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    La Fièvre de Petrov
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    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2021
    La première heure est déconcertante, suite de divagations décousues et de rêves éveillés que produit la fièvre. On rencontre une bibliothécaire boxeuse, un écrivain raté suicidaire. Bon.... Et puis ensuite se dessine peu à peu le scénario et on ne regrette pas d'être resté car le cinéaste fait montre d'une maîtrise éblouissante. Les 2 heures 29 sont complètement justifiées. Attention, ça reste du cinéma russe contemporain donc c'est bordélique, sale, d'une mentalité particulièrement brutale, violent en gestes comme en paroles. La bande son est impeccable. Ce film aurait pu être une Palme d'or, ça aurait eu une sacrée gueule.
    Ce film est un enchantement total.
    Fabien N.
    Fabien N.

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2021
    Un film tout à fait singulier, expérience esthétique marquante bousculant la trame narrative traditionnelle. On aime ou pas ce film âpre et perturbant, mais difficile de nier l'audace et le talent du réalisateur.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Je m'étais promis de ne surtout  pas essayer de comprendre, juste accepter, juste suivre et me laisser vivre le film. J'avoue, j'ai craqué et souhaité naïvement mettre un certain ordre ou logique dans ce conte maléfique. Alors, qu'il  faut  être déjanté ,    plutôt que naïve. Impossible de ranger ce film dans une quelconque boîte, aucun mode d'emploi n'existe : il est déstructuré, décousu.
    Fatale erreur que de me penser capable de comprendre, de suivre, d'expliquer :  j'étais déjà perdue. Je me suis enlisée dans les contradictions, les sauts d'un moment à un autre, les scènes de violence, de sang,  d'amour ou de sexe, de fêtes enfantines,  d'alcool .... et que sais-je encore !
    En définitif, j'ai préféré me répéter : "y a rien à comprendre", mais quelle frustration.
    Un suite de rêves, de cauchemars, de désirs, de fantasmes, d'imaginaire, de souvenirs, d'espérances ... de créations artistiques ?
    Alors au fond ça dénonce pêle-mêle, ça égratigne les incohérences d'une société bien sombre. Critique de la société russe à différents niveaux : la justice (si elle existe ?), la politique (être élu  ou tiré au sort le président tiendra t'il ses promesses ?), l'individualisme ( le  chacun pour soi ), l'économie de la précarité...
    Tout ça sur un mélange de musique  rock garage,  rock indus. , du rap aussi. 
    Des textes parfois poétiques mais surtout très noirs , glauque et torturés. Des plans  surprenants,  intéressants ; la caméra se met à la place d'un regard , à hauteur d'enfant ou selon  le point de vue d'un objet ...
    J'aime être surprise alors ça aurait du me séduire mais au bout d'un moment,  j'avais envie de me retenir à une idée simple, un message clair,  une piste facile, un repère connu... le fil conducteur est trop ténu.  Je l'ai lâché à plusieurs reprises.  Dommage  c'est un monde délirant et riche de folies qui aurait pu  me plaire sans restriction . En même temps ça m'a pas totalement déplu : naïve oui mais avec perversité.
    PS . L'affiche du film est sublime et totalement représentative de cette histoire aux multiples interprétations.
    Jack B.
    Jack B.

    23 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    J'aime ce film' j'aime ce film, j'aime ce film, j'aime ce film, j'aime ce film, je suis bien dans. Ce film, je suis bien dans ce film, je suis bien dans ce film, je suis bien dans ce film, c'est un film qui sent, un film qui frappe, un film qui écœure, un film qui absurde, un film qui bouleverse, un film qui vomit, un film qui baise, u. Film qui chante, un film qui danse, un film qui prend, un film qui laisse, on rit, on frémit, on sursaute, on se soulage, on se voit dedans' on en est totalement étranger, on y est puis il finit et là on s'y manque.
    Jean-luc M.
    Jean-luc M.

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Le seul intérêt réside dans une vision documentaire des réalités sociales de la Russie profonde. Rien de plus.
    Certains spectateurs sont sortis avant la fin de séance. J'ai du faire preuve d'une vraie volonté d'aller au bout pour ne pas les imiter.
    Raphael Dinh
    Raphael Dinh

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Moi qui me croyais ouvert et tolérant, j'ai quitté la salle au bout d'une heure, car le film nous promène de droite à gauche sans avoir de fil conducteur. Avec le réalisateur qui dit en guise d'introduction qu'il fallait "sentir" le film et non de la comprendre. Je n'ai rien compris et rien senti. Une séance de fichue..
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    Le film est déroutant entre fantasme et réalité! Je suis pris en étau entre tout ce qui dérange et qui stimule mais parfois, trop c’est trop !
    Le récit n’est pas linéaire, au point que j’ai eu du mal à discerner réalité et rêves….
    Présent imbibé d’alcool, de violence; passé autour des souvenirs d’enfance et la Reine des neiges…
    il me reste la violence de la vie quotidienne en Russie
    Il n’empêche, une vitalité de tous les instants.
    Constantin BERCEAN
    Constantin BERCEAN

