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elriad
440 abonnés
1 869 critiques
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3,0
Publiée le 23 janvier 2021
Assumé, provocateur, original, le film du japonais Sion Sono ne manque pas de qualités. Mais par le choix de ses excès, aussi bien des défauts. L'outrance paroxystique, le surjeu hystérique sans nuance, mélangé à un scénario halluciné finissent par épuiser le spectateur au risque de le perdre en cours de route. Et sa longueur ( le métrage fait près de 2h30 ) accentuent l'overdose. A l'arrivée, " the forest of love" demeure un OVNI surprenant et novateur qui plaira ou non, mais ne laisse pas indifférent.
J'avais jamais vu de film de Sono Sion (ou Sion Sono j'ai jamais su), et bah, je n'étais pas prêt. Film totalement délirant, très sombre, violent, dense, impossible à résumer. Le film alterne les moments d'une extrême violence et d'une noirceur qui pourrait faire stopper le visionnage à beaucoup de personnes, avec des scènes au ralenti sur une musique très douce, ce qui renforce encore plus l'impact de la violence. Au passage ça me fait beaucoup rire d'imaginer que des ados de 15 piges puissent tomber sur le film entre une saison de La Casa de papel et une saison de 13 Reasons Why, vu que le film est produit par Netflix. Au passage l'absence totale de promo me révulse, j'ai entendu parler du film par total hasard, et je ne l'aurais probablement jamais vu sinon. C'est cool que Netflix invite de vrais auteurs sur la plateforme, mais un peu plus de promo s'il vous plaît ! C'est vraiment compliqué d'en parler, c'est à voir, il faut laisser le film vous surprendre, vous mettre uppercut sur uppercut, et voilà, c'est une vraie expérience. Le personnage de Murata est à la fois terriblement antipathique, car c'est une raclure sans nom, qui fait souffrir tous ceux qui s'approchent de lui, ce qui rend d'autant plus perturbant la sympathie qu'on peut avoir pour lui par moment, de par sa folie et son humour. Le final est juste un peu long, et la fin est assez ambiguë, j"avoue ne pas l'avoir bien comprise, tout comme le titre, à méditer. Bref, film à vivre.
Je regarde tout ce que je peux de Sion Sono en ayant conscience que je verrai quelque chose de surprenant sans être forcément conquis, et encore une fois ça a été le cas avec "The forest of love". Mais au final quoi en penser, quoi en dire ? Ben... je sais pas trop... L'histoire est plutôt étrange et prend des directions totalement inattendues, est parfois choquante et certains moments sont vraiment dégueulasses visuellement (ceux qui ont vu le film savent de quoi je parle). Sion Sono est de toute évidence un cinéaste qui n'a peur de rien, mais chez lui ce n'est jamais gratuit et tout ce qu'il fait a du sens. Finalement j'ai bien aimé "The forest of love" parce qu'on ne sait jamais où on va jusqu'à la dernière minute, qu'on est bousculé, mais il n'égale pas "Guilty of romance" qui pour moi est le meilleur film que j'ai vu de lui.
Pour aimer "The forest of Love" il faut aimer l'outrance, la longueur, l'inintelligibilité de l'ensemble. Ce ne sont que des idées, il n'y a pas de scénario, tout a ni queue ni tête. Sio Sono propose ce qu'il aime c'est à dire du sexe et de la violence. C'est très esthétique comme toujours, un don chez les réalisateurs asiatiques. Avant de vous plongez dans le visionnage de ce film, débrancher votre cerveau car sinon vous allez décrocher. Difficile de mettre une note, on aime beaucoup certains passages et d'autres on déteste. Sion Sono est un ovni du cinéma asiatique.
