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    Les Intranquilles
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    A R
    A R

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2022
    Un film bien mené sur un sujet difficile...pas de voyeurisme...de la retenue ...une très bonne interprétation
    Jules A.
    Jules A.

    18 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2022
    Le film réussi avec force ce qu’il entreprend, montrer une famille qui fait face à la maladie. L’esprit dysfonctionne, tout comme la famille qui n’arrive plus à suivre. C’est un père qui subit cette maladie et qui doit vivre avec, tout comme sa femme et son fils. La première chose qui frappe c’est la prestation des acteurs qui m’a tout simplement bluffé. Damien Bonnard propose sûrement la plus belle présentation de l’année 2021, accompagné de Leïla Bekhti qui comme à son habitude impose son talent. Le fils aussi Gabriel Merz Chammah qui se voit confier un rôle assez difficile, l’interprète très bien pour son âge.
    Ici on touche le point principal du film, la finesse du jeu qui est proposé nous plonge dans toute la réalité de cette maladie.
    Maintenant il faut traiter d’un élément souvent critiqué, le rythme. Il peut sembler pour certains inégal, mal maîtrisé car on passe de scène très dynamique ou la phase de bipolarité prend le dessus et l’activité ne peut plus s’arrêter, à des moments de calme et de douceur. J’y trouve au contraire une certaine maîtrise avec des séquences fortes suivi du calme après la tempête, qui nous laisse le temps d’encaisser. Ces séquences fortes en émotions avec la musique de Antoine Bodson, Jean Ferrat ou Chopin sera faire pleurer. On assiste au développement impossible d’une relation, d’un amour qui ne cesse de se battre pour s’épanouir. D’une famille divisée par un problème qui la dépasse, contre lequel l’homme est impuissant et ne peut rester tranquille.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2022
    Qu'y a-t-il de plus éphémère que l'euphorie de cette tendre vie, qui nous donne une famille à chérir, une foison d'activités manuelles à profiter et une table bancale, qui rassemble finalement tout ce beau monde ? Joachim Lafosse (À perdre la raison, L'Économie du couple) nous emmène dans un univers aussi dynamique et tourmenté que le nôtre, à travers le prisme tragique de l'inertie, qui est à la fois le fardeau et la délivrance des héros. Un homme maniaco-dépressif, nage et ne s’arrête plus, à la fois pour sa survie, mais également par nécessité. Il ne s’agira pourtant pas de la comprendre davantage, car la maladie ne sera pas de sujet de cette œuvre, où la collision émotionnelle se trouve ailleurs, quelque part entre des métiers de création et de restauration, tenus par un couple qui s’aime et qui ne parvient plus à préserver leur sensibilité.

    À l'image de cette ouverture, qui camoufle un soupçon de folie, l'océan apaise et sonne le glas des vacances, voire du paradis. Notons toutefois qu'il y a un bout de chemin entre ces eaux agitées et la berge. Mais la force des détails, la force d'un quotidien qui multiplie les tâches pousse le père de famille, Damien (Bonnard), à interagir sans cesse avec son environnement. La crise sanitaire récente en support fournit également de bonnes raisons de nous laisser respirer un bon coup. Mais ce sera plus de l’ordre d’un essoufflement, car jamais le récit ne laisse sa dynamique sombrer dans le statique, ou bien lorsqu’il est convoqué, cela deviendra un instant de réflexion profond, avant que ne reparte la tempête au sein d’une famille déchirée par mille souffrances. La tension est alors suggérée, puis employée comme un moteur du genre de l’épouvante, car Damien ne dort presque plus et a besoin de conjuguer les formes et les couleurs dans ses peintures, afin d’y décharger son trop-plein.

    Le père de famille y développe ainsi une fascination pour tout ce qui est immobile et « amovible », l'obligeant à nager, sans modération, afin de ne pas sombrer ou au moins de flotter, au même niveau émotionnel que Leïla (Bekhti) et son fils Amine (Gabriel Merz Chammah). Sa vivacité serait un recourt admirable et un bénéfice formidable, s’il ne perdait pas constamment le contrôle, ce qui met en danger son entourage. Son énergie effraie, car sa direction est confuse, inconnue et enfin réorientée à la dernière minute. C’est un artiste qui n’a plus conscience du temps qu’il perd ou qu’il génère grâce à ses initiatives, jusqu’à épouser une violence qu’il ne redoute pas, car il ne la ressent pas. Le spectateur partage ainsi l’effroi de voir évoluer ce personnage, mutilé par sa condition et sa famille, qui n’a pas d’autres choix que d’en assumer la protection, malgré le temps fort qu’un couple devrait se partager dans ce fragment de vie, où l’apprentissage et la solitude d’Amine gagnent à être reconnus.

