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    Titane
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    Ibrahim
    Ibrahim

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juillet 2021
    Perte de temps. La réalisation qui est trop prétentieuse, essayant de se faire passer pour un film profond, réfléchi, avec un message.

    Aucune morale est à retenir de ce film. Aucune histoire. Perte de temps.

    Je deconseille fortement
    Pierru M
    Pierru M

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juillet 2021
    J'ai beaucoup aimé Grave mais la ça ne passe pas. Le film est abject et sans intérêt malgré des qualités de mise en scène indéniable.
    Fargo Boy
    Fargo Boy

    87 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 juillet 2021
    Film étiqueté « festival de Cannes » : je m'attendais donc à un film pas terrible et je n'ai vraiment pas été déçu! Ça a bien fonctionné !
    Une étoile pour Monsieur Vincent Lindon toujours au top mais que fait-il donc( retard d'impôts) dans ce gloubiboulga obscène, maso,cradosexe et le tout gore à souhait pour maintenir le spectateur vissé à son siège ?
    Adrien J.
    Adrien J.

    97 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2021
    Sacré Palme d’or 2021, Le nouveau long-métrage de Julia Ducournau « Titane » s'apparente d’une certaine manière à un cinéma expérimental et marginal qui repousse les limites de la structure narrative en se concentrant sur une mise en scène millimétrée, formaliste et hallucinogène. La cinéaste nous propose ici un délire particulièrement obscur qui ne plaira pas à la grande majorité des spectateurs, ce qui est compréhensible (lors de ma séance, la moitié de la salle est sortie).
    La réalisatrice signe un film original, gore, dérangeant, malsain, mais unique. Esthétiquement et artistiquement c’est très réussi et extrêmement intéressant. La photographie et les mouvements de caméra apportent une sensualité aux corps des protagonistes, mais aussi aux monstres mécaniques que sont les moteurs et carrosseries des voitures.
    Julia Ducournau impose sa vision sidérante et surnaturelle du cinéma, faisant notamment cohabiter une nouvelle fois ses propres obsessions, celles autour de la chair, de la monstruosité et de la révélation de soi.
    Le film se divise en deux parties : la première axée sur un cinéma horrifique, parsemée de scènes violentes et d’images chocs ; et la deuxième plutôt orientée sur un cinéma intimiste, avec comme thèmes la filiation et l’usurpation d’identité. Selon moi, la première est nettement meilleure et plus intéressante que la seconde.
    Titane est une œuvre assez insaisissable, mystérieuse, qui pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Le spectateur subit, scène après scène, une succession d’images viscérales, de propositions sensorielles brutes, à base de sang, de chrome, de bitume et de mutations.
    La proposition est tellement radicale que l’on ne peut qu’être pour, ou contre…
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    En 2017, Julia Ducournau offrait un nouvel élan au cinéma de genre en présentant son film d’épouvante “Grave” dans une multitude de festivals. Quatre ans plus tard, la réalisatrice s’offre la Palme d’Or au Festival de Cannes avec “Titane”. Dans une mise en scène érotico-electro, “Titane” se réfère à Alexia. Victime d’un accident de voiture dans son enfance, les chirurgiens lui ont placé des plaques de métal hautement résistantes à la chaleur et à la corrosion sur le cerveau. Dès lors, elle entretiendra un rapport fusionnel avec les voitures et sa danse sur l’une d’elles, est certainement l’une des plus sulfureuses que nous ayons vues au cinéma. A contrario, son rapport avec l’autre est moins délicat. Equipé d’un pic dans des cheveux, la jeune femme ne réfléchira pas longtemps avant de s’en servir pour tuer, puis sera contrainte de fuir et de se faire passer pour un homme au côté de Vincent Lindon. “Titane” est violent, étrange, gore, nous met mal à l’aise, nous donne parfois des haut-le-cœur et pourtant c’est magnifique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    clamarch
    clamarch

    12 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juillet 2021
    mais pourquoi, pourquoi me suis-je laissée tenter par une palme d'or dont je sais par habitude qu'elle correspond rarement à mes goûts. Film violent, d'un intérêt nul à mes yeux, scénario invraisemblable. Quelle galère, pire que l'ennui.
    Sysy D.
    Sysy D.

