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"L'Ombre de la violence" de Nick Rowland est un drame captivant qui plonge le spectateur dans l'univers sombre et brutal d'une ville reculée d'Irlande. Le film suit Arm, un ancien boxeur devenu homme de main pour une famille criminelle, qui est pris entre la loyauté envers ses employeurs et son désir de protéger et de s'occuper de son fils autiste. Cosmo Jarvis livre une performance impressionnante en incarnant Arm avec une intensité et une vulnérabilité qui rendent son personnage profondément humain et complexe.
La réalisation de Nick Rowland est efficace, utilisant des paysages austères et des scènes de violence percutantes pour renforcer l'atmosphère oppressante du film. Les performances de Barry Keoghan et Niamh Algar complètent bien le casting, ajoutant des nuances aux personnages secondaires et enrichissant l'histoire.
Cependant, le film souffre parfois d'un rythme inégal, avec des moments où l'intrigue stagne, ce qui peut rendre certains passages longs et difficiles à maintenir l'attention. De plus, la violence omniprésente, bien que pertinente pour le récit, peut sembler excessive et rebuter certains spectateurs.
Conclusion :
"L'Ombre de la violence" est un film intense et bien interprété qui explore des thèmes de loyauté, de rédemption et de paternité dans un cadre sombre et réaliste. Malgré quelques longueurs et une violence parfois excessive, il mérite d'être vu pour ses performances puissantes et sa réalisation atmosphérique.
Note : 3/5.
La réalisation de Nick Rowland est efficace, utilisant des paysages austères et des scènes de violence percutantes pour renforcer l'atmosphère oppressante du film. Les performances de Barry Keoghan et Niamh Algar complètent bien le casting, ajoutant des nuances aux personnages secondaires et enrichissant l'histoire.
Cependant, le film souffre parfois d'un rythme inégal, avec des moments où l'intrigue stagne, ce qui peut rendre certains passages longs et difficiles à maintenir l'attention. De plus, la violence omniprésente, bien que pertinente pour le récit, peut sembler excessive et rebuter certains spectateurs.
Conclusion :
"L'Ombre de la violence" est un film intense et bien interprété qui explore des thèmes de loyauté, de rédemption et de paternité dans un cadre sombre et réaliste. Malgré quelques longueurs et une violence parfois excessive, il mérite d'être vu pour ses performances puissantes et sa réalisation atmosphérique.
Note : 3/5.
Très bon "petit" film irlandais, sorti directement en VOD mais qui mériterait d'être plus connu car de grande qualité.
L'histoire n'a rien de très originale, une famille de petits gangsters avec les thèmes de la violence, la loyauté et la vengeance, mais ça joue très bien, c'est joliment filmé, et la BO sert bien chaque ambiance.
L'histoire n'a rien de très originale, une famille de petits gangsters avec les thèmes de la violence, la loyauté et la vengeance, mais ça joue très bien, c'est joliment filmé, et la BO sert bien chaque ambiance.
très violent mais quels acteurs !
évoque "de rouille et d'os" avec une certaine rédemption : c'est ça la définition du héros : celui qui n'est plus le même à la fin du film. Les événements l'ont fait évoluer.
évoque "de rouille et d'os" avec une certaine rédemption : c'est ça la définition du héros : celui qui n'est plus le même à la fin du film. Les événements l'ont fait évoluer.
selenie
Le premier bémol concerne le héros, énième gros bras bas du front joué de façon monolithique mais l'acteur arrive à nuancer son personnage lors des scènes plus intimistes. L'acteur étant le seul non irlandais dans une histoire située dans le fin fond de l'Eire il aurait été malin d'imaginer un passé outre-Atlantique comme une fuite ou un exil. Le personnage est un bourrin peu malin qui change un peu par amour, assez d'effort en tous cas pour permettre un minimum d'empathie, possible aussi parce que les membres de la famille Devers sont vraiment des pourritures abjectes. On ne sait pas où se trouve cette ville, mais on sait qu'on est en province, une province assez pauvre et même assez sinistrée socialement. Une violence qui fait peur, qui fait mal, mais qui n'est jamais filmée de façon graphique et/ou frontale. La mise en scène reste sobre et directe, parfaitement adéquate avec son récit. En conclusion un petit thriller socio-rural qui ne manque ni de tension ni d'émotion. Un bon moment à défaut de renouveler le genre.
Site : Selenie
Site : Selenie
La justesse de Arm le personnage principal est époustouflante.
