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velocio
1 319 abonnés
3 151 critiques
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3,5
Publiée le 20 mai 2020
Voici un documentaire d’une grande simplicité qui, avec beaucoup de tendresse et de poésie, nous parle de l’immigration d’une façon à laquelle nous ne sommes pas habitués. Sans pour autant occulter les grandes difficultés que rencontrent celles et ceux qui quittent leur pays et leur famille pour essayer de trouver une vie meilleure, la réalisatrice s’attache surtout à montrer qu’il existe des conditions qui permettent aux différences de s’estomper et à l’intégration de s’effectuer de façon paisible .
Cet excellent documentaire relate l'histoire d'un jeune immigré guinéen de 17 ans qui se retrouve dans un village Normand, recueilli par une association dans les environs du Havre. Il se lie d'amitié avec un jeune garçon de 13 ans et la réalisatrice nous montre cette rencontre entre ces deux jeunes filmée avec beaucoup de naturel. Les dialogues entre eux sont éblouissants, riches et d'une très grande humanité. La réalisation est de qualité avec de belles prises de vue de la campagne normande. L'interprétation de ces deux jeunes est criante de naturel et de spontanéité et rend leurs personnages très attachants. De plus, le film aborde de manière très positive le sujet de l'immigration et l'intégration.
" Green Boys " directement sortie en VOD, qui a reçu des critiques assez bonne de la presse est un documentaire humaniste. En effet la réalisatrice Ariane Doublet nous raconte l'histoire de Ahlassane 17 ans qui a quitté la Guinée et arrive seul en France accueilli dans un village en Normandie et se lie d’amitié avec Louka 13 ans. L'ensemble se suit avec plaisir avec une belle histoire d'amitié et de partage en cette période bien difficile, ce documentaire démontrant que les valeurs humaines existe encore.
Très joli documentaire d'Ariane Doublet sur la rencontre entre un jeune réfugié guinéen (Alhassane) et un ado très éveillé pour son âge (Louka). La réalisatrice prend le temps à travers des moments bucoliques où les deux amis construisent une cabane de décrire les échanges de point de vue des deux personnages sur de nombreux sujets. le récit du périple d'Alhassane pour arriver en France montre son parcours du combattant. L'ensemble donne une grande bouffée d'oxygène et une leçon de détermination et de tolérance. A voir!
La normande Ariane Doublet perpétue depuis une vingtaine d’années, un travail de cinéaste documentaire en profondeur sur le monde rural et ses bouleversements. Depuis son précédent film, "Les Réfugiés de Saint-Jouin", en 2017, où la réalisatrice suivait l’accueil difficile d’une famille syrienne en Normandie, Doublet s’est spécialisé dans le thème de l’immigration en pays rural.
Elle est même une des instigatrices de l’association humanitaire Des lits solidaires qui héberge ces mineurs dit isolés, venant de lointains pays sans aucune famille en France et que l’Etat- les départements plus exactement doit normalement prendre en charge C’est par ce biais que la cinéaste a fait connaissance d’Alhassane, le protagoniste principal de son nouveau film Green Boys qui venait d’arriver en France deux ans après avoir quitté la Guinée son pays natal .
Plus qu’un pamphlet militantisme sur les difficiles conditions de vie d’un migrant, Arianne Doublet préfère s’attarder sur l’histoire d’amitié naissante entre Alhassane et un jeune du cru Louka qui partage avec lui une passion pour le foot.
La caméra de Doublet va alors réussir à capter ce qui se noue entre les deux jeunes gens, de ses échanges sur leurs parcours respectifs- surtout celui d’Alhassane, évidemment- à cette complicité sans dialogue à travers notamment la construction d’une cabane en plein champs, qui fait penser au jeune africain aux huttes qu’il construisait dans sa Guinée.En s’attardant souvent sur la force de la nature et de paysage normand que la réalisatrice connait bien, Arianne Doublet n’évite pas toujours l’écueil de l’image d’Épinal et parle assez peu de la dureté des conditions de vie de ces mineurs isolés.
Mais ce qu’elle perd en portée sociale, elle le gagne en force évocatrice et visuelle avec des plans de toute beauté, notamment dans cette scène de plage où Ahlassane découvre la mer et les crabes pour la première fois avec crainte au départ puis une certaine sérénité au fil du temps.
Du cinéma naturaliste dans le sens littéral du terme pour montrer qu'avant le foot, ce qui relie ses deux jeunes adolescents, c'est une même communion avec dame Nature.
Ce documentaire simple et touchant vaut aussi et surtout par la puissance de ses deux « personnages principaux », extrêmement attachants et empathiques pour le spectateur.
La réalisatrice les regarde avec énormément de sensibilité et de tendresse, un peu comme le faisait récemment Sébastien Lifistz dans un autre film documentaire sur l’adolescence, mais du point de vue féminin. http://www.baz-art.org/archives/2020/04/18/38202675.html