    8 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2021
    Je n'écrirai pas ce qui me vient immédiatement à l'esprit car je serai très grossière donc censurable par les modérateurs de site.
    Titane : des crimes commis par une tueuse traumatisée qui aime faire l'amour avec des voitures pour mieux tomber enceinte. Elle rencontre un pompier complètement bousillé par la disparition de son fils. Cette rencontre est très bizarre car la fille pour échapper à la police se fait passer pour ledit fils.

    Quoi d'autre ? Des scènes se voulant choc et violentes pour éveiller les consciences cela va de soi. Sauf qu'on se retrouve devant des scènes qui cherchent seulement à choquer le bourgeois et qui n'apportent rien, ne démontrent rien et finissent par tourner au ridicule. N'est pas Lilliana Cavani, David Cronenberg, Stanley Kubrick, William Friedkin, Gaspard Noé etc...qui veut !

    Les messages passés ? Des messages dans l'air du temps : le non-binaire, le transgenre, le 3ème sexe, les amours décalées, les sexualités décalées etc...enfin tout ce qui se fait sur l'inclusive culture mais pareil qui tourne au ridicule.

    La Palme d'or maintenant. Spike Lee a été un cinéaste qui a boosté le cinéma américain dans les 80's et 90's puis il s'est embourgeoisé et endormi sur ses lauriers. Ok son dernier film sur Blackkklanmans est réussi et a été reconnu à sa juste valeur mais c'est devenu classique, pas très innovant ou encore véritablement politique. Donc aux US il est devenu un cinéaste qui n'a pas vraiment su entretenir son capital artistique et politique. Il n'y a qu'en Europe notamment en France qu'on lui a conféré un nouveau statut : l'intellectuel cool, branché et stylisé point de vue mode. Et il adore ça comme statut car les US ne vous donne pas vraiment ce type de statut. Sauf que lorsque vous êtes à ce degré en Europe bien souvent c'est parce qu'aux US vous n'êtes plus dans le mood. Donc la Palme d'or décernée à Titane n'est que le reflet de ce statut.

