Film très très plat. Bien noté pour le message que l’acteur veut faire passer à son public, à part quelques rares blagues « marrantes », il ne se passe absolument rien pendant le film
La réalisation du film avec la caméra en mode reportage est originale mais j'ai pas trouvé le film super. Des scènes drôles mais sans plus. Surtout la fin où il ne se passe rien même si c'est sans doute le but recherché. Je suis resté sur ma faim.
Tout simplement communautariste. Tout simplement propagande. Tout simplement faire tourner les copains. Tout simplement nul. Tout simplement subventionné avec nos impôts. Tout simplement une arnaque.
Film qui fait beaucoup de bruit ces derniers temps donc il a mérité d'être visionné. Au final, c'est assez drôle par moment car il faut le prendre au second degré. Le casting est assez royal. La mise en scène et le scénario sont plutôt intéressants aussi.
D'accord je ne suis pas noir, d'accord beaucoup de sujets/messages importants sont abordés succinctement ou sans détour , d'accord il y a beaucoup de guests et quelques scènes sympas qui font sourire, d'accord le format film/docu est assez original mais à quels moments on éclate de rire en fait ? Non je n'ai pas compris la phrase en créole martiniquais de Lucien Jean-Baptiste et il n'y a pas de sous-titres, apparemment c'était le moment le plus drôle... En fait les scènes que j'ai préféré ce sont les scènes de casting où il est dénoncé que l'on cantonne les noirs à certains rôles, enfin surtout en France ou en Europe (hors Royaume-Uni) car aux Etats-Unis les noirs jouent tous les rôles et pas seulement ceux d'esclaves ou de dealers.. Le reste c'est encore et toujours de la victimisation et de l'amalgame. Dieudonné dit qu'il fait de l'humour alors que son message est politique, c'est la même chose ici, d'ailleurs il aurait été vraiment intéressant de voir une véritable scène avec Dieudonné qui nous parle de l'esclavage ou de la cause noire tout simplement . Je n'ai pas compris où le film veut en venir avec Omar Sy, si ce n'est de montrer la jalousie du personnage principal qui n'arrive pas à percer au cinéma. Ce personnage sans filtre qui n'en rate pas une mais tous ces dialogues manquent de naturel. Les noirs, les arabes, les juifs et les arméniens tous unis contre le racisme et les méchants français blancs, ah non on doit tous s'unir, c'est ce que dit la chanson de Soprano, par contre nous sommes tous responsables de notre Histoire sauf que les blancs doivent se repentir à tout jamais y compris les nouveaux nés pas encore nés wow quel humour ! Et quel scoop surtout vu que personne n'arrive à s'entendre au sein de sa propre communauté, à part par opportunisme ou juste pour créer le buzz. .. Un peu comme ce film en fait, dans la tendance progressiste du moment, sauf que je n'ai pas l'impression que l'on progresse vers l'unité, la raison et la paix, bien au contraire j'ai plutôt l'impression que ce genre de film nous divise encore plus et ça ce n'est pas du second degré.
Pochade. Dans le marasme ciné de cette année 2020 en dents de scie, il y a eu quelques films … et ils ont donc assez logiquement attiré l’attention (et pas seulement parce que leur affiche est moche). Celui-ci en fait partie. Cette comédie nous présente JP, acteur sans le sou et sans travail. Pour se faire connaître il enchaîne les vidéos drôles et provoc’ sur Youtube. JP est noir et entend bien marcher dans les pas des revendications pour davantage d’égalité en France. Pour se faire entendre, il souhaite organiser une marche de l’homme noir. Il se rapproche de ses quelques connaissances plus ou moins célèbres (en fonction de votre consommation des médias, de votre univers culturel et probablement de votre âge). Très vite, il va comprendre qu’avant d’avoir une réponse, il doit bien cerner la question. C’est donc une comédie disais-je. C’est filmé caméra à l’épaule, tendance « c’est arrivé près de chez vous ». Une sorte de docu-fiction en somme. On mélange du vrai et du faux : le personnage principal est inspiré de la vie du réal mais ce n’est pas vraiment lui, les acteurs et autres célébrités jouent pour certains leur propre rôle mais c’est scénarisé. Bref, un sentiment de confusion quand on n’est pas très à la page. Et c’est voulu. Visuellement, rien de folichon mais là encore, c’est probablement voulu. Maintenant, est-ce que c’est drôle ? Oui, assurément. C’est drôle parce que ça ose pousser les frontières entre la caricature, la satyre … et l’hommage et la tendresse. D’une certaine manière Zadi pointe du doigt la mauvaise foi, y compris la sienne. Ce film qui ressemble à une comédie de potes au premier degré est en réalité une véritable réflexion en temps réel sur l’altérité en Hexagonie et sur l’identité supposée des uns et des autres. C’est là le véritable intérêt de tout ça. Il pose les bonnes questions en mettant en avant les mauvaises. Il explique l’essentialisme. Il place chacun face à ses contradictions et ne propose aucune solution toute faite. Au final, le film met en avant la liberté de chacun de se définir selon ses propres critères et de trouver sa propre place dans la société, de se trouver très à l’aise dans le concept très républicain de la nation ou au contraire de s’en détacher dans une démarche individuelle ou dans une démarche collective que certains diront communautaire. Donc oui, c’est une pochade grasse (et drôle) mais c’est aussi un essai diablement malin et finalement assez touchant. Est-il utile de préciser qu’il convient d’avoir l’esprit ouvert et d’être capable soi-même de questionner le concept d’identité pour apprécier cette heureuse tentative ?
