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Le film est loin d'être celui de l'année.
Il y a des points intéressants dans le scénario (qui est plutôt bien ficelé).
On comprend que la question de l'homme noir et la lutte contre le racisme n'est pas si simple. Que non, il n'y a pas UNE communauté noir mais bien plusieurs communautés avec une histoire et une évolution propre.
Le personnage principal fait du racisme pour combattre le racisme et ça met brillamment en lumière la stupidité de la chose.
Quelques passages sont très drôles. Mais la fin est plutôt plate... On voit à peu près ce que veut dire la fin mais elle est trop brouillonne... Dommage.
Cette façon de filmer à la manière d'un reportage est super intéressante. D'ailleurs un immense bravo aux comédiens car certaines scènes façon plan-séquence sont très bien jouée et réalisé, et dieu sait que ce genre de scène est compliqué car il faut tout refaire dès qu'on est mort de rire. Donc honnêtement pour ça, un grand bravo.
Pour le casting, il est très bon, rien à redire sauf pour Jean-Pascal Zadi (acteur principal) qui malheureusement était un peu en dessous des autres à certains moments et le reste du temps, il était carrément à plat... Dommage car il a reçu le césar 2021 du meilleur espoir pour ce film...
Il y a des points intéressants dans le scénario (qui est plutôt bien ficelé).
On comprend que la question de l'homme noir et la lutte contre le racisme n'est pas si simple. Que non, il n'y a pas UNE communauté noir mais bien plusieurs communautés avec une histoire et une évolution propre.
Le personnage principal fait du racisme pour combattre le racisme et ça met brillamment en lumière la stupidité de la chose.
Quelques passages sont très drôles. Mais la fin est plutôt plate... On voit à peu près ce que veut dire la fin mais elle est trop brouillonne... Dommage.
Cette façon de filmer à la manière d'un reportage est super intéressante. D'ailleurs un immense bravo aux comédiens car certaines scènes façon plan-séquence sont très bien jouée et réalisé, et dieu sait que ce genre de scène est compliqué car il faut tout refaire dès qu'on est mort de rire. Donc honnêtement pour ça, un grand bravo.
Pour le casting, il est très bon, rien à redire sauf pour Jean-Pascal Zadi (acteur principal) qui malheureusement était un peu en dessous des autres à certains moments et le reste du temps, il était carrément à plat... Dommage car il a reçu le césar 2021 du meilleur espoir pour ce film...
Alors je voulais absolument soutenir le projet donc j’y suis allée. La réalisation, le concept du film, le casting franchement pas mal du tout. Après ça devient un peu lassant par moment en tout cas pour ma part. J’ai souri à plusieurs reprises mais je n’irai pas le voir une seconde fois et malgré le fait que j’ai passée un bon moment c’est loin d’être la comédie de l’année.
On rigole pas mail ... le mec rigole de tout et c'est très bien ... quelques idées très sympa même si ça s'essouffle un peu . Mais le rôle est rempli .
Redzing
Acteur raté, JP canalise sa frustration en se voulant militant antiracisme provocateur, et défenseur de la « communauté noire ». Il décide d’organiser une marche pour les « hommes noirs » à Paris. Mais en tentant de convaincre des personnalités de l’accompagner, il se confrontera à ses propres idées simplistes… La crise du covid-19 a allègrement perturbé les sorties cinéma en 2020, dont beaucoup se sont retrouvées perdantes. Ce n’est sans doute pas le cas de « Tout Simplement Noir », diffusé en salles moins de 2 mois après la mort de George Floyd, avec un mouvement Black Lives Matter au pic de sa médiatisation, et sans concurrence de blockbuster outre-Atlantique. Le film aborde de manière frontale la notion d’identité « noire ». Sans prendre de gant (mais sans subtilité non plus), Jean-Pascal Zadi montre la futilité de ce type de cause. D’une part car cette pseudo-identité masque une énorme variété culturelle et ethnique. D’autre part car chacun appréhende son identité à sa façon : insouciance de la couleur de peau, simple héritage culturel, surpolitisation, extrémisme… ou opportunisme. A travers ce faux documentaire, Jean-Pascal Zadi dénonce ainsi la politisation immédiate et absurde de tout et n’importe quoi, dans un monde complexe où la défense d’une idée simple peut rapidement amener à la radicalité ou à la divergence. « Tout Simplement Noir » souffre néanmoins d’un fil conducteur un peu ténu, le scénario se résumant à une série de rencontres entre un JP maladroit, et des guest stars qui jouent à fond la carte de l’autodérision. Un format qui aurait presque été plus approprié pour une web série avec des épisodes de quelques minutes. Néanmoins, quelques-uns de ces moments sont croustillants, tel qu’un casting avec un Mathieu Kassovitz explosif, un Fary sans scrupule, un Eric Judor qui perd les pédales, ou la bande de potes de Ramzy qui cherche à faire de la récupération. A l’arrivée, même si le film n’est pas toujours fin dans son propos, il est plaisant à suivre, et a le mérite de remettre en perspective l’activisme primaire, chose pas tout à fait politiquement correct de nos jour.
