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laurent joulin
52 abonnés
72 critiques
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4,5
Publiée le 3 septembre 2021
Une bonne comedie , avec Kad Merad entourés d'acteurs talentueux , sensible et humaine , inspirée d une histoire vraie , donne toute l émotion sans excès , juste ce qu il faut avec un rythme et un scénario intelligent : le film vaut le détour.
Dans “Un triomphe”, Kad Merad est un comédien en galère qui accepte d’animer un atelier de théâtre dans une prison. La comédie familiale présente alors des taulards plutôt sympathiques qui se révèlent avoir du talent dans le jeu. Le professeur se lance alors le défi fou de leur apprendre “En attendant Godot” du metteur en scène Jan Jönson et de les faire jouer sur scène. Leur réussite sera tellement grande que les détenus partiront en tournée. “Un triomphe” dégage un sentiment de bienveillance grâce à l’énergie positive de l’ensemble des comédiens. Nous aurions apprécié davantage de conflits et d’échecs afin de rendre plus réel et plus poignant le milieu carcéral. Il est néanmoins appréciable de ne pas connaître la raison du délit des prisonniers afin de se concentrer sur leur personnalité plus que sur leur condition. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Loin des clichetons de l'univers carcéral, le film réussit une belle évasion loin des chausses-trappes, entre masques et mouchoirs. C'est sympa et attirant, bien ouej les mectons. Mention spéciale au montage, rythmé.
Courez voir ce film, les spectateurs applaudissent pendant le film et croyez-moi c'est mérité . Un grand moment de cinéma :rire ,jubilation, émotion, il y a le fond et la forme, et les acteurs… et Kad Merad dans son rôle pas drôle, il est génial. Un pur régal!
Inspiré d'une histoire mais mauvaise inspiration de situer l'action de nos jours et en france. Sans être mauvais , les comédiens ne sonnent pas toujours juste , comme certaines situations également et donc difficile de s'attacher a ces personnages et a ce film.
La vie est vidée de sa vitalité sans inspiration, sans souffle et sans souffleur.
Parfois, on oublie son texte à force de répéter machinalement les même gestes tous les jours. On oublie d'inventer, on oublie que cette journée n'existera qu'une fois, pour oublier que cette vie n'existera qu'une fois, pour continuer l'illusion d'immortalité, telle un placebo en attendant Godot.
Mais la vie est toujours là à nous rappeler que nous ne sommes pas immortel, et que chaque instant mérite d'être savouré pleinement.
Un triomphe, vous rappelera que même dans l'attente, même dans l'ennui, même dans le désarroi, cette envie de vivre une existence pleine est là tapis au fond de vous.
C’est une chose assez peu aisée en vérité que de s’aventurer à chercher des défauts, ou prendre le contre-pied des critiques trés positives de ce film rempli de bons sentiments et doté d'un titre à visée prémonitoire. Mais c’est surtout que les qualités d' Un Triomphe sont réelles et nombreuses. Kad Merad est parfait dans ce rôle taillé pour lui sur mesure mais les acteurs qui jouent les détenus ne sont pas mal non plus. Par ailleurs tout l’aspect prison- que ce soient les décors ou les procédures décrites- semble plutôt crédible et les dialogues sont criants de vérité.
Mais quel est le souci alors ? En apparence aucun. On peut tout à fait aller voir Un Triomphe et passer un bon moment sans s’ennuyer une seconde. Si c’est l'aspect réaliste qu’on cherche on sera également servi, tant l’approche rappelle par endroits celle du documentaire. Une sorte de « cinéma vérité » qui donne l’impression de toucher de près cet univers carcéral que la majorité d’entre nous ne connaissons pas.
Mais c’est justement là que le film questionne, tant Un Triomphe s'inscrit dans la lignée de ce nouveau genre de cinéma illustré par des réalisations telles que Le Grand Bain, Les Héritiers ou plus récemment La Vie Scolaire. Autant de films dont le but semble être de refléter « notre époque » à travers des « tranches de vie » et des moments « saisis sur le vif ». Même si ici on a également un aspect philosophique avec l’œuvre de Beckett en filigrane de l’histoire. Mais le sujet du film a quelque-chose de finalement très général. On a l’impression que les personnages sont interchangeables et qu’un autre prof de théâtre ou bien d’autres détenus auraient tout aussi bien pu faire l’affaire. Le but n’étant pas de raconter une ou des histoires individuelles, mais d’illustrer un propos global. Ça donne un peu l’impression d’une recette qu'on se contente d'appliquer, avec un personnage central pivot (souvent un intervenant extérieur) qui sert de « révélateur » et grâce auquel nous les spectateurs pouvons accéder à la « réalité » d’un univers plutôt hermétique en temps normal.
On pourrait ensuite décliner ça a tous les domaines possibles de la vie. On a déjà eu la banlieue, la prison, l’école, le mâle aigri, etc. Dans le futur peut être qu’on aura les fonctionnaires, les pompiers, les éboueurs ou les clochards. Mais même si ces films peuvent sembler réalistes et être bien joués, je trouve que le procédé a quelque-chose d’un peu mécanique et de forcément un peu limité (et limitant). Ça soulève aussi des questions sur l’essence et le rôle du cinéma. Peut être ces questions sont-elles un peu vaines. On pourrait aussi se contenter de dire que Kad Merad est décidément un comédien sympa, que c’est réaliste et vivant, puis voilà. Mais décidément ça me semble intéressant de pousser plus loin.
