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Cinéphiles 44
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4 180 critiques
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2,5
Publiée le 2 mars 2022
Dans “Nos âmes d’enfants”, Joaquin Phoenix est un journaliste radio qui interroge les jeunes sur leur vision du futur. Alors qu’il n’a aucune expérience de l’éducation d’un enfant, Johnny accepte de s’occuper du fils de sa sœur. Très vite une complicité s’installe entre les deux âmes égarées. Le réalisateur Mike Mills opte pour le blanc et blanc et se concentre uniquement sur la relation entre l’adolescent et le quadragénaire qui apprennent chaque jour l’un de l’autre. L'œuvre fascine par sa bienveillance autant qu’elle épuise par ce trop-plein de bons sentiments. “Nos âmes d'enfants” est une chronique intime, mais les interviews se font intrusives et cassent la délicatesse des échanges principaux. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Joaquin Phoenix tout en retenu, c'est bien aussi. On n'en doutait pas. Même dans un noir et blanc patiné, il est la lumière de ce personnage. Parcours solitaire qui va avoir la responsabilité de garder son neveu, fils par substitution. Et c'est peu de le dire, tant la fragilité du vrai père influe grandement dans une perte de repaire évidente. Mais les deux se sont bien trouvés, et on se demande au final qui est l'enfant, et qui veille sur l'autre. Deux destins fragiles qui unissent leur faille pour consolider leur sociabilité. Le film est doux et évolue entre un New-York et un Los Angeles presque fantasmé, mais pas désagréable.
Le film est une variation sur un road movie entre un enfant et un adulte ou l’enregistrement radio a du sens. Outre une photo extrêmement réussie sur divers endroits des États, la complicité entre deux êtres d’âge très différents amène l’un et l’autre à bouger. Pour autant c’est bien l’adulte qui est le plus ébranlé par cette paternité temporaire qui le renvoie à lui même donc à ce qu’est sa vie. Le film est délicat, touchant et juste. Un léger sentiment de solitude et d’abandon scande le film. L’œuvre est un parcours doucement initiatique sans trop de bons sentiments. Superbement interprété.
Formidable Joaquin Phoenix, si vrai dans ce rôle de tonton, ce rôle dhomme face à un enfant, et des décors realistes e. noir et blanc de LA, Detroit, New York, et la Nelle Orlea s !
Johnny est journaliste radio et interroge de son pays sur leur vision du futur. Peu proche de sa sœur, il va pourtant un jour lui rendre service lorsqu’elle en aura besoin en acceptant de garder son fils Jesse. Entre les deux, l’apprivoisement dure autant de temps qu’ils restent ensemble. Cette relation entre un oncle et son neveux va nourrir l’un comme l’autre d’une relation humaine et d’une rencontre forte. Leurs échanges bouleversants sont entrecoupés de moments plus tendus, de deux êtres qui apprennent à se connaître. Un film délicat en noir et blanc porté à merveille par Joaquin Phoenix qui prouve une fois de plus l’ampleur de son talent.
Pas mal ... mais pas dingue... Je trouve que le sujet de l'enfance est traité d'une manière un peu trop fictive, les enfants que l'on voit parler dans ce film ont sans cesse à la bouche des mots d'adultes et ca me mets toujours un poil mal à l'aise. L'enfant avec Johnny semble avoir le même syndrome positionné comme un adulte assez souvent.. Les plans sont beaux, Joachim Phœnix est comme dhab super.. À mon goût un peu trop de miel sur une "sonorité" un "ton" qui a été trop vu et revu... une musique lente, des plans lents et des gens qui parlent lentement en disant des trucs hyper profonds mais qui n'ont pas toujours tant de sens.. enfin , un joli film tout de même mais un peu déçu !
Dans un noir et blanc splendide, Joaquin Phoenix incarne Johnny, journaliste radio qui parcourt les États-Unis pour interviewer des enfants sur leur vision du monde et de l'avenir. Sa sœur traverse une période difficile et lui demande de s'occuper de son fils, Jesse, pendant quelques jours. Alors qu'il n' aucune expérience avec les enfants, il découvre petit à petit une nouvelle façon d'appréhender le monde. Entre rires et larmes, doutes et certitudes, la relation entre Johnny et son neveu s'installe. Un film sensible sur les relations entre adultes et enfants.
Quel beau film. Je me suis sentie tellement bien. J'ai ri. Certains trouverons des longueurs mais j'étais tellement bien en compagnie de ce partage entre Joachim phoenix et cet enfant que ça m'a plu que ça dure.
Rare de voir un film pour adultes qui se place du point de vue des enfants, et pourtant, ça fonctionne. Le métrage laisse les enfants répondre à des questions existentielles... "comment imagines tu le futur ?" Ou encore "de quoi as tu peur dans la vie"... et ce sont les vraies réponses des enfants, non pitchées, qui sont introduites dans l'œuvre. Ça lui donne une force, une dimension admirable.
Beaucoup de scènes géniales, de séquences satisfaisantes et de répliques marquantes.
Masterclass visuelle : le film est entièrement en noir et blanc mais joue énormément avec les nuances de gris, qui donnent une sensation de presque palpable à certains moments.
Masterclass auditive : dès qu'un personnage met un casque sur les oreilles ou se balade avec un micro dans la rue, le son s'adapte. Le mixage est parfait ! C'est tellement satisfaisant.
Joaquin Phoenix est un maître. Avec lui, on a jamais l'impression de regarder un film mais plutôt d'assister à une scène de la vraie vie. Le petit Woody Norman à ses cotés est excellent pour un jeune garçon de son âge. Leurs performances sont renforcées par le choix du noir et blanc. Les yeux se focalisent sur les acteurs, géniaux !
À la sortie de la salle, je me pose encore des questions évoquées dans le film, et ça me plaît. Il n'est que très peu distribué en France, mais il mériterait plus d'exposition. C'est un très bon film, très touchant et très émouvant à tout point de vue.
La première fois que je regarde (ou plutôt j'écoute) un générique jusqu'à la fin, hormis pour les Marvels. Génial.
Je n’ai pas de critique a faire si quelqu’un tombe sur ce message j’aimerais avoir le nom de l’autrice et le nom du livre c’est dans un des derniers chapitres la phrase commence comme par « pour découvrir le monde il faut être un enfant humain ... » l’autrice s’appelle Claire je n’ai pas d’autres informations et j’aimerais beaucoup retrouver son nom Merci d’avance
L'idée est formidable, le sujet est sensible, le jeu est... Joaquim Phoenix avec ce petit garçon incroyable. J'ai assiste à un film sans jamais rentrer dedans. La bande annonce survend l'idée et survend surtout le rythme. C'est beau (noir et blanc avec des plans de LA et NY superbes) mais l'arythmie et quelques longueurs cassent l'exercice.
Magnifique film, image, jeu et réalisation. J'ai été touchée par la relation naissante entre l'adulte et l'enfant, par les questions que soulèvent les tâtonnements des deux êtres qui s'apprivoisent. Un doux et intense moment.