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    Titane
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    Muriel G.
    Muriel G.

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    Des scènes insoutenables (je me cachais les yeux comme une enfant), le malaise, la souffrance, pour nous spectateurs! C'est sûrement le but recherché par Julia Ducournau, mais là c'est l'indigestion, la nausée, bref trop c'est trop. Dommage car il y a une belle énergie, de belles scènes de danse collective (les pompiers par exemple). Ajoutons à cela que l'histoire est totalement tirée par les cheveux, même Vincent Lindon a l'air de s'y perdre parfois...
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juillet 2023
    Admettons un parti-pris audacieux tant dans les thématiques que dans les choix techniques avec un travail léché sur les ambiances lumineuses, le montage sonore et l'atmosphère inquiétante, renforcée par une prestation hallucinée d'Agathe Bonitzer. Ceci étant posé...quel ennui, quelle vacuité! La première partie accumule scènes de sexe malsaines ou violentes et séquences de meurtre ou de mutilation gratuites pour revendiquer une provocation injustifiée par le scénario ou la psyché du personnage, ce dernier étant une forme mutante anachronique dans un environnement contemporain. Quant à la seconde, elle développe une relation perverse entre ce cyborg sociopathe et un père traumatisé par la disparition de son fils, soit deux récits en un qui se rejoignent artificiellement. Puisque prétendre choquer le bourgeois parisien (qui n'y connaît apparemment pas grand-chose en gore ou répugnance nauséeuse) offre une Palme d'Or, j'ai mal à mon cinéma...
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mai 2024
    Découvre tardivement cette Palme d'or 2021, à l'occasion de son passage sur ARTE – tardivement, pour cause de terrorisme covidiste à l'époque. Partagée entre rire (jaune) et consternation ! L' « oeuvre » distinguée par le jury cannois , c'est du Julia Ducournau à 100 % (réalisation, mais aussi scénario et même « dialogues » - sic pour ces derniers, qui plus est inaudibles). Elle a alors à peine dépassé le milieu de la trentaine, et ce n'est que son deuxième « long » de cinéma, après un « Grave », déjà horrifique et peu appétant (hum...) au « pitch ». Pas vu – et quant à ce « Titane », souhaite qu'il soit plutôt son second opus ! C'est quoi, « Titane » ? Du sous sous Cronenberg. Et au mieux, dans l'intention, une fable futuriste sur le transhumanisme (beurk !), empruntant les codes du film d'horreur grand guignolesque. Le tout est mal foutu, et mal joué - « palme » à Vincent Lindon, en pompier - chichiteux et ridicule aux effets (d'où la rigolade... jaune). Vite... à oublier.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    111 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juin 2022
    La palme d'or!

    LA PALME D'OR!

    Je ne sais pas si tu réalises bien l'affaire quand même?
    Parce que, au cas où tu ne l'aurais pas compris, c'est ce qu'on appelle une consécration si ça t'avais échappé. Le genre de truc qui te ferais parler Anglais lors d'une remise de prix d'un festival Français alors que tu n'es même pas Anglais!!

    Deuxième film et BIM ! Jackpot! (les voies de la FEMIS sont décidément impénétrables...)

    T'imagines?!!

    Ben non t'imagines pas! Forcément... Parce que t'es pas jury au festival de Cannes en même temps! Tu ne peux pas comprendre!

    On n'est pas en train de parler d'une quiche industrielle là mais bel et bien d'excellence! Du genre qui dépasse le commun des mortels et dont Titane n'est que l'expression de la supériorité cinématographique.

    spoiler: L'avenir c'est celui du film de Julia et ses potes. Ceux qui financent ses films, qui les applaudissent, qui les récompensent. Ceux qui s'extasient devant des boudins psychopathes mi figue mi raisin s'accouplant avec des voitures (mais comment font-ils?!!) et qui suintent par les pis de l'huile moteur 10w40 (vous ne viendrez plus chez nous par hasard!) comme une montée de lait Vegan (ou Megane selon le modèle)


    Du cinéma dur avec des scènes dures parce que le monde de Julia (et le notre accessoirement, à moins que ce ne soit l'inverse...) est dur lui aussi (en plus d'être surpeuplé "askip") et rempli "d'inutiles" face à des dieux/déesses (ou des Titans/Titanes, comprenne qui pourra) n'ayant que faire des sans dents qui ne sont rien.

