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    Nos âmes d'enfants
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    Ludovic Bertrand
    Ludovic Bertrand

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    Film qui manque d'intérêt, d'épaisseur tant sur le fond que sur la forme.
    Déjà l'image: autant j'accroche beaucoup sur les photos en noir et blanc mais un film récent quel intérêt ? (même si par moment des arrêts sur image donnent de superbe clichés)
    Puis si Joaquin Phoenix et Woody Norman ont le bon ton, ça parle beaucoup trop, spoiler: surtout pour ne pas dire grand'chose au final.

    Bref, un film aussi chiant que la pluie.
    Patricia.Leb
    Patricia.Leb

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2022
    une histoire bien réalisée mais je n'ai pas accroché à cette aventure, j'y suis allée pour cet excellent acteur...Joaquin Phenix ..ce rôle ne lui allait pas !
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    290 abonnés 2 850 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juillet 2022
    Une chronique familiale tournée en N&B (pour plus d'authenticité), entre Détroit, NY et la Nouvelle Orléans, égrénée d'interviews d'ados sur leur vision du monde et de l'avenir comme toile de fond, avait ce qu'il faut pour suggérer de belles émotions. D'autant qu'un oncle doit s'improviser père pour quelques temps et ce drame relate justement leur relation et celle, distante, entre un frère et sa sœur. Mais le récit n'avance guère, manquant de souffle et il en émane une certaine prétention. Avec un montage hasardeux, une nouvelle déception de M. Mills après l'insipide 20th century women.
    Cinememories
    Cinememories

    456 abonnés 1 438 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Mike Mills a déjà fait bonne impression avec « 20th Century Women », créant une curieuse sensation entre la révolte et la douceur. Pour son troisième long, le cinéaste poursuit dans cette lignée et autant dire de suite que cette tendresse sera toujours la bienvenue. Après avoir sondé l’esprit du père, puis de la mère, il passe dorénavant à l’enfant, roi des mots et des émotions simples. Si le silence est d’or et que la parole est d’argent, on ne s’en fiera que pour répondre aux questions d’un journaliste radio, qui joue sur l’unique sens qui le préoccupe. Et c’est une matière de réflexion qui accompagne sa démarche, à la rencontre d’enfants à travers les Etats-Unis.

    Johnny (Joaquin Phoenix) est un adulte à l’écoute et rassurant quand il s’agit de faire confiance à l’intelligence et la sincérité de l’autre, lorsqu’il le questionne sur son environnement, qu’il soit passé, immédiat ou à venir. Cette franchise, on la retrouve dès les premiers échanges, d’un optimisme implacable, malgré l’ouvert d’esprit sur les méandres de la vie. C’est un discours d’apprentissage qui se dessine en noir et blanc, où le portrait se veut intemporel. Pourtant, ce choix esthétique, bien qu’il nous laisse distinguer les valeurs d’une métropole à une autre, échoue à installer l’ambiance recherche. Ce ne sera qu’à la force de gros plans sur ses sujets et la prestation dynamique de Woody Norman en Jesse, que l’on se laissera emporter, qu’on se laissera régresser, le temps d’une folie et le temps d’une étreinte.

    L’oncle Johnny doit ainsi faire face à la crise familiale, qui laisse le garçon de Viv (Gaby Hoffmann) entre les mains du journaliste célibataire, afin qu’elle veille sur son époux malade. Les deux duos ont un reflet similaire, mais ne sont pas forcément au même stade. Il leur faudra pourtant autant de temps pour se bâtir un lien solide, où le micro se tourne à présent vers Johnny, dans le rôle de grand frère, voire de gardien. La frontière se fait alors toute petite entre l’univers d’adulte et celui de l’enfant. L’un n’y voit pas assez clair dans la masse, tandis que l’autre se perd sciemment dans celle-ci, simplement pour pouvoir être retrouvé, être consolé ou pour choisir sa prochaine destination. C’est presque le début d’un deuil que le réalisateur nous livre, mais toujours avec des pensées chaleureuses, appuyer par des lectures spirituelles. Entre les deux, un flambeau générationnel brille et c’est avec une ivresse d’espoir que le récit devrait se consommer.