Yetcha
Il y a des hauts et des bas dans ce film. Le thème abordé est intelligemment traité sans les clichés ni aucun racisme, bien au contraire. Par contre, le côté faux documentaire ne marche vraiment pas toujours et devient même parfois même mauvais. Un film au format plus classique aurait, selon moi, mieux fonctionné. Il reste néanmoins intéressant à voir avec quelques gros moments de fous rires.
Une comédie savoureuse et beaucoup plus subtile qu'elle en a l'air, qui parle de la place des noirs en France avec beaucoup d'auto-dérision, avec quelques lourdeurs certes mais également des scènes hilarantes.
vidalger
Un film qu'on voudrait encenser en raison du sujet grave qu'il traite, mais qui souffre de multiples maux dont une forme cinématographique trop bancale. Belle idée que de vouloir faire le tour de la question noire en France en ce début de vingt-et-unième siècle ! Il est dommage qu'il ait été réalisé sous la forme de faux documentaire relatant les démarches du héros tentant d'organiser une sorte de marche des fiertés des Noirs - tout au moins, au début, des hommes noirs, avec des cheveux crépus seulement - et visitant les différentes chapelles de la négritude parisienne. Des contradictions sont mises à jour, des querelles pas encore refroidies entre les différentes chapelles sont révélées, tout ça dans un maelström endiablé qui ne laisse que peu de répit au spectateur. Beaucoup de moments drôles ponctuent des situations embrouillées et parfois "limites" , permettant au spectateur tout juste déconfiné de respirer.
Ce que l'on pourrait reprocher au réalisateur, c'est la caméra portée, un montage approximatif, des gags auxquels l'acteur principal ne semble pas croire, des dialogues et situations étirées.
Pas très grave au demeurant. Finalement, s'il est nécessaire ou plus utile d'utiliser la forme de la comédie pour transmettre un message sérieux, alors que ce film soit vu par le plus grand nombre de spectateurs !
Ce que l'on pourrait reprocher au réalisateur, c'est la caméra portée, un montage approximatif, des gags auxquels l'acteur principal ne semble pas croire, des dialogues et situations étirées.
Pas très grave au demeurant. Finalement, s'il est nécessaire ou plus utile d'utiliser la forme de la comédie pour transmettre un message sérieux, alors que ce film soit vu par le plus grand nombre de spectateurs !
Faux documentaire, "Tout simplement noir" est ponctué de moments très drôles et assez gonflés, entre c'est peut-être un poil trop sage. Le film est bien fait, drôle, Zadi est une véritable découverte, mais au final ça reste un peu creux et il n'y a pas grand chose à en retirer et à en dire, et c'est un peu dommage vu les sujets abordés.
J’ai fini par céder et voir ce film qui ne m’inspirait rien de bon ; rien que l’affiche m’effrayait. En mode documentaire, on suit Jean Pascal Zadi dans l’organisation d’une marche parisienne sur la cause des noirs en miroir à la marche des beurs des 80’s. C’est foutraque, bordélique, tourné comme un film à sketch et bourrés de punch line ; on ne s’ennuie pas une seconde car c’est drôle. Il réunit toute la fine fleur noire de la scène française et tous jouent leur rôle, parfois avec beaucoup de dérision. Ce film porte un message, mais le discours à l’image d’un JP Zadi dépassé peine à être compréhensible ; le tout est bien brouillon.
On passe un bon moment devant un film qui ne pourrait être qu’une comédie mais qui est bien plus ; mais sans savoir à la fin du fin ce qu’il est. Plaisant mais sacrément brouillon comme son créateur.
TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
On passe un bon moment devant un film qui ne pourrait être qu’une comédie mais qui est bien plus ; mais sans savoir à la fin du fin ce qu’il est. Plaisant mais sacrément brouillon comme son créateur.
