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    Titane
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    631 critiques spectateurs

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    Adrien J.
    Adrien J.

    45 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2021
    Sacré Palme d’or 2021, Le nouveau long-métrage de Julia Ducournau « Titane » s'apparente d’une certaine manière à un cinéma expérimental et marginal qui repousse les limites de la structure narrative en se concentrant sur une mise en scène millimétrée, formaliste et hallucinogène. La cinéaste nous propose ici un délire particulièrement obscur qui ne plaira pas à la grande majorité des spectateurs, ce qui est compréhensible (lors de ma séance, la moitié de la salle est sortie).
    La réalisatrice signe un film original, gore, dérangeant, malsain, mais unique. Esthétiquement et artistiquement c’est très réussi et extrêmement intéressant. La photographie et les mouvements de caméra apportent une sensualité aux corps des protagonistes, mais aussi aux monstres mécaniques que sont les moteurs et carrosseries des voitures.
    Julia Ducournau impose sa vision sidérante et surnaturelle du cinéma, faisant notamment cohabiter une nouvelle fois ses propres obsessions, celles autour de la chair, de la monstruosité et de la révélation de soi.
    Le film se divise en deux parties : la première axée sur un cinéma horrifique, parsemée de scènes violentes et d’images chocs ; et la deuxième plutôt orientée sur un cinéma intimiste, avec comme thèmes la filiation et l’usurpation d’identité. Selon moi, la première est nettement meilleure et plus intéressante que la seconde.
    Titane est une œuvre assez insaisissable, mystérieuse, qui pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Le spectateur subit, scène après scène, une succession d’images viscérales, de propositions sensorielles brutes, à base de sang, de chrome, de bitume et de mutations.
    La proposition est tellement radicale que l’on ne peut qu’être pour, ou contre…
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    177 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juillet 2021
    un pseudo film gore très morbide. Un sujet sur les troubles de l'adolescence et de la féminité avec toute une imagerie caca-ragnagna. Des trucs féminins cochons pour émoustiller les bourgeois. Le personnage principal est une autiste hystérique qui a des problèmes "intérieurs" et qui est beaucoup plus intelligente et sensible que les autres... Agathe Rousselle courbe le dos et regarde les gens par en dessous avec des yeux de cocker défoncé à la colle. Tous les autres personnages sont un ramassis de crétins congénitaux condamnables parce qu'ils ne comprennent pas l'héroïne (les cons !). "Titane", parait-il, est une révolution artistique sans précédent...
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    46 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Ôtez moi d’un doute … l’actrice tombe bien enceinte d’une Cadillac en furie et son corps qui se déforme pendant tout le film suinte l’huile de vidange noire et visqueuse avant d’accoucher d’un enfant dont la colonne vertébrale est en titane, ceci sur fond de mortelle randonnée et je passe la suite … Belle performance d’actrice (Agathe Rousselle)… Pour le reste … j’avais vu l’attaque des tomates tueuses (1978) ou Rubber (2010) qui narre les meurtres d’un pneu vengeur mais c’étaient (était ce vrai d’ailleurs ?) des parodies horro-comiques. Là, j’ai cherché… premier degré ? Deuxième degré ? Ce film ne passe rien et ne donne rien. Il n’a aucun sens et sa technique, flous multiples, gros plans écrasants et lumières astigmatiques, ne vise qu’à anesthésier le spectateur pendant presque deux heures. Un film d’amour ? Mon dieu…quel massacre ! Un film sur la différence ? … retournez voir Éléphant man … Rien à voir non plus avec Blue Velvet ou Mulholland drive… on est loin de David Lynch précisément. On en sort vide (et non vidé)… Même Oncle Boonmee (palme d’or 2010) pourtant si étrange m’avait séduit… mais là vraiment … rien.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Ainsi donc, Grave n'était qu'un hors d’œuvre pour Julia Ducournau, avant de passer à un solide plat de résistance cuit à l'étouffée. Pas d'inquiétude sur le talent de la réalisatrice pour créer des ambiances glauques en dynamitant les genres y compris les canons de la féminité et de la virilité, qui se prennent sa caméra en pleine face. Dans Titane, féminin de Titan, les corps souffrent, suppliciés à l'extrême et il y aurait beaucoup à dire sur la vision très crue de Julia Ducournau sur la grossesse. Sachant que Martyr, c'est pourrir un peu, Titane est une épreuve dès ses premières minutes et développe un climat anxiogène qui ne calme jamais même si ce sont pour des raisons différentes dans la deuxième partie du film. Grave était plus ludique que ce deuxième long-métrage qui a tendance à se prendre très au sérieux en n'évitant hélas pas des surenchères successives et inutiles, passé un certain point. Il faut bien cela pour accepter de valider un scénario qui n'est pas loin d'aller dans le décor dès ses premières embardées et fait peu de cas de la crédibilité dans son 'ensemble parce que l'essentiel pour la cinéaste est de s'attarder sur les thèmes de l'hybridation et de la mutation des corps, qu'ils soient féminins ou masculins, ce en quoi elle est peut-être visionnaire tant la notion de transgenre devient aujourd'hui de plus en plus prégnante, gommant toutes les conventions sociaules véhiculés depuis des siècles. Oui, c'est évident que Julia Ducourneau est très douée mais a t-elle atteint un point de non retour avec Titane, la question se pose alors qu'elle devrait bientôt tourner en Amérique. La belle qui aime à jouer à la bête acceptera t-elle qu'on lui rogne les ailes pour devenir plus consensuelle ? Pas certain. En attendant, saluons dans Titane le travail d'interprétation d'Agathe Rousselle et de Vincent Lindon, en regrettant l'absence de seconds rôles de poids, défaut récurrent des productions française.
    Nicolas T.
    Nicolas T.

