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    Les Intranquilles
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    133 critiques spectateurs

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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Un film sur les ravages de la « bipolarité » chez un couple « solide et uni » ?
    Joachim Lafosse, parvient à nous tenir en haleine et crée un sentiment d’angoisse …
    À tout instant, le pire est possible…
    Ses deux beaux comédiens sont crédibles D. Bonnard, Leila Bekhti (mais oui Leila aussi!)
    et Amine l’enfant reflète toute la peur de la dérive vers l’irréparable….ressentie par la Maman….
    Le spectateur est pris par cette anxiété ambiante….
    Par rapport à cette fragilité mentale, l’Amour se sent désarmé !!!
    Le meilleur Lafosse ! Une réussite!
    Capcorbirdy
    Capcorbirdy

    10 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Vu au ciné "LES INTRANQUILLES", drame familial sur la bipolarité au sein d'un couple, inspiré du vécu du cinéaste avec son propre père, construit comme un thriller mental: un peintre sujet à des crises maniaco-dépressives, devenant alors hyperactif et ne dormant plus, en danger pour sa famille, sa femme et son jeune fils (interprété par le petit-fils d' Isabelle Huppert).Même si la famille semble soudée par un amour indéfectible, le film montre comment cette maladie vient ronger et déstabiliser cette harmonie apparente, sans concessions, nous montrant cliniquement les ravages et les épreuves toujours au plus près des visages, soit en montrant la souffrance silencieuse dans les regards soit en faisant exploser les colères et les affrontements, le tout avec une intensité éprouvante et aussi bouleversante, à l'image de ce film dur mais aussi magnifique;les deux comédiens principaux qui portent cette histoire de vie composent un superbe duo enveloppé par une puissante alchimie de douleurs et de souffrances: Leila Bekhti, en épouse aimante et presque résignée au prime abord, tout en douleur rentrée puis colérique et dépassée, est vraiment formidable et Damien Bonnard est quand à lui absolument prodigieux en artiste toujours en plein doute et ravagé par cette maladie qui, il le sait ne guérira pas, à la fois effrayant et touchant, d'une justesse terrifiante, l'acteur confirme qu'il fait partie des plus grands, un suoerbe film intimiste, prenant et déchirant.
    dan47
    dan47

    54 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    c'est quoi ce film sans queue ni tête ? c'est mal réalisé. c'est mal monté. l'acteur est crispant dans sa bipolarité. bref ! c'est nul.
    j'aime beaucoup Leila Bekti mais qu'est ce qu'elle faisait dans ce navet ?
    PLR
    PLR

    464 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Fil conducteur du scénario : la bipolarité, famille des troubles maniaco-dépressifs, peut-être plus précisément ici « trouble de la personnalité limite » (ou borderligne) se caractérisant par l’impulsivité, l’instabilité, des problèmes relationnels et une image de soi forgée au travers du regard des autres. Pas le genre de profil psychologique avec lequel vous partiriez en vacances. Mais personne n’est à l’abri d’être lui-même plus ou moins comme ça ou de devoir (du moins essayer) vivre avec quelqu’un qui est comme ça. Ici, il s’agit d’un couple aimant et de leur enfant. Et c’est le bonhomme qui est comme ça, parfois à moitié dans le déni, usant de stratagèmes pour ne pas prendre son traitement et refusant de « se faire aider » comme on dit, si ce n’est contraint et forcé et assommé de psychotropes pour le retour à la maison. La manière dont le sujet est traité vaut ici davantage témoignage factuel que vulgarisation, explication. Au-delà du cas clinique porté à l’écran, il n’y a pas non plus d’intrigue, de réflexion, d’action, ce qui conduit à un scénario somme toute assez plat et donc quelque peu ennuyeux pour le grand public du moins.
    Laurence B
    Laurence B

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    C est un film assez triste globalement. Des acteurs très justes. L histoire est tellement réelle qu'on ne peut que comprendre la difficulté du conjoint à vivre aux côtés d'un "Intranquille" et comme ça peut déstabiliser une famille. Ca c est gagné je trouve. Cela dit Je ne sais pas si j ai aimé ou non. Quelques longueurs et une fin un peu trop succincte. De plus, On ne comprend pas toujours le lien entre les réactions et la maladie....je me serais attendue à plus de fluctuations....mais cette maladie est insidieuse donc peut être pas mal menée ici.
    Herve Antonetti
    Herve Antonetti