    Fini donc le cinéma classique, sensible et populaire! Le septième art tel qu'on le connait c'est l'ancien monde ! Aujourd'hui on est dans le concept pas dans le narratif. Faut choquer pour exister! Tout détruire pour tout reconstruire ! Et surtout, SURTOUT les stéréotypes! Bon pas tous évidemment, uniquement ceux concernant la féminité ou la notion de famille traditionnelle (mais pas ceux réduisant tout mâle hétéro à du gros beauf en puissance parce que le mâle c'est mal).
    spoiler: Tiens, parlons en de la famille! J'imagine que certains ont du être choqués en voyant le personnage de Vincent Dindon se piquer les veines du popotin et câliner son pseudo fiston avec un peu trop d'amour? Personnellement ça m'a rappelé la partie d'épilation pubienne des deux frangines dans le film "Grave" (tu le vois venir le prochain progressisme transgressif propre à éclater un peu plus la notion de famille ou pas?) Mais si rappelle toi, Grave, le précédent film de la Ducourneau dans lequel figurait déjà son actrice fétiche Garance Marillier (la Greta Thunberg du cinoche)


    Oh la la... Garance dis donc! Quelle talent celle-là aussi ! Elle se donne tellement à fond qu'on va finir par voir la lumière de l'autre coté quand elle ouvre la bouche! Si elle continue comme ça, elle finira sûrement pas obtenir elle aussi le sésame des sésames. Que ne serait elle pas prête à faire pour plaire à sa Juju?

    spoiler: En bref, pour celles et ceux qui n'auraient toujours pas capté (peut-être qu'au bout de la vingtième dose...), L'histoire de Titane c'est la proclamation haut et fort par une demie initiée cooptée à mort, de tout ce que la folie perverse d'une élite dégénérée a comme ambition pour la plèbe, que ce soit sur le plan des mœurs ou de l'idéologie (telle l'eugénisme car à ce niveau de folie, comment voir dans la promotion sournoise de l'accouplement intra-familial autre chose que la volonté d'une caste se pensant d'essence divine de maintenir la pureté du sang?) ou le transhumanisme (le bébé hybride de la fin en étant la représentation à peine symbolique). Car le projet est somme toute assez évident: éliminer sans pitié tout ce qui est simple et sensible (la scène de massacre dans la villa) pour que puisse se rencontrer les meneurs (confondus avec Dieu comme l'explique le chef pompier à ses troupes) afin que naisse (de l'union d'un père et de son fils transgenre) le TITAN (ou plutôt la TITANE vu que ce sera une fille...)


    Voila ce qu'il advient quand à force de bénéficier de passe droits on finit par se penser exceptionnel tout en cherchant à masquer sa médiocrité consciente par de la provocation facile et du discours d'illuminée.

    C'est pourquoi au pays des oiseaux rares, Julia a reçu le plumeau d'or...
    Sébastien B
    Sébastien B

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juillet 2021
    Aucun scénario. Une accumulation de scènes, bien filmées certes, mais sans logique. J'attendais un thriller excitant avec une enquête, quelque chose de concret... Sûrement beaucoup trop terre a terre...
    lmc-3
    lmc-3