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 août 2021
    Un film ultra-violent sans réel message. Archétype d'une palme d'or d'une époque que l'on espérait révolue avec Parasite. Comme Pierrot le fou, pour plaire au jury il faut visiblement se contenter de réaliser un film atypique. La palme de la meilleure actrice aurait amplement suffi.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    484 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2021
    "Un vrai film de genre pour choquer la Croisette", "Titane, le nouveau film de Julia Ducournau, continue de retourner le cinéma de genre", "Avec Titane, le cinéma de genre français prend-il enfin ses marques ?",...Vous l'avez sûrement repéré, on se sert souvent de l'appellation "film de genre" pour qualifier le cinéma de Julia Ducournau. Passons sur le fait qu'une œuvre quelle qu'elle soit appartient à un genre, ou sur les assertions un peu rapides sur l'état du cinéma de genre en France, d'une richesse remarquable (et pas assez remarqué, il est vrai). Alors qu'est-ce qu'on entend par là ? La singularité de son univers, la radicalité de ses propositions ? Sûrement les deux, mais ces choses-là on peut les associer à un paquet de films, dans des catégories tout à fait différentes. Selon moi Titane correspond plus à une œuvre transgenre si je puis dire. Un aspect que le long-métrage aborde littéralement est symboliquement, par le biais de son étrange personnage principal Alexia. Un être clair-oscur, hybride par nature, équivoque par nécessité. Jusqu'à ce qu'on (et lui avec) ne sache plus très bien.
    Julia Ducournau prolonge ses obsessions et questionnement sur le corps, comme moyen d'expression autant que comme matière en perpétuelle évolution. Ce qu'on en fait et ce qu'on lui fait subir, tout cela à même de changer le regard sur nous. Plus simplement, son rapport à la matière, au contact, aux sens ou au temps. Ici, cela commence par les mouvements qui font naitre les désirs, puis les chocs qui créent des émotions (fortes et violentes, en général) puis ses inévitables mutations ou altérations sur la durée. Tout cela reste la toile de fond, mais au premier plan se joue également une polyphonie des registres. L'horreur bien sûr avant que le drame intimiste s'invite dans la partie, pour s'achever dans une fable noire et déchirante. Insaisissable et onduleux, Titane n'est pas facile à saisir. C'est parfois troublant (où veut-il en venir ?), il faut l'admettre. Mais sa réalisatrice démontre qu'elle a parfaitement su digérer ses influences (Carpenter et Cronenberg sont explicitement évoqués) pour engendrer son propre langage (aussi bien esthétique que thématique). En résulte une initiative étrange, spéciale même, mais traversée de moments intenses et servie admirablement par sa distribution : la révélation Agathe Rousselle qui se donne sans retenue et le toujours aussi grand Vincent Lindon.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2021
    " Titane " qui a fait beaucoup de bruits cette année au festival de Cannes n'est pas le choc attendu selon moi . En effet la réalisatrice Julia Ducournau qui revient à la réalisation après le très réussit " Grave" propose une histoire singulière ou il est question de transsexualité, de mutilation, de relation sado-maso dans un film à la fois envoutant , parfois dérangeant mais aussi bancale et parfois agaçant dans lequel une évidence s'impose la découverte Agathe Rousselle.
    Claude WOLFS
    Claude WOLFS

