Rare de voir un film pour adultes qui se place du point de vue des enfants, et pourtant, ça fonctionne. Le métrage laisse les enfants répondre à des questions existentielles... "comment imagines tu le futur ?" Ou encore "de quoi as tu peur dans la vie"... et ce sont les vraies réponses des enfants, non pitchées, qui sont introduites dans l'œuvre. Ça lui donne une force, une dimension admirable.
Beaucoup de scènes géniales, de séquences satisfaisantes et de répliques marquantes.
Masterclass visuelle : le film est entièrement en noir et blanc mais joue énormément avec les nuances de gris, qui donnent une sensation de presque palpable à certains moments.
Masterclass auditive : dès qu'un personnage met un casque sur les oreilles ou se balade avec un micro dans la rue, le son s'adapte. Le mixage est parfait ! C'est tellement satisfaisant.
Joaquin Phoenix est un maître. Avec lui, on a jamais l'impression de regarder un film mais plutôt d'assister à une scène de la vraie vie. Le petit Woody Norman à ses cotés est excellent pour un jeune garçon de son âge. Leurs performances sont renforcées par le choix du noir et blanc. Les yeux se focalisent sur les acteurs, géniaux !
À la sortie de la salle, je me pose encore des questions évoquées dans le film, et ça me plaît. Il n'est que très peu distribué en France, mais il mériterait plus d'exposition. C'est un très bon film, très touchant et très émouvant à tout point de vue.
La première fois que je regarde (ou plutôt j'écoute) un générique jusqu'à la fin, hormis pour les Marvels. Génial.
"Nos âmes d'enfants" se range dans la catégorie "tableau", comme j'aime bien souvent les appelés. En somme, c'est une oeuvre agréable à contempler, mais dont l'action et l'intellect restent limités. Ce pourquoi, je ne m'étonne pas que certains puissent trouver ce film ennuyant. Mais s'il l'on devait n'utiliser qu'un seul adjectif pour le qualifier, j'emploierai le mot "beau". C'est un mot simple pour un film qui se veut finalement modeste.
Concrètement, ce qui m'a conduit à trouver ce film "beau" sont sa poésie, ses images et sa réussite à construire une relation sincère entre un adulte et un enfant. Concernant la poésie, on la retrouve tout au long du film avec les intervieuws des enfants, des échanges entre les deux protagonistes etc. Rien ne viendra révolutionner les consciences, mais le script n'en reste pas moins touchant. Il nous rappelle des pensées oubliées ou des pensées trop précieuses qu'on ne peut s'empêcher d'apprécier les réentendre encore une fois. Rien ne m'a paru niais. Puis on peut retenir ces nombreuses images, suffisamment belles, à mon goût, pour paraître dans une galerie photo. J'ai d'autant apprécier que le film soit en noir et blanc. Je perçois ce choix artistique comme servant à accentuer le thème du souvenir. Enfin, ce qui est plaisant est qu'on finit par croire au lien fort existant entre les deux protagonistes alors qu'ils n'étaient qu'au départ presque des inconnus. Il est possible que cela fut possible pour cause du fait que spoiler: Jesse se sentait comme un orphelin, surtout du côté de son père manquant à l'appel, et dont Johnny parvient tant bien que mal à combler en partie cette figure paternelle ou celle du meilleur ami .
Bla bla bla J'ai juste tenu le coup pour Joaquin Phoenix dans le rôle du journaliste célibataire qui ne comprend pas grand chose à l'éducation d'un gamin intéressant mais pourri gâté, un môme de 9 ans qui manque de copains de son âge et navigue à vue dans un monde d'adultes. Avec un neveu pareil, je me sentirais bien impuissante et je doute que j'aurais la patience de Phoenix. Ce film a au moins un intérêt : il renseigne sur la nouvelle éducation en vogue ou l'adulte doit tenir compte des émotions complexes façon Vice Versa 1. Ce film conforte l'image de ces enfants élevés mono parentalement qu'on voit jouer aux grands, genre: "Mon cœur, qu'aimerais-tu manger ce soir?",un enfant qui remplace comme il peut l'autre parent manquant, et d3vient le petit copain, l'ami, le confident... jusqu'à ce qu'un ou une autre amant/e prenne sa place et le relègue au second rang, sans autre forme de procès. Bla bla bla
Je n’ai pas de critique a faire si quelqu’un tombe sur ce message j’aimerais avoir le nom de l’autrice et le nom du livre c’est dans un des derniers chapitres la phrase commence comme par « pour découvrir le monde il faut être un enfant humain ... » l’autrice s’appelle Claire je n’ai pas d’autres informations et j’aimerais beaucoup retrouver son nom Merci d’avance