    Quel dommage ! je pense que Grave valait 1000 fois plus cette Palme. Mais je ne désespère pas je continuerai à suivre le travail de J. Ducournau car je pense qu'elle a sa place parmi les cinéastes français.es.
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    51 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Ôtez moi d’un doute … l’actrice tombe bien enceinte d’une Cadillac en furie et son corps qui se déforme pendant tout le film suinte l’huile de vidange noire et visqueuse avant d’accoucher d’un enfant dont la colonne vertébrale est en titane, ceci sur fond de mortelle randonnée et je passe la suite … Belle performance d’actrice (Agathe Rousselle)… Pour le reste … j’avais vu l’attaque des tomates tueuses (1978) ou Rubber (2010) qui narre les meurtres d’un pneu vengeur mais c’étaient (était ce vrai d’ailleurs ?) des parodies horro-comiques. Là, j’ai cherché… premier degré ? Deuxième degré ? Ce film ne passe rien et ne donne rien. Il n’a aucun sens et sa technique, flous multiples, gros plans écrasants et lumières astigmatiques, ne vise qu’à anesthésier le spectateur pendant presque deux heures. Un film d’amour ? Mon dieu…quel massacre ! Un film sur la différence ? … retournez voir Éléphant man … Rien à voir non plus avec Blue Velvet ou Mulholland drive… on est loin de David Lynch précisément. On en sort vide (et non vidé)… Même Oncle Boonmee (palme d’or 2010) pourtant si étrange m’avait séduit… mais là vraiment … rien.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2021
    « Titane » démarre sur les chapeaux de roue, offrant rapidement son lot de scènes barrées et/ou dérangeantes. Il serait dès lors criminel (et difficile !) d’en résumer l’intrigue, mêlant meurtres, famille dysfonctionnelle, et fusions de corps et de métal. Le mieux étant de découvrir le film à froid… On peut néanmoins dire que c’est une œuvre audacieuse et imprévisible, qui oscille entre le fantastique, l’horreur (body-horror)… et l’humour noir. Car oui, « Titane » sait alterner les moments perturbants et très violents, avec des touches comiques bien gérées. Mais au-delà de son humour, Julia Ducournau fait preuve d’une réelle maîtrise technique (éclairages néon et photographie nickel, sons par percussions métalliques, maquillages très convaincants, certaines idées visuellement originales…). La réalisatrice parvient ainsi à nous immerger immédiatement dans des univers singuliers et prétendument virils (un salon de tuning, une caserne de pompier…). Et elle nous livre plusieurs scènes particulièrement viscérales et plus ou moins folles, ne cachant pas ses influences : un peu de Carpenter (gros clin d’œil à « Christine »), et beaucoup de Cronenberg, le pape du body horror. Ces moyens techniques et ces idées délirantes -qui ne plairont clairement pas à tous- ne sont pas pour autant gratuits. A travers une narration essentiellement sensorielle et visuelle, « Titane » s’avère riches en diverses thématiques. Le sujet du genre est abordé, à travers bons nombres de clichés sur la féminité et la masculinité, qui sont manipulés pour être souvent détournés, posant la question de l’identité sexuelle. La famille et surtout la filiation sont également au cœur du récit, montrant son importance dans la construction des individus, et leur de capacité à aimer. Pour évoquer ses thèmes, le film s’appuie en outre sur ses deux excellents interprètes principaux. Vincent Lindon, étonnant en pompier vieillissant dopé aux stéroïdes, dont l’allure imposante masque un être écorché et sensible. Et Agathe Rousselle, qui démarre très fort avec son premier long-métrage. L’actrice parvient à incarner une protagoniste détestable au départ, dont on va découvrir la détresse et le besoin d’amour, son visage androgyne renforçant l’aspect dérangeant du personnage. Les jeux subtils de ces comédiens renforcent un récit évoluant en regards et en non-dits. Cela fait plaisir de voir des films, français par-dessus le marché, se lancer ainsi dans le body horror en proposant un contenu osé et profond, sans prendre le spectateur par la main. Cependant, soyez prévenus, certains resteront peut-être sur le carreau, en particulier les âmes sensibles, et ceux qui recherchent plutôt des narrations très explicites et explicatives.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    178 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Alors je suis heureux que Julia Ducournau ait pu obtenir la palme d'or, pour enfin faire bouger les choses avec le cinéma de genre, qui est l'avenir des productions françaises avec un style à la française !
    J'ai été très emballé par le film, mais celui-ci m'a à la fois enjoué et frustré. La réalisation est vraiment impeccable, avec un vrai travail du cadre, des mouvements pour apporter une vrai dynamique à l'image et aux scènes (cf le plan séquence du début, etc). Le travail du chef opérateur est aussi à souligner, vraiment sublime avec une réelle plus value pour appuyer la mise en scène et le jeu des acteurs (les scènes dans la salle de bain, la chambre, etc).
    Vincent Lindon et Agathe Rousselle sont fantastiques dans leur rôle, avec des scènes très difficiles à jouer car ciblé essentiellement sur le corps et la gestuelle.
    Tout est vraiment bien maîtrisé visuellement et à l'image, également au son avec un apport non négligeable des bruitages et sound design qui permet de marquer davantage les scènes abruptes et de violences.
    Ma réelle frustration vient essentiellement du scénario.
    Tous les éléments pour avoir une histoire dingue et puissante sont présents, mais je trouve que tout est assez fouillis et pas assez bien liés les uns aux autres. L'impression que le film soulève 3 thématiques voire plus donnant presque l'impression d'avoir des films différents dans un même film spoiler: (la violence dû au deuil/traumatisme de l'accident, le manque de repère avec l'arc sur la transidentité couplé au personnage de Vincent lui aussi en manque de repère depuis la disparition de son fils, et l'arc sur la transhumanité avec cet univers autour du métal et la métaphore du corps vs mécanique)