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Je n'ai ni aimé ni pas aimé. En revanche, malgré quelques longueur, j'ai trouvé le sujet intéressant. Leila Bekthi est bouleversante de sincérité , Damien Bonnard ainsi que le gamin qui joue le rôle du fils sont remarquables de vérité
    Jade
    Jade

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    0,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Film ennuyeux et prétentieux. Le réalisateur a laissé le choix aux acteurs principaux d écrire la fin du film quel erreur ! Si vous souhaitez perdre votre temps allez y!
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Les intranquilles est un film déstabilisant. Les troubles du comportement de Damien n'apparaissent qu'au trois quarts du film et se transforment en une sorte de thriller mental ou, de plus, les personnages conservent les prénoms des acteurs principaux. Leila Bekti est presque contaminée de la bipolarité de Damien Bonnard. Ce film mettra mal à l'aise les plus âgés des spectateurs qui connaissent des proche ayant les mêmes symptômes. Mais moi, j'aime bien être déstabilisé et dérangé au cinéma.
    Regine C.C
    Regine C.C

    35 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Un film décrivant l'enfer de la bipolarité surtout pour les les proches. Un enfant devenant le dadysitter de son père et prévenant sa mère dès que ce dernier fait des extravagances.
    Une mise a l'épreuve venant à bout des patiences les plus investies
    On ne peut s'empêcher de ressentir beaucoup d'empathie pour la mère jouée par Leila Bekthi qui doit gérer la situation.
    Sans vraiment s'ennuyer, quelques longueurs.
    Ismael
    Ismael

    80 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    A première vue, on se dit que Les intranquilles n’est pas vraiment le titre le plus clair ou le plus percutant qu’on puisse imaginer. Pourtant son choix ne tient en rien du hasard. Car derrière lui il y a un parti pris assez radical du film: celui de ne jamais évoquer explicitement son propre sujet. Toute la force et l’originalité des intranquilles tiennent dans ce pari. A part dans les 10 dernières minutes, on ne donne jamais vraiment au spectateur les tenants et les aboutissants de ce qui est montré à l’écran. A nous de comprendre, si toutefois nous le pouvons.

    Le synopsis du film a d’ailleurs eu la bonne idée de respecter le même principe et j’en ferais de même de mon côté. Alors disons simplement que Leila et Damien sont un couple avec enfant, comme il en existe des millions en France. Lui est artiste peintre, elle rénove des vieux meubles. Ils vivent à la campagne. Voilà pour l’histoire.

    La narration du film est évidemment à l’image de son parti pris. Tout est brutal, elliptique, imprévisible, en un mot écorché vif. Les évènements arrivent de façon soudaine, sans qu’il ne soit fourni de contexte ni d’explication. Bien sûr, vers la moitié du film l’on finit par rassembler les pièces du puzzle, mais ça prend un peu de temps. Ce qu’on voit surtout à l’écran c’est une série de scènes de vie (normalement on dirait issues de la « vie quotidienne », mais la vie quotidienne prend ici une toute autre tournure) prises sur le vif, avec la caméra qui colle au plus près des personnages. Un peu comme dans le cinéma des frères Dardenne, à l’exception qu’ici aucune dimension sociale ne figure au programme, tout relève en effet de l’histoire strictement personnelle et intime.

    Au-delà de l’originalité de son parti pris, Les intranquilles doit pratiquement tout au talent de ses deux interprètes principaux dont les personnages sont à fois le sujet et l’épicentre du film. Les intrigues secondaires étant finalement inexistantes. Damien Bonnard est une fois de plus impressionnant et après son rôle dans Les Misérables nous prouve à nouveau qu’il est un grand acteur sur qui on pourra compter dans les années à venir. Quelle présence à l’écran ! Il parvient même à faire de l’ombre à Leila Bekhti qui possède pourtant, comme on sait, une forte personnalité. Son personnage étant il est vrai beaucoup plus « classique » que celui de son mari. Une réussite.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    La vie avec un bipolaire: sujet intéressant que, à ma connaissance, le cinéma n'avait jamais traité. Il est peintre, elle est décoratrice; on pense évidemment au couple formé par Gérard Garouste et Elisabeth; l'autobiographie de Garouste s'intitule d'ailleurs L'intranquille! Pourtant, bizarrement, son nom n'apparait nulle part.
    Au début du film, on voit Damien (Damien Bonnard, très bien) laisser son fils de huit ans environ ramener seul le bateau dans la calanque où la famille passe l'après midi, pour rentrer à la nage. Puis, les signes inquiétants se multiplient. spoiler: Il ne dort plus. Il se lève à deux heures du matin pour réparer un vélo, et part faire les courses à sept; il entame la préparation de trente six plats en même temps. Il entraine les enfants dans des jeux qui finissent par leur faire peur. Il saoule tous ses amis par son agitation frénétique.
    Et, tout aussi frénétiquement, il peint. Pour Leïla (Leïla Bekhti) qui le surveille comme le lait au feu, c'est clair: il ne prend plus son lithium et part à la dérive. Il devient violent des qu'elle essaye de le ramener à la raison: tu dois te soigner. Et au milieu de tout ça, il y a Amine (Gabriel Merz Chammah), qui adore ce père un peu spécial mais tellement présent. spoiler: Jusqu'au jour où il lui fait honte quand, en plein délire, il rentre dans la salle de classe prétendant emmener tous les enfants pique niquer au soleil...
    .
    Ils ont une maison méditerranéenne dans un environnement splendide, ils s'aiment, ils ont tout pour être heureux mais la maladie est là.
    spoiler: Il est interné de force mais à sa sortie, c'est un légume, et surtout, Leïla n'a plus confiance... elle a peur pour son fils. Elle n'en peut plus: on la comprend.
    Le film finit courageusement en eau de boudin. Or, si on regarde le parcours de Garouste on vit avec cette maladie! (Je parle bien de maladie car on a tendance à baptiser "bipolaire" des gens qui sont juste lunatiques.) C'est un gros reproche que je fais à ce film: planter là le spectateur en le laissant penser que tout ira de mal en pis.
    L'autre reproche, c'est sa longueur. Beaucoup de plans qui s'étirent, très esthétiques mais.... inutiles. Pourquoi les réalisateurs ne savent ils plus être concis, et pas la même, plus percutants?? spoiler:
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2021
    Film très poignant, comment arriver à vivre avec quelqu'un de bipolaire ou tout simplement avec une personne différente. .. très bonne interprétation des trois acteurs principaux....à voir !
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    La dimension autobiographique impose un paramètre non négligeable (ici la peinture), mais c'est à la fois l'atout et ses limites en ce qui concerne le film. Les crises plus graves commencent à faire peur, on ne comprend pas, mais on a surtout peur quand l'enfant est en danger ce qui pousse même l'épouse et maman à devenir elle-même parano ! La confiance est altérée, la peur de tout envahit chaque émotion de cette femme qui porte littéralement sa famille sur les épaules. Les dommages collatéraux sont incommensurables, et finalement on se dit qu'il n'y a aucun espoir. C'est d'ailleurs sur ce point qu'on est de surcroît déçu par la fin qui rejoint ainsi le début comme une boucle temporelle infinie. Malheureusement, si les acteurs sont fabuleux il y a un gros bémol : aucune alchimie entre Damien Bonnard et Leïla Bekhti ! Ils font le maximum, on sent qu'ils sont investis mais on ne sent dans le même temps aucune étincelle. Cette distanciation entre les deux partenaires bloquent donc forcément, et freine sur les émotions. Dommage...
    Site : Selenie
    C72
    C72

    4 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Dur, intéressant, drôle, amoureux , un très beau film ! Très bien joué et une réalité troublante et réaliste.
    À voir pour partager ou comprendre...
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    Malgré une fin un peu abrupte, le nouveau Joachim Lafosse ("À perdre la raison") est une belle réussite.
    Portrait familial parfois proche du documentaire et dans lequel la caméra scrute les visages et les regards, Leila doit y gérer tant bien que mal l'instabilité de Damien, entre espoir et désillusion, entre tendresse et violence.
    Un film d'une justesse touchante et très bien interprété par son duo principal. 7,5/10.
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