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    A Dark-Dark Man
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    stanley
    stanley

    65 abonnés 753 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    J'éprouve un sentiment partagé vis à vis du film. Il réussit le mieux là où on l'attend le moins, la partie burlesque et sensible du récit, mais l'allégorie est lourde. Voulant, à travers les actes d'un serial killer qu'on ne peut trouver par cause de la mafia généralisée qui englue l'affaire, dénoncer les problèmes de son pays, le cinéaste échoue par un usage trop appuyé de ses métaphores (la neige/l'innocence libérée, à faire de son récit quelque chose de très original. Tout le monde n'est pas Memories of murder ou Zodiac, des films bien plus subtiles. Assez ennuyeux en raison d'une mise en scène trop contemplative le film est cependant sauvé par d'excellents interprètes campant des personnages très bien écrits et ciselés avec intelligence sans manichéisme aucun. La violence n'est pas gratuite mais peut être salvatrice et libératrice. Un sujet peu original moyennement traité avec quelques passages réussis et avec humour.
    riverainpsy
    riverainpsy

    27 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    Un film de photographe qui parvient à donner une poésie sombre aux paysages désolés et désolants du Kazakhstan . Le film, prenant de bout en bout malgré sa lenteur , oscille entre de multiples références mélangeant des scènes quasi surréalistes avec des moments de comédie , froide, et de références aux films de gangster tout en convoquant Montesquieu et les polar français . Mais le côté artificiel et souvent invraisemblable, tant dans la noirceur que dans la rédemption, finit par lasser un peu : difficile d'être à la fois Kusturica et Melville . Mais ne soyons pas trop sévère car certaines scènes sont vraiment intenses et marquantes .
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Dans l'immense plaine kazakhe, au milieu de nulle part, un jeune garçon est violé et tué. La police corrompue maquille les lieux du crime et inculpe un benêt. C'est à Bekzat, un jeune policier fraîchement émoulu, qu'il incombera de faire disparaître l'inculpé comme avaient disparu dans des circonstances tout aussi fumeuses les précédents accusés de crimes similaires.
    Mais l'arrivée d'Ariana, une belle journaliste, va perturber cette mécanique bien rodée et obliger Bekzat à une impossible rédemption.

    Né en 1982, originaire de Karaganda dans le centre du Kazakhstan, Adilkah Yerzhanov a déjà tourné neuf longs métrages. "A Dark, Dark Man" est le deuxième sorti en France. Le premier, "La Tendre Indifférence du monde", avait été sélectionné dans la section "Un certain regard" à Cannes en 2018.

    La Tendre Indifférence du monde racontait une histoire d'amour impossible. Avec "A Dark, Dark man", Yerzhanov change de registre. Il tourne un film noir sous le soleil froid de la steppe kazakhe. Son ironie muette rappelle Kaurismäki, la violence décomplexée de ses porte-flingues Kitano. La sublime Dinara Baktybaeva, une star au Kazakhstan, déjà remarquée dans "La Tendre Indifférence..." porte le même trench-coat que les héros du Samouraï de Melville.

    Malheureusement, l'intrigue minimaliste de "A Dark, Dark Man" a tôt fait de lasser le spectateur. L'évolution intérieure de son héros est lourdement prévisible. La sophistication des cadrages vire vite au maniérisme. Aussi exotique soit-il, "A Dark, Dark Man" n'est pas plaisant, il est complaisant.
    islander29
    islander29

    829 abonnés 2 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Un film assez extraordinaire, au sens premier.....Force est de constater son originalité, que ce soit dans les paysages du Kazakhstan, que dans les personnages, dont le psychopathe pédophile ? qui fait sourire à chaque apparition ….Je me suis longtemps demandé si c'était une comédie ou un drame...je n'ai pas la réponse, on est sur courant alternatif....Je ne dirais assez de louanges, sur le scénario, parfois poétique, parfois gore, le film n'appartient à aucune catégorie, tout ce que l'on sait, c'est que des policiers prennent en charge un crime, puis se tirent dans les pattes, tout au long du film, film policier totalement iconoclaste, et très décalé, voire corrosif, avec toujours cette paix intérieure des acteurs , quand ils profèrent des menaces de mort....C'est lumineux, intensément décalé, avec une sobriété et une majesté des musiques et des images.. Je ne peux que conseiller ce petit OVNI
    Loïck G.
    Loïck G.

