Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
CH1218
199 abonnés
2 879 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 6 mars 2023
Lorsqu’un premier pan de la double de vie de Judith vacille, c’est tout son fragile château de cartes qui menace de s’effondrer. Même si la référence, lue un peu partout, à Hitchcock est exagéré, les pièces du puzzle de « Madeleine Collins » s’imbriquent les unes aux autres à chaque scène et donne un film fragmentaire qui m’a captivé jusqu’au bout. Il est juste regrettable que l’interprétation de Virginie Efira est la seule à être sans reproche, à l’exception des participations de Jacqueline Bisset et de François Rostain.
Le film est intéressant mais sans plus. L'histoire est bonne mais la réalisation me semble assez inégale par moment. Quelques longueurs aussi ce qui dessert le film. Le casting est bon, Virginie Efira en tête.
La double vie au cinéma est assez anodine. Du prisme d'un personnage féminin, çà l'est d'un coup beaucoup moins. L'ampleur du jeu de Virginie Efira se déploie ici avec brio. Elle arrive à se faire passer victime d'une situation qu'elle a monté de toute pièce. A la lisière entre folie et démence, elle réussit à garder le cap d'une vie menée sur deux fronts avec équilibre et finesse. Du trouble, elle en fait sa force, même quand ses proches vacillent. L'engrenage du film est happant, et on a très vite envie de croire que son quotidien va partir en éclat. Pertinent et entraînant.
L’histoire d’une femme presque normale qui mène une double vie, tout en étant contre la morale, on trouve une certaine empathie et sympathie. V:Efira s’impose comme le choix idéal pour mener à bien cette ambiguïté. Une intrigue captivante à la limite du thriller paranoïaque.
L'inutilité faite film... "Madeleine Collins", c'est tout à fait ça. Ce film est un pur navet comme notre cinéma dit d'auteur nous en offre à la pelle chaque année. Tout n'est que coquille vide. Histoire inintéressante, personnages sans saveur et sans charisme, absolument aucun talent de mise en scène, d'écriture et de direction d'acteurs (l'interprétation est minable). Ajoutez à cela des dialogues incompréhensibles les trois-quarts du temps et vous obtenez la timbale, si j'ose dire. Et après, (dans des conditions forcées ou non), on vient s'étonner que les spectateurs désertent les salles de cinéma. Allez hop, on tire la chasse et on s'assure que jamais la lunette ne pourra être réouverte.
A la vue de toutes ces critiques dithyrambiques, je me suis dis: Regardons : Mis à part l' actrice principale, ce film est aussi plat que Virginie est jolie. Ce n'est pas peu dire. encore un film pour bobos-intellos qui ânonent du bulbe.
45 premières minutes assez ambiguës sur le personnage de Virginie Efira puis la vérité se lézarde avant de sombrer petit à petit dans un début de folie. Une très grande prestation de Virginie Efira
Madeleine Collins est une expérience étonnante de détricotage de la vie d'une femme, jouée par Virginie Efira. Chaque nouveau dialogue nous donne une nouvelle pièce de puzzle permettant, enfin, à la fin de l'intrigue, de comprendre qui elle est. Une très belle plongée dans les profondeurs de la psyché humaine, véritable millefeuille confus.
Franchement j ai regardé ce film parceque j apprecie beaucoup Virginie Efira qui est une excellente actrice, je m attendait à mieux vu les commentaires , je suis vraiment déçue. Aucune et émotion car ce film est bourré d incohérences. Comparer à des films d Hitchcock , on a sans aucun doute exagéré pour racoler le spectateur.
ce film a plusieurs niveau, tout la première partie est un peu molle et reste vraiment classique voir un peu long. Par contre, la deuxième partie nous tient vraiment en haleine, les pièces du puzzle se mettent en place progressivement jusqu'au final. Grosse performance de Virginie Efira qui nous montre qu'elle mérite vraiment sa place dans le cinéma français.