Sion Sono débarque sur Netflix avec "The Forest of Love". Le réalisateur japonais a probablement disposé d'une carte blanche de la part du studio pour réaliser ce film en adéquation totale avec son univers. Le résultat mélange le très bon, voir l'excellent, avec le moins bon et notamment quelques gros défauts. Nous suivons un groupe de personnage, un duo d'apprentis cinéastes, deux jeunes filles ayant vécu une dramatique histoire au lycée, un mystérieux jeune homme un peu paumé, et enfin un gourou nommé Joe Murata qui devient progressivement le personnage central de l'œuvre. En réalité, l'histoire est décomposée en plusieurs chapitres, assez distincts dans le style les uns des autres. On note une réelle différence entre la première moitié, plutôt crédible proposant quelques flash-backs très bien réalisés et avec des personnages assez intriguant dont les parcours vont progressivement converger pour former un unique groupe que l'on va suivre dans une deuxième partie beaucoup plus délirante et parfois malsaine avec quelques séquences franchement gores. Le message qui se cache derrière est assez clair, dénonçant une société bipolaire à la fois extrêmement dogmatique et en même temps violemment victime de ses pulsions, se qui se traduit ici par le sadomasochisme. D'autres thématiques gravitent également autour, que ce soit le suicide, l'adolescence ou la religion. Malgré ses deux heures trente, le film parvient toujours à nous captiver. Pourtant, certaines séquences déjà assez troublantes, font place à d'autres encore plus excessives qui rendent parfois l'univers du réalisateur un peu bancal. Certains personnages par exemple évoluent radicalement sans que ce ne soit justifié par le récit. Mais globalement "The Forest of Love" mérite le détour, un film parfait pour découvrir l'univers de Sion Sono et qui ne laissera probablement pas indifférent.
The forest of love: on dirait un mec bourré qui se croit irrésistible, captivant, drôle,intelligent... cette série est enivrée de sa prétention c'est certain, mais elle est surtout vide.
J'ai découvert Sono Sion avec "Why Don't You Play in Hell" que j'avais adoré, quel ne fut pas ma surprise de tomber sur un autre de ses film sur Netflix, comme quoi cette plateforme tente des choses et laisse libre court a ses réalisateur pour nous produire parfois (Rarement ?) des contenues intéressant, et qui sorte du lot. Car oui "The forest of love" est un film barré, un film très sombre et violent mais remplie de folie et de beauté qui rendent un contraste saisissant. Très dur à appréhender, il faut ce laisser prendre dans cette folie pour la première moitié du film, ne pas rester sur des codes convenus au risque de décrocher du film si on adhère pas a cette humour loufoque et au récit qui peut sembler incohérent dans l'écriture du scénario ou dans les réaction des personnages. Je me suis très souvent dit que tel ou tel action n'avais aucun sens, que ce que je voyais a l'écran était "Totalement abusé" !!!! c'est ça Sono Sion , des réaction démesuré a la manière presque de cartoon. Si l'on est pas habituer a ce genre de cinéma, l'expérience peut être incroyable, comme détestable, mais dans un cas comme dans l'autre le film mérite que l'on s'accroche et que l'on continuer jusqu'à rentré dans sa seconde moitié qui bascule dans un genre très différent plus axé sur l'horreur. Et cette deuxième parti ma littéralement bluffée, pour le coup cette fois le film reprend de la cohérence, de plus en plus de cohérence même jusqu'à nous faire changer d'avis sur sa première moitié. Il demeure tous de même quelques aspect que je ne m'explique passpoiler: (la réaction des parents de Mitsuko, et comment il bascule si vite dans la folie par exemple) mais c'est aussi ça qui fait de ce film un OVNI, beaucoup de mystère."The Forest of love" c'est un film qui parle de manipulation psychologique, les protagonistes ce font tous manipuler les un les autres et nous aussi. Il y a quelque chose d'unique dans la manière de réalisé de Sono Sion, en voyant seulement 2 des ses films je peu déjà être sur de repéré sa marque de fabrique, il ne fait clairement pas des film grand public et ce fait totalement plaisir dans ses réalisations. Il faut essayer, il faut ce forcer peut être au début pour mieux prendre son pied plus tard. On as la chance d'avoir des auteurs qui sortes des sentiers battues pour nous proposé des oeuvre unique, alors il faut s'y risqué quitte a être dessus ou à rester en dehors, parce-que quand ça fonctionne c'est fantastique.
Fruit d'une grande maîtrise de Sion Sono à travers la réalisation de ses nombreuses œuvres atypiques précédentes, Forest of Love est un coup de maître d'un point de vue scénographique, esthétique et bien sûr scénaristique. Par son onirisme réaliste de la société nippone et une originalité qui se réinvente à chaque film, Sion Sono est l'ambassadeur de ces amoureux et explorateur du cinéma, en repoussant les limites de l'acceptation de notre société face à un art tendant vers une aseptisation .Rare sont les cinéastes pouvant nous faire vibrer en un même film sur des propos variés et parfois opposés tout en maintenant un scénario si structuré, travaillé et profond (cf Love exposure ). Du grand cinéma.