    « Nos âmes d’enfant » (C'mon C'mon) cumule les rêveries et entrouvre une vulnérabilité nécessaire à la compréhension d’un monde qui a tendance à oublier. Le visuel pourrait aussi bien se concentrer sur la mutation des formes qui se déplacent dans les rues et où la communication sera difficile, entre le brouhaha incessant de la ville et un coup de fil hésitant. Johnny découvre frontalement les enjeux de l’éducation et sonde ainsi les limites de la fourberie hypocrite des secrets ou des non-dits. Jesse transpose tout ce qu’il a de plus actuel, alors que l’on se laisse un peu trop aller avec les écrans, qui brident de nombreuses tentatives d’interactions, précieuses dans la perpétuelle quête de maturité qu’il tutoie déjà.
    Sergevideo
    Sergevideo

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2022
    Une étoile est peut être née. Le jeune acteur a lui seul mérite l'entrée dans une salle obscure. Son duo avec Joaquim Phoenix fait mouche !

    Le noir et blanc sublimé par la qualité des cadrages, rend cette histoire presque intemporelle et universelle.

    Au coeur de ce voyage à travers les États-Unis, l'éducation d'un enfant vif et rebelle. En creux, l'importance de la psychologie, du changement de notre comportement permet souvent un changement "miroir" chez l'autre.
    Stephane G
    Stephane G

    9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2022
    Belle photographie, le gamin joue sublimement, Joachim est super. Une belle histoire, un film qui fait du bien.
    André Nostalgia
    André Nostalgia

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Bien que l'Homme soit une espèce douée de parole, à certains niveaux il lui devient parfois complexe, voir impossible de communiquer. Ce film en témoigne, puis propose des solutions, les personnages tâtonnants, découvrants tant bien que mal ces solutions, apprennent à communiquer avec bienveillance et sincérité.
    Nous assistons presque à un La Guerre du Feu de la parole, où l'Homme au lieu d'apprendre à faire du feu, apprend à communiquer, et le spectateur est touché lorsqu'il voit son sapiens sapiens parvenir -- enfin -- à ladite chose. Ce n'est sans doute pas un hasard si la scène culminante du film prend place dans un décor préhistorique, aux lianes et fougères, chapeautée des cris tout aussi archaïques des protagonistes. Cris d'une délivrance, lorsque la parole est enfin acquise.

    Que le noir et blanc du film ne nous trompe pas, il est en réalité riche en ingéniosités. Ingéniosités principalement dans les exercices et solutions proposées dans le but de communiquer, et délier des blocages émotionnels.
    Par exemple la profession de Johnny n'est pas arbitraire, il enregistre le son. Cela lui permet de créer une passerelle, une facilité entre la parole émise, son enregistrement, et sa rediffusion à l'ouïe de la personne concernée. Le jeune garçon Jessie s'exprimera à propos de son oncle en s'enregistrant, et ne sera entendu par son destinataire que bien après, ce qui facilite pour les deux interlocuteurs à la fois la parole, et l'écoute. Une bonne partie du poids émotionnel est relayée dans le dispositif d'enregistrement. Voici ce que j'appelle l'ingéniosité du film dans le but de faire communiquer ses personnages.
    Souvent aussi, Jessie "joue un jeu" dans lequel il est un orphelin, et va parler de sa mère (pas si) imaginaire. L'enfant déplace le tabou de l'expression de ses sentiments, en en faisant une soi-disant fiction où il énumère enfin les qualités tant chéries de sa précieuse mère.

    En somme, bien souvent les personnages trouveront la communication au moyen de "jeux", "d'exercices"; la trivialité de la chose permet encore une fois un détachement du sujet réel, tout-en le traitant réellement, et cela soulage de bien de l'orgueil, de la fierté, de la timidité..