Voilà un film qui m'aura laissé une impression mitigée. Virginie Efira survole un casting pour le moins insipide excepté Quim Gutierrez seul apte à lui donner vraiment la réplique. Ca devient même cabotin parfois (le fils qui veut faire croire qu'il va sauter de la voiture en marche, la scène avec les parents d'Abdel...). Le scénario décrit une situation intéressante mais qui n'est pas tenable sur le long terme (relationellement parlant) ni crédible à court terme (quotidiennement parlant). Il est même étonnant que les policiers suisses se contentent d'une carte de bibliothèque comme justificatif identitaire alors que nous subissons un système dans lequel il faut un justificatif pour justifier un justificatif. Alors certes la Suisse n'est pas la France. Seraient-ils maladivement moins tatillons? L'histoire peut s'interpréter à deux niveaux mais ne prend pas le risque de se commettre dans le second qui est à mon sens beaucoup plus important, celui d'avoir un nom complet en accord avec son individualité. Un droit fondamental qui devrait être part de toute constitution pour ses citoyens. Mais l'Europe n'étant pas aussi évoluée que l'Angleterre, il n'en sera fait nullement mention ici, l'histoire se situant entre la Suisse et la France. Reste le coté 'terre à terre' de la double vie pour des raisons très particulières qui peuvent se défendre mais le pire, c'est qu'elle en choisit un troisième - d'où le titre du film - pour s'embrouiller plus encore, ou pour taire ses deux vies précédentes... Judith aurait du être anglaise où elle aurait pu s'appeler Madeleine Collins car dans la trop vieille Europe on ne s'appelle pas même s'il est commun de le dire, on est juste appelé et c'est bien ce qui est déplorable. Une parenthèse pour remettre le thème en perspective. Virginie Efira s'investit pour rendre son personnage attachant, mais sans vraiment y parvenir à mon sens parce qu'elle parait porter le film seule. Les seules scènes qui offrent un peu d'émotion sont celles tournées avec le faiseur de 'faux-papiers'. Et puis franchement les rapports familiaux même s'ils sont à la ramasse pour cause d'absentéisme insistant, sont biaisée par une approche édulcorée de la réalité. Exemple frappant, comment une mère peut s'étonner que son fils de seize ans fume alors qu'elle même est une tabagiste émérite? Les tares aussi se transmettent éducativement. Alors, puisqu'imprégnés de ces modèles socio-culturels qu'ils exposent à l'écran, les dialoguistes pourraient s'abstenir de faire dire de telles inepties à leurs interprètes. A partir de la même situation le scénario aurait être écrit totalement différemment, insistant sur les vraies déconvenues que le port de deux noms différents impose, faisant de cette personne une paria de la rigidité sociale et sociétale et non une femme bien intégrée qui n'a que des problèmes d'ordre familial au final. Ah, la seule phrase qui m'aura marquée cependant au détour d'un dialogue est la suivante:"Qui a envie de savoir à quoi ressemble Varsovie?" Désolé sombre crétin mais il y a des gens qui en ont encore moins à faire de Paris.
Une intrigue finement menée qui nous emmène jusqu’au bout et se dévoile à la fin du film . Virginie Efira interprète subtilement ce personnage troublant qui cache une vérité menteuse. Une double vie en miroir qu’elle mène de manière hermétique jusqu’au point de réel qui fera tout vaciller chez elle et révélera la faille dans cette vie faite de faux semblants. Un rôle habité d’une certitude qui la pousse à vivre son délire jusqu’à tout perdre.
Un thriller sentimental troublant et intrigant, terni par une dernière partie moins aboutie, mais porté par une Virginie Elfira bluffante. Gros bémol sur le fils insupportable. 3,25
Résumé à la con : Une nana qui trouve qu’avoir une seule vie de famille n’est pas assez compliqué s’embarque dans d’autres délires jusqu’à en subir pertes et fracas.
L’avis contexte : La semaine dernière, dans un instant de vie réelle à mille lieues d’une connexion internet, j’ai eu une discussion avec un cinéphile qui me disait qu’il n’en pouvait plus de voir Virginie Eiffira dans un film sur deux. Du coup pour fêter ça, j’ai décidé de regarder un film que je n’avais pas encore eu l’occasion de visionner avec l’actrice francophone la plus présente sur les écrans ces dernières années.
L’avis cool et moins cool : N’en déplaise aux fatigués, dans ce drame sophistiqué sauce suspens cuisiné à la façon d’un thriller aux influences hitchcockiennes Virginie est égale à elle-même : éblouissante. Elle tient ce film parfois timide et nébuleux dans une véritable performance aux antipodes du manichéisme. Elle nous balade dans la vie d’une femme magnanime qui voit sa vie se fissurer peu à peu jusqu’aux grands fracas.
Si tu veux voir de très bons films avec de gros mensonges : - GONE GIRL, 2014 - David Fincher - LA CHASSE, 2012 - Thomas Vinterberg
Un film dans lequel les défauts sont nombreux, mais qui paradoxalement s'avère très prenant. En effet, on veut à tout prix connaître le fin mot de cette histoire. Alors on met de côté le négatif et on garde ce qui fonctionne.