    34 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juillet 2021
    Aussi prétentieux qu'inutile D'un scenario pouvant sur le papier sembler être intéressant il en ressort un film (!!!!) dénué de tout intérêt cinématographique, brouillon ou l'on s'attend (C'est pour vous dire) a ce qu'elle accouche d'une voiture tellement c'était mal barré... Titane/Adrien sorte de serial killeuse (Devenue comme cela suite a son opération intra cranienne....je suppose) et de surcroit enceinte, est reconnue par un commandant de gendarmerie dopé aux stéroïdes et au pinard comme entant son fils De la on sombre dans un délire métaphysique (Il a tellement besoin d'amoooooour ) que cela en devient indigeste et pathétique. Bande son et lumière pompeuse sans aucun attrait....Bref heureusement que je suis abonné cela m'aurais fait mal au ventre de mettre 10€ dans ce bourbier intellectuel
    Willard_S
    Willard_S

    19 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Un univers original, crépusculaire et angoissant, des références à Carpenter et Stephen King (je pense à "Christine"), une B.O. sympathique "Titane" reste un bon film de genre et aborde des thématiques dans l'air du temps (le genre, le transhumanisme...). Le seul bémol étant que ses personnages sont traités trop superficiellement pour que l'on s'y attache vraiment. Quant aux spectateurs qui ont fait des malaises lors de la projection cannoise...tout ça me paraît excessif. Le film est certes parfois violent visuellement mais il n'y a pas non plus de quoi faire un malaise.
    Paul B
    Paul B

    37 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 juillet 2021
    Une succession de scènes d'une violence inconsidérée appuyée par un scénario inexistant, de la violence (notamment sexuelle) omniprésente et injustifiée, une ambiance malsaine font que le film mériterait d'être interdit.

    Rien à garder le film est à fuir comme la peste.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2021
    Titane est une oeuvre complète, qui possède sa propre logique et propose un monde homogène qui n'est pas le nôtre.

    Si l'on accepte ces présupposés (ce que l'on fait sans problème si on voit un Fellini, un Anderson ou un Carax) et qu'on se laisse porter par la proposition, le second film de Julia Decourneau est enivrant de maîtrise.

    Tout y est en effet admirablement fait : l'interprétation hors norme des deux interprètes principaux, la mise en scène virtuose (quelle scène d'ouverture, quel talent pour filmer les scènes d'incendie ou de danse !), la direction artistique irréprochable (musique et bande-son remarquables, photographie et décors magnifiques, effets spéciaux confondants).

    Les thématiques abordées ne sont pas foncièrement originales. Certains critiques évoquent le cinéma de Cronenberg, alors que la ressemblance n'est que superficielle à mon sens. C'est en réalité toute l'histoire de la littérature et du cinéma qu'il faudrait convoquer, en commençant par la mythologie : assassinat du père, désir de maternité et de paternité, recherche de l'amour, expression du mal-être existentiel à travers la violence, dissolution de la limite entre humain et non humain, naissance de l'amour, primauté du corps sur l'esprit (et inversement), etc. L'intérêt de Titane ne repose donc pas sur les sujets abordés, ni sur l'histoire racontée, mais dans la façon dont Julia Ducourneau parvient à dissoudre tous ces thèmes dans un creuset intime et sensuel, qui lui est très particulier.

    Que l'élan vital du film vous transperce ou pas conditionne donc la façon dont vous réceptionnerez Titane : dans le premier cas vous entrerez de plain-pied dans un monde sidérant où la trivialité côtoie le sublime, dans le second vous ne comprendrez probablement pas pourquoi le film a obtenu la Palme d'Or.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 284 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Après avoir été révélé auprès du grand public (et s’être fait un nom à l’international) avec Grave (2017) son premier film poético / horrifique, Julia Ducournau persiste et signe avec Titane (2021) une œuvre résolument dérangeante et "cronenbergienne" dans le rapport à la chair. A mi-chemin entre Christine (1983) de John Carpenter & Chromosome 3 (1979) ou Crash (1996) de David Cronenberg.

    Titane (2021) met en scène une femme fatale, hypersexualisée et hybride, constituée de chair et de… titane. Une femme qui cherche un sens à sa vie et qui ne laissera pas les spectateurs indifférents et risque fort d’en dérouter plus d’un. Avec son style radicale et osé, la réalisatrice nous offre ici une très belle performance aussi bien visuelle que sensorielle.