    Le cinéaste belge nous laisse ainsi avec des personnages possédés et dépossédés, au même titre que sa caméra, qui s’égare entre deux regards, deux émotions en conflits et qu’on aimerait voit s’apaiser le temps d’une nuit paisible. Mais ce seront bien « Les Intranquilles » qui nous embarquent dans un quotidien inconfortable, où l'humeur change aussi rapidement que la météo, que les avis divergent aussi vite qu’un autre souci vient en rajouter une couche… Tous ces mouvements et tous ces corps insaisissables, tout finit par changer. Il suffit d’évaluer la mine de Leïla ou de Damien jusqu’au générique pour se rendre compte que ni le corps médical, ni les personnes de confiance, pourrait jongler avec autant de situations bouleversantes.
    Corinne P
    Corinne P

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2022
    Belle interprétation mais fin frustrante, car il n’y en a pas : le film ne semble pas terminé… peut-être l’effet confinement où de temps à autres des acteurs portent le masque. On parle en effet beaucoup de bipolarité actuellement, certainement par effet de mode mais je n’y ai pas trouvé les réponses attendues malgré connaissance de la pathologie. En effet, il y a peu de points communs avec la bipolarité. Il s’agit dans le film de psychose, c’est certain, mais pas forcément de bipolarité qui est faite de périodes « avec » et de périodes « sans » les crises s’espaçant de quelques mois voire années où en dehors des crises le sujet a une vie « normale ». On voit surtout l’acteur qui s’enfonce (dans la folie) sans rebondissement. Beau sujet mais qui reste juste racoleur. Fort heureusement la bipolarité ne fait pas sombrer dans la folie et peut-être être tout à fait canalisée.
    Lassalle Victoria
    Lassalle Victoria

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2022
    Film très bien écris et très bien joué par Leila et Damien. Le petit garçon Gabriel joue à la perfection, il ira très loin!
    Leila et Damien nommée au César, ce n'est pas pour rien.
    Leila comme d'habitude excellente actrice, elle brille toujours autant.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    49 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2021
    Un film fin et intelligent qui dépeint sous une forme impressionniste les ravages sur une famille d’une maladie qui n’est nommée que dans les dernières minutes. J Lafosse réussit haut la main son pari de nous épargner la psychologie à deux balles, l’apitoiement sur la maladie, les explications du corps médical. C’est tout le contraire d’un film programmatique, et il donne leur chance à ses personnages. Il est particulièrement aidé en cela par Damien Bonnard , remarquable de bout en bout dans son mystère et son mélange de détermination et de détresse Leila Bekhti en revanche livre une composition assez linéaire, un peu trop en force. Et dans le rôle de leur enfant, un jeune acteur très intense , et qui a de qui tenir ; le petit fils d’Isabelle Huppert. Il est formidable.
    Décidément J Lafosse continue de nous offrir une œuvre remarquable, après notamment Éleve libre, l’économie du couple et À perdre la raison.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Joachim Lafosse l’a prouvé par le passé, il sait parfaitement ausculter et expliquer comment un couple ou une famille peut se désintégrer petit à petit. Dans l’économie du couple, il racontait admirablement comment l’argent avait détruit l’amour d’un homme et une femme. Avec Les Intranquilles il montre comment la maladie mentale d’un père va peu à peu désagréger la vie d’une famille simple et heureuse.

    Avec la distance nécessaire, tout en filmant ses personnages au plus près, le réalisateur belge pose sa caméra au cœur de la cellule familiale pour mieux la décrypter et montrer comment la bipolarité du père, à travers ses crises, à travers ses délires presque sans limite, va ronger tout doucement les liens familiaux. Sans aucune démonstration médicale ou psychologique, le réalisateur filme à travers de longues séquences des moments de vie très compliqués, tendus et parfois totalement absurdes mais avec toujours beaucoup de justesse.

    Damien Bonnard est époustouflant dans le rôle du père artiste peintre et dont le métier est nourri par sa maladie. Quant à Leila Bekhti, elle l’incarne avec une détermination là aussi saisissante le rôle de l’épouse aimante et protectrice acculée face a la maladie de plus en plus envahissante de son homme. Mention particulière également ou petit garçon Amin (Gabriel Merz Chammah) dans le rôle du fils auquel Lafosse accorde une place également très importante dans son histoire.
    Un film dur, saisissant, parfois peut-être un peu long sur certaines séquences, mais empreint d’un réalisme absolu.
    Lastliberty
    Lastliberty

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Ce film est poignant, magnifique, inoubliable. C'est un film de Joachim Lafosse, et j'ai eu un gros coup de cœur.
    C'est un film qui parle de la difficulté de la maladie (où l'on peut s'identifier à n'importe qu'elle maladie). J'ai aimé l'histoire, les personnages, l'amour qui est beau et dur à la fois. Les musiques, les décors, tout est beau dans ce film.
    La prestation de Leïla Bekti et Damien Bonnard était aussi incroyable.
    Je recommande ce film a 200 % pour ceux qui aiment les drames et les histoires de vies.
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Plongée dans la bipolarité