''tout simplement noir'' m'a fait penser à ''ils sont partout'' de Yvan Attal, c'est le même esprit. Parce qu'il n'a pas réussi à être ''juste un homme'' il justifier ses échecs et sa médiocrité par ''tout simplement noir'' C'est la base du sectarisme et de l'intégrisme. Et comme dans tout sectarisme et intégrisme il s'y dit tout et son absolu contraire = névrose et névrosés :) Beau travail.
Jean-Pascal Zadi décide d’organiser une marche de contestation noire, à Paris. Il va à la rencontre de plusieurs personnalités pour l’aider à faire la promotion de son événement : Fary, Claudia Tagbo, Fabrice Eboué, Joey Starr… Le film donne surtout l’impression d’être une suite de sketchs mis bout à bout, mais ça ne m’a pas gênée, j’étais plutôt impatiente de voir quelle allait être la prochaine scène. Il y a beaucoup d’humour évidemment, les stars qui apparaissent font preuve de beaucoup d’autodérision, je pense notamment à Soprano / Saïd qui a un sacré potentiel comique. Le personnage de JP, en plus d’être drôle, est très attachant. Ce qui est intéressant, c’est que derrière le prétexte de l’humour, le film pose des questions plus profondes sur la société et met en doute les convictions premières de JP.
Un mockumentary drôle et malin à l'humour Noir (ou pas). Tout Simplement Noir c'est d'abord l'histoire d'un mec paumé qui se cherche. Ce semi-habile constate les discriminations dont sont victimes les noirs et décide d'organiser une "marche pour lutter". Contre quoi, avec qui, comment et quand ? C'est tout l'enjeu de l'heure trente.
Ses motivations semblent autant la recherche de notoriété qu'un militantisme auquel il ne comprend pas grand chose. Son association avec un Fary pas du tout désintéressé contribue aussi à ce que Tout simplement noir fait très bien : apporter de la complexité, de la nuance et éviter la moralisation facile. Ainsi l'invitation à rassembler les luttes noir, arabe, juifs qui dégénèrent ou le meeting afro féministe dont la leader repart avec un compagnon... blanc. Tout simplement noir parvient à enchainer les guest stars avec brio tant tous font preuve d'une auto dérision épatante. Le film reste une succession de sketchs un peu foutraque incapable d'organiser une montée en tension dans son final mais le montage est serré, les dialogues fusent, on s'amuse beaucoup et sur des enjeux pas si futiles : la complexité de l'identité noire (si vous avez un doute gardez le quand même pour le rôle de cannibale), comment faire rire sans tomber dans les stéréotypes communautaires (Claudia tagbo, Fabrice Éboué et Lucien Jean-Baptiste), les moyens de la lutte (méthode Omar Si Vs Jean-Pascal Zadi), j'ai forcément particulièrement aimé le passage démontrant que les classes sociales primaient sur la couleur de peau "Tu vois ce que ça change, la notoriété ? Y a plus d'histoires de couleur", la convergence des enjeux communautaires et écologique (un rap d'anthologie), l'utilisation des médias : le rush de JP qui se fait embarquer devant la mairie ou la video Kombini d'infotainement pleine de vide. Au final une comédie généreuse pleine d'idées. Et toi, "il est bourré ton intermittent ?"
Je ne comprends pas la note soit si basse. Pour moi, ça vaut au minimum du Borat, du Fatal, c'est autant gros qu'amusant tout en ayant un message malgré tout. C'est se moquer du politiquement correct que des stéréotypes, et en plus de ça, c'est français, d'où ma note. Merci pour cette franche partie de rigolade.