    323 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2021
    C’est lent, désespéré dans des paysages tout aussi désolés, où la lumière est aussi peu active que les policiers du cru. Une affaire se pointe, ils la règlent rapidement, ni vu, ni connu, suicide du suspect et magouille suivante. Ce n’est pas Kafka, ça ne tourne pas en rond, c’est surprenant, parfois drôle et médusant. Le récit hésite beaucoup dans ses silences, entre l’humour et l’ironie. Je ne pense pas avoir tout saisi de la subtilité scénaristique, et parfois même de l’interprétation. Un polar décalé, pas toujours très lisible, mais auquel on s’attache par curiosité, puis par intérêt. Je crois que je vais le revoir sous peu. AVIS BONUS Une rencontre avec le réalisateur qui nous éclaire un peu sur sa manière de concevoir son film et le cinéma plus généralement . C'est à voir sans problème...
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    194 abonnés 1 891 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 août 2021
    J'ai été un peu surpris par la lecture de certaines critiques dithyrambiques de ce film, notamment de critiques qui comparent le réalisateur à Melville. Première remarque : c'est terriblement lent. Certains plans sont interminables. Peut-être que ça correspond à l'atmosphère des steppes du kirghizistan, mais le spectateur s'ennuie un peu. Seconde remarque : les personnages sont très peu développés et restent superficiels, que ce soit la journaliste ou le policier ripoux. Donc aucun élément ne nous est fourni pour expliquer le revirement du policier. Nous ne pouvons que faire des suppositions. Sinon, ce film nous offre un tableau déprimant de ce pays. Aucune lueur d'espoir...
    Jmartine
    Jmartine

    161 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Adilkhan Yerzhanov a dit de ses films : « le destin de 100% de mes films, au Kazakhstan, c’est l’étagère, personne ne les voit » …Il y a 2 ans, « La tendre indifférence du monde », avait donné l’impression que c’était le premier film du réalisateur kazakh… en fait, c’était son 6ème mais le seul distribué en Europe…J’avais aimé « La tendre indifférence du monde », film d’une éclatante beauté, d’une beauté formelle qui faisait presque passer l’histoire au second plan… Dans « A dark, dark man », on retrouve le même univers cinématographique, mais décliné de façon beaucoup plus sombre, on retrouve les mêmes phénomènes de corruption, présentés ici avec beaucoup plus de violence. On retrouve aussi la comédienne Dinara Baktybaeva, dans un rôle de journaliste qui s'efforce de mettre des bâtons dans les roues d'une mafia policière locale… Nous sommes au bout du monde, dans un Kazakhstan de poussière, de solitude et de corruption. La première scène est démente : un policier se penche sur le cadavre d’un petit garçon, agrippe l’idiot du village, lui demande de se masturber pour truquer la scène de crime. Car dans ce coin paumé du Kazakhstan, le petit rituel est bien rodé : on maquille le crime et, contre une poignée de billets, on persuade les forces de l'ordre d'arrêter n'importe quel demeuré. Quelques jours plus tard, les policiers aident le suspect à se « suicider » dans sa cellule et l'enquête est close… jusqu'au prochain meurtre …Mais l’arrivée d’une journaliste, envoyée par la télévision nationale pour réaliser un sujet sur les affaires locales, trench serré à la façon de Humphrey Bogart et Montesquieu en poche (L’esprit des lois) va pousser Bekzat, jeune flic inexpérimenté mais qui connaît déjà toutes les ficelles et profite bien de du système à se ressaisir… « A Dark, Dark Man » tient à la fois du polar et du western. Du polar, Adilkhan Yerzhanov a gardé les accessoires. Il y a des flingues, quelques bagarres, mais pas de poursuites spectaculaires, car la voiture du policier s'entête à ne pas démarrer. Du western, Yerzhanov a filmé des paysages trop grands pour des humains lilliputiens. Le temps semble ici figé et ce bout de Kazakhstan paraît ne jamais pouvoir changer. Il est, en effet, à peu près impossible de déterminer à quelle époque se déroule notre histoire. Tout est cotonneux, insaisissable. Images des steppes, bâtiments abandonnés, visages durcis, rythme lent…C’est un peu glauque la steppe !! Sur une trame classique, sans rebondissements notables sinon un retournement intérieur pour le jeune policier et une fin à la Tarantino, « A dark dark man » déroule sa route étrange, parfois fascinante, monotone et la touche d’espoir finale n’efface pas son pessimisme écrasant...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    159 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2020
    Un GRAND FILM... avec quelques petits défauts. La bande-annonce de A dark dark man dit bien les qualités de mise en scène de cet opus ; la vision du film ne dément en rien ce premier aperçu. De ce point de vue, c'est absolument superbe, tant par la photographie (cadrage, composition, valeurs de plans, etc), que par le découpage, le choix des paysages, etc. Ces territoires reculés, entre champs de maïs et montagnes enneigées, leur architecture déconcertante de banalité mais très bien utilisée, sont au cœur même du projet du cinéaste. Très grande réussite de ce point de vue, assurément. On pense particulièrement à Il était une fois en Anatolie de Nuri Bilge Ceylan. De ce dernier film, on retrouve aussi la recomposition d'un petit théâtre humain où chaque personnage joue un rôle symbolique. Ici, le réalisateur-scénariste construit progressivement une petite équipe composée d'un flic véreux, d'une journaliste intègre, d'une ado qu'on croit longtemps muette et d'un demeuré attendrissant. Le groupe est parfaitement équilibré et la scène de la panne de voiture où chacun pousse le véhicule dans un sens opposé, ou encore la magnifique scène du fast-food où les duos de couples se muent en duos hommes-femmes sont des réussites exemplaires. Le pseudo-coupable idiot du village est un personnage d'une poésie rare, et la façon dont la journaliste si rationnelle entre progressivement dans son univers enfantin est une magnifique idée. Tout présente A dark dark man comme un petit truc lointain qui sort dans le désert cinématographique actuel, mais c'est bien plus que ça. Le seul bémol est le choix de prolonger le récit au-delà d'une fin évidente. Les quinze minutes finales, avec leurs qualités, sont sans doute en trop. Cette fin, où l'on perçoit un hommage à l'ultra-violence de Takeshi Kitano voire d'un Tarantino, n'est en rien ratée. Elle nous prive juste de dire que cet opus est un authentique chef-d’œuvre. Cela reste du très très haut niveau. Le cinéma n'est pas mort du Covid... Ouf !
    mat niro
    mat niro

