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PLR
471 abonnés
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1,0
Publiée le 4 juillet 2020
Bon sang de bon sang, que c’est ennuyeux ! Et tout est fait pour ça. Un rythme lent. Pas beaucoup de mots. Des plans immobiles. Un exemple : dans une scène Olivia / Isabel Sandonval pleure. Comme je m’ennuyais, je regardais ma montre juste à ce moment-là. Eh bien ça a duré une minute cette caméra sur les sanglots, sans rien d’autre autour. Une minute, c’est plus de 1 % du film ! Et puis, presque toutes les scènes sont tournées dans la pénombre. C’est pour appuyer le propos de la tristesse, de la mélancolie ? Peut-être, mais il y a de quoi rendre le spectateur neurasthénique. Quel supplice. Chaque lecteur aura compris que je ne me sens pas obligé d’encenser Isabel Sandoval parce qu’elle est « spéciale ».
Il a fallu une bonne dose de courage à Isabel Sandoval pour réaliser un tel film dans l’Amérique de Trump. Elle dispose certes de la fameuse « Green card », laquelle prend bien compte son nouveau prénom et le sexe féminin qui est dorénavant le sien, mais, par contre, son passeport date toujours de l’époque où elle était un homme. Que pourrait-il se passer au retour d’un voyage à l’étranger ? En tout cas, même si on peut regretter une ou deux scènes un peu complaisantes," Brooklyn secret" augure bien de l’avenir de cette nouvelle réalisatrice.
" Brooklyn Secret " est un drame social indépendant qui touche au cœur. En effet le film qui est en partie inspiré de la vie de la réalisatrice Isabel Sandoval est l'histoire d'une immigrée philippine (Olivia) qui malgré sa situation difficile ( Olivia est une transsexuelle) essaye de vivre son rêve américain, l'histoire se veut tour à tour poétique, subtil , romantique, sans espoir et parfois cruel dénonçant la politique de Donald Tramp.
Quand on découvre Olivia on n’y prête pas forcément attention. Elle soigne la vieille grand-mère d’une famille américaine et puis se fond dans son histoire. Près de sa sœur qui la soutient dans l’attente de sa régularisation. Immigrée philippine Olivia vit cet espoir dans un cauchemar quotidien, mais silencieux. C’est l’un de ses secrets que le petit-fils de la famille Alex va découvrir avant d’en dévoiler d’autres, aussi douloureux peut-être dans un monde qui n’accepte pas toujours la différence. Ils vont s’aimer, union charnelle que la jeune femme exprime comme une évidence quand son corps nouveau ne connaît pas encore toutes ses ressources. Le spectateur n’en sait pas plus tant l’intime et le politique se conjuguent en moderato sur la mise en scène de la réalisatrice-comédienne . Au-delà de la performance, elle signe une œuvre forte et salvatrice dans le pays où son dirigeant se prend pour un dieu vivant.. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Si le film la réalisatrice-scénariste-actrice principale récuse le côté autobiographique il n'en demeure pas moins que la dimension personnelle ne fait aucun doute. L'histoire est d'autant plus touchante quant on sait par quoi a pu passer la cinéaste dans son cheminement. Une histoire d'amour loin d'être anodine dans l'Amérique Trumpienne. Mais la cinéaste n'insiste jamais et reste constamment subtile jusque dans la sensualité au sein de ce jeune couple. L'idylle prend le dessus sur le côté politico-social ce qui atténue la portée qu'aurait pu avoir le film. Bon point également sur le choix de faire un film peu bavard, favorisant les pauses et temporisant la narration. Site : Selenie
D'origine philippine, Vincent Sandoval a réalisé deux longs-métrages avant de s'installer aux Etats-Unis et de devenir Isabel, nouvelle identité sous laquelle elle signe son troisième film Lingua Franca, traduit en français par Un Brooklyn secret plus susceptible de séduire le public même s'il ne s'agit en aucun cas d'un portrait du quartier new-yorkais. Isabel Sandoval joue le premier rôle dans ce film où l'héroïne est immigrée et transgenre. Autobiographique, alors ? A priori, non, mais soulevant des problèmes que la cinéaste connait parfaitement. Plus qu'une recherche d'identité, celle-ci étant parfaitement assumée, au-delà des frontières de genre et géographiques, il est question ici d'une lutte administrative pour devenir citoyenne à part entière en obtenant la célèbre carte verte. Les qualités d'actrice et de réalisatrice d'Isabel Sandoval sont indéniables et son personnage est très attachant, de même que celui de l'homme, parfaitement inadapté socialement, qu'elle va rencontrer. Mais l'histoire a beau être celle de deux outsiders dans l'Amérique de Trump, elle n'en est pas moins balisée et son caractère trop prévisible réduit quelque peu la bonne impression laissée par la première moitié de Brooklyn Secret. L'aspect intime mais surtout sentimental du scénario prend largement le dessus sur son côté politique. Cela a pour principal conséquence d'affadir le propos et de banaliser finalement un film qui ne va pas jusqu'au bout des choses.
Le thème transgenre et migratoire est traité avec subtilité dans ce film indépendant intelligent et elliptique, qui est avant tout le récit d'un amour impossible. Du grand art et une réalisatrice prometteuse.