    C'est d'ailleurs mon principal problème avec ce scénario, c'est la bascule effectuée entre la première partie spoiler: (l'enchaînement des meurtres en séries)
    qui ressemble à un très bon slasher, puis la seconde partie spoiler: (la prise d'identité d'Adrien)
    , qui me parait pas crédible en tant que telle, vis à vis du père et de la police, mais c'est pas la première fois que les autorités françaises sont pris pour des abrutis dans les films français, suffit de voir Lupin sur Netflix comme dernier exemple flagrant. ^^ Et à partir de là, le film bascule totalement vers une métaphore méta/méca, impliquant principalement spoiler: le développement d'un fétichisme sexuelle avec les voitures (lié à l'accident et la pose de la plaque en titane), l'identité de genre, le regard des autres vis à vis de cela, le jugement, une grossesse non désirée, une relation père-fils recomposée, une opposition entre virilité et genderfluid (avec l'arc autour des pompiers), l'addiction au stéroïde ou substance équivalente, le traumatisme de façon générale, l'amour, la mort
    , bref, une panoplie de thématiques distillés tout au long du film qui sont hyper intéressants, je ne dis pas, mais qui sont tellement éparpillés ici ou là, qu'ils ne sont finalement pas connectés les uns aux autres de façon claire et net, ce qui apporte une grande confusion sur ce qu'il faut en tirer du film au final, avec une scène finale tout aussi sublime qu'étrange et ouverte à tellement d'interprétation mais qui ne fait pas forcément sens avec la totalité des éléments proposés dans le film.
    Il y a aussi une énorme ellipse entre l'accident et l'âge adulte où elle s'est transformée extérieurement et intérieurement, déclic de toute la psychologie du personnage. Mais peu d'éléments concrets nous sont livrés jusqu'à la fin du film pour essayer de comprendre le rouage de sa personnalité et comment elle en est arrivé là, bien que l'on sache le pourquoi.
    L'impression du coup d'avoir vécu un film unique en son genre, basculant tour à tour dans toutes les émotions (parce qu'il y a des scènes drôles et décalées aussi, la scène spoiler: du massage cardiaque avec la macarena, bien qu'elle soit largement inspirée et empruntée à la scène de la série The Office, était surprenante et apportait aussi une autre facette au film),
    sans pour autant avoir la capacité de rassembler clairement tout ce qui nous a été montré et raconté. Au final, l'impression d'avoir vécu une nouvelle belle expérience de cinéma, où on touche du doigt quelque chose de particulier, je ne sait pas trop quoi ni comment l'expliquer, mais qui était vraiment là, qui m'a fait ressentir bien des choses. Peut-être est-ce là la VRAIE nouvelle définition du cinéma de genre :) Inclassable, inexplicable mais qui a le mérite d'exister, de façon unique.
    Et en cela je dis Bravo et Merci Julia Ducournau pour ce moment.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    912 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Après son premier film Grave (qui ne réinventait rien et restait plus sage que ses influences, mais se révélait carré), Ducournau revient avec Titane


    Un ptit coup de boule viscéral où se cotoie l'huile de moteur, le sang et toute sorte de fluide

    Ce qui marque d'entrée de jeu c'est que la réalisatrice est en totale possession de ses moyens, et livre un drame humain plongeant là encore une fois vers le cinéma de genre (Crash de Cronenberg et Christine de Carpenter en sont les 2 plus grosses influences, on retrouve même une séquence du 1er impliquant une voiture).


    D'entrée de jeu le spectateur est présenté à la protagoniste Alexia (Agathe Rousselle qui fait office de vraie révélation), danseuse pour des salons de tuning, et arborant une plaque de métal en titane dans le crâne suite à un accident dans son enfance. Très vite, le métrage va rentrer dans le lard (après une superbe séquence en plan-séquence) à base de meurtres graphiques.

    Là où la première partie (quasi parfaite) enchaine les moments de malaise et bruts de décoffrage (le travail sur le son est tout à fait admirable), Titane se mue ensuite en un autre film. Moins percutant malheureusement, mais plus sensible et touchant au moment où Vincent Lindon débarque (dont la carrure impressionnante laisse in fine transparaitre la sensibilité à fleur de peau du perso).


    S'ensuit donc un drame à la trame et aux enjeux un peu plus balisés, là où la 1e partie se voulait surprenante, violente et insaisissable. Un constat qui ne pèse pas bien lourd heureusement vu les irruptions du body horror et le travail sur les chairs de la réalisatrice.


