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    La Fièvre de Petrov
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    Jack B.
    Jack B.

    23 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    J'aime ce film' j'aime ce film, j'aime ce film, j'aime ce film, j'aime ce film, je suis bien dans. Ce film, je suis bien dans ce film, je suis bien dans ce film, je suis bien dans ce film, c'est un film qui sent, un film qui frappe, un film qui écœure, un film qui absurde, un film qui bouleverse, un film qui vomit, un film qui baise, u. Film qui chante, un film qui danse, un film qui prend, un film qui laisse, on rit, on frémit, on sursaute, on se soulage, on se voit dedans' on en est totalement étranger, on y est puis il finit et là on s'y manque.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2022
    Forcément une déception après le magnifique Leto.
    Les références sont légions, de Kusturika en Mikhalkov, Gogol ou Dostoïevski... Plein d'autres...
    Mais on frise l'indigestion à la contemplation de cette âme slave malade et par essence pourrie et foutraque.
    Plein d'idées, de plans, de sons, de scénario. Mais tout à son délire fiévreux, le cinéaste en oublie parfois le spectateur et le laisse sur le bord de ce chemin très peu balisé, à contempler un long clip apocalyptique
    Vassili A.
    Vassili A.

    32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    La fièvre de Petrov est une oeuvre inclassable, fantastique, fantasmagorique et onirique à souhait.
    On se laisse embarquer dans ce bus qui va nulle part; la caissière vous vendra le billet... et gare aux resquilleurs !
    On remonte le temps en se retrouvant dans ce spectacle de Noël organisé par un banal comité d'entreprise. Finalement cette fièvre de la vie d'adulte qui dévore notre existence, on la tient de son enfance. Faisons intervenir la magie pour faire cesser la malédiction de la réalité russe qu'on aime et qu'on déteste pardessus tout...
    On répète avec le petit garçon un peu fiévreux:
    Raz, dva, tri, elotchka, gori ! - Un, deux, trois, mon beau sapin , allume-toi !
    Refermez bien votre manteau pour ne pas prendre froid, l'hiver est rude. Buvez la vodka au goulot, c'est la seule manière d'aller jusqu'au bout d'une fête arrosée.
    L'essence même de la vie russe semble s'inviter dans ce film, s'y installe subrepticement pour nous envelopper de souvenirs d'enfance venus de cet ailleurs des plaine enneigées.
    Et quelques comprimés d'aspirine des années 70 seront peut-être l'ultime recours contre la folie, celle d'être russe, en vivant à l'intérieur de la Russie et en portant la Russie à l'intérieur de soi-même jusqu'à son dernier souffle
    Jamais la Russie n'est apparue aussi réelle que dans cette fable exceptionnelle.
    Depuis que j'ai vu le film je me dis que je ressemble étrangement à Petrov. Et si c'était ça, la magie du cinéma ?
    Un, deux, trois, mon beau sapin , allume-toi !
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Je m'étais promis de ne surtout  pas essayer de comprendre, juste accepter, juste suivre et me laisser vivre le film. J'avoue, j'ai craqué et souhaité naïvement mettre un certain ordre ou logique dans ce conte maléfique. Alors, qu'il  faut  être déjanté ,    plutôt que naïve. Impossible de ranger ce film dans une quelconque boîte, aucun mode d'emploi n'existe : il est déstructuré, décousu.
    Fatale erreur que de me penser capable de comprendre, de suivre, d'expliquer :  j'étais déjà perdue. Je me suis enlisée dans les contradictions, les sauts d'un moment à un autre, les scènes de violence, de sang,  d'amour ou de sexe, de fêtes enfantines,  d'alcool .... et que sais-je encore !
    En définitif, j'ai préféré me répéter : "y a rien à comprendre", mais quelle frustration.
    Un suite de rêves, de cauchemars, de désirs, de fantasmes, d'imaginaire, de souvenirs, d'espérances ... de créations artistiques ?
    Alors au fond ça dénonce pêle-mêle, ça égratigne les incohérences d'une société bien sombre. Critique de la société russe à différents niveaux : la justice (si elle existe ?), la politique (être élu  ou tiré au sort le président tiendra t'il ses promesses ?), l'individualisme ( le  chacun pour soi ), l'économie de la précarité...
    Tout ça sur un mélange de musique  rock garage,  rock indus. , du rap aussi. 
    Des textes parfois poétiques mais surtout très noirs , glauque et torturés. Des plans  surprenants,  intéressants ; la caméra se met à la place d'un regard , à hauteur d'enfant ou selon  le point de vue d'un objet ...
    J'aime être surprise alors ça aurait du me séduire mais au bout d'un moment,  j'avais envie de me retenir à une idée simple, un message clair,  une piste facile, un repère connu... le fil conducteur est trop ténu.  Je l'ai lâché à plusieurs reprises.  Dommage  c'est un monde délirant et riche de folies qui aurait pu  me plaire sans restriction . En même temps ça m'a pas totalement déplu : naïve oui mais avec perversité.
    PS . L'affiche du film est sublime et totalement représentative de cette histoire aux multiples interprétations.
    Corradiantony
    Corradiantony