    271 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2021
    Supercherie!
    A nos amis teasés par le scandale autour de ce film ayant fait évacuer 20 personnes par pompiers au festival de Cannes, disons le très clairement: deux possibilités: soit la version proposée actuellement dans nos cinéma est une version révisée, découpée à la baisse, aux passages ‘insoutenables’ retirés pour passer auprès d’un public, (ce qui n’est pas le cas), soit toute cette polémique est un coup monté par la presse et des comédiens payés pour faire semblant d’avoir des malaises durant le film, afin d’attirer toute cette belle communauté d’amoureux du très sal vers un film à plusieurs parsecs de ses promesses.
    A mes amis se tapant des barres devant des films tels que ‘A Serbian Film’, ‘The Human Centipede II’, ‘August Underground’ ou encore ‘the Vomit Gore’, (déjà bonjour, enchanté de me sentir moins seul), niveau terreur visuelle et psychologique, on est ici à plusieurs années lumières de ces titres; pour évoquer des titres plus ‘familiers’ au commun des mortels, on est encore plusieurs unités astronomiques en dessous de films tel que ‘Martyrs’, ‘The Seasoning House’ ou encore ‘Cannibal Holocaust’.
    Sur les plans psychologique et graphique: on est tout bonnement en terrain connu.

    Là où on est dans l’inédit, c’est, pour commencer, dans la nationalité du film (cocorico je le radote toujours mais bon sang quand arrêterons nous de pondre comédies insipides et débilitantes sur comédies insipides et débilitantes pour aller explorer des terrains obscurs que nos réalisateurs maîtrisent pourtant si bien ?), et ensuite dans son scénario.
    Mais là arrive un premier problème..: 1h48 est une durée tout à fait honorable, mais bien que ce film ne soit pas (je le répète), une version coupée de l’Alpha, il y a un sentiment de coupe… très présente.

    Cette partie de l’évaluation spoile les premières minutes du film et récupère les spoilers de la bande annonce:
    On a donc affaire une à femme ayant eu le crâne brisé lors d’un accident de voiture durant son enfance, remplacé par une plaque de titane, ellipse narrative jusqu’à son passage à l’âge adulte, où elle a atterri dans un milieu on ne sait pas trop lequel ni comment, avec une personnalité (innée? (déjà un peu spéciale avant l’accident), (lié à l’accident? dont il n’est fait mention d’aucune séquelle psychiatrique), une panoplie de tatouages semblant vouloir signifier des éléments de sa vie mais sans explication (son parcours scolaire avec le visage défiguré? Des évènements traumatiques divers survenus pendant ou après? Etc…), bref, flou total sur son background, c’est une personnalité dans son monde, on ne sait pas jusqu’où ça s’étend, fascination pour les voitures non développées? Simple strip-teaseuse ayant son lot de mecs ‘amoureux’? comment a-t-elle été conduite là (élément pourtant important pour le film), pour un personnage principal présenté sans être présenté. Tueuse en série consciente ou inconsciente? Avec ou sans mobile? Tout un tas de questions fondamentales laissées à l’oubli.

    Ensuite:
    spoiler: Enceinte,
    ‘’pourquoi’’ spoiler: ce liquide noir (très méta et proposant des images intéressantes) qui sort de son corps, n’étant apparemment pas du sang étant donné que ses plaies sont normalement rouges, mais plutôt de l’essence de voiture tel qu’on le voit couler d’un tuyau dès les premières scènes ?
    , ‘’pourquoi’’ spoiler: ce ventre avec une plaque de titane sous la peau grossissant en même temps que le ventre tel un élément biologique faisant parti à part entière de cette femme ?
    , ‘’pourquoi’’ spoiler: ce nourrisson à la colonne vertébrale en titane?
    , ‘’pourquoi’’… ‘’pourquoi’’… ‘’pourquoi’’… sans arrêt; Zéro antécédent, le spectateur est projeté dans un univers inconnu qui lui impose des éléments censés lui être acquis, comme si il avait loupé un épisode, voir une saison entière.

    Côté intérêt cinématographique, impression générale (presse et spectateur Allociné) et personnelle, ça reste une expérience sortant des sentiers battus à découvrir, un ‘Drame, Fantastique, Thriller’ pour reprendre ce qu’en dit Allociné porté sur des séquences légèrement ‘gores’ (sur une quinzaine de personnes dans la salle, on était trois ou quatre à se gausser tout le long).

    Canular total sur le plan de ‘’l’insupportable’’ ? à côté des rires, une unique personne a effectivement quitté la salle.

