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In Ciné Veritas
94 abonnés
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4,0
Publiée le 23 mars 2023
La toile de l’araignée démarre sur une scène d’action dont la fin tragique agit comme un choc. Un choc à prendre (et à encaisser) dans tous les sens du terme. L’entrée en matière concoctée par Andrés Wood agit comme un uppercut… tétanisant. D’autres moments de tension bien menés par le réalisateur viendront essaimer ce long-métrage qui ne manquera pas de bousculer son auditoire. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/2023-2/#TDA
Sujet intéressant,de l'action bien menée mais l'ensemble manque un peu de chair avec des personnages peu nuancés et peu charismatiques.A voir tout de même pour la mise en scène efficace et l'intérêt historique et géopolitique que le film recèle.
Nombreux sont les films latino-américains qui ont évoqué les dictatures des années 70/80. L'originalité de La toile de l'araignée est de nous plonger dans les activités d'un groupe d'extrême-droite en lutte contre Allende au Chili, avant le coup d'état. Pas des personnages très sympathiques et c'est justement ce qui fait l'intérêt du film qui évite largement la caricature. Qui plus est en tissant des liens avec le pays, aujourd'hui, où l'hydre fasciste est loin d'avoir disparue. Le film se situe sur deux temporalités, de 1970 à 2010, en gros, ces sauts dans le temps, un peu trop nombreux, constituant sans doute son relatifl point faible. Mais le sujet est consistant, politique et social, avec une reconstitution impressionnante de l'époque d'Allende. Le choix d'avoir un triangle amoureux au premier plan permet, non de donner un soupçon de légèreté, mais au contraire de créer une tension supplémentaire, grâce au personnage féminin, aux différentes facettes et au double jeu fascinant. L'interprétation est d'ailleurs l'un des points forts du film de même que la mise en scène, fluide et précise, en dépit des nombreux allers et retours entre présent et passé. On retrouve avec bonheur le talent de Andrés Wood, cinéaste chilien assez peu prolifique, qui visiblement ne tourne qu'autour de thèmes qui lui tiennent à cœur : Mon ami Machuca, La buena vida, Violeta ...
Un nationaliste xénophobe Chilien refait surface 40 ans après la mort d'Allende au grand dam de ses comparses qui l'ont trahi et sont devenus notables. Un film initialement prenant mais qui manque cruellement d'une fin digne de ce nom.
C'est un film sur l'histoire de l'origine de la chute du régime d'ALLENDE au Chili dans les années 70 provoquée par un petit groupe d'ultra nationalistes. Le film est assez violent et sans concessions mais les trop nombreux « flash back » nuisent un peu à la narration du scénario. Il nous éclaire cependant sur cet aspect de cette période dramatique de l'histoire du Chili assez peu connue et en cela ce n'est pas dénué d'intérêt.