Olivia est sans-papier. Transsexuelle philippine, elle vit à New York, dans le quartier russe de Brighton Beach. Elle est l'assistance de vie d'Olga, une vieille dame souffrant d'Alzheimer, dont le petit-fils, Alex, revient s'installer chez elle après bien des errances. Olivia voit ses espoirs de régularisation disparaître quand le mariage blanc qu'elle s'apprêtait à conclure est annulé.
L'héroïne de "Brooklyn Secret" a peur. Elle a peur d'être expulsée du sol américain, comme ses congénères philippins, raflés dans les rues de New York par les services de l'immigration. Et elle a peur que la vérité sur sa réassignation sexuelle ne fasse fuir l'homme avec lequel une idylle est en train de se nouer.
"Brooklyn Secret" est un film d'une infinie délicatesse, écrit, réalisé et joué par une seule et même personne : Isabel Sandoval, cinéaste transgenre philippin résidant depuis une quinzaine d'années aux États-Unis. On imagine volontiers la part d'autobiographie qu'il contient, qu'il s'agisse des difficultés qu'elle a rencontrées pour s'installer aux États-Unis ou des préjugés qui ont entouré son changement de sexe.
Pour autant, malgré ses incontestables qualités, "Brooklyn Secret" souffre de défauts rédhibitoires : son rythme trop atone, son refus revendiqué d'épicer une histoire trop ténue de tout artifice qui plongent lentement le spectateur dans un ennui dont il ne sortira pas spoiler: jusqu'à un dénouement tellement elliptique qu'on peine à le comprendre .
Une vraie leçon de cinéma ! un film d'amour fort sincère et généreux. Grand Prix hautement mérité au dernier festival Chéries Chéris... Isabel Sandoval qui produit, écrit, réalisé et monté soin film y joue aussi le rôle principal.. Une prouesse pour cette réalisatrice trans philippine qui débute une belle carrière US ! A VOIR ABSOLUMENT
Pour commencer, l'histoire est plus qu'invraisemblable. Ensuite, on ne sait presque rien des personnages, donc difficile de s'attacher à eux. Pour finir, il ne se passe pratiquement rien, donc on s'ennuie ferme.
Immigrée trans-genre, Olivia vit dans la peur d’une expulsion mais tente tant bien que mal de poursuivre sa vie rythmée par son travail d’aide soignante et une relation intime avec le petit-fils de sa patiente. Un film doux et sobre.
Isabel Sandoval est une actrice et réalisatrice philippine qui réalise ici son 3 ème long métrage, les deux premiers ne lui ayant valu que des succès d'estime auprès des professionnels. Brooklyn Secret raconte la vie des laissés pour compte à New York à travers la rencontre de deux caractères ayant du mal à s'inscrire dans la dureté de la vie, elle parce qu'elle est une immigrée clandestine venant des Philippines, lui parce qu'il est un petit voyou velléitaire. Olivia qui exerce le métier d'assistante d'une vieille dame juive-russe, Alex est employé dans un abattoir. Ils entreprennent une romance qui a tous les atouts pour foirer, ce que l'on découvre au fur et à mesure. La fin, pas si "happy", confirme l'immense tristesse du propos et le pessimisme de la réalisatrice. Très belle interprétation; Les dialogues se limitent à l'essentiel, tout passe dans les regards et les attitudes. On est prié de comprendre à demi-mot ce qui est exprimé avec beaucoup de pudeur. Bref, pas un film très gai, mais une excellente approche de la difficulté de vivre dans la "plus grande démocratie du monde" à l'ère Trump.
Olivia est dans une situation irrégulière. Bien qu’elle s’occupe d’une grand-mère russe ashkénaze à Brooklyn, son statut d’immigrante philippine l’empêche de mener une vie normale. Lorsque l’Américain payé en secret pour un mariage blanc se rétracte, Olivia n’a plus que le petit fils de la grand-mère pour l’aider. Alors que l’amour commence à naître entre les deux êtres, Olivia a un autre secret. Si on connaît la réalisatrice qui joue également le personnage d’Olivia, on sait que son secret est d’être transgenre. La réussite du film vient justement du fait qu’elle n’aborde presque pas ce fait. “Brooklyn secret” est surtout l’histoire d’une immigrée et de la citoyenneté aux Etats-Unis. Malheureusement, l’esprit morose et l’intimité de la mise en scène n’effleure que trop légèrement notre intérêt. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Comme souvent, je suis allé voir le film sans trop regarder les résumés et critiques, que je découvre, comme maintenant, après visionnage. Faut-il rappeler que le cinéma est un art, et que comme tel, il doit d'abord séduire avant de convaincre? J'ignorais le passé genré de la réalisatrice, j'ai donc juste suivi le film , au début, comme une tentative d'inclusion d'une population émigrante. Mais, je me suis vite lassé. L'interprétation n' y est pour rien, les acteurs(trices) me semblent parfait(e)s , mais trop de scènes sombres ( niveau lumière, pas pathos, lol!) et , a priori, des flash-backs, assez déconcertants.