    En dépeignant de la sorte l’objectification de la femme et en lorgnant vers le slasher fantastique, Julia Ducournau nous donne à voir une œuvre relativement barrée et démentielle, s’engouffrant dans l’ultra-violence et une impressionnante mise à mal du spectateur lorsque le film lorgne vers le body horror.

    Bien évidemment, la mise en scène est d’une rare efficacité, aussi bien au niveau de la photo que du sound design. Mais ce qui frappe aussi et surtout, c’est la performance d’Agathe Rousselle. Après avoir été bluffé par Garance Marillier (qui fait de courtes apparitions ici), Ducournau offre une fois de plus le premier rôle à une femme, qui plus est, inconnu du grand public et s’avère être définitivement une actrice à suivre, en dehors d’être la révélation du film.

    Le film prend ensuite une toute autre envergue lorsque Vincent Lindon apparait et fini par éclipser Agathe Rousselle en lui volant parfois la vedette. Il est d’une bestialité que l’on ne lui connaissait pas et s’avère totalement convaincant aux côtés d’Agathe Rousselle.

    Une œuvre viscérale qui bouscule, dérange et s’avère même être à la limite de l’écœurement. S’en est à la fois fascinant, hypnotique et brillant dans son traitement (la qualité des makeup prosthetics pour un film français n’a absolument rien à envier à ce qui se fait à l’étranger). Jamais deux sans trois Ducournau ? On y croit, hâte de voir ce que vous nous réserver pour la suite. La Palme d’Or qui lui a été décerner lors du Festival de Cannes s’avère être un bon gros fuck envers la bien-pensance et une ouverture d’esprit envers la transidentité.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Steph L
    Steph L

    47 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2021
    La première demi-heure est géniale avec une référence réussie à Lynch et Cronenberg puis avec l'arrivée du personnage joué (avec brio) par Lindon, le film s'enlise dans un sentimentalisme grotesque et dénué de sens. Avec des scènes ridicules empruntées à l'imagerie fantasmatique crypto-gay avec les soirées dansantes chez les pompiers et un virage dans la science fiction totalement gratuit. Bref une immense déception malgré un talent certain. Ça me fait penser à ces réalisateurs doués mais inaboutis qui se vautrent dans l'hyper-violence et l'esthetisation faute de trouver une voie propre comme Gaspard Noé.
    Pascal R.
    Pascal R.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Julia Ducourneau est le pur produit d'un système élitiste parisien, d'une bourgeoisie qui a besoin de transcender son ennuie en produisant des horreurs à grand renfort de musiques à défaut de talent. Issue de la Fémis cela lui a permis de commencer cette carrière pour quelques critiques qui ont tout vu et ont besoin de nouveautés. Sa carrière commencée avec le court métrage Junior lequel a été financé par une aide très conséquente du CNC. (Site sur lequel vous pouvez lire le scénario) , il a reçu la "contribution financière". Le seul élément ayant dùt être déclencheur pour les "spécialistes" est une ligne du CV, un mot même , "Femis", et c'était parti. Junior est la première chose d'une carrière pénible élitiste donc. Grand Public, tu ne peux comprendre. Sorte de Tarantino au féminin , l'humour en moins, le talent en moins mais l’encensement en plus parce que "femme". Le cinéma moderne, toujours plus bas dans ses ambitions se veut de tout déconstruire pour montrer sa liberté, sa non appartenance au genre humain, fantasme de la transgression ultime , désire de la possession du grand tout (et n'importe quoi) oui c'est le fantasme de la grande bourgeoise de ce monde et son improbable morale. Pire que tout c'est le début d'une déjà trop longue carrière de provocations définitivement inutiles. Bon courage aux curieux, ce film plébiscité par la critique parisienne est juste une horreur de plus.
    Marcel D
    Marcel D

    100 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Comment réaliser son 2ème film quand son 1er a été si bien reçu ? Comment ne pas se laisser enfermer dans un schéma, dans un genre ? Réponse ici d'une main de maitresse, dans le fond et dans la forme ! Julia Ducournau démarre ce Titane en mode slasher gore et dérangeant à souhait, pour ensuite déconstruire les genres (tous). Son film/son héroïne apprend à se plaire, à exister par lui-même, sûrement grâce au regard bienveillant de ce père/public qui attendait un objet comme ça depuis au moins 10 ans. Une création qui fait sa mue, petit à petit, dans la douleur, en résorbant toutes ses peurs, sans entrer dans une case. Du grand Art.
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