    J’avais découvert le belge Joachim Lafosse en 2012 avec A perdre la raison. Depuis, on comprend bien que ce qui l’intéresse par dessus tout, c’est le couple dans tous ses états. Ce ne sont pas ces 120 minutes qui dérogeront à la règle. Leila et Damien s’aiment profondément. Malgré sa fragilité, il tente de poursuivre sa vie avec elle sachant qu’il ne pourra peut-être jamais lui offrir ce qu’elle désire. La bipolarité reste une maladie méconnue du grand public. Ce drame est une occasion unique de la toucher du doigt grâce à un scénario impeccable et un casting très investi et convaincant. Un très beau film !
    Le scénario s'inspire de ce Joachim Lafosse a vécu avec son père maniaco-dépressif. Il y a aussi, ici, des emprunts au roman L’Intranquille, autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou de Gérard Garouste. La question centrale est d’ailleurs dans la définition de la « folie ». Le héros est-il fou ? Ce drame du couple, de la maladie mentale, de la création et de la famille est superbement filmé et on est secoué d’émotions diverses tout au long de cette histoire. Par contre, même si Joachim Lafosse n'avait pas caché aux acteurs qu'il ignorait comment le film se terminerait, et que d’autre part, j’adore les fins ouvertes, celle-ci m’a laissé sur ma faim… j’allais écrire « fin ». Elle est tellement abrupte qu’on a l’impression qu’il n’y avait plus de budget ou qu’un confinement quelconque l’avait interrompu sans espoir de retour. Etrange !
    Il aura fallu attendre 2019 et Les Misérables de Ladj Ly, pour que le cinéma français se rende compte qu’il possédait un immense acteur dans la personne de Damien Bonnard. Il crève l’écran ici dans ce rôle de père et de mari aimant mais rongé par son problème psychologique. Devrait être nommé aux César. Magnifique… A ses côtés Leïla Bekhti, à 37 ans, a déjà derrière elle, une sacrée carrière et franchement, pas grand-chose à jeter chez cette formidable actrice. Elle excelle dans la peau de cette épouse exténuée qui sombre irrémédiablement dans une spirale sans espoir. Le petit Gabriel Merz Chammah - petit-fils d'Isabelle Huppert et il a de qui tenir - est une belle découverte et Patrick Descamps une constante confirmation. Mélancolique, fiévreux, parfois brutal, mais qui sait éviter tout cliché sur la maladie, le peintre tourmenté ou la famille en déliquescence. Un film déchirant.
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Un propos original et courageux remarquablement servi par des acteurs talentueux . On peut déplorer certaines longueurs, des défaillances narratives, des facilités de mise en scène, mais au bout du compte on ressort de la salle avec le sentiment d'avoir vu un bon film, riche en humanité.
    AlexP.
    AlexP.

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    La bipolarité est une maladie mal connue car invisible. Elle n'a pas de signes précurseurs incontestables àla première "crise", hors mis une agitation inhabituelle qui s'amplifie jusqu'à devenir incontrôlable. Elle consume le malade en le rendant infatigable, hyperactif jusqu'à la mort si on le laisse sans traitement. Mais le plus dur est pour la famille car la maladie ne guérie pas, elle dort juste quand il y a prise de traitement, ramenant le malade sur terre, presque normal quand il est bien dosé, juste un peu mou. Mais le malade redevenant normal ne veut plus le prendre car "pourquoi prendre un traitement puisque ça va mieux ?" et replonge. La famille est sur le qui-vive permanent, s'épuise, hurle, n'a plus de repos.

    Ce quotidien est très bien retranscrit, de la tentative de faire prendre conscience de la maladie jusqu'à l'internement malheureusement inévitable. Le jeu des acteurs est juste et la fin est le reflet de l'impuissance face au malade dans le déni.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Joachim Lafosse est de retour avec une œuvre qui ausculte toujours la désintégration de la cellule familiale mais par le prisme de la maladie cette fois. Sa filmographie se pare donc d’une cohérence thématique rare. Après l’excellent et magistral « A perdre la raison » qui partait d’un fait divers sordide pour raconter la descente aux enfers d’une famille et le très bon « L’économie du couple » qui insérait la notion d’argent lors d’une séparation, c’est donc cette fois par le biais de la maladie que la famille va être envisagée. Et pas n’importe laquelle puisque c’est d’une pathologie sournoise et insidieuse dont il s’agit ici : le bipolarisme. Si on a déjà vu pas mal de long-métrages parlant du cancer ou encore de la maladie d’Alzheimer (comme le récent « The Father » par exemple), ceux traitant de maladies psychologiques sont plus rares. La dépression a déjà été traitée de manière occasionnelle, mais la bipolarité est bien plus rare. Le réalisateur puise d’ailleurs dans sa propre histoire puisqu’il est lui-même le fils d’un bipolaire. « Les Intranquilles » nous met donc en immersion totale et très réaliste dans la vie d’une famille déchirée par cette pathologie imprévisible.



