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    Tout Simplement Noir
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    ChauvelCinema
    ChauvelCinema

    18 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2020
    Une vraie bonne surprise, fraîche et originale, qui tombe en plus très bien vu le contexte "Black lives matter". Même si ses auteurs voulaient l'éviter, on n'évite pas le format du film à sketches qui se suivent avec des guests différents, et pas tous géniaux non plus, mais globalement, l'idée est excellente et menée de main de maître par un Jean-Pascal Zadi hilarant en pseudo-militant maladroit qui multiplie les bourdes. On apprécie énormément l'implication de tout le casting et l'autodérision permanente pour dénoncer de manière drôle le racisme et le communautarisme. C'est souvent de cette manière que cela fonctionne le mieux. Bravo.
    Blankovitch
    Blankovitch

    54 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2020
    Le défaut de ce film est d'avoir été beaucoup mis en lumière, et au final tout le monde a l'impression que le film lui doit quelque chose (du rire, un message, une revanche...)
    TSN reste une belle création, drôle avec un regard nouveau sur le communautarisme.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2020
    Drôle ou lourd ? Malaisante ou nécessaire ? Provocante ou bienveillante ? On ne sait que trop penser de “Tout simplement noir”, la comédie de et avec Jean-Pascal Zadi. Filmé comme un documentaire autobiographique, Jean-Pascal intervient comme un acteur raté qui décide d’organiser la première grosse marche de contestation noire en France. Il cherche alors à rencontrer des personnalités influentes pour l’accompagner dans sa démarche, mais se refuse à intégrer les femmes, les arabes ou les blancs. De bonnes trouvailles aux blagues vaseuses, le script vacille trop aborder en profondeur la question des discriminations. Pourtant, le racisme est bien au coeur de cette histoire. “Tout simplement noir” est culottée mais choisit souvent la facilité à l’évidence.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ufuk K
    Ufuk K

    527 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    " Tout Simplement Noir" plébiscite par la presse est une bonne surprise pour moi . En effet j'étais assez sceptique concernant le film car la bande annonce m'avait pas convaincu, finalement j'ai passé un bon moment devant les péripéties de JP ( Jean-Pascal Zadi véritable révélation de ce film) qui égratigne avec humour le monde du Show-Biz et ses faux semblants et le communautarisme ambiant dans notre société tout en défendant la cause des Black Lives Matter . A noter le casting 5 étoiles du film ( Omar Sy, Lilan Thuram, Claudia Tagbo, Joey Starr, Mathieu Kassovitz....).
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2020
    A l’opposé du récent film américain « The Hunt », qui présente les sujets tabous de la société contemporaine comme impertinents, voire inabordables à travers un langage que l’on rebute, détourne ou refuse d’employer, Jean-Pascal Zadi et John Wax penchent pour une approche tout aussi frontale, mais plus ludique du terme « noir ». Il ne s’agit pas foncièrement de militer en faveur d’une communauté ethnique, car les clés de la compréhension résident dans les nuances et des confusions qui en découlent. Le film n’a pour seule arme que l’absurde dans sa forme et enfile un épais scaphandre à l’effigie de la comédie, mais il existe un fond plus malin, bien écrit, mais trop fragmenté en divers sketchs, que le faux documentaire satirique présenté finit par s’embourber dans une caricature, loin d’être la problématique principale de cette marche contestataire symbolique.

    Les dialogues sont aussi riches que les discours de fond et on peut se permettre de confronter plusieurs idéaux, notamment à travers des personnalités françaises. Il est donc question d’une crise identitaire, car dans cette confusion et les diverses réceptions au bord de la folie, la France est tout aussi étourdi aujourd’hui. Chacun ne sait plus vraiment comment faire vivre ses valeurs ou les véhiculer et JP, le personnage de Zadi, lutte justement pour enterrer les clichés, en les emballant soigneusement dans des situations rocambolesques et rigolotes. Oui, l’humour fonctionne malgré une narration saccadée et un dénouement limité. Mais ce que le film provoque est un souffle ludique, un temps mort nécessaire et une analyse pertinente de certains modes de vie. Le parti de la production, ce sont les témoignages que chaque célébrité pourra apporter, à sa manière, dans l’impasse des pensées les plus crues.

    Cela nous rappelle ô combien les débats et les autres échanges sur le communautarisme sont vaines. Il y en toujours un pour bousculer l’autre, tantôt par frustration, tantôt sans raisons valables. On le démontre en prenant ses distances, comme le cadre nous le suggère souvent et fige le spectateur à son rôle premier, celui d’observer pour ensuite témoigner en retour. Cependant, la place de l’émotion est écartée, sans doute la faute à un mise en scène difficile à capter ou à exister. Ici, les mots prévalent sur ce que l’on voit ou que l’on ressent. Les comédiens ne sont alors plus considérés pour leur ethnie ou leur genre, ils finissent dans le même panier que ceux qui mélangent les cultures et les préjugés. Le politiquement incorrect devient alors la meilleure ligne de conduite afin d’appréhender le sarcasme d’une œuvre à la fois fine et pragmatique.

