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GéDéon
85 abonnés
513 critiques
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2,5
Publiée le 18 septembre 2022
Ce film de Joachim Lafosse, sorti en 2021, évoque la lente déchirure d’une famille, dont le mari est atteint de troubles bipolaires. On sent de la part du réalisateur belge (ayant eu lui-même un père maniaco-dépressif) une vraie sensibilité pour aborder ce sujet. Il décrit efficacement les états d’âme incontrôlables de cet homme (Damien Bonnard, dont la solide prestation mérite d’être soulignée) ainsi que la détresse vécue par son entourage (Leïla Bekhti). Malheureusement, le scénario tourne en rond sans jamais dépasser le simple statut d’une chronique familiale. Bref, un long-métrage avec des hauts et des bas à l’instar de cette terrifiante maladie.
Film inintéressant qui laisse le spectateur en dehors témoin d'un couple qui sombre dans la maladie et le désespoir. Aucun intérêt le réalisateur est passé totalement à côté de son objectif de montrer le côté passionnant intelligent et totalement exalté de cette maladie. Film d'un ennui mortel et sans intérêt
Le résultat est paradoxal en voyant le film de Lafosse qui pourtant nous avait bien parlé de l'économie du couple. Comme on dit, on n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression, et c'est un peu cela avec la limite avec les belles images du démarrage en mer des Intranquilles. N'accrochant que moyennement aux aventures nautiques de Damien, on se demande en quoi les loufoqueries de Bonnard sont intéressantes. Puis petit à petit, on se dit qu'il y a peut-être un rapport avec le peintre Garrouste - oui mais, tout le monde ne connait pas la vie de ce peintre!- et que au final Damien Bonnard joue de façon très crédible le bipolaire, et aidé par l'interprétation aimante de Leila, la compagne jouée par Bekthi et du fils, on rentre dans la réalité de cette intranquillité permanente que le personnage distille quotidiennement à son entourage. Au final, on se dit que ce n'est pas mal vu, et surtout bien joué, mais dommage le film était déjà fini. DVD1- septembre 22
Quelle claque !! Opressant car on se doute que la situation va déraper. C'est superbement joué par ce duo d'acteurs , qui ont largement mérité leurs nominations aux derniers cesars. certes, ça peut paraître long... et encore. Cette maladie est longue. certains commentaires sont aberrants : dire que leila bekhti passe son temps à hurler : je conseille à cette personne de revoir le film et de réaliser qu'au départ, elle gère de façon très posée. Certains critiquent la fin. Je la trouve belle et si triste Un seul mot : bravo
Une grande réussite !! Très juste ! Damien Bonnard et Leila Bekhti sont magnifiques !!! Ce film dépeint très bien le vampirisme de la maladie. Les crescendos sont parfaits.
Le cadre est beau et idéal pour se détendre et pourtant on découvre un homme hyperactif qui fait limite peur. Oui, cette hyperactivité peut surprendre et faire peur surtout quand l'on ne connaît pas la personne et que l'on ne sait pas de quoi elle est capable. Et dans notre cas, on ne connaît pas cet homme. Damien est un peintre qui souffre de manie. Il est marié à Leïla, qui supporte sa famille de toutes ses forces, avec qui ils ont eu un garçon nommé Amine. Un couple qui a tout pour être heureux, mais qui est confronté à la maladie. Une maladie qui a un impact sur leur vie avec Damien qui est soit incontrôlable soit amorphe. Si l'on ressent l'amour entre eux, c'est surtout le sentiment d'insécurité qui grandit au fil des minutes. "Les intranquilles" fait penser à "L'économie du couple", un autre film de Joachim Lafosse qui filme ce couple de la même façon même si le sujet est différent. Je n'avais pas aimé ce dernier, mais celui-ci dégage plus de force. On ressent toute la détresse et l'impuissance de Leïla Bekhti tandis que Damien Bonnard est vraiment formidable dans la peau de ce père de famille lui aussi dépassé et fatigué par les événements. S'il y a quelques longueurs et pas assez de scènes fortes à mon goût, "Les intranquilles" est un joli film sur la maladie.
Sur un sujet délicat rarement traité au cinéma, ce film nous offre des moments d'une rare intensité dramatique et deux superbes performances de Damien Bonnard et de Leila Bekhti. Le premier surtout m'a époustouflée, après sa (déjà) belle composition dans Les Misérables. J'ai nettement moins apprécié le jeu de celui qui interprète leur fils, ce qui m'a empêchée d'entrer complètement dans le film et a minoré mon enthousiasme. Par ailleurs, je trouve que l'histoire est trop cyclique et ne propose pas d'évolution, c'est sûrement volontaire mais cela m'a laissé comme un goût d'inachevé. Dommage.
Moins qu'une représentation de la bipolarité, ce film est une étude de couple (exercice dans lequel Lafosse excelle), où cette fois c'est la maladie qui est le ressort des disputes et la difficulté de vivre ensemble. Bien interprété par Leïla Bekhti, Damien Bonnard, Gabriel Merz Chammah (fils de Lolita et du réalisateur helvético-étatsunien Lorenz Merz) et Patrick Descamps (le père de Damien), il reste toutefois un peu superficiel.
Film à deux vitesses... Je me suis un peu ennuyée durant la première partie, c'est longuet. Deuxième partie du film, plus dynamique, on y voit un Damien Bonnard irritable, hyperactif. Rien de plus. Au milieu de tout ça, Leila Bekhti, épuisée mais qui arrive à porter ce couple au combien difficile grâce à l'amour qu'elle voue à son mari. Belles interprétations de Bonnard et Bekhti néanmoins.
Reprenant la critique de "Cin'Émotion", je cite : "La conclusion du film peut sembler abrupte voire décevante car laissée ouverte. Mais personnellement, la dernière scène est assez forte, car elle résume assez clairement les enjeux et la problématique du film finalement, à la fois du malade et de son accompagnante."
La conclusion du film, laissée ouverte volontairement par le réalisateur, est remarquable : "Je ne peux pas te promettre de guérir", affirme Daniel à son épouse. Elle nous permet de comprendre la difficulté d'une femme aimante à choisir personnellement l'avenir de son couple. J'ajoute, qu'il s'agit ici de la bipolarité d'un homme mais, il existe tellement d'autres pathologies psychiatriques extrêmement invalidantes encore peu connues et par conséquent, mal soignées.
Un film très sombre, avec une actrice tout simplement exceptionnelle, Leïla Bekhti est vraiment extra dans tout ses films et ici elle le prouve encore, elle est belle, son jeu d'acting est juste parfait. Le film est noir, comme la maladie, on voit le coté des aidants ici, film touchant. 3/5 pour moi ;)
Comme souvent chez Joachim Lafosse, on ressort de la projection avec ce sentiment d'inachevé, ce "et alors ?", qu'on avait déjà ressenti par exemple, devant "l'économie du couple". On accordera tout de même au film le mérite d'aborder une pathologie sous-représentée à l'écran, d'être moins froid que les autres essais du réalisateur et plus esthétique aussi, ce qui ne fait pas de mal à une filmographie somme toute franchement terne et austère. On peut aussi saluer l'interprétation des deux comédiens principaux.
Malgré toutes les bonnes intentions, le film ne propose que le spectacle d'un type complètement fou qui torture sa femme et son fils pendant deux heures! C'est tout simplement insupportable! Une abominable purge scénaristique!
Un tunnel comme seul Joachim Lafosse sait en réaliser ! Presque deux heures d'un quasi huis-clos inintéressant au possible, à observer une interminable répétition des mêmes scènes sans inspiration aucune et aux dialogues absolument faméliques.