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ffred
1 521 abonnés
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3,5
Publiée le 14 février 2023
De retour aux affaires depuis The visit après un gros trou d’air, M.Night Shyamalan nous propose aujourd’hui quelque chose d’un peu différent. D’entrée un suspens intriguant s’installe. On est bien pris parle récit en se demandant comment tout cela va finir. Mais le film prend alors une allure de croisière plus monotone et répétitive. On s’attend à un ou plusieurs rebondissements mais ils ne viennent pas vraiment. On voit même très bien le dénouement arriver. La mise en scène est classique, la direction d’acteurs convaincante. Dave Bautista dans un rôle beaucoup moins physique que d’ordinaire excelle et domine tous ses collègues. Un peu inégal donc mais un thriller fantastique qui se laisse largement regarder. Dans la moyenne pour le réalisateur mais certainement vite oubliable.
M. Night Shyamalan poursuit sa renaissance artistique avec ses œuvres à petits budgets lui permettant de nous offrir des séries B de luxe malignes et passionnantes. Certes, elles sont peut-être d’intérêt variable mais elles demeurent toujours originales, hors des carcans et des sentiers battus du tout venant de la production cinématographique actuelle. Et nous concernant c’est un sans-faute, du terrifiant et amusant à la fois « The Visit » en passant par la continuité de sa trilogie sur les super-humains avec le chef-d’œuvre « Split » et la conclusion un peu moins réussie mais tout de même jouissive « Glass » ou encore son récent et mystérieux « Old », sa filmographie est vraiment excitante. Avec « Knock at the cabin », il nous offre encore une petite bombe de suspense qui nous colle à notre siège durant une heure et demie en plus de nous faire passer par toute une gamme d’émotions, de la peur à l’incrédulité en passant par la tristesse.
Néanmoins, avec une histoire pareille, pourtant adaptée d’un roman (ce qui ne veut pas dire que ça passe forcément à l’image), on était en droit d’avoir un peu peur. C’est intrigant de prime abord mais quelque peu hasardeux et risqué : une famille heureuse qui passe un weekend dans un chalet isolé voit sa quiétude perturbée par l’arrivée de quatre individus dissemblables et à priori normaux qui vont les obliger à faire un choix cornélien soi-disant pour éviter l’Apocalypse. Un postulat qui pourrait prêter à rire ou qui ne tiendrait pas le temps d’un long-métrage. Mais Shyamalan et sa maîtrise de la science cinématographique nous offre un huis-clos à la lisière du fantastique et de l’étrange. Une œuvre spatialement immobile mais ô combien haletante et hypnotique en plus d’être pleine de tension et, étonnamment, d’émotion. On ne voit pas le temps passer et plus les minutes passent plus on est captivé par cette histoire à savoir si ces étrangers sont des fanatiques ou que leurs dires sont vrais et font alors entrer cette histoire anecdotique dans quelque chose de beaucoup plus grand. Shyamalan réussit même à nous scotcher à notre siège avec des bribes de nouvelles télévisées inventées, dont l’une d’entre elles restera marquée dans les mémoires par la sidération et le choc qu’elle provoque. Sa mise en scène à la précision chirurgicale fait encore une fois des merveilles grâce à chaque plan minutieusement confectionné.
Si les quelques flashbacks apparaissent quelque peu inutiles et font un tantinet baisser la tension du huis-clos, l’interprétation des sept comédiens est magistrale. Ils sont tous bons, mais on retiendra surtout Dave Bautista qui développe des qualités d’acteurs de plus en plus indéniables et parvient à s’ôter ici l’étiquette d’un simple monsieur muscle qui fait du cinéma. Il est intense, touchant et incroyable. Le couple gay formé par Jonathan Groff et Ben Altridge est également d’une justesse et d’une finesse autorisant une représentation adroite et sans cliché d’un couple du même sexe. D’ailleurs pour un tel film, il fallait que le jeu des comédiens soit sans failles sous peine de ne pas y croire. Enfin, pour une fois, tout le film du cinéaste ne repose pas sur un twist incroyable dont il a le secret. Fait rare et donc à souligner. Le dénouement n’est certes pas tracé et on est surpris mais il ne remet pas tout le film en cause. En revanche, il est rempli d’émotion et s’avère d’une force de frappe d’une amplitude incroyable. C’est à la fois triste et beau. Ou comment revisiter la légende des Cavaliers de l’Apocalypse en mode intime sur la forme et les prémices pour au final livrer un grand film sur l’état de notre monde qui périclite, mais avec un beau message d’espoir derrière. Clairement l’un des meilleurs films du réalisateur.