    On a donc d’un côté un Damien Bonnard intense et concerné qui enchaînes les crises faites d’excitation, de créativité et d’hyperactivité suivi d’une phase dépressive et amorphe. Le rôle n’était pas facile et le risque de tomber dans la surenchère et le ridicule était potentiellement important, mais le comédien s’en tire avec les honneurs. En face, il y a sa femme, jouée par Leïla Bekthi dans une prestation plus intériorisée mais tout aussi délicate pour un tel rôle, plutôt passif et pas forcément évident. Deux manières de voir les choses pour un drame fort et intense. Heureusement, « Les Intranquilles » évite l’écueil du film dossier et de la psychologie de bazar. Lafosse a préféré faire ressentir au spectateur de l’intérieur ce qu’était cette maladie et les conséquences qu’elle pouvait avoir sur les autres membres d’une famille. C’est tour à tour tendre et beau puis fiévreux et angoissant. De véritables montagnes russes émotionnelles, aussi bien pour les personnages que pour les spectateurs qui alternent les scènes coups de poing et d’autres plus apaisées.



    Cependant, c’est peut-être le film le plus rude de son auteur et le moins accessible. D’abord le script fait le choix de rentrer dans le vif du sujet sans préambule, avec un épisode de crise. On ne sait donc pas quand et comment ça a commencé et on ne le saura jamais. De la même manière, il se termine de manière très abrupte, en pleine crise également, sans qu’on sache comment va évoluer cette famille et ce qu’il va advenir des personnages. Aucune piste n’est vraiment donnée. Particulier et osé mais très frustrant, comme si le préambule et la conclusion avaient été coupés au montage. Ensuite, le film suit un peu les humeurs du personnage principal. C’est peut-être voulu mais on passe donc de séquences chocs et qui captent notre attention de manière incontestable à d’autres plus monotones et anecdotiques, ce qui aboutit à une œuvre au rythme en dents de scie. « Les Intranquilles » n’est donc pas le meilleur film de son auteur par la faute de choix audacieux mais clivants. Cela ne l’empêche pas d’être sporadiquement puissant et passionnant et surtout nécessaire par la lumière qu’il met sur une pathologie méconnue mais très invalidante.



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    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2021
    Joachim Lafosse traite ici avec brio d'un sujet rarement abordé au cinéma : la bipolarité. Damien (Bonnard) est artiste peintre et vit avec Leïla (Bekhti) et leur enfant Amine. Seulement, quand Damien refuse de prendre son traitement et sent monter en lui l'exaltation d'une phase maniaque, tout son entourage va en subir les conséquences. Damien Bonnard est tout simplement exceptionnel, jouant aussi justement sa période délirante que celle dépressive. C'est un film puissant qui remue beaucoup le spectateur, et qui a le mérite de montrer frontalement les dégâts causés dans la sphère familiale. Leïla Bekhti est également brillante en femme aimante devant élever leur enfant et ne supportant plus les dérives de son mari. Un film choc sur la maladie psychique. Bouleversant!
    Véronique G.
    Véronique G.

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    une belle tentative de description de la bipolarité, où les acteurs se débattent du mieux qu'ils peuvent avec un scénario inexistant, des longueurs inutiles, des situations absolument irréels dans cette pathologie. Le réalisateur connaît mal le sujet, le maîtrise mal, ne sait rien de l'accompagnement et de l'adhésion thérapeutique qui est obligatoirement posé dans ce genre de maladie, où les patients intelligents et hyperactifs, dangereux pour eux-mêmes, sont laisser dehors sous condition de cette adhésion, au risque de tout perdre, leur femme ( ou leur mari) et la garde de leur enfant ( pas prudent). A moins d'être un malade qui s'ignore ce qui n'est manifestement pas le cas. Une maladie dont on connaît les dangers, trop souvent sous estimés mais qui concerne des gens cortiqués capable de comprendre ce qu'ils ont et ce qu'il faut faire pour s'en sortir- Donc le jeu de l'acteur, artiste ( une caricature) est hors du réel d'aujourd'hui et des connaissances actuelles- il correspond à une prise en charge du siècle dernier, avant la découverte de la maladie et de ses traitements-
    Jean-Charles ECHARD
    Jean-Charles ECHARD

    1 abonné 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Le film est porté par ses acteurs, en tout premier lieu Damien Bonnard impressionnant. Mais à force de vouloir éviter tout pathos, il devient un peu froid et s'étire dans la seconde moitié. Dommage
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