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Autant son film "L'été" relatait l,histoire vraie d'un groupe rock méritait les 5 étoiles, autant ce deuxième film de Kirill Serebrennikov n'en mérite aucune. Des petits scénars gribouillés par un ados, sois disant traçant des histoires banales et répétitives à des degrés différents puisqu'à des époques différentes, jetées dans une machine à laver pour leur trouver une cohérence , le résultat est plus que décevant , le réalisateur a dû s'en rendre compte et du coup, on a le droit à des cris, des hurlements, des scènes grotesques là ou ils les ont voulu "surréalistes" - je vous laisse deviner lesquelles ... Note : ZERO sur 20.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Autant le dire d'emblée ce film jonglant entre les époques et offrant plusieurs rôles à ses mêmes acteurs est difficile à suivre, disons même incompréhensible. Mais il est impossible de ne pas prendre de plaisir devant ce trip halluciné dopé à la vodka bon marché, à la désillusion, à la folie et à la haine de soi et de l'autre. Son réalisateur est assigné à résidence à Moscou, enfermé dans son propre pays, qui pour lui a l'allure d'un asile. Ce film est trop long, trop foutraque, trop braillard, trop généreux, trop cathartique, trop spécial, trop tout....mais c'est surtout un sacré geste de cinéaste....une vrai montagne...russe.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 531 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2021
    Étrange phénomène que ce film à la mise en scène exceptionnelle mais qui laisse passablement indifférent... C'est comme si la sophistication des plans écrasait complètement l'humanité des personnages. On assiste froidement à une débauche d'effets visuels sans jamais parvenir à toucher du doigt les protagonistes et leurs péripéties. Le film n'est pas aussi déconstruit que certains le prétendent. Il tourne autour de quatre personnages liés entre eux : mari et femme d'un couple divorcé, leur enfant, et une reine des neiges que le mari a croisé lors d'une kermesse de Noël quand il était enfant. Il n'est pas impossible que ce ne soit qu'en le voyant deux fois qu'on apprécie vraiment cet opus, mais il n'est pas aisé de se motiver pour retourner dans cet aquarium où on espère nager avec les poissons alors qu'on est contraint de simplement les regarder à travers la vitre.
    Hi2816J.
    Hi2816J.

    8 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    Mais quelle film ! On en sort avec un goût amer et désagréable mais, sous cette couche, se cache un bonbon rempli de cinéma et d'idées complètement irréaliste et magistrale. Son scénario illustre une lutte social et intra-familiale superbement écrit et qui dérange par son côté malade et alcoolisé. Après Leto, Serebrennikov confirme qu'il devient un immense réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    M. Petrov a la fièvre. Une mauvaise grippe sans doute. Et même une très mauvaise grippe, vu ce qui va suivre. Déjà qu’il n’a pas une vie bien gaie, ce M. Petrov, lui qui vit dans la grisaille, la boue et les vapeurs d’alcool. Pas seulement les vapeurs d’ailleurs, il doit aussi téter assez fort le goulot. Mais aussi terne que soit son existence, elle semble néanmoins plus gaie que ses rêves : il s’imagine en effet être invité à descendre du bus pour aller exécuter d’une rafale de mitraillette une poignée d’individus raflés et alignés contre un mur. La fièvre de ce M. Petrov doit être contagieuse puisque sa Petrova, bibliothécaire un peu revêche, s’imagine à son tour trucider son gamin (merci monsieur le réalisateur pour l’image de cet égorgement en gros plan avec flots d‘hémoglobine à volonté), puis plus tard assassiner son Petrov de plusieurs coups de couteaux assénés avec entrain, sur un fond musical d’accordéon de plus en plus dissonant. Entre temps, nous aurons pu assister au suicide d’un écrivain raté qui, après s’être livré en toute quiétude aux préparatifs adéquats et avoir discuté le bout de gras littéraire avec un quidam rencontré sur le pas de sa porte, quidam qu’il a invité sur le champ aux agapes, s’allonge tranquillement sur le lit, échange deux-trois banalités avec son interlocuteur, place le canon de son arme dans sa bouche, puis appuie sur la gâchette comme il aurait tiré ailleurs la chasse d’eau, ce qui a pour conséquence (outre le fait de réveiller le spectateur qui commençait à somnoler) de mettre un peu de couleur dans le film, en projetant des morceaux de cervelle sur le mur attenant. Mais attention, Monsieur le réalisateur a ses pudeurs, il ne nous montre pas tout : un moment, Petrov et sa Petrova ont une envie soudaine de copuler en plein milieu de la bibliothèque. Qu’à cela ne tienne, nous verrons les vêtements voler, un ou deux tibias se dénuder mais cela n’ira pas plus loin ! Ce n’est pas un film de cul, enfin quoi, m… !
    Ce film est d’une effroyable nullité, tout y est glauque, tout y est moche, tout sent horriblement mauvais. Serebrennikov, le réalisateur, ne dénonce rien, il se complaît dans cette fange dans laquelle il nous plonge en nous forçant à boire le calice jusqu’à la lie. Aucune empathie pour les personnages bien sûr et un doute, plus que prégnant, sur la santé mentale des auteurs de ce film (et des quelques critiques professionnelles qui l’ont loué). Plusieurs spectateurs ont quitté la séance en cours de projection. J’ai finalement regretté de n’avoir pas fait comme eux.
    Vassili A.
    Vassili A.