    Avant d'être une leçon pour une mère, un jeune garçon et un journaliste, c'est avant tout une leçon pour le spectateur, qui ne pourra plus prétexter qu'il n'a pas apprit à s'exprimer !
    corbettsky
    corbettsky

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2022
    Simple, franc et émouvant sans être prétentieux. La vie en toute sa maladresse et beauté. Cadrage et BO magnifiques. Scénario original touchant. Humble et captivant, pour une fois un film nous fiche la paix et n'essaie pas de manipuler nos sentiments.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    328 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    C’est une réalisation de Mike Mills qui continue d’explorer le sujet de la parentalité après Beginners inspiré de son père et 20th Century Women de sa mère. Pour ce dernier, il avait été nommé à l’Oscar du Meilleur scénario original. Il a également écrit le scénario de Nos âmes d'enfants.

    Tout va débuter avec ce journaliste faisant des interviews de jeunes concernant leur vision de l’avenir notamment. Une idée intéressante qui deviendra le fil rouge de ce film. Alors que d’un côté, on aura l’avancée du récit concernant Johnny et son neveu, en parallèle sa quête de témoignage va avancer. Une donnée importante, car elle va réussir à garder l’attention captive.

    Par contre, le problème vient plus de la pertinence dans le mélange des deux histoires. En effet, entre la profondeur des interviews, et la nature de cette relation entre cet oncle et son neveu, cela fait un peu trop. On a trop l’impression que ça se disperse. L’équilibrage n’est pas réussi et donc aucun des deux ne fait réellement mouche. C’est dommage, car au fond, les deux peuvent être intéressants. Ils se croisent, se choquent, et finalement aucun des deux ne va être assez développé.



    L’aspect sentimental ne décolle pas. Cela est dû à cette mauvaise gestion. Concentrons-nous sur la relation humaine, car finalement, c’est sur cela que veut insister Mike Mills. La construction des personnages fait que ça manque de caractère. Concrètement, le gamin ne dégage pas grand-chose, quant à Johnny, sa neutralité n’aide clairement pas. L’identification autour de ce père absent va être un filon avec un potentiel inexploité. Heureusement, la conclusion est relativement belle. Cela sauve l’œuvre. Par contre, on se demande pourquoi avoir choisi le noir et blanc. Ce rendu donne une froideur s’adaptant mal.

    C’est donc dommage de ne pas voir le potentiel de Joaquin Phoenix bien utilisé. C’était son premier rôle après l’Oscar du Meilleur acteur dans Joker, et c’est une petite déception. La barre dans l’imaginatif était peut-être trop haute. On espère le revoir rapidement plus à son avantage. À sa charge, Woody Norman ne l’aide pas beaucoup. Le jeune Britannique ne crée aucune émulsion autour de lui.
    Isabel I.
    Isabel I.

    33 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2022
    Deux œuvres en une mais indissociables car complémentaires.
    En fil conducteur,  un documentaire, des interviews d'enfants d'Amérique , leurs paroles, leurs vrais mots, surprenants d'optmismes le plus souvent, parfois revendicatifs ou nostalgiques. Je regrette de ne pas avoir pu les retenir, les écrire ...
    Puis  le récit d'une rencontre.
    Il y a trois solitudes, trois  détresses, des histoires de souffrance, de deuil, de rupture, de séparation et des nondits . Il y a aussi des personnages qui ont du mal à s'adapter au monde, trop perdus ou trop doués d'une compréhension qui bouscule, qui perturbe. Et  le petit garçon demandera du tac au tac  "c'est quoi la normalité ? "
    Il y a donc surtout Johnny et Jesse admirablement campés par Joaquin Phœnix et Woody Norman.  Qui soutien l'autre ? Impression que l'un aide l'autre à grandir pour  aller vers l'avenir. Impression que l'autre lui permet de retrouver ses racines et d'accepter son propre passé.
    Sacré apprentissage où le "dire" prend toute sa valeur, reconnaître ses faiblesses aussi.
    S'apprivoiser comme pendant une thérapie, apprivoiser ses tourments  et avancer ensemble, sans jugement, s'accompagner avec empathie.
    Je m'interroge sur le pourquoi du noir et blanc ?  Les scènes paraissent gagner  en douceur et  intimité. C'est là encore se faire rejoindre fiction et journalisme. C'est  comme si on rentrait dans la sphère privée, on pense avec eux, aux mêmes souvenirs , on prolonge leurs rêves, on croit aux espérances . Il y a ainsi quelque chose d'intemporel  et de transmissible entre l'oncle et le neveu. Dédicace bla bla bla .
    fm1981
    fm1981

