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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 juillet 2020
J’ai passé plus d’une heure à rire . Le film est hyper rafraîchissant traitant de sujet en parfait timing avec l’actualité. Un florilège d’humoriste français (quasiment le gratin de l’humour français ! ) . Agréable de tous les voir dans ce film. Ceux qui n’ont pas d’ouverture d’esprit restez chez vous ou allez voir autre chose ! Mais n’en dégoûtez pas les autres .bravo à jp zadi !
Je reste un peu sur ma faim concernant ce film qui m’avait attiré notamment grace à une bande annonce bien tournée et une promotion tombée à pique... J’ai trouvé ce film assez mou malgré un casting de folie.
On notera toutefois la crédibilité des acteurs/actrices qui contribuent à rendre un peu plus drôle, petit plus pour Jonathan Cohen et Ramzy.
Ce film est nullissime il ne se passe rien histoire aucune rebondissement zero drole non ennuyeux de la premiere seconde a la derniere interet zero serieusement le film a ete tourne en 2 jours ! Comediens nuls aucuns jeu d'acteurs j'ai juste perdu 2 h de ma vie
Tout simplement Noir est une promesse cinématographique non tenue. Et surtout un film inachevé. Et une nouvelle démonstration qu'un empilement de sketches ne fait pas un film. On sourit souvent. On rit parfois. Mais à vouloir traiter trop de sujets à la fois, et souvent mal, le réalisateur se disperse et s'épuise. Et nous avec.
Franchement se film cest une honte pour notre cinéma, avec un acteur qui n'a aucun talent mais sa c'est le pauvres cinéma des années 2000 . Je vous conseille éviter cette comédie
J'ai ris comme jamais malgré le sujet, franchement bravo. Le film a été tourné en 2019 et il surf avec l'actualité d'aujourd'hui donc ça porte aussi à la réflexion.
Tout simplement communautariste. Tout simplement propagande. Tout simplement faire tourner les copains. Tout simplement nul. Tout simplement subventionné avec nos impôts. Tout simplement une arnaque.
J'avais peur que le film soit lourd. La question du racisme a été abordée avec humour. Les réalisateurs ont su montrer des points de vue différents, sans agressivité. Une belle surprise et des moments de fous rire. Vous avez su faire passer votre message avec légèreté .
Je viens de sortir du cinéma au déppart j'appréhendais que cela fasse trop cliché. Et ben tellement pas ce film mele plusieurs ingredients : de l'humour, de la réflexion, un format original à la Borat sur la place des Noirs en France. Il ya pas mal de guests avec des rôles fédérateurs. Bref cest militant sans être cliché, drôle et révélateur.. Je vous invite à aller voir cette pepite qui fait du bien en ces temps si propice à débats.
Troisième degré, humour trash mais bienveillant, autodérision et vraie critique ; ce film est bien écrit, bien joué, c'est réussi. Certains, je m'y attendais, sont en train de gâcher la note de ce film réussi...
Si l'entreprise est louable (faire à la fois rire et réfléchir sur le thème de "Qu'est ce qu'être Noir aujourd'hui en France"), le film de Jean Pascal Zadi et John Wax ne m'a pas entièrement convaincu.
Au rayon des points positifs : une volonté d'autodérision qui fait souvent mouche. L'esprit de Candide est vraiment présent dans ce film, à travers toute une série de velléités militantes qui, justes dans l'esprit de notre anti-héros, se heurtent à leur contraire, ou à une autre cause tout aussi juste.
Le film est de ce point de vue très malin en renvoyant tous les acteurs à leur propre conception du racisme (ou de l'anti-racisme). Rien n'y est simple et tout mérite d'être contextualisé : c'est la morale du film.
A l'aune de cette recherche de sens souvent pertinente, la qualité comique du film ne mérite pas d'être vraiment relevée, et a sûrement fait l'objet d'une survente dans la presse. En effet, le film n'est pas vraiment drôle. La suite de sketchs avec célébrités qu'il propose sera diversement appréciée suivant les goûts de chacun. Pour ma part, j'ai par exemple vraiment trouvé l'escalade avec Fabrice Eboué et Lucien Jean Baptiste assez géniale, alors que l'intervention d'Eric Judor m'a laissé de marbre.