    Donc, bien que cela m’échappe, âmes sensibles s’abstenir?

    Pour les autres, au-delà du mensonge, le film, qui n’a jamais été venté de film d’horreur, vaut le détour.
    Contrairement à une interviewée qui assurait qu’il était important de le voir non pas en VOD mais sur grand écran, non, un écran de TV ou d’ordi pour un film comme celui-là, c’est très suffisant.
    Déçu par rapport à mes attentes, mais agréable moment tout de même.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2021
    Avec son second long-métrage, Julia Ducournau veut clairement suivre les traces de Cronenberg (Crash) et de Carpenter (Christine), à travers le récit de cette psychopathe obsédée des quatre roues, et se reposant sur une esthétique viscérale et motorisée. Et malheureusement desservi par un scénario en mode osef, qui veut se la jouer abstrait, mais qui n'a finalement rien à raconter de bien intelligent.

    Rajoutez à cela des séquences sensées être dérangeantes (et qui pourront peut-être choquer les novices), mais provoquant plutôt gêne ou rire, et vous obtenez un objet scintillant, roulant des mécaniques, mais n'ayant en réalité pas grand-chose sous le capot (pardon, c'était trop tentant).
    Et non, mettre plein de filtres de couleurs différentes n'y résoudra rien.

    Bref, un pétard mouillé au vu de sa b-a intrigante et prometteuse, et une Palme d'Or qui laisse circonspect. 3,5/10.
    2985
    2985

    248 abonnés 1 036 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2021
    Film qui s'est vendu principalement pour sont côté subversifs, mais même pour ce dernier, on n'a déjà vu des oeuvres par le passé bien plus poignantes que cette bouillie cinématographique. Déjà que Grave était très surestimé pour ma part il est clair qu'avec Titane Julia Ducournau signe la plus grosse escroquerie du festival de Cannes. Des images pseudos-choc servant un scénario d'une pauvreté aberrante et surtout d'un ridicule absolue, une ado meurtrière sans réelle explication d'a peine 50kg se débarrassant de plusieurs personnes bien plus imposante qu'elle dans une maison, puis s'en suit cette rencontre avec Lindon qui tutoie les sommets de l'invraisemblance. Celui-ci a perdue son fils il y a fort longtemps se convainc que cette ado agité du bocal est son fiston et la c'est partie pour la farandole, les gentils policiers lui laissent l'ado en question sans preuves, Tout content d'être à nouveau papa, il l'emploie dans sa brigade de pompier, parce-que mentalement elle a l'air tous à fait apte à faire son devoir, mais grâce à la méthode Macarena on peut sauver des vies alors ça passe. Ce dernier ne se rend pas compte qu'elle est enceinte parce-que la maligne porte une gaine qu'il a fait passer pour anorexique alors que le plan d'avant c'est à peine si elle arrivait à marcher dû à son ventre, sans oublier qu'elle suinte l'huile de vidange parce-qu"elle a copuler avec une voiture un peu plus tôt, ça met l'eau a la bouche un tel scénar. Voilà donc immondice d'inepties auquel vous allez assister sous couvert bien sur d'une pseudo morale à double sens et métaphoriques que le film tente de se donner. Au moins on aura pas tout perdu avec ce film, on découvre l'envers du décors du monde des pompiers et qu'il faut être prudent en montant dans sa voiture sous peine d'avoir une surprise 9 mois plus tard.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2021
    Je n'avais pas beaucoup aimé "Grave", précédent opus de Mme Ducourneau, au point que j'avais décidé de ne pas voir ses prochains films. Je ne suis pas non plus un aficionado du gore ou de l' épouvante. Titane étant auréolé de la palme d'or, je décide d'aller le voir, malgré l'écho qui me laissait craindre le pire. Finalement j'aurais commis une erreur en n'allant pas le voir. Il tient parfaitement la route. On y trouve des références notamment à "Christine " de Carpenter, à "Alien" de Scott, à "crash" de Cronenberg, à "only god forgive" de Refn, bien que tous ces films soient superieurs à Titane. Le meilleur : la réalisation, la photo et surtout Vincent Lindon qui tient quasiment seul le film sur ses épaules. Le moins bon : on est ici dans le film de genre stricto sensu. Il n'y a quasiment aucun dialogue qui sont lorsqu'ils existent d'une pauvreté affligeante. Les jeunes acteurs qui n'affichent tous que leur physique, sont tous d'une nullité , d'une vulgarité, à faire peur. Sauf les actrices féminines, toutes très sexy que Mme Ducourneau a su choisir avec goût. La réalisatrice fait bien de ne donner pratiquement jamais la parole aux jeunes acteurs masculins car quand ce n'est pas le cas c'est systématiquement mauvais. Il y a des cours à prendre et une sacrée marge de progression à combler, avant d'arriver à la ligne de flottaison. Bref, le film s'adresse surtout à un jeune grand public qui va au cinéma uniquement pour se distraire et qui aime les montagnes russes. La première partie est la plus violente ( à la Gaspar Noé) et pas la meilleure. Un fois que Lindon est à l'écran, le film décolle et donne le meilleur de lui-même. Un film tout à fait honorable qui m'a donné envie de revoir "grave" et d'attendre le prochain opus de la réalisatrice. Maintenant je ne connais pas l'ensemble des films présentés en compétition officielle, mais il est peu vraisemblable que j'aurais voté pour donner la palme d'or à Titane. Un prix, dont le prestige me semble nettement décalé, par rapport au résultat final. Il n'est pas impossible que le président Spike lee, ait voulu provoquer, en attribuant la palme à un film qui ne correspondait pas aux standards des films couronnés de la plus haute récompense.
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mars 2023
    De l'odace, et puis rien d autre. Réalisation bordélique, faible en émotion. Aucune empathie pour quelconque personnage. Des clichés artistiques sans génie. Un épilogue raté. Une bien pâle palme d'or cannoise à la limite de l escroquerie en bande organisée!!!!
    HawkMan
    HawkMan