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Le talent de metteur en scène de M Night Shyamalan n arrive pas à sauver son scénario bancal dans « Knock at The cabin ». Mélangeant les thèmes d actualité : peur de l effondrement, théorie du complot, replis sur soi, multiplication de l’information qui réduit paradoxalement cette dernière, homophobie et j en passe; il n en traite réellement aucun. Son développement est souvent très benêt, beaucoup de scènes ne fonctionnent pas mais c est comme je le disais plus un problème d écriture que d exécution. On attendra une fois de plus son prochain film en espérant qu il retrouve la maestria de ses débuts.
95% du film fait l'accroche avec un thriller doux, tonique, au scénario inquiétant et déboussolant. Malheureusement, comme beaucoup, la fin, sans explications du spoiler: sacrifice manque sa cible et en fait un ensemble des plus bancals, voir indigeste. Un film raté ! 1.5/5 !!!
Déception pour moi ce Shyamalan, après un Old que j'avais beaucoup aimé, j'avais cru retrouver le réalisateur de ses débuts. Mais non, ici le huis-clos n'est pas vraiment étouffant come il aurait dû l'être. On suit sans aucune compassion envers les protagonistes qu'on connait à peine. Le film se déroule, se termine et on a vite oublié l'ensemble.
Oublié le trou d'air Old, revoilà le M. Night Shyamalan des "high concepts" ? Knock at the Cabin a tout d'un home invasion où rien ne dépasse excepté l'aspect vaguement théologique. Et c'est ce point qui va concentrer l'attention du metteur en scène. Shyamalan n'est ni l'auteur du livre ni le seul crédité à son adaptation, mais il a indubitablement greffé ses grandes marottes. Les notions de foi et croyances (entre autres choses) relient directement le film à Signes. Il fallait donc s'attendre à une œuvre qui divise.
Bonne nouvelle, le réalisateur a recouvré pas mal de forces. On retrouve son goût pour les plans au scalpel et les montées en tension. Il y en a quelques-unes très réussies dans Knock at the Cabin et elles ne jouent pas forcément sur le même ressors. C'est également l'occasion de retrouver une direction d'acteurs très solide. Je retiendrai Ben Aldridge et surtout Dave Bautista, impressionnant dans un rôle à contre-emploi. Ça permet de faire (un peu) passer les énormités d'un script qui donne surtout l'impression de voir Shyamalan ressasser les mêmes histoires en l'actualisant légèrement aux mœurs de son époque. Knock at the Cabin repose sur l'interrogation perpétuelle au cœur du cinéma de Shyamalan : serez-vous prêts à y croire ? C'est tout de même plus difficile quand l'accumulation d'évènements ébranle la suspension d'incrédulité. Force est de constater que Shyamalan a perdu en finesse quand il confronte rationalité et foi, en particulier dans son dernier acte.
Le concept du film est intéressant, l'angoisse voire l'horreur est bien présente et les interprètes sont excellents, Dave Bautista En tête. Le film interroge et amuse, mais se dévoile un peu trop rapidement puis use son concept jusqu'au bout avec un final convenu.