    340 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2021
    Difficile de classer ce film dans un genre ; en effet cela est à mi-chemin entre le burlesque et le policier. Le réalisateur kazakh, Adilkhan Yerzhanov nous sert une sombre affaire de meurtres d'enfants sur laquelle un policier corrompu (comme l'ensemble de ses collègues) enquête pour étouffer l'affaire. Malheureusement, couplée à une violence certaine, cette oeuvre n'a pour but que de montrer le cheminement interne du policier au fil des minutes. C'est très, très sombre et peu intéressant à l'exception de certaines scènes qui rehaussent un peu le niveau par leur absurdité.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    88 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2021
    La part sombre (« dark ») du titre annonce ce qu’est A dark, dark man, à savoir un polar noir. Ce film réalisé par Adilkhan Yerzhanov suit dans la filmographie de celui-ci La tendre indifférence du monde (Duo kazakh et art occidental) qui fut en 2018 son premier film distribué en salles en France. A dark, dark man est cependant déjà le septième long-métrage réalisé par ce cinéaste kazakh pas encore quarantenaire. Autant de réalisations derrière lesquelles Yerzhanov apparaît aussi quasi systématiquement en tant que scénariste. Une double casquette que ce jeune cinéaste porte aussi sur ses... cinq prochains films ! Autant de réalisations dont il faudra scruter une éventuelle distribution en France. Talentueux et prolifique, cet auteur doit être suivi de près. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2021/05/05/a-dark-dark-man/
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    334 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    J’ai trouvé que c’était un bon film policier. C’est surtout par l’ambiance que j’ai été absorbé. Je ne suis pas habitué à voir des films Kazakhs donc forcément cela a captivé mon attention. Les paysages désertiques dans ce recoin perdu laissent rêveur. Ça va jouer à cultiver une atmosphère bien particulière. Cela est accentué par une photographie réussite qui donnera lieu à quelques superbes plans. La musique va aussi jouer une part importante dans cette identification avec des morceaux envoutants. Il y a un véritable microcosme dans le fonctionnement de cette police. La corruption est maitresse. Ils se font dicter leur loi et cette enquête va se transformer en grain de sable qui enraye la machine. Le bon soldat Bezak ne va pas pouvoir faire sa routine au risque de se faire prendre par la journaliste. On assistera alors à un duel psychologique entre les deux. L’acteur Daniar Alshinov est excellent dans ce rôle. Discret et mystérieux, il incarne bien la noirceur son personnage. Par contre, j’ai trouvé qu’on ne misait pas assez sur le « faux accusé » pour créer une puissance émotionnelle. Tout va se concentrer sur Bezak. Si cette histoire de corruption m’a bien accroché, j’ai été plus déçu par le scénario. Le problème est que les cartes sont révélées trop tôt. Tout est rapidement mis en place, et la fin devient rapidement évidente. Aucun retournement ne venant dynamiser le tout. Cela va faire qu’au bout d’un moment, on a un peu l’impression de tourner en rond avec un rythme lent. On se contentera alors de profiter du climat polar Kazakh.
    Hulufo
    Hulufo

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2021
    À chemin entre lumière et ténèbre, "A Dark, Dark Man" révèle sa candeur et s'élève au rang d'objet de composition. Le charme de Mevlille et la comédie noire de Bong Joon-ho rythme et dérythme l'histoire de ce western au sein de l'enfer désertique.
    Jean C.
    Jean C.

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    trés mauvais film navet !que lui trouvent les critiques à part son manque de clarté et le jeu approximatif de ses prétendus acteurs,?si vous avez dix euros à perdre achetez des bonbons!
    Luc Jouffroy
    Luc Jouffroy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Un film noir mais très surprenant, plein de suspens, on chemine avec tous les personnages sur le thème de l'arbitraire. Paysages du Kasakhstan superbes !
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Hormis les beaux paysages de la steppe Kazakh, il n y a pas grand chose à retirer de ce film. La B.O est sympa pour le reste le scénario est trop simple en plus d'être confus. Quant aux dialogues il sont quasi inexistants, on est à la limite de s'endormir. Les personnages ne sont pas assez définis, on ne sait pas trop qui fait quoi dans l'histoire de la corruption, du coup l'intrigue n'est pas intéressante car pas assez explicite.
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