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Une comédie poilante réalisée et interprétée par le très bon Jean-Pascal Zadi, qui tente d'organiser un événement de soutien à la cause noire, mais qui se heurte à ses propres limites et à celles de stars françaises (dans leur propre role) sollicitées pour l'occasion. C'est drole, impertinent, plein d'auto-dérision, et globalement très agréable à suivre. Bref, une bonne façon de mettre ces sujet important sur le devant de la scène !
Dans la forme, la structure, le film m'a fait penser aux "Clés de bagnoles" de Laurent Baffie. Une succession de scènes-sketchs tournant toutes autour de la question de la représentation des noirs en France. Zadi est touchant et espiègle dans son personnage et le film, objectivement, jette une lumière intéressante sur cette communauté dans les médias et la sphère artistique. Problème : l'aspect hyper répétitif du dispositif et cette impression de défilé non stop de visages connus le temps d'une scène ou d'un caméo ce qui fait qu'on n'évite pas l'ennui. Donc, pas de réel scénario mais plutôt une sorte de réflexion sociologique, caméra au poing, avec l'argument du documentaire. Pour autant, Zadi évite de basculer dans la lourdeur d'une démonstration militante en gardant toujours une forme de dérision et de tendresse. Pas mal.
Jean-Pascal, artiste qui galère, veut organiser une marche de contestation noire. Pour rassembler le plus de monde possible, il sollicite les artistes noirs les plus connus.
La forme de faux documentaire permet au héros d'interpeller le spectateur lors de ses petites victoires, de ses nombreux échecs et des situations incongrues ou édifiantes. auquelles il est confronté. Chaque sollicitation d'un artiste est l'occasion d'un débat musclé sur ce qu'est être noir, sur qui est noir, sur l'importance que ça a ou pas, sur les injustices que cela entraine, sur le poids de l'histoire, sur le communautarisme, sur le machisme de l'homme noir, sur la trahison de ceux qui ont réussi, sur la sincérité des engagements... le tout dans un enchaînement de scènes aussi hilarantes que signifiantes.
Les deux réalisateurs relèvent le défi de traiter un sujet sensible d'une immense complexité, en faisant rire, sans mauvais goût, et en n'oubliant jamais de faire sens.
La forme de faux documentaire permet au héros d'interpeller le spectateur lors de ses petites victoires, de ses nombreux échecs et des situations incongrues ou édifiantes. auquelles il est confronté. Chaque sollicitation d'un artiste est l'occasion d'un débat musclé sur ce qu'est être noir, sur qui est noir, sur l'importance que ça a ou pas, sur les injustices que cela entraine, sur le poids de l'histoire, sur le communautarisme, sur le machisme de l'homme noir, sur la trahison de ceux qui ont réussi, sur la sincérité des engagements... le tout dans un enchaînement de scènes aussi hilarantes que signifiantes.
Les deux réalisateurs relèvent le défi de traiter un sujet sensible d'une immense complexité, en faisant rire, sans mauvais goût, et en n'oubliant jamais de faire sens.
Tout Simplement Noir est une comédie française satirique, usant d'un ton totalement décalé et assumé pour donner un léger coup dans la fourmilière. Les caméos sont légion, et sonnent très souvent juste. Le propos est intelligemment amené, sans fioritures ni langue de bois, même si, dans la globalité, le film reste très simpliste. Le film divise et ça se comprend. A voir surtout pour les très nombreux guests, qui viennent apporter leur patte à l'édifice de JP Zady, en pleine ascension et roi de l'auto-dérision.
Une comédie qui aborde des sujets très actuels et politiques. Sous couvert de situation cocasse, il y a une vrai dénonciation des torts de chaque partie.
''tout simplement noir'' m'a fait penser à ''ils sont partout'' de Yvan Attal, c'est le même esprit.
Parce qu'il n'a pas réussi à être ''juste un homme'' il justifier ses échecs et sa médiocrité par ''tout simplement noir''
C'est la base du sectarisme et de l'intégrisme.
Et comme dans tout sectarisme et intégrisme il s'y dit tout et son absolu contraire = névrose et névrosés
:)
Beau travail.
Parce qu'il n'a pas réussi à être ''juste un homme'' il justifier ses échecs et sa médiocrité par ''tout simplement noir''
C'est la base du sectarisme et de l'intégrisme.
Et comme dans tout sectarisme et intégrisme il s'y dit tout et son absolu contraire = névrose et névrosés
:)
Beau travail.
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