Encore une fois cette sortie de Shyamalan est autant difficile à aborder qu'à critiquer. Ses thèmes on les connaît par cœur et son dernier métrage n'y coupe pas, enfance, famille, surnaturel et bondieuseries, tout y est. Le casting est solide et la tension palpable tout du long, puis l'idée de base est sacrément intéressante, en outre le choix du huit clos décuple l'ambiance pesante. Oui mais voilà, c'est long et très lent et on peut facilement trouver le temps long justement. En revanche comme souvent il montre peu et il y a beaucoup de suggestion, il aurait néanmoins pu plus laisser place au doute sur le final. L'essai n'est pas tout à fait transformé mais cela fait toujours plaisir de voir débarquer Shyamalan avec de nouveaux concepts, pourvu qu'il continue encore longtemps.
On connaît l'intérêt de M. Night Shyamalan pour le fantastique, les climats intrigants. Il a également des idées tortueuses et, là il lorgne vers le côté mystique. Le dilemme proposé est terrible et d'ailleurs quelque peu douteux. Une tension relativement inégale est instaurée et l'on peine à adhérer à un tel projet.
J'adore le cinéma de Shyamalan depuis mon enfance et "Sixième Sens". Après une traversée du désert ponctué par quelques œuvres oubliable le cinéaste d'origine indienne est revenu en grâce avec le plutôt bon "The Visit" sorti en 2015. Depuis j'attends avec impatience chaque nouveau métrage du monsieur que j'ai tous eu le plaisir de découvrir en salle. "Knock At The Cabin" ne fait pas exception.
On reconnaît entre 1000 le style de Shyamalan et on pourrait deviner facilement que ce film est de lui tant on y retrouve ces effets de mise en scène et ces mimics. Je dis ça positivement. Comme je l'ai dis j'adore son cinéma.
La grande force de l'œuvre c'est d'offrir à Dave Bautista un rôle à contre courant de sa filmographie habituelle. Et l'ancien catcheur s'en sort rudement bien. Il est très touchant. À l'image du reste du casting. Une nouvelle fois la direction d'acteur est remarquable.
Au final ce thriller sous huis clos est très efficace grâce à un concept tout bonnement bluffant. Fin du monde ou pas ? Fous où pas fous ? Tout l'intérêt du film est la et le réalisateur entretien le suspense à merveille.
J'ai aimé le spectacle proposé bien que je trouve l'ensemble en deçà des derniers films de monsieur Shyamalan (Old inclus). Mais je pense honnêtement que mon prochain visionnage pourrait embellir mon avis et ma note.
Comme souvent avec Night Shyamalan il y a toujours une sorte d'attente, souvent des idées et concepts originaux, astucieux, mais qui retombent vite comme un soufflet, Le village, Phénomène, Old, sa série The servant et aujourd'hui Knock at the cabin. Dès le début, une sorte d'aura oppressante se fait ressentir, une sensation de danger, et plus le scénario se découvre plus celui-ci s'étiole dans sa crédibilité et pertinence, on attend et on attend en vain, une quelconque fulgurance qui va amener le récit à un niveau supérieure sur lequel il s'est engouffré. De plus le film paraît trop long pour le maigre sujet qu'il développe du coup on se retrouve avec quelques longueurs, la tv servant à prouver les catastrophes n'es pas assez exploité, on 2-3 JT montrant quelques drames et basta, et la résolution de tout cela ne tient guère la route, on n'a pas vraiment l'impression d'être passé près d'une extinction. La révélation finale, si l'on peut appeler cela ainsi, est téléphoné, et on es loin du twist du 6ieme sens. Côté acting Dave Batista tient bien la route et étoffe sa palette de jeu. Dommage le film reste globalement intéressant, mais on reste une fois de plus sur notre faim avec un sentiment mitigé au vue du potentiel.
À l’instar des protagonistes de l’intrigue, on ne croit jamais à la réalité de l’apocalypse dont il est question. SHYAMALAN se perd entre les genres, et tombe dans une sorte de caricature de sa propre mise en scène. Contrairement à ses précédents films, il n’y a aucun moment jouissif, et "Knock at the Cabin" tourne rapidement en rond, et à vide.