    32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    La fièvre de Petrov est une oeuvre inclassable, fantastique, fantasmagorique et onirique à souhait.
    On se laisse embarquer dans ce bus qui va nulle part; la caissière vous vendra le billet... et gare aux resquilleurs !
    On remonte le temps en se retrouvant dans ce spectacle de Noël organisé par un banal comité d'entreprise. Finalement cette fièvre de la vie d'adulte qui dévore notre existence, on la tient de son enfance. Faisons intervenir la magie pour faire cesser la malédiction de la réalité russe qu'on aime et qu'on déteste pardessus tout...
    On répète avec le petit garçon un peu fiévreux:
    Raz, dva, tri, elotchka, gori ! - Un, deux, trois, mon beau sapin , allume-toi !
    Refermez bien votre manteau pour ne pas prendre froid, l'hiver est rude. Buvez la vodka au goulot, c'est la seule manière d'aller jusqu'au bout d'une fête arrosée.
    L'essence même de la vie russe semble s'inviter dans ce film, s'y installe subrepticement pour nous envelopper de souvenirs d'enfance venus de cet ailleurs des plaine enneigées.
    Et quelques comprimés d'aspirine des années 70 seront peut-être l'ultime recours contre la folie, celle d'être russe, en vivant à l'intérieur de la Russie et en portant la Russie à l'intérieur de soi-même jusqu'à son dernier souffle
    Jamais la Russie n'est apparue aussi réelle que dans cette fable exceptionnelle.
    Depuis que j'ai vu le film je me dis que je ressemble étrangement à Petrov. Et si c'était ça, la magie du cinéma ?
    Un, deux, trois, mon beau sapin , allume-toi !
    Boby 53
    Boby 53

    14 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2021
    Autant j'avais été emballé par son précédent film, "Letto", autant je reste perplexe devant celui-ci: touffu, inutilement complexe, débordant d'énergie, certes, mais déconcertant par ces aller-retours, ces parti -pris de deconstruction permanents. On s'y perd, et puis 2h30 c'est trop long. Attendons le prochain?
    Guimzy
    Guimzy

    169 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    Il est compliqué d'appliquer un avis tranché après un seul visionnage de La Fièvre de Petrov tant ce qui y est raconté est dense et plein de messages politiques. Le réalisateur offre une expérience cinématographique assez exceptionnelle mais difficilement accessible pour ceux s'y aventurant par curiosité.

    Le film offre un panel de discours sur la situation de la Russie, ce pays délabré représenté par tous les corps immondes en une seule première séquence qui met en scène la pédophilie, l'homophobie, le racisme.. S'en découle ensuite tout un discours sur la politique corrompue, où il n'y a plus de démocratie. Discours interprété par des personnages vivant dans des taudis, buvant de la vodka jusqu'à plus soif, se racontant leurs problèmes quotidiens, sous fond de musique d'accordéon, d'aboiement de chiens, et de froid glacial. Dans cette farandole de messages, le réalisateur choisit de dresser sa mise en scène en donnant la grippe aux personnages principaux, symbole d'une Russie malade qui est spectatrice de sa destruction et de sa descente aux enfers. Atteints par cette grippe, les personnages principaux entrent dans des transes qui mélangent le rêve à la réalité, les fantasmes drôles et légers (la scène de bagarre, ou la scène de sexe dans la bibliothèque) aux fantasmes les plus noirs, que je ne préfère pas préciser pour ne pas tout gâcher.

    Le film va donc aussi créer des liens entre ces personnages dans l'histoire, sous fond d'un flashback en noir et blanc qui nous met en scène la chute d'une jeune femme jouant la Fée des Neiges pour la fête de Noël. Fête qui sera la toile de fond du film, qui désacralise la poésie pour laisser place au mal intérieur de ses personnages. Bref, tout est très dense dans La Fièvre de Petrov, car les messages et les sous-entendus sont permanents, et la mise en scène dans ses plans séquences impressionnants, ces raccords brutaux dans les décors, ces monologues russes à n'en plus finir, rendent difficile l'accès au film qui peut paraître au pire un mélange pas très digérable. Sa longueur (bien que je ne l'ai pas vu passer) peut aussi en rebuter plus d'un, et le malaise permanent saupoudré parfois de sarcasme morbide, voire même très drôle, ne facilite pas la tâche.

    La photographie raconte aussi quelque chose, dans ces plans en courte focale où tout est flou autour du sujet net pour accentuer la sensation d'isolation de chacun d'entre eux. Ce flou disparaît dès qu'il y a une petite légèreté, qui sert presque de pause avant de repartir dans les limbes russes, marqués par un ton jaune orangé, et parfois très froid, toujours contrasté dans les visages. C'est très bon film, qui n'est pas clair au premier abord et peut perdre le spectateur dans sa longueur et ses quelques dialogues interminables, mais dispose d'un discours poignant sur la Russie, pays représenté ici comme un enfer englouti par la pauvreté et la haine de l'autre.
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