    Car en fin de compte l'exploit de Titane n'est pas tant dans sa finalité scénaristique, mais sur la propension de Ducournau à emballer des morceaux filmiques qui nous parlent avant tout aux tripes (et ce jusqu'à un final àla portée fantastique purement Cronenbergienne).


    Autre point notable : Titane renverse et bouscule les codes de représentation et de sexe. Sans trop en dire, la métamorphose doit encore une fois à Agathe Rousselle, convoquant à la fois ce qu'il y a de féminin et de purement masculin dans son personnage.


    Enfin, il faut saluer la photographie de Rubens Impens et l'excellente BO de Rone, proposant au total une symbiose parfaite avec le rendu organique de la mise en scène de Ducournau.


    En bref, Titane est un tremplin pour sa réalisatrice,qui certes ne s'affranchit pas encore totalement de ses influences, mais compte désormais comme une des cinéastes de genre les plus intéressantes et frontales qui soient actuellement !
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Cinq ans après avoir secouée le cinéma français en 2016 avec Grave, Julia Ducournau signe son second long-métrage avec Titane. Le moins que l’on puisse dire est que la réalisatrice confirme clairement son statut de grand espoir du cinéma hexagonal ! Si on pourra trouver quelques faiblesses au scénario spoiler: (malgré le statut de capitaine de son "père", on se demande comment Alexia/Adrien peut incorporer aussi facilement le corps des pompiers ; il est difficile de croire qu’Alexia puisse dissimuler à ce point son gros ventre de femme enceinte lorsqu’elle se transforme en Adrien...)
    , la cinéaste offre une mise en scène d’une force rare qui happe le spectateur pendant l’intégralité du long-métrage. L’influence de David Cronenberg est assez visible par son traitement des rapports de l’héroïne avec les automobiles (comment ne pas penser à Crash ?) et par le corps rafistolé d’Alexia (la forme ressemblant à un cerveau située au-dessus de son oreille droite) mais la réalisatrice française réussit à insuffler son propre univers fait d’étrange, de violence et de sexe (Ducournau semble être fascinée par la nudité féminine) au film et fait preuve d’un véritable talent de directrice d’acteurs (outre l’impressionnante Agathe Rousselle, Vincent Lindon est assez bluffant spoiler: dans son rôle de père prêt à tout pour retrouver son fils disparu
    ). Ainsi, bien que certains aspects scénaristiques soient assez peu crédibles, Titane est une véritable claque à ne pas mettre devant tous les publics qui démontre que Julia Ducournau est une des cinéastes les plus prometteuses du cinéma français (peut-être même LA plus prometteuse depuis Gaspar Noé), chose comprise par Spike Lee et son Jury lors du Festival de Cannes 2021 en récompensant le film de la Palme d’or.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Titane est-il vraiment un film? On a plutôt l'impression d'une suite de vidéos pseudo-choc programmées pour plaire à une génération Z biberonnée à Netflix et destinées à faire le buzz. Là où l'on s'étonne, c'est de voir que cet objet filmique au propos flou, finalement assez gentillet voire risible, a pu duper le jury du plus grand festival de cinéma du monde.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juillet 2021
    un pseudo film gore très morbide. Un sujet sur les troubles de l'adolescence et de la féminité avec toute une imagerie caca-ragnagna. Des trucs féminins cochons pour émoustiller les bourgeois. Le personnage principal est une autiste hystérique qui a des problèmes "intérieurs" et qui est beaucoup plus intelligente et sensible que les autres... Agathe Rousselle courbe le dos et regarde les gens par en dessous avec des yeux de cocker défoncé à la colle. Tous les autres personnages sont un ramassis de crétins congénitaux condamnables parce qu'ils ne comprennent pas l'héroïne (les cons !). "Titane", parait-il, est une révolution artistique sans précédent...
    Matt A
    Matt A

    6 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 août 2021
    On peut essayer de trouver différentes lectures à ce film ; critique de la maternité, de la condition féminine, de la relation père-fille, de la perte de son enfant, de la vieillesse... on peut. On peut aussi simplement
    admettre qu'on atteint des sommets de gênance et de malaisance pour un résultat décousu qui n'apporte rien.
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