recherché par la police. Cet hôte inopiné excite les réactions contrastées des voisins de Médéric : certaines sont franchement haineuses, d'autres sont plus empathiques.

    Alain Guiraudie avait la matière pour faire deux films, tout aussi stimulants l'un que l'autre. L'émulsion qu'il a essayé de concocter n'est pas franchement réussie.
    mat niro
    mat niro

    337 abonnés 1 774 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    On ne peut pas vraiment parler de comédie pour résumer ce joyeux bordel qu'est ce film tant il aborde une multitude de sujets. Médéric est amoureux d'une prostituée, Isadora, dont le mari est jaloux, et pour couronner le tout, le jeune Selim qui traîne en bas de l'immeuble de Médéric est soupçonné d'avoir commis des attentats. Bref, c'est complétement foutraque! Et pourtant, Noémie Lvosky n'hésite pas à se mettre à nu dans ce film situé à Clermont-Ferrand. Franchement, c'est vraiment trop confus pour accrocher aux idées que veut véhiculer le cinéaste, Alain Guiraudie. L'absurdité de l'histoire donne un résultat raté à mon goût.
    velocio
    velocio

    1 262 abonnés 3 094 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2022
    Faire une comédie sur fond d'acte de terrorisme, de racisme et de prostitution, il n'y a pas grand monde dans le cinéma français pour en prendre le risque. Si, il y a le réalisateur aveyronnais Alain Guiraudie et le résultat est plutôt réussi. Dans "Viens je t'emmène", il nous emmène à Clermont-Ferrand, au cœur d'une France qui vit au rythme des chaines d'information en continu et il lui est d'autant facile de se moquer des informations qu'elles diffusent que tous les personnages de son film sont à double visage, chaque visage étant plus ou moins le contraire de l'autre. Dans cette France aux aguets, dans cette France qui a peur, parfois à juste titre, parfois pas, les liens de voisinage ont plus tendance à se faire contre d'autres personnes que par sympathie mutuelle. En tête d'affiche du film, on trouve Jean-Charles Clichet qui fait beaucoup penser à Vincent Macaigne dans le rôle d'un homosexuel amoureux d'une prostituée plus âgée que lui et Noémie Lvovsky, bien meilleure que d'habitude, dans le rôle de la prostituée. Il est certain que celles et ceux qui n'ont jamais vu de film de Guiraudie seront peut-être dérouté.e.s alors que celles et ceux qui apprécient sa liberté de ton et son cinéma foutraque le verront avec le sourire aux lèvres.
    Hotinhere
    Hotinhere

    504 abonnés 4 884 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2023
    Une satire sociétale foutraque, audacieuse et assez séduisante dans sa première partie, mais qui s’éparpille trop en cours de route. 2,75
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Le cinéma d’Alain Guiraudie est souvent associé aux territoires qu’il filme : une enquête qui remue les milieux gays naturistes du cap d’Agde, une histoire d’amour périurbaine aux alentours d’Albi ou encore une forme de mysticisme de la solitude dans la Lozère. Ce film ne fait pas exception. Voici la comédie noire dans la ville grise.

    lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2022/03/02/viens-je-temmene/
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    220 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2022
    Alain Guiraudie signe un film touchant où Médérick va faire la rencontre d’Isadora, une femme mariée qui se prostitue et dont il va tomber amoureux. Lors de leur rendez vous, un terrible attentat va survenir dans la ville et un vent de panique va se lever sur le quartier.
    Les personnages sont touchants et tous très intéressants. Le film aborde les thèmes de la prostitution, de la religion, du racisme, de l’abandon de la jeunesse, de l’homosexualité avec finesse. Un joli film.
    Regine C.C
    Regine C.C

    32 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2022
    Dans une comédie, la réussite est dans l'imprévisibilité de situations inattendues, voire absurdes. Ici, un jeune homosexuel éprouve soudainement des pulsions irrépressibles pour une prostituée vieillissante maquée par son mari. En toile de fond, des attentats terroristes dans la petite ville tranquille de Clermont-Ferrand, mettant en ligne de mire un jeune arabe qui en réalité ne cherche que de l'aide.
    Scénario plutôt bien construit sans temps morts.
    Bon moment de détente.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    97 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2022
    Ai vu le très très réjouissant "Viens je t'emmène" dernier film du toujours inattendu Alain Guiraudie. France Gall chantait "Viens je t'emmène au pays du vent, au pays des fées", Guiraudie nous emmène dans le quotidien le plus banal et le transforme en vaudeville absurde et déjanté. Clermont-Ferrand, Médéric, la quarantaine geek chômeur rencontre Isadora prostituée bourgeoise et pendant la durée de la passe dans l'hôtel de France, se déroule un attentat djihadiste au bout de la même rue... de là va naitre tout une série de quiproquos tous plus surprenants et drôles les uns que les autres. Médéric, sorte de Petit Prince qui aurai mal vieilli, est un peu comme nous tous envahi par les préjugés et se laisse totalement déborder par ceux-ci ainsi que par les médias définitivement anxiogènes. C'est très bien écrit et Guiraudie a trouvé deux interprètes de rêve pour donner encore plus d'extravagance aux deux personnages principaux, Jean-Charles Clichet et Noémie Lvovsky (pilier des seconds rôles du cinéma français) sont incroyables de folie. Ils s'abandonnent totalement corps (c'est le cas de la dire) et âme à la loufoquerie du scénario qui décrit tellement bien notre époque où l'on n'a jamais le temps de s'assoir pour rencontrer l'autre, échanger, partager, faire confiance... et où l'on se laisse envahir par les clichés, les peurs, les petits raccourcis alors que la réalité est souvent bien plus démente, surprenante et réjouissante. On n'éclate jamais vraiment de rire, mais le sourire sur les lèvres est permanent tant Guirlande nous étonne en permanence dans cette course folle. La mise en scène est maitrisée comme toujours, les scènes d'amour de toute beauté et la photographie très soignée. Guiraudie réussi totalement son projet et nous emmène "derrière le miroir de l'autre côté..." de la morosité actuelle dans les médias et sur les écrans.
    NardoBordo
    NardoBordo