    178 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    Comment mettre une palme d'or à un film de ce genre ? Je ne comprends vraiment pas... Ce film est d'une nullité affligeante. Après plusieurs crimes assez horribles, un père pense retrouver son fils disparu 10 ans auparavant. Un duo de choc va alors se former...
    Le film est dérangeant, oppressant, mêlant des scènes à la limite du gore avec un scénario complètement abracadabrantesque. On peut passer un moment bien plus intéressant avec d'autres films que celui-ci...
    Bref : un film en carton pas en titane.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    L’entreprise de démolition adoptée par Titane, celle qui doit amener le corps féminin à renoncer à sa sexualisation de prime abord exacerbée pour exhiber au spectateur la douleur, la brutalité et le trouble de sa condition, ne pouvait-elle advenir qu’en atrophiant l’humain au profit de thèses psychanalytiques ? La réalisatrice emmêle l’homme et la machine afin de révéler – voire de dénoncer – la mécanisation de corps contraints de vivre en marge et écrasés sous des névroses : un père bouleversé par la disparition de son enfant, une fille qui disparaît de son plein gré à cause d’un père dépourvu d’amour pour elle. Ce faisant, elle monte un théâtre de la cruauté qu’elle rend ludique au moyen d’une stylisation de chaque plan à la fois répétitive et prétentieuse, d’un goût pour l’hyper-violence et d’un florilège de chansons rétro qui rapprochent les nombreuses effusions de sang des clausules orchestrées par Quentin Tarantino.

    Julia Ducournau refuse la subtilité et ne laisse pas vivre ses personnages, réduits à l’état d’automates qui interagissent les uns avec les autres par le choc ; dit autrement, elle précipite le processus de métamorphose entamé lorsqu’Alexia fait l’amour avec une Cadillac, elle ne donne ni à voir ni à vivre les étapes d’un bouleversement intérieur. Tout ce que nous percevons ne relève que du physique, se cantonne à l’extérieur d’un corps insondable sur lequel la réalisatrice projette pourtant un discours psychanalysant daté. Là réside le problème majeur de Titane : son incapacité à renoncer, une fois pour toutes, aux schémas préconçus des traumas pour atteindre la désincarnation revendiquée par son esthétique. L’ouverture du long métrage frôle ainsi le ridicule en ce qu’elle motive et donc construit le récit à venir comme le font nombre de blockbusters contemporains soucieux de conférer à leurs personnages fantoches une profondeur artificielle.