    « Tout Simplement Noir » ne doit donc pas être regardé pour son apparence, mais pour sa poésie populaire. Et au-delà d’une société qui mute peu dans ses conflits sociaux, il est important de considérer l’approche cinématographique, souvent biaisée par des conventions et autres contraintes sociales qui régissent la morale et l’écriture des personnages. JP possède des similitudes avec l’industrie du 7ème Art, notamment dans l’hexagone, qui hérite de nombreux sujets tout aussi sensibles, mais qui ne les exploitent uniquement pour un ressort comique maladroit. Bien que toute ne soit pas maîtrisé dans ce récit, il réussira néanmoins à gagner en sincérité, au fur et à mesure qu’il trébuche sur un stigmatisme incompris.
    eldarkstone
    eldarkstone

    231 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2020
    Une comédie avec comme sujet un thème très actuel ! Un acteur principal assez convainquant, et une plénitude de seconds rôles assez drôlement et habilement placés !
    Jonathan M
    Jonathan M

    136 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Par le prisme de la satire, sorte de film à sketch et enchainement de punchline, Jean-Pascal Zadi réussi un film drôle avant d'être politique. Ce qui est fort appréciable ici, c'est qu'il met sur la table des thèmes et clichés sur la communauté noire par un oeil corrosif, qui n'hésite pas à tacler, mais sans jamais être malveillant. Il ose des répliques mordantes, bousculer l'ordre établie, étudie tout le champ des possibles du monde artistique parisien. Il n'hésite pas à aller à l'affront de communauté pour éclaircir toute l'opacité qui règne autour de ces questions identitaires en France. Il me manque une histoire un peu plus construite pour y croire, et un poil plus de mordant. Un parallèle peut-être établie avec le film "La Marche", de Nabil Ben Yadir, dans l'esprit de dénoncer par le rassemblement populaire.
    Ciné2909
    Ciné2909