    10 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2022
    Que c'est bon les situations absurdes, improbables ! Dupontel aurait pu être de la partie. Tous les acteurs sont très bons, mêmes excellents. Joli décor, ville de Clermont-ferrand. Je me suis bien marrée, ca détend dans cette période des plus tendue !
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    60 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Film avec aucun intérêt . Non seulement on s'assoupit mais en plus l'histoire n'est pas intéressante. Je vous conseille vraiment pas.
    bsalvert
    bsalvert

    376 abonnés 3 542 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Un film qui pourrait être une comédie de boulevard si on n'y ajoutait les discours sur la xénophobie, le racisme, les femmes battues, l'image que l'on donne. Le réalisateur aurait gagné à faire plusieurs films.
    Guillaume
    Guillaume

    106 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    Un garde-fou s'érige face cette cruauté de notre société en manque de repères : "Viens je t'emmène".
    Une lecture pas si loufoque, qu'elle ne le laisse pourtant à première vu transparaître : nous sommes des êtres sociaux, unis dans le meilleur comme dans le pire.
    Dommage que cette approche subtile soit "maltraitée" par une mise en scène frôlant l'amateurisme, des acteurs à la post production.
    VOSTTL
    VOSTTL

    84 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Mitigé.
    Du Guiraudie qui se veut léger en abordant son récit sous le signe de la comédie.
    Il faut le dire vite, ce n’est pas parce qu’il y a quelques séquences qui prêtent à sourire que c’est une comédie.
    Guiraudie se veut léger avec des propos qui relèvent de la conversation de comptoir.

    Certes, il a raison, il ne faut pas mettre dans le même panier les arabes avec les djihadistes ou les radicaux musulmans ; certes, la prostitution est un noble métier, les femmes qui la pratiquent sont aussi des femmes recommandables.
    Mais tous ça c’est convenu, c’est presque enfoncer des portes ouvertes.
    Avec des convaincus comme moi, il prêche dans le désert.
    Toutefois il est bon de le rappeler pour les esprits obtus.

    A vouloir combattre les clichés, son film coche toutes les cases des clichés.
    C'est sans doute pour dénoncer justement... les clichés !
    Guiraudie m’a habitué à mieux en terme de propos tenus et soutenus.
    Seulement, s’il veut que son discours sur les arabes, la xénophobie, le vivre ensemble soit bien gobé par le spectateur, quid de la violence faite aux femmes ?
    Je croyais Guiraudie tolérant et grand combattant de toutes les causes.
    Les propos tenus par le mari d’Isadora prêtent à l’indignation.
    Evidemment, ce n’est pas Guiraudie qui parle, c’est le mari ! C’est un personnage qui ne s'embarrasse pas de scrupules, il est violent parce qu’il aime sa femme, voilà sa justification.
    En retour Médéric ne semble pas convaincu ; et là c’est du Guiraudie qui s’exprime et me voilà rassuré.
    Mais est-ce pour jouer l’apaisement ?

    Après tout, Jean Guiraudie a le droit de brosser des personnages qui ne correspondent pas toujours à un esprit #MeToo. Et tant mieux.
    Seulement, ce qui vaut pour la xénophobie vaut pour la violence faite aux femmes.

    Ça partait bien avec la rencontre Médéric - Isadora, le récit semblait s’amuser avec l’absurdité mais très vite le film s’installe dans du conventionnel avec un message social assez primaire.
    La situation de Selim (Iliès Kadri), sdf, est assez prévisible. Seule la scène du cauchemar de Médéric qu’il provoque en dormant chez ce dernier traduit l’angoisse que peut ressentir toute personne lambda qui aurait tendance à tout amalgamer.

    Voilà pourquoi je trouve ce « Viens, je t’emmène» un peu timide, paresseux avec des propos passe-partout. Comme à l’image de Médéric (Jean Charles Clichet), ça manque un peu de relief.
    Quant à Doria Tillier, (que apprécie beaucoup) je me pose encore la question de sa présence.
    Elle travaille, c’est l’essentiel…

    Je salue la prestation courageuse de Noémie Lvovski (Isadora) qui se met nue. Il me semble que c’est la première fois que je la vois jouer nue. A travers elle, je salue Jean Guiraudie qui sait mettre en valeur des corps nus qui correspondent à une réalité.
    Des corps fatigués, des corps qui ne correspondent pas à des critères de minceur, de jeune âge.
    Des corps vrais qui ne sont pas retapés par photoshop.
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