    Grave (2016) jouait fort à propos la carte de l’initiation et concevait une violence par paliers ; Titane pose une temporalité massive qui empêche d’apprécier les progressions et les ruptures d’un processus figé de transformation. Surtout, il se complaît dans les sévices qu’il fait endurer à ses actrices et acteurs, cultivant la violence pour elle-même et dégradant l’expérience de cinéma en une prise d’otages « à la mode » aujourd’hui – voir, par exemple, le Benedetta de Paul Verhoeven. L’enthousiasme suscité par la réouverture des salles et le maintien du Festival de Cannes, l’attrait pour le cinéma de genre, tout cela semble avoir eu raison de l’acuité critique des membres du jury. Au moins l’alchimie recherchée par Ducournau aura-t-elle, en un sens, réussi : convertir non pas l’humain en titane, mais la boue en or.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2021
    Plusieurs scènes remarquables, mais une œuvre emportée par son élan... On annonce un film inepte, incohérent, ultraviolent, etc. Mais pendant l'essentiel du récit, on ne voit rien de tout cela. Certes il y a quelques scènes insoutenables qui donnent l'occasion de regarder le bout de ses pieds pendant que ça passe, mais on était prévenu par l'interdiction au moins de 16 ans (sachant que s'il en est ainsi en France, le film sera interdit au moins de 35 ans partout dans le monde... ;-) ). Quant au scénario, il est assez cohérent : une petite fille qui semble déjà passablement pénible a un accident de voiture, elle devient par la suite danseuse et tueur en série, deux activités qu'elle conjugue assez bien jusqu'à une soirée où il y a un peu trop de taf, ce qui la pousse à fuir et à passer incognito. Charge au spectateur d'accepter le twist qui suit ; après tout, c'est du cinéma... spoiler: Et charge à lui aussi d'accepter qu'on puisse tomber enceinte d'une voiture...
    Plusieurs astuces scénaristiques permettent de retomber à peu près sur ses pieds quand ça va trop loin, telle la scène de la robe jaune et de l'album-photos qui laisse croire à l'invraisemblable, ou la scène de la mère, qui surmonte l'invraisemblable. Le récit alambiqué impose à la comédienne une performance hors normes, et le goût de la cinéaste pour les personnages torturés induit pour Vincent Lindon une implication rare... La représentation du corps, des genres, des dérèglements de l'esprit humain reste au cœur du travail de la cinéaste, avec une radicalité accrue. La mise en scène se montre elle aussi encore plus puissante que dans Grave, nous réservant quelques très belles scènes de danse collective, d'incendie de T-shirt, d'appartement et de forêt. Le tout accompagné par une bande originale efficace. Malheureusement, le tout s'emballe complètement dans les dernières minutes, démontrant que le scénario faisait fausse route en cumulant le questionnement des identités, des genres et de la copulation automobile ; cette dernière s’avérant inutile et un peu ridicule.
    Cédric RENY
    Cédric RENY

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2021
    Si vous voulez voir un film glauque au possible, allez y ! Mais que se passe t'il dans la tête de Mme Ducournau ? Le cinéma n'est il pas censé faire du beau ? Cannes quel message envoyez vous à la société ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 août 2021
    Le film est tout simplement nul, n’y allez pas. A l’inverse de Grave qui était époustouflant et qui avait marqué bon nombre d’entre nous, ce film est ridicule. Le scénario complètement tiré par les cheveux. Une palme d’or scandaleuse. Aucune scène insoutenable. Première question quand je suis sorti de la salle: j’ai vraiment payé 10 balles pour cette daube ?
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