Ce drame humain, banal, nous prend aux tripes de bout en bout.
Un film sur la vie, les mauvais choix, la rédemption et le hasard de la naissance qui définit, qu'on le veuille ou non une grande partie de notre trajectoire.
Sublime !🙏
Ce drame humain, banal, nous prend aux tripes de bout en bout.
Un film sur la vie, les mauvais choix, la rédemption et le hasard de la naissance qui définit, qu'on le veuille ou non une grande partie de notre trajectoire.
Sublime !🙏
Je me suis ennuyé dans ce drame social avec un scénario très pauvre sur l'histoire. La partie dramatique des personnages compensent légèrement l'ensemble avec des profils trop stéréotypés (on n'y croit pas). Tout file doucement sans grands intérêts. 1.5/5 ! (maxi).
Guillaume
Un film dramatique aux ressorts usités, mais dont la mise en image froide voir intimiste apporte néanmoins cette intensité émotionnelle suffisante à une modeste empathie du spectateur.
À défaut de briller donc par une écriture singulière.
À défaut de briller donc par une écriture singulière.
On a un film qui joue entre la violence et le banditisme d'un côté et l'amour d'une famille avec un petit garçon autiste de l'autre . Je m'attendais à un film d'action avec tous les clichés du genre mais au lieu de ça , j'ai vraiment été aspiré par ce que ressent le protagoniste principal , il dégage une très grande humanité et de gentillesse qui nous fait comprendre rapidement qu'il s'est trompé de chemin .. le scénario tourne dans le genre dramatique et nous fais ouvrir habilement les yeux sur ce qui a de plus important dans la vie...une vraie réussite à voir absolument
Les acteurs sont très convaincants
Les acteurs sont très convaincants
Un film de gangster irlandais en forme de tragédie grecque, à la fois sombre et violent, servi par une mise en scène nerveuse, et un excellent casting de gueules d’acteurs et leur accent à couper au couteau !
L’entame de Calm with horses laisse présager un développement où la violence physique serait appelée à avoir le dernier mot et où la psychologie des personnages serait quasi absente. C’est un peu le lot commun des films dont la scène liminaire se veut choc. Ici, la violence est filmée complaisamment et parait gratuite bien que la voix off du personnage principal vienne tenter de l’expliquer (la justifier ?). Ce personnage principal est immédiatement perçu comme antipathique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/dinard-2021/#CWH
Calm with horses est un très beau film. Loin des clichés urbains, il nous rappelle que la misère humaine est aussi rurale. Le film dépeint un comté éloigné, perdu aux confins de l’Irlande. Arm, ancien boxeur, se retrouve happé par un univers de violence. Et Il peine à exister auprès de son jeune fils atteint de troubles mentaux. Mais l’humanité du personnage se dégage au fur et à mesure. Il prend conscience de ses échecs et d’une forme de fatalité qui l’empêche d’atteindre une vie heureuse. L’esthétique du film est également réussie, envoûtante même. C’est un film attachant tout comme son personnage principal. A voir.
traversay1
Entre autres choses, le cinéma permet de faire un bout de chemin avec des personnages que l'on n'aimerait pas vraiment rencontrer dans la vraie vie. Ceux de Calm with Horses sont plutôt bas du front, à commencer par le protagoniste principal du film, Douglas, un ancien boxeur qui n'a certainement pas lu Joyce et qui est devenu homme de main pour une bande familiale de trafiquants de drogue dans la campagne irlandaise. Le scénario n'a rien d'époustouflant mais il est irlandais donc rugueux, un caractère non compensé par un peu d'humour, ce qui est sans doute dommage. Sans être particulièrement séduit par Douglas, l'on ne peut tout de même s'empêcher de lui vouer un peu de sympathie, eu égard à la parcelle d'humanité qui reste en lui, malgré ses fréquentations, et à ses constants efforts pour ne pas être totalement un type haïssable, notamment pour la mère de son jeune fils. Le côté tragédie antique du film n'est pas désagréable in fine avec une réalisation sobre mais efficace qui n'en rajoute pas côté violence et semble déjà bien assurée alors qu'il ne s'agit que du premier long-métrage de Nick Rowland.qui s'est déjà fait la main sur 4 courts-métrages et plusieurs épisodes de séries. Les occasions de se frotter au cinéma irlandais sont plutôt rares alors, même si Calm with Horses n'a rien d'exceptionnel, cela vaut la peine d'y jeter un œil.
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