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    Ce film intrigant commence par ressembler à une histoire quotidienne d'un artiste de bande dessinée dont la famille est en difficulté et dont la vie a son lot de défis. Petrov ne se sent pas bien : toute sa famille souffre de grippe pendant une pandémie (un concept auquel tous les membres du public peuvent sûrement s'identifier) ​​et il tombe de plus en plus malade au fil de la journée. La narration réaliste et le style de vérité du film cèdent progressivement la place à une histoire qui se tisse dans la mémoire, le rêve et la fantaisie d'une manière subtile et convaincante. Tout comme son protagoniste titulaire, ce film a un extérieur granuleux qui révèle progressivement un cœur émouvant. Je l'ai trouvé très obsédant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 novembre 2021
    Cherchez surtout pas a comprendre ce film.
    Mise en scene ultra solide et cool, jeu d'acteur exemplaire, mais alors quesqu'on regarde j'en ai aucune idée... Très long, une bonne partie de la salle est partie en cour de film... je me suis dit , vas-y t'y es, t'y restes... va jusqu'au bout c'est de l'Art.... ouai... j'aurai du partir.
    lalunia
    lalunia

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    Un film étrange, qui nous perd, mais qui pourtant nous fait cogiter... pendant quelques jours après le visionnage, je me posais des questions, de nombreuses questions. Une belle découverte qui me donne envie de découvrir ce cinema très vaste
    Clémence N
    Clémence N

    37 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    En sortant des 2h30 passées avec Petrov et ses rêveries, nous en sommes complètement tourneboulés et il est difficile d'en dégager un sentiment ou d'en faire sens. Une photographie, bo et plans magnifiques mais un scénario extrêmement difficile à suivre. Peut être faut il tout simplement lâcher prise et ne pas chercher à comprendre ou tout cela veut bien en venir.
    Cadreum
    Cadreum

    4 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2024
    La Fièvre de Petrov offre une errance à travers une Russie en mutation, fracturée entre l’ombre de son passé et son présent chaotique. La fièvre, omniprésente, devient le cœur battant du récit : un symptôme et un symbole, à la fois intime et sociétal.

    La narration refuse une linéarité classique, optant pour une structure fragmentée où passé, présent, et hallucinations se superposent. Ce procédé reflète l’esprit troublé de Petrov, mais aussi le vertige d’une nation à la dérive, privée de repères. Les séquences oniriques, oscillant entre le grotesque et l’hyperréalisme, brisent les frontières entre le réel et le rêve, plongeant le spectateur dans un état d’incertitude, nous obligeant à s'interroger sur la nature des images que l'on receptionnne.

    Les scènes de violence, qu’elles surgissent des scènes dans les transports publics ou dans les interactions les plus banales, exposent une brutalité latente devenue norme. Ces lieux, où l’individualité se dilue dans la masse, incarnent une société à l’arrêt, où chacun se laisse porter par un flux sans but ni horizon. L’agressivité et l’absurde s’y mêlent, traduisant une aliénation collective où l’humanité semble condamnée à la méfiance et à la dureté.

    Mais une échappatoire scintille en mirage : la soucoupe volante. Ce motif, récurrent et énigmatique, incarne un rêve d’un ailleurs, la promesse d’un espoir pour une génération post-soviétique. Cette figure, à la fois utopique et mélancolique, reflète les aspirations déçues d’un peuple.

    Dans cette impossibilité de narration, l’art émerge comme un sanctuaire. Il devient, pour Petrov et pour son créateur, un espace de liberté où les émotions et les idées trouvent un souffle salvateur.

    En somme, chaque motif participe à une symphonie maladive qui explore la condition humaine dans une Russie en crise. Serebrennikov ne livre pas toutes les clés de son énigme, mais il dévoile avec brio la puissance de l’art à transcender les maux d’un homme et d’une nation.
    Arthur Groult
    Arthur Groult

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2022
    Tout simplement l'un des plus beaux films que j'ai vu. 2h30 de voyage dans une dimension parallèle. Un propos très intéressant et abordé de manière toujours très fine et que dire de la réalisation et de la photographie qui sont juste géniales. A voir
    Jean-luc M.
    Jean-luc M.

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Le seul intérêt réside dans une vision documentaire des réalités sociales de la Russie profonde. Rien de plus.
    Certains spectateurs sont sortis avant la fin de séance. J'ai du faire preuve d'une vraie volonté d'aller au bout pour ne pas les imiter.
    Constantin BERCEAN
    Constantin BERCEAN

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Autant son film "L'été" relatait l,histoire vraie d'un groupe rock méritait les 5 étoiles, autant ce deuxième film de Kirill Serebrennikov n'en mérite aucune. Des petits scénars gribouillés par un ados, sois disant traçant des histoires banales et répétitives à des degrés différents puisqu'à des époques différentes, jetées dans une machine à laver pour leur trouver une cohérence , le résultat est plus que décevant , le réalisateur a dû s'en rendre compte et du coup, on a le droit à des cris, des hurlements, des scènes grotesques là ou ils les ont voulu "surréalistes" - je vous laisse deviner lesquelles ... Note : ZERO sur 20.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 décembre 2021
    Attention Public averti. Délirium au cœur de la Russie actuelle, étrange grippe, forte fièvre, alcool à profusion, tabac, tabac, tabac. Des personnages torturés évoluant dans un décor mouvant permettant des transitions incroyables. Attention certaines scènes sont sanglantes. Ce film est un ovni, du rire aux larmes, à l'horreur, film sociétal par excellence. A voir absolument.
    Raphael Dinh
    Raphael Dinh

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Moi qui me croyais ouvert et tolérant, j'ai quitté la salle au bout d'une heure, car le film nous promène de droite à gauche sans avoir de fil conducteur. Avec le réalisateur qui dit en guise d'introduction qu'il fallait "sentir" le film et non de la comprendre. Je n'ai rien compris et rien senti. Une séance de fichue..
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