Les plus : Le Film est bien interprété. L'histoire en elle même méritait une adaptation ( ciné, télé, netflix...) parce qu'inspiré de faits réels interpelle. Kad Mérad est bon. La fin n'est pas une happy end dégoulinante ( de toutes façons elle colle à ce qui est arrivé dans la réalité).
mais....
-Pour moi Kad Mérad est un acteur qui semble être "tout" et "partout" entre Baron Noir, Un Homme d'honneur et une tripotée de films. J'avoue que je m'imagine même le gars avoir une équipe de fixeurs qui lui repèrent des histoires possibles et le gars cherchent le prochain rôle où briller... -je n'ai pas vu du "grand cinéma" niveau photo et plans...
Mon verdict : on passe un bon moment (soyons quand même objectifs) mais j'aurai pu troquer ces deux heures de ciné avec un des films indés que je peux voir mais qui passent à des heures plus compliquées et qui sont dans des cinés loin de chez moi.
Ca va bloquer plein d'écrans et prendre de la place à des films plus "fragiles" et hautement recommandables et on va se "taper" ( désolé de l'expression) les rediffusions pendant les 30 prochaines années :).
film émouvant. les acteurs y sont attachant. Kad Merad qui ne fait pas parti des acteurs qui me font aller voir un film à trouvé là son meilleur rôle. il est formidable.
Très bon moment avec ce film ou les acteurs sont excellents. Kad merad y est comme un poisson dans l'eau. Dommage qu'il ne joue pas souvent des films dramatique comme celui ci.
Rythmé, drôle et touchant! On redécouvre le plaisir du théâtre au cinéma, avec un effet troupe qui fonctionne très bien sur le grand écran. La chute est inattendue ! Foncez!
Magnifique , un sujet délicat et pourtant .. un hommage au courage des artistes qui donnent plus loin … aux détenus qui changent de paradigme aux institutionnels qui évoluent vers plus … plus de retour à la société.
Un acteur en galère accepte pour boucler ses fins de mois d’animer un atelier théâtre en prison. Surpris par les talents de comédien des détenus, il se met en tête de monter avec eux une pièce sur la scène d’un vrai théâtre.
C’est le second film de Emmanuel Courcol qui avait fait auparavant Cessez-le-feu (2017). Il a écrit le scénario avec Thierry de Carbonnières en s’inspirant de l’histoire vraie du comédien Suédois Jan Jönson, qui, en 1985, a monté la pièce "En attendant Godot" avec les détenus d'une prison de haute sécurité. Le film a reçu le Label "Les comédies" au Festival de Cannes 2020.
J’adore Kad Merad et j’allais donc confiance à cette séance. Grand bien m’en a fait car c’est le premier coup de cœur du mois pour cette excellente comédie.
Je suis plutôt friand de tout ce genre de thématique en misant sur le fait qu’il faut toujours garder espoir de rendre un être meilleur. C’est exactement ça qu’on va avoir durant Un Triomphe. Une bande de prisonniers qui va se transformer en acteur. Au départ c’est juste pour passer le temps et ne pas être enfermé entre quatre murs, mais au fur et à mesure cela va devenir bien plus que cela.
Il va avoir un véritable échange entre eux et ce prof de théâtre. Chacun va dépasser ses préjugés. Au fur et à mesure les craintes vont s’envoler. Nous n’avons plus à faire à des tolars mais des comédiens. En sommes, c’est une belle leçon de vie. On se met à rêver que même une personne condamnée pour grand banditisme peut trouver sa voie. Après, certains pourront critiquer l’humanisation de criminels, les faisant passer pour des innocents. D’ailleurs, on ne connaît quasiment rien de leurs méfaits. En tout cas, grâce à eux, nous allons rire à cœur joie.
Tout cela va donner une histoire à la fois prenante et émouvante. Le scénario, contrairement à ce qu’on pourrait penser, est loin d’être linéaire. Le rythme est en effet surprenant en trouvant sans arrêt un nouvel élan. Nous allons nous attacher à ces personnages au fur et à mesure. Chacun aura son petit truc. On ne veut pas que ça s’arrête pour profiter encore et toujours de leur joie naturelle.
Les acteurs sont tous fantastique. Bien entendu, Kad Merda rayonne de mille feux. A la fois grave comme son rôle de professeur de théâtre frustré de la carrière qu’il n’a pas eu, mais aussi enjoué de transmettre l’amour de la scène. Son pitch final m’aura donné des frissons. Les prisonniers aussi auront un beau casting avec les excellentissime Sofian Khammes et Pierre Lottin. Ils ont eu d’ailleurs le Valois du Meilleur acteur au Festival du Film Francophone d'Angoulême. Mention spéciale aussi au méconnu Burkinabé Wabinlé Nabié.