    73 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Les évènements qui se sont déroulés en cette année 2020 prouvent qu’il reste encore bien des combats à mener. Un sujet sensible que Jean-Pascal Zadi et son co-réalisateur John Wax abordent sous l’angle d’une comédie particulière adoptant la forme d’un faux documentaire. On accompagne ainsi un héros assez antipathique dans l’organisation de sa marche, un parcours qui ne manquera pas de provoquer quelques éclats de rire avec la complicité d’une sacrée liste de guests. Au-delà de l’humour, Tout simplement noir est aussi là pour susciter une profonde réflexion à travers des scènes comme les castings ou celle de l’interpellation qui provoque un silence assourdissant.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2021
    Hazard ou loi des séries, j’ai vu trois films qui affrontent tout de go la discrimination, la ségrégation sans précaution de langage. Les mots, les expressions sont cash et ça fait du bien dans un monde, qui de plus en plus, prend des pincettes par peur de représailles. « BlackKklansman, j’ai infiltré le Ku Klux Klan », « Jojo Rabbit » et « Tout simplement Noir ». Les co-réalisateurs John Wax et acteur, Jean-Pascal Zadi, autorisent le spectateur à dire les choses telles qu’elles sont, à savoir qu’on peut employer librement le mot Noir pour désigner une personne de couleur. Par contre, il déconseille « Black ». Que penser vraiment de ce film ? Aussi étrange que cela puisse paraître, je suis mitigé. Entendu, j’adhère totalement à cette liberté de ton, à ce politiquement incorrect à l'autodérision. Seulement, le hasard a fait que j’ai vu « Tout simplement Noir » la veille des César. Et le discours de Jean-Pascal Zadi sur la scène de l’Olympia après avoir reçu le César du Meilleur Espoir Masculin a quelque peu renforcé ce sentiment mitigé. Prendre la défense d’Amara Traoré, c’est aussi implicitement s’accorder avec Assa Traoré. Ce n’est pas certain, j’en conviens. Que l’on soit bouleversé par la mort d’Adama Traoré est tout à fait compréhensible. Que sa soeur Assa Traoré soit remontée par la mort soudaine de son frère est compréhensible. Que l’on évoque une bavure peut être entendu. Seulement, Assa Traoré ne tient pas le discours d’une soeur dévastée par le chagrin, elle dit aussi qu’en Afrique « chez nous » pour reprendre ses termes, on prend les armes et on dégage les dictateurs, sous-entendu dégagé le Président de la République et toutes les valeur de notre République française. Oui, elle est persuadée que la France est un Etat raciste. Alors je me pose la question suivante : Jean-Pascal Zadi partage-t-il seulement la peine d’Assa Traoré ? Ou partage-t-il la radicalité des propos d’Assa Traoré ? Ou est-il simplement sceptique des conclusions de la gendarmerie ? Qu’il y ait des policiers racistes ne fait pas de la police une institution raciste. Et je refuse d’entendre que la France est un Etat raciste. A ce que je sache, l’apartheid n’a jamais été légalisé en France comme en Afrique du Sud ; à ce que je sache, la ségrégation raciale n’a jamais été de mise en France comme aux Etats-Unis. Rachel Khan dans son dernier ouvrage « Racée » admettait volontiers sur « L’Info du vrai » que si l’Etat français était raciste, elle ne serait pas invitée sur les plateaux de télévision, ni dans les studios de radio. Elle serait arrêtée pour son livre. Elle aurait été contrôlée à tout bout de champ. Enfin, Jean-Pascal Zadi conclut son discours en évoquant le déboulonnage des statues dont les personnages seraient étroitement liés à l’esclavage. Il faut savoir que les derniers pays à avoir aboli l’esclavage, selon un historien, c’est le Mali et la Mauritanie. Et récemment, dans les années 1990 ! Soit deux pays noirs, deux Etats noirs qui ont asservi d’autres Noirs ! Déboulonner des personnages de notre Histoire de France qui ont été étroitement liés à l’esclavage, c’est revisiter sa France, celle de Jean-Pascal Zadi puisqu’il est français, c’est refuser l’Histoire, c’est refuser tout esprit critique, refuser toute construction intellectuelle. Chaque homme doit vivre ou composer avec son passé, il en est de même pour un pays et ces citoyens. C’est grâce au passé que l’on est censé construire un futur apaisé, constructif, une société à dimension humaine. Et ces personnages historiques à qui l’on a rendu hommage en leur dressant une statue ne doivent pas être réduits au seul thème de l’esclavage. Ils ont contribué à leur façon à façonner la France. La société française a fait des progrès en terme de représentation féminine et de diversité, évidemment, tout n’est pas parfait, ou abouti et cela ne le sera jamais, il ne faut pas se faire d’illusion. Tout le monde aura sa place si le talent ou le mérite est là. Mais je me demande si la société progresse ou n’a pas tendance à régresser. Entre les propos d’Assa Traoré, ceux qui sont partisans de revisiter l’Histoire, entre les propos hallucinants d’Audrey Pulvar, je suis très pessimiste. On ne progressera jamais si un poison est constamment distillé comme celui de Jean-Pascal Zadi, son César en main. C’est pourquoi « Tout simplement Noir » sous couvert de la comédie qui se veut décomplexée n’y aurait-il pas un petit poison distillé à savoir le déboulonnage de quelques statues ? Son film ne fait-il pas aussi référence à l’esclavagisme ? En tout cas si tel n’est pas le cas, j'espère me tromper, son discours au César me paraît contre-productif et peut entacher les esprits comme le mien. Et c’est bien regrettable. Toutefois, je vais noter en toute objectivité son film qui conte l’histoire d’un type Noir assez maladroit dans son parcours pour organiser une manifestation. Maladroit dans son comportement, dans ses propos. J’ai bien aimé la séquence avec la journaliste à qui il veut à tout prix voir en elle la Noire qui a réussi plutôt que la journaliste qui a réussi par son mérite. Elle n’est pas Noire, elle est journaliste. Maladroit envers les autres communautés comme cette séquence où il refuse la présence des musulmans et des juifs dans sa manifestation ( du Audrey Pulvar ?!) ! Comme il était bien trouvé de souligner les contradictions desdites communautés. Par contre, la dispute entre Lucien Jean-Baptiste et Fabrice Eboué m’a paru interminablement indigeste. A voir… avec modération.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Decu même si en Soi le film traite avec habilité un sujet casse-gueule. J'ai eu l'impression que les blagues était loupés. Les scènes bien écrites tombent souvent à plat à l'image. Dommage j'aurai aimé adorer cette comédie.
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2024
    En fait l'acteur principal ne sert pas vraiment la cause noire, mais davantage l'humour (pas nécessairement noir mais décalé). Il est à mourir de rire par ses mimiques de débile profond. Les acteurs secondaires nombreux, incarnent souvent leur propre rôle (Soprano, Eboué, Kassovitz, Joey Starr, Omar Sy...) et osent l'autodérision en paraissant eux aussi nettement plus idiots qu'ils ne le sont réellement. C'est quelque peu faire preuve d'humilité. Bref, je suis agréablement surpris car, contrairement à ce que laissait présager l'affiche, ce n'est pas trop potache, les dialogues sont bien élaborés et les situations particulièrement cocasses. On passe un assez bon moment.
    Davy H
    Davy H

    38 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Plus souris que ris, le fil conducteur est un peu plat.
    Il y a de bons moments mais ça s'envole rarement.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    Sociologiquement vraiment intéressant. Film quasi-documentaire. Pas mal d'humour et de gros nom à l'écran.
    benitoberlon
    benitoberlon

    59 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    La Gueule De JPZ y est pour beaucoup...l'avalanche de guest aussi. car si on enlève tout ça, est ce qu'on en aurait le même ressenti? Je n'en suis pas sûr. Reste une critique du racisme, c'est parfois drôle, parfois non, mais il ne faut le prendre comme une comédie et rien d'autre, car ici, je n'y ai point vue de critique ou de réflexion sur le fond du problème (quoiqu'en dise certains). La prestation de JPZ est tout de même excellente, et le film sympathique!
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    417 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Si le thème et la manière dont il est abordé nous ont convaincus, c’est beaucoup moins le cas du casting et de la dimension humoristique à proprement parler. En effet, nous avons souri (un peu), réfléchi (à peine)… mais le film n’a pas réussi à nous décrocher un seul rire.
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