Tout simplement Noir tente sur la fin un virage à 180 degrés vers le sérieux à travers une agression de policiers blancs, filmée avec le plus grand sérieux. On sait que le film a été imaginé et tourné avant les évènements ayant suivi la mort de George Floyd, mais ce moment m'a laissé un goût amer dans la bouche, celui d'un opportunisme en décalage de phase. C'est sûrement injuste, mais je n'ai pu m'empêcher de penser que cette scène, toute en rupture de ton, nuisait au film plutôt que l'inverse.
Chacun se fera son opinion sur ce dernier point, mais au final Tout simplement Noir est suffisamment original pour mériter d'être vu.
Hasard du calendrier, la comédie de Jean-Pascal Zadi (également acteur principal) et John Wax arrive dans les salles alors que les mouvements contre le racisme se multiplient en France et outre-atlantique. Bien que le film détourne le principe du mockumentaire pour s'attaquer aux dérives communautaristes, Tout simplement noir quadrille surtout la zone trouble entre absurde et malaise. C'est surtout évident lors des scénettes impliquant les vedettes dans leurs propres rôles. Je pense bien sûr à cette séquence sous haute tension entre Lucien Jean-Baptiste (chaud bouillant) et Fabrice Eboué. Mais aussi lors du dialogue nonsensique avec Ramzy Bedia et ses amis. Et enfin, lors d'un essai casting au top de l'inconfort avec un Mathieu Kassovitz plus volcanique que jamais. Ces trois moments pivots réussissent coup sur coup à montrer l'autodérision de leurs interprètes et à renvoyer à la face de JP (le héros) son irresponsabilité. À vouloir politiser une cause sans l'appréhender, le corniaud prend non seulement le risque de la dénaturer mais aussi de la voir se faire récupérer par des "militants" aussi empotés que lui. C'est quand le film se saisit de ce problème que Tout simplement noir frappe fort. Il doit beaucoup à l'abattage de Jean-Pascal Zadi, qui n'est jamais meilleur que quand il met JP dans les situations les plus embarrassantes (ce rap avec Soprano !). Il est par contre beaucoup moins efficace au niveau de son intrigue, finalement très brouillonne puisqu'elle ne parvient jamais à dépasser son pitch. Prises séparément, les divers péripéties tiennent plus d'une succession de happenings que d'une narration pensée derrière le substrat chaotique du faux documentaire. Sur un sujet aussi complexe que celui-là, Tout simplement noir n'est peut-être pas la tentative la plus réussie, mais il reste attachant même pour avoir osé le pas de côté. Peut-être pas toujours la position la plus appropriée, mais le film met beaucoup de cœur à l'ouvrage.
Une approche intelligente que ce projet, entre film et reportage en temps rée : une sorte de revendication qui finalement montre à quel point vouloir défendre une cause peut aussi diviser et se mettre en marge. Le combat sociétal et politique de J.P.Zadi est bourré de second degré et d'humour. Sans être lourde, l'intention est là mais la mise en scène est plate et le film tourne un peu en rond. Avec la participation d'une sacre galerie de seconds rôles!
Bonne surprise. Jean-Pascal Zadi a réussi un exercice pas banal, voire unique dans le paysage de la comédie française, sur un thème aussi délicat à manier que large à embrasser, "être noir aujourd'hui en France", via des questions identitaires, communautaires… Mais ce ne sont pas tant les sujets abordés (le ou les racismes, l'engagement militant, la place et la représentation des Noirs dans les arts ou les médias, la peopolisation, les tendances marketing…) que la façon de les aborder qui détone ici. Jean-Pascal Zadi, par le biais d'un faux documentaire, faussement maladroit et faussement naïf, tourne et retourne de nombreux stéréotypes, paradoxes et postures dans une dialectique à la fois intelligente et drôle, qui use avec un art certain du raisonnement par l'absurde, de l'ironie, du second degré, du pastiche, de la dérision... Même si tout n'est pas égal en termes de finesse ou d'humour, le résultat est gonflé et souvent jubilatoire. Pas de facilité, pas de comique frontal, mais un décorticage de la réalité toujours sur plusieurs niveaux, qui témoigne d'une belle acuité, joyeusement corrosive voire vacharde. Zadi, devant et derrière la caméra, a manifestement mis dans ce film beaucoup de sa vie et son expérience ; les stars du casting ont aussi accepté de jouer à fond avec leur image et leur vécu. Savoureuse auto-dérision + pertinence sociale = comédie originale réussie.