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2022
    Chef d'œuvre absolu
    Ce film a tellement de qualité les acteurs sont merveilleux le texte est sublime
    Mais le jeune acteur qui a le rôle principal est inouï
    FaRem
    FaRem

    7 794 abonnés 9 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2022
    Alors qu'il côtoie des enfants toute la journée pour son travail qui consiste à les interroger sur leur vision du futur, cela ne signifie pas que Johnny les connaît ou les comprend. Lorsque sa sœur Viv lui demande de s'occuper de son neveu Jesse, Johnny doit endosser un nouveau rôle. S'occuper d'un gamin est déjà difficile quand tout va bien, alors quand tout va mal. Le petit est confronté de plein fouet aux problèmes de ses parents et Mike Mills s'intéresse à la façon dont il gère la situation. "C'mon C'mon" se présente comme un récit initiatique, pour les deux personnages, sur fond de road movie familial puisque le duo parcourt le pays. Si j'ai vraiment apprécié "20th Century Women", je n'ai rien trouvé de spécial à ce nouveau film. Quel est le but ? Quels sont les enjeux ? Le récit est très répétitif avec des scènes du duo, l'appel à la sœur pour prendre des nouvelles puis le récapitulatif de la journée. Il n'y a rien d'attendrissant ou d'amusant dans ces instants de vie. Il y a aussi quelques bouts d'interviews avec les enfants qui sont par contre sympathiques. Je suis peut-être passé à côté de l'essentiel, mais j'ai trouvé ce film quelconque. Bref, c'est regardable, mais sans plus.
    Guillaume
    Guillaume

    102 abonnés 1 551 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2022
    Un noir et blanc forcément sublimant, une œuvre emplie de tendresse, de fausse naïveté, de tragédie et de joie.
    Le duo Phoenix / Norman est fusionnel, attachant, et atténue une mise en scène trop sûr d'elle et une écriture sans soubressauts.
    ATON2512
    ATON2512

    55 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2022
    De Mike Mills (2022).
    Le film que traite des relations père-fils ou oncle -neveu manque cruellement de force et de punch. En plus le télescopage avec le métier d'intervieuweur radio rend parfois le film peu audible tant les interviews sont d'une platitude décevante.
    C'est dommage car cela nuit gravement à la relation entre le jeune garçon et son oncle. Ce malgré une très belle prestation des deux protagonistes du film. En effet Joaquin Phoenix et très attachant, émouvant et empli d'humanité tout comme Woody Norman jouant le jeune garçon. Bel et si bien que malgré les qualités humaines du film , on s'ennuie parfois !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 239 abonnés 4 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mars 2022
    Dans “Nos âmes d’enfants”, Joaquin Phoenix est un journaliste radio qui interroge les jeunes sur leur vision du futur. Alors qu’il n’a aucune expérience de l’éducation d’un enfant, Johnny accepte de s’occuper du fils de sa sœur. Très vite une complicité s’installe entre les deux âmes égarées. Le réalisateur Mike Mills opte pour le blanc et blanc et se concentre uniquement sur la relation entre l’adolescent et le quadragénaire qui apprennent chaque jour l’un de l’autre. L'œuvre fascine par sa bienveillance autant qu’elle épuise par ce trop-plein de bons sentiments. “Nos âmes d'enfants” est une chronique intime, mais les interviews se font intrusives